Quebec Les sites d'injection réduisent le nombre de seringues rejetées

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mikykeupon homme
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La quantité de déchets liés à  la consommation d'héroïne, comme les seringues abandonnées, a diminué de 46% après l'ouverture d'une clinique d'injection supervisée dans un quartier de Montréal en 2005, révèle une étude.

La quantité de déchets liés à  la consommation d'héroïne, comme les seringues abandonnées, a diminué de 46% après l'ouverture d'une clinique d'injection supervisée dans un quartier de Montréal en 2005, révèle une étude.

Un chercheur de l'Université de Montréal qui a participé à  l'étude appelle le gouvernement fédéral conservateur à  considérer ces résultats et, peut-être, à  revoir son opposition à  de telles installations.

L'étude publiée mercredi dans la Revue canadienne de santé publique indique que l'ouverture d'un site d'injection supervisée n'a pas d'effets négatifs considérables sur le voisinage.

Cette analyse survient alors que la Cour suprême du Canada se penche sur l'avenir du site d'injection InSite de Vancouver, auquel les conservateurs fédéraux s'opposent.

Le premier ministre Stephen Harper estime que la stratégie nationale en matière de drogues doit être basée sur la prévention et le traitement. Le gouvernement conservateur ne tolère pas le site d'injection de Vancouver parce qu'il estime que celui-ci encourage la dépendance aux drogues.

L'analyse menée par des chercheurs de l'Université de Montréal a étudié les habitudes de rejet des déchets liés à  la consommation d'héroïne dans un rayon de 200 mètres autour de la clinique. Les chercheurs ont constaté une forte diminution de la quantité de déchets, dont les seringues.

«Certaines personnes craignaient que le fait de prescrire de l'héroïne à  des toxicomanes apporte de nombreux problèmes dans le secteur où se trouve la clinique», a expliqué Serge Brochu, criminologue et professeur-titulaire à  l'Université de Montréal, en entrevue avec La Presse Canadienne.

«Nous avons certainement prouvé que ce n'est pas le cas. Nous ne pouvons refuser l'ouverture de ces cliniques sous prétexte qu'elles apporteront plus de gens qui dérangeront le voisinage, parce que ce n'est pas vrai.»

«Nous avons tendance à  ne considérer que les moyens de coercition. Ce n'est pas une bonne manière de fonctionner», a estimé M. Brochu.

L'étude publiée mercredi fait suite à  une autre recherche menée par M. Brochu et d'autres chercheurs. Publiée en 2009, celle-ci avait analysé les habitudes criminelles aux environs d'une clinique de Montréal et d'une autre de Vancouver, avant et après leur ouverture respective.

En se fiant aux statistiques fournies par les services policiers des deux villes, les chercheurs avaient conclu que la présence des cliniques ne semblait pas avoir fait augmenter ni diminuer les taux de criminalité.

Plusieurs villes canadiennes comme Victoria, Toronto et Québec ont manifesté de l'intérêt envers les sites d'injection supervisée, dont le fonctionnement serait inspiré de la clinique InSite de Vancouver.

InSite a ouvert ses portes en 2003 et permet aux toxicomanes de s'injecter de la drogue dans un environnement sécuritaire, sous la supervision d'une infirmière.

Source : http://www.cyberpresse.ca/actualites/re … jetees.php

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mikykeupon homme
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mikykeupon homme
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Le centre Insite de Vancouver, le seul de Québec, risque d'être fermé sur demande de la cours supprême, ce qui pousse un autre centre qui voulais ouvrir de repousser leurs ouverture en attendant je rendu de la décision de la plus haute cours. Un port-folio est disponible sur le lien.

"Depuis le 12 mai, le centre d´injection supervisée InSite, de Vancouver, doit se défendre en Cour suprême pour pouvoir rester ouvert. Le gouvernement conservateur a en effet refusé de renouveler l´exemption qui permet à  InSite, le seul centre du genre au pays, de fonctionner sans être accusé de possession et de trafic de drogue. Le destin d´InSite repose donc entre les mains de la plus haute Cour du pays, qui devra décider si sa fermeture va à  l´encontre des droits des toxicomanes. Les juges devront aussi déterminer si InSite relève des autorités provinciales ou fédérales. Selon ses dirigeants, l´organisme devrait être de compétences provinciales, puisqu´il s´agit d´un établissement de santé.

À Montréal, l´organisme Cactus chapeaute un projet de centre d´injection supervisée. Mais l´organisme a décidé de repousser son ouverture en attendant le jugement de la Cour suprême dans le cas d´InSite.

