Traiter douleurs faibles à  intenses

#1 
Alsachti
Nouveau membre
31 mars 2011 à  18:45
Salut,

je souffre de douleurs épisodiques mais intenses ( sciatique qui se réveille après effort ). Je suis allé voir le centre antidouleur qui m'a prescrit du catapressan que je ne prends plus à  cause des effets secondaires : perte de libido, impuissance, pousse des seins. La sciatique en elle-même est déjà  nocive pour l'érection.

J'ai joué la carte de l'honneteté en avouant consommer du cannabis de la bière et parfois des benzos ( xanax, valium ) ( et du néocodion+pamplemousse blanc ). Et j'ai demandé du fentanyl ou du sken. Quel con je suis.

A cause des effets secondaires innacceptables du catapressan je refuse ce médicament et je demande un nouveau RDV au centre anti douleur mais je ne sais quelle molécule demander (fentanyl ou aktisken c'est un peu exagéré, non ? ) et surtout quelle molécule refuser ( on m'a déjà  proposé de la métha en tant qu'antalgique mais j'ai refusé par peur d'etree accro )

Dois-je accepter la métha ?

Mon but est de pouvoir faire l'amour sans craindre de douleur de sciatique. Un petit plaisir opioide n'est pas de refus. L'important est de faire disparaitre la douleur sans effet indésirable de merde.



Merci les mecs

Quelle molécule pourrait etre interressante pour moi SVP ?

Merci

Hors ligne

 

tu as raison de refuser la métha, sauf si tu es accro..mais ce n'est pas le cas ?

l angoisse est le vertige de la liberté

Hors ligne

 

#3 
Alsachti
Nouveau membre
01 avril 2011 à  13:42
Je ne suis accro à  aucun produit du pavot et je ne l'ai jamais été.  J'ai surtout envie de calmer mes douleurs et éventuellement occasionnellement d'en faire un usage récréatif sexuel ( baiser sans douleurs dorsales ).

Les antalgiques qui font débander : NON MERCI. C'est pourquoi je demande honnetement un produit du pavot. Mais ces cons de psys me prennent pour un enfant et pensent que je vais tomber accro à  cause de mon appétance pour "la drogue".

Ca fait 5 ans que j'alterne alcool, benzos et codéine ( + cannabis chronique ) et pourtant je n'ai jamais connu le manque physique. Quand y en a plus y'en a plus et je me contente de cannabis.

Ca m'emmerde de claquer mon fric en néocodion+pamplemousse alors que ma situation devrait être médicalisée.

QUE FAIRE ?

J'ai ma réponse : essayer tous les antalgiques "de merde" qu'ils vont me proposer et les refuser les uns après les autres jusqu'à  ce qu'on me file un VRAI antalgique.

Je vous tiens au jus, mais n'hésitez pas à  réagir.

Hors ligne

 

#4 
avatar
LLoigor homme
Modérateur
01 avril 2011 à  14:02
Salut,

Peut être en consultant un autre centre anti-douleur, et en jouant aussi la carte de l'honneté mais sur le fait que tu a vraiment mal, mais que tu ne veux surtout pas de molécule pouvant nuire a ta sexualité.

D'une manière ou d'une autre, c'est eux qui auront le dernier mot, donc autant traiter directement avec eux wink

On tombe parfois sur des médecin plus obtus que d'autres, faut parfois faire plusieurs rendez vous avant de tomber sur la bonne personne wink

Вам не нужно делать ничего, кроме перевода подписи

Hors ligne

 

permets moi de "douter" quand je lis que tu prends du néo codion, et que tu arrêtes quand y en a plus...seulement voilà ! les pharmacies en sont pleines et on y a accès sans probleme; alors j'avoue ne pas comprendre ..qu'est ce qui fait que tu en achètes, et après non? usage récréatif? anti douleur pour avoir des relations sexuelles?

quelles molécules seraient interressantes pour toi?? ben à  vrai dire y en a pas mal mais tu n'en veux pas apparemment
c'est quoi "un produit du pavot"??

l angoisse est le vertige de la liberté

Hors ligne

 

#6 
avatar
Alain Will homme
ancien Vice-Président
02 avril 2011 à  13:10
Je pense qu'un "produit du pavot" pour Alsachti à  qui je souhaite la bienvenue veut signifier par ce terme un opiacé (naturel) ou un opioïde (opi synthétique).

Je comprends bien la chose étant bien placé à  l'heure actuelle et depuis un certain pour calmer des douleurs et, tiens pour une fois, je vais témoigner aussi pour moi, j'ai sur prescription à  peu près tout essayé. Et combien de surprises j'ai eu. Des choses (vu mes antécédents) quasi-incompréhensibles...

Un exemple : je ne supporte pas la Prontalgine® : il y a de la caféine dedans. Si je supporte deux Codoliprane® à  20 mg de phosphate de codéine hhd, je ne tolère pas le Klipal® (dosé à  50mg de phosphate de codéine hhd). Si l'efferralgan ne me donne plus guère satisfaction, le Dalfalgan est efficace. Et vi...