Pour sauver des vies, InSite a mis en place une stratégie de réduction des risques. Sur place, les toxicomanes s´injectent en toute sécurité sous surveillance médicale. Les neuf infirmières et infirmiers leur donnent aussi des conseils pour éviter les comportements à  risque. Les toxicomanes ont également accès à  des tests de dépistages du sida.

Dans le but de réduire le taux de mortalité chez les consommateurs de drogues injectées, InSite a été mis sur pied en 2003, avec l´appui de la municipalité de Vancouver et des autorités provinciales. Le centre est ouvert tous les jours, de 10 h le matin à  4 h dans la nuit, sans interruption, et reçoit 600 visites quotidiennes. Douze mille toxicomanes sont inscrits dans sa basse de données.

Trevor Shmous, héroïnomane, est un miraculé. « J´ai fait deux surdoses dans les locaux d´InSite. Si je m´étais trouvé dans la rue, je ne serais certainement plus là  », raconte-t-il.  En huit ans d´existence, il y a eu 2 000 cas de surdose à  la clinique d´InSite — où l´on ne surveille pas la quantité de drogue que s´injectent les toxicomanes —, mais aucune n´a été fatale grâce à  l´intervention du personnel infirmier. Une étude indépendante publiée dans le journal scientifique The Lancet révèle que, depuis l´ouverture d´InSite, les surdoses mortelles ont chuté de 35 % dans un rayon de 500 m du centre d´injection.

En fin de journée, les cubicules ne désemplissent pas, mais c´est une population bien différente qui fréquente alors le centre. On y trouve des étudiants, des travailleurs de la construction et des hommes d´affaires qui ont achevé leur journée de cours ou de travail.

L´usage de filtres artisanaux est un des facteurs de propagation de l´hépatite C. Ces filtres, souvent fabriqués avec des filtres de cigarette, servent à  purifier les drogues de leurs résidus une fois qu´elles sont chauffées et liquéfiées. Manipulés par des mains contaminées, ou au contact de seringues souillées, ces filtres deviennent de véritables réservoirs à  virus. Pour minimiser les risques d´infection, InSite fournit du matériel stérilisé : un garrot, un Stérifilt, de l´eau stérile, une seringue,  de l´acide ascorbique pour dissoudre les cailloux de crack ou d´héroïne brune, un réchaud et une bougie pour chauffer l´héroïne.

InSite offre un test de dépistage du VIH aux toxicomanes. Toute personne diagnostiquée positive est dirigée vers le service des maladies infectieuses de l´hôpital le plus proche.

Une étude du Centre d´excellence VIH/SIDA de la Colombie-Britannique révèle qu´un accès rapide à  la trithérapie (traitement préventif pour les personnes atteintes du virus de l´immunodéficience humaine) des toxicomanes séropositifs diminue le taux du virus dans leur sang. Au bout de six mois, il est presque indétectable. Au point où le taux de contamination est réduit de 90 %.

La politique de prévention des risques d´InSite semble efficace. Selon les statistiques du Vancouver Coastal Health (l´autorité sanitaire provinciale), le taux de nouvelles contaminations par le VIH a baissé de 52 %, de 1999 à  2009, chez les consommateurs de drogues injectées de la Colombie-Britannique. La majorité d´entre eux résident dans le quartier Downtown Eastside.

Au-dessus de la salle d´injection se trouve la clinique de désintoxication d´InSite. Darwin Fisher, directeur du centre, croit que la relation de confiance qui s´installe entre le personnel et les toxicomanes peut inciter ceux-ci à  faire une cure. « La confiance nous permet de convaincre nos patients de monter à  l´étage. Si vous les forcez, vous n´obtiendrez aucun résultat », explique-t-il.

Les commerçants du quartier chinois, voisin de Downtown Eastside, sont partagés quant à  l´implantation d´InSite. Selon Tony Lam, président de l´association des marchands du quartier chinois, l´arrivée d´InSite a réduit le nombre de vols à  l´étalage et d´autres petits larcins. « Avant, les toxicomanes volaient pour se payer leur dose, maintenant que le centre est là , ils ont quitté le quartier pour graviter autour de celui-ci », explique-t-il. Mais il y a toujours un revers à  la médaille : maintenant, tous les toxicomanes des environs affluent au centre. « Ce n´est pas bon pour le quartier chinois, qui est trop proche », conclut-il.