Allez donc expliquer ça... roll (et je n'ai pas l'habitude de raconter des sornettes). Il n'empêche que.

Bref, pour répondre à  Alsachti, il est question pour moi de passer sous Fentanyl® ; c'est un choix, une décision pas simple à  prendre. Il y aurait même la possibilité de prendre du Skenan (Sulfate de morphine) que j'ai pourtant détourné (mais le passé reste le passé et j'ai passé l'âge ; oui, oui, 3 fois le même mot dans la même phrase, il fallait le faire tongue )

Il existe d'autres anti-douleurs (parfois détourné de leur AMM d'origine). Le Keppra par exemple, j'ai toléré et qui m'a apporté satisfaction pendant un mois. Pour les jambes, même si je n'ai pas de sciatique, j'ignore quel serait le "bon" médoc ; je ne suis pas toubib et consulter un centre anti-douleur me paraît effectivement une alternative de choix ; je pense qu'il ne faut pas insister sur un médoc qui ne fait pas effet. A titre d'info, je reprends du ropinirole (Adartrel®) qui m'avait été prescrit pour les impatiences dans les jambes durant mon sevrage de MTD ; il remplace avantageusement le Keppra. Bref, inutile de passer le Vidal en revue, ça n'avance à  rien...

En revanche, pris à  doses thérapeutiques, hors substitution, effectivement la méthadone en service hospitalier par exemple peut être prescrite ("hors AMM"), mais il s'agit souvent des soins palliatifs. J'ai fait un test ou deux avec (bien après mon sevrage), mais sans succès (trop d'effets indésirables).

Et pour terminer, toujours à  doses thérapeutiques, je pense que le psychisme est mauvais camarade sur le coup des opiacés avec la libido. Personnellement, si sous méthadone j'ai eu des soucis, ayant fait un sevrage depuis 2 ans, quel que soit le médoc que je prends (je dirais presque "que je teste"), tout fonctionne parfaitement. Même si cela figure dans les effets indésirables, je pense que ce n'est pas valable pour tout le monde. Mais il est possible que tu y sois particulièrement sensible.

Je pense que d'autres forumers viendront t'apporter leur témoignage. Il est clair pour moi que rien n'est simple en matière d'antalgie ou d'analgésie. Une radio de la colonne vertébrale, une consultation auprès d'un neurologue peut-être (?),  seraient peut-être quelque chose à  faire aussi... Et un toubib sera mieux placé que moi en tout cas pour te dire quel médoc pourrait être efficace pour cette sciatique.

Bon courage.... (désolé pour le pavé, mais pour une fois que je témoigne aussi pour moi, j'espère que vous ne m'en voudrez pas wink  )

ps : qui plus est, je ne souffre pas de sciatique, mais d'autre chose. N'empêche, ce sont des douleurs sans avoir la même cause ou le même impact qui sont à  traiter dans les deux cas... à  mon humble avis...

Il m'arrive de trouver que la vie est une horrible plaisanterie. F. Sagan.

Je vois dans la révolution la revanche du faible sur le fort. La liberté est un mot que j'ai longtemps chéri. Sade [i](Le ma

Hors ligne

 

#7 
avatar
LLoigor homme
Modérateur
02 avril 2011 à  13:25

Alain Will a écrit

Et pour terminer, toujours à  doses thérapeutiques, je pense que le psychisme est mauvais camarade sur le coup des opiacés avec la libido. Personnellement, si sous méthadone j'ai eu des soucis, ayant fait un sevrage depuis 2 ans, quel que soit le médoc que je prends (je dirais presque "que je teste"), tout fonctionne parfaitement. Même si cela figure dans les effets indésirables, je pense que ce n'est pas valable pour tout le monde. Mais il est possible que tu y sois particulièrement sensible.

Tout a fait super

Le psychisme joue souvent son role.

Par exemple en 9ans de méthadone, je n'ai jamais eu aucun problème de libido.

Alors que pour d'autres personnes cela pose des problèmes.

Comme quoi, tout dépend des personnes :)


Вам не нужно делать ничего, кроме перевода подписи

Hors ligne

 

j'ai un peu le même profil qu'alain en ce sens qu'on me donne des antalgiques forts pour des douleurs de nature différentes ; seul l'oxy me soulage réellement et assez durablement
j'ai aussi une sciatique due à  une spondylodicite  (virus récolté à  l'hosto..) qui génère aussi de fortes douleurs ; ce type de douleur est difficile à  combattre! il m'arrive de prendre donc du be profénid en plus

la métha ne m'a absolument pas aidée au niveau des douleurs

l angoisse est le vertige de la liberté

Hors ligne

 

Alsachti a écrit

Salut,
on m'a déjà  proposé de la métha en tant qu'antalgique mais j'ai refusé par peur d'etree accro

On t' as proposé de la métha comme antalgique???????
Donc "on" est un centre anti-douleur, c' est bien ça?
risquer d' accrocher quelqu'un à  a methadone pour lutter contre la douleur ça me parait un peu dingo, mais bon je suis pas médecin et chaque ças est unique. Bon en cas de soins palliatifs, effectivement, si la douleur est ainsi vaincue, tant mieux.
En général les opiacés ne font pas débander, ils rendent l' éjaculation plus difficile voire impossible.
Le sexe sous opiacés ça peux être drôlement chouette, sûr que oui. Evidement faut pas être cassé à  piquer du nez sinon c' est peau de zob.
La méthadone peut faire baisser la libido dans ce cas faut baisser le dosage et hop la patate revient - dans la plupat des cas.
je prend le la métha depuis presque 20 ans et ça m' a jamais vraiment gêné pour jouer à  la bête à  deux dos. Peut-être un peu quand même à  des moments ou j' avais augmenté mon dosage.
Par contre les mélanges benzos/alcool c' est pas trop recommandé pour le sexe.
Mais comme certains l' ont déjà  fait remarquer, le psychisme tient une part capitale dans cette affaire et ce qui vaut pour un ne vaut pas forcément pour un autre


j'ai trouvé la vérité, et elle est simple: la vie est étonnante.

Hors ligne

 

#10 
Alsachti
Nouveau membre
15 avril 2011 à  13:30
Oui on m'a recommandé de la métha à  faible dose comme antalgique, mais je pense que le vrai but de cette recommandation est de m'éloigner des opiacés ( car qui dit métha, dit effets de la codéine diminués )

Bien que n'étant pas dépendant physiquement aux opiacés on m'a conseillé de me rendre au CSAPA de Lille. Je "souffre" de conso compulsive : mélange canna/codeine/benzos/ + un peu d' alcool.

Cette conduite problématique m'a tout de même mené à  la rue ( je suis SDF actuellement ).

Au centre antidouleurs on m'a prescrit du catapressan ( trop d'effets secondaires indésirables ) puis du Lyrica que j'attends toujours ( pas de CMU ). Au centre antidouleurs on refuse absolument de me délivrer tout opiacé à  cause de "mon appétance pour les psychotropes" et soit disant car "les opiacés ne sont pas efficaces sur les douleurs neurologiques" ( j'ai pourtant constaté le contraire ).

Les douleurs d'une sciatique opérée + celles persistantes d'un zona + l'arthose d'un psoryasis mériteraient à  mon avis au moins un traitement de fond au cannabis ainsi qu'un antalgique assez puissant ( au moins tramadol par exemple ) pour les grosses crises aigues.  Rêvons un peu !

Hors ligne

 

en effet là  t'es plutot mal servi je trouve! ils te bourre le mou avec leurs histoires à  dormir debout concernant les douleurs neurologiques! pour en avoir souffert au point de ne plus pouvoir marcher, ni bouger sans souffrance terrible, on m'a donné au début du.;paracétamol!!! il a fallu que je crise grave pour qu'ils commencent à  se bouger et faire venir à  mon chevet un spécialiste des douleurs neurologiques..lyrica+ tramadol+ ixprim + morphine par injection
je n'ai pas plus tomber dans la dépendance qu'avant à  ce moment là  ; quand on a rrêter le traitement je n'ai ressenti ni manque, ni besoin particulier de défonce...comme quoi tes médecins exagèrent et te prennent guère au serieux! mais tu sais ce n'est pas étonnant

l angoisse est le vertige de la liberté

Hors ligne

 

oui on dirait bien que tu es tombé sur une bande de médecins arriérés, comme ceux des années 80 qui flippaient rien que d' entendre le mot opiacé et laissaient les gens souffrir alors qu'ils avaient le pouvoir de mettre fin à  leur calvaire.
Tout comme Bighorse (et sans doute beaucoup d' autres sur ce site)j' ai du me fader ce genre d' incapables, à  cette époque chaque hospitalisation tournait au bras de fer pour obtenir une prescription capable de soulager les douleurs. Beaucoup d' usagers évitaient alors l' hosto quitte à  se mettre en danger.
Moi à  ta place, enfin si tu en as l' occasion,j' irais consulter ailleurs, les médecins compétents ça existe (si, si)

j'ai trouvé la vérité, et elle est simple: la vie est étonnante.

Hors ligne

 

Remonter
Pour répondre à cette discussion, vous devez vous inscrire

Sujets similaires dans les forums, psychowiki et QuizzZ

11
[ Arrêt & Sevrage ]
Arrêt de l'héro - Consommatrice occasionnelle - Douleurs 
[Dernier message : 28 mai 2012 par Tullia]

Psychoactif
Psychoactif est une communauté dédiée à l'information, l'entraide, l'échange d'expériences et la construction de savoirs sur les drogues, dans une démarche de réduction des risques.


logo Don Soutenez PsychoACTIF

Droit d'auteur : les textes de Psychoactif de https://www.psychoactif.org sont sous licence CC by NC SA 3.0 sauf mention contraire.


Affichage Bureau - A propos de Psychoactif - Politique de confidentialité - CGU - Contact - Propulsé par FluxBB - flux rss Flux RSS