Selon Albert Fok, ex-président de l´association des marchands du quartier chinois, la nouvelle génération de commerçants sino-canadiens est plus compréhensive. « Nous avions un vrai problème sanitaire, il fallait agir, explique-t-il. L´ouverture d´InSite n´a pas résolu les problèmes de dépendance des toxicomanes, mais elle a assaini le quartier : il n´y a plus de seringues souillées dans les ruelles. » Ce qui est positif pour l´image du quartier, donc pour le tourisme et le commerce.

Au Québec, l´organisme communautaire Cactus suit de près le cas d´InSite. Son président, Jean-François Mary, estime que seule une décision favorable de la Cour suprême peut inciter les politiciens québécois à  soutenir ouvertement le projet de centre d´injection supervisée de Cactus. Sans l´appui des élus et des riverains, une telle entreprise serait vouée à  l´échec, estime-t-il. En attendant que la Cour se prononce sur le cas d´InSite, son équipe est prête. « Dès qu´on aura le feu vert, il ne nous faudra pas plus d´un mois pour ouvrir le centre, dit Jean-François Mary. Plusieurs infirmières ont manifesté leur intérêt auprès de notre organisme. »

Si la Cour donne raison à  InSite, le centre d´injection montréalais ouvrira ses portes à  la fin de l´année 2011."

Source : http://www2.lactualite.com/multimedia/p … -05-25/12/

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mikykeupon homme
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Heureusement les initiative ne manque pas dans cette belle région .

Le 14 mai ont été renduent des mémoires sur  une consultation des habitants de St Roch (Québec) sur l'ouverture d'une salle de consommation à  moindre risque.

Vous pourrez tout lire à  ce lien.

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mikykeupon homme
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Pas de piquerie à  Québec avant deux ans




La Direction régionale de santé publique de la Capitale-Nationale affirme qu'aucun centre d'injection supervisée (CIS) ne pourra ouvrir ses portes à  Québec avant au moins deux ans, le temps de préparer un projet en ce sens qui sera soumis au ministre de la Santé du Québec, Yves Bolduc. La santé publique compte d'ailleurs consulter le maire Régis Labeaume dans le processus visant à  doter Québec d'un tel service, alors que le premier magistrat de la ville ne semble pas convaincu de la pertinence d'un CIS pour Québec.

Le directeur régional de la santé publique, le Dr François Desbiens, affirme que son organisation aura besoin d'un délai d'au moins 12 à  18 mois pour mettre le projet sur pied, pour ensuite le remettre au ministre Bolduc pour approbation. Ce dernier vient d'ailleurs de donner le mandat aux santés publiques de Montréal et de Québec de préparer des projets de CIS pour ces deux régions.

Afin de pouvoir aller de l'avant avec sa réalisation physique, le CIS de Québec devra également obtenir l'aval du ministre fédéral de la Santé. Selon M. Desbiens, il faudra compter sur une période d'au minimum deux ans avant de traverser toutes ces étapes.

Afin de respecter l'essence du jugement de la Cour suprême qui confirme que les CIS sont des services de santé, la santé publique s'associe avec le Centre de santé et de services sociaux (CSSS) de la Vieille-Capitale dans la planification du projet. Même si les conservateurs de Stephen Harper sont contre les CIS comme il en existe à  Vancouver, M. Desbiens ne croit pas que le fédéral ira à  l'encontre d'un jugement du plus haut tribunal du pays et bloquera le centre d'injection de Québec.

Pour préparer l'ébauche de ce projet, les différents intervenants seront consultés, que ce soient les policiers, les politiciens municipaux, les consommateurs de drogue par injection, les organismes communautaires qui viennent en aide à  cette clientèle et les représentants des gens d'affaires, afin de connaître leur opinion sur le sujet ou sonder leurs inquiétudes. Ces rencontres débuteront au cours de l'hiver.

«Il faut que les représentants des gens d'affaires du quartier Saint-Roch soient impliqués, parce qu'on sait qu'ils ont des préoccupations par rapport à  ces services-là », signale M. Desbiens.

On souhaite aussi brosser un portrait de la consommation de drogue par injection à  Québec et connaître où se concentrent ses adeptes, afin de savoir où devrait être installé un CIS.

D'ailleurs, même si tous les signes montrent que Saint-Roch risque d'accueillir ce service, M. Desbiens n'écarte pas la possibilité que le CIS ait plus d'un point de service sur le territoire de Québec. Une migration des consommateurs de drogues injectables vers les quartiers Saint-Sauveur et Limoilou aurait été observée, précise M. Desbiens.

«Est-ce qu'à  la fin du processus, on n'identifiera pas des lieux où les services devront aussi être donnés parce qu'il y a [des gens] qui en ont besoin? Il est prématuré de dire que ce sera exclusivement à  Saint-Roch.»

M. Desbiens rappelle que lorsqu'on installe un tel service dans la communauté, il est tout à  fait logique de le faire dans un milieu où on trouve beaucoup de consommateurs de drogue par injection, afin de réduire notamment le nombre d'épisodes où les toxicomanes consomment dans les espaces publics. Et il est clair que Saint-Roch est un quartier névralgique pour cette clientèle. Mais avant de se prononcer définitivement pour le quartier Saint-Roch, le Dr Desbiens préfère attendre les résultats des consultations qui seront effectuées auprès des différents intervenants.

Prise de contrôle

M. Desbiens a aussi indiqué qu'il n'était pas assuré qu'une consultation publique sera effectuée dans le cadre de ce processus.

«Il faut se souvenir qu'il y a déjà  eu une consultation avec le conseil de quartier à  la ville», rappelle-t-il.

M. Desbiens tient à  souligner que même si l'organisme Point de Repères pourrait être un joueur dans l'arrivée d'un CIS à  Québec, il est aussi possible que le tout se fasse uniquement au sein des organisations publiques, comme le CSSS de la Vieille-Capitale. C'est d'ailleurs ce que la police de Québec avait demandé lors de la consultation publique organisée par le conseil de quartier Saint-Roch.

«C'est nous qui prenons le contrôle de la démarche», a ajouté M. Desbiens.

«Mauvaise foi», dit Mario Gagnon

La récente sortie du nouveau chef de police de Québec, Michel Desgagné, sur l'arrivée éventuelle d'un service d'injection supervisée relève de la «mauvaise foi», estime le directeur de Point de Repères, Mario Gagnon.

Dans notre édition d'hier, M. Desgagné a indiqué qu'il était contre la construction à  Québec d'un centre d'injection supervisée. Afin de justifier sa position, M. Desgagné a notamment affirmé que les saisies d'héroïne étaient rares à  Québec, et que c'est dans des villes où il y a plusieurs problèmes reliés à  la consommation d'héroïne que ces lieux d'injection supervisée ont vu le jour.

«Si le chef avait bien consulté ses gars des stupéfiants, ils lui auraient dit que les consommateurs de drogue par injection à  Québec s'injectent surtout des opiacés et de la cocaïne», a lancé un M. Gagnon visiblement irrité par la sortie du chef. «Peu importe ce que les gens consomment par injection, ils font face aux mêmes risques. On peut notamment penser à  la transfusion du VIH, de l'hépatite et aux overdoses. Dans ce contexte, son commentaire relevait visiblement de la mauvaise foi.»

M. Gagnon n'a pas digéré non plus le commentaire de M. Desgagné selon lequel son organisation souhaiterait participer au projet de centre d'injection supervisée afin d'obtenir des subventions gouvernementales.

«Ce qu'on veut faire, c'est aider les gens, assure-t-il. Notre organisation travaille dans son milieu depuis plus de 20 ans auprès de sa clientèle. Et on ne le fait pas pour l'argent.»

Source : http://www.cyberpresse.ca/le-soleil/viv … ux-ans.php

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mikykeupon homme
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les propos du chef de police dénoncés




La Ligue des droits et libertés n'a pas aimer entendre le nouveau chef de police de Québec, Michel Desgagnés, affirmer qu'un centre d'injection supervisée pour les toxicomanes aurait un effet négatif dans le quartier Saint-Roch. Ces propos représentent un recul majeur dans le débat, selon l'organisme.

Lors d'entrevues accordées aux médias en début de semaine, Michel Desgagnés a soulevé des doutes quant à  la pertinence d'implanter un centre d'injection supervisée dans Saint-Roch. Le chef de police ne croit pas que ce genre de service permettrait de mieux contrôler la consommation de drogue sur le territoire de la ville. Le chef de police a toutefois tenu à  préciser que « si des organismes aident ces gens-là , on va participer et les aider. »

Sébastien Harvey de la Ligue des droits et libertés de Québec affirme que la position du chef de police alimente des préjugés envers le projet. « Répéter qu'un centre d'injection supervisée créé un "sentiment d'insécurité", c'est comme rappeler à  un enfant qu'il y a des monstres sous le lit... pour le rassurer », illustre-t-il.

La Ligue des droits et libertés affirme, dans un communiqué publié mardi, que la Direction de la santé publique a déjà  démontré sur la base d'une revue sérieuse de la littérature scientifique que l'implantation d'un centre d'injection supervisée a des effets neutres et même positifs sur les quartiers où ils s'installent.

Source : http://www.radio-canada.ca/regions/Queb … oits.shtml

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