Le père de ma petite-amie se drogue.

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Sagepoètedelarue homme
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Dernière modification par Sagepoètedelarue (07 novembre 2012 à  21:18)

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ron thal homme
PsychoHead
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Salut Sagepo, salut

bienvenue...

a priori, tu as décelé, chez le père de ta petite amie, une consommation de cocaine, mais en quoi cette consommation est-elle concrètement problèmatique? j'entend par là , les incidences sociales, famillales,..sanitaires, financières...?

Ron.

" Un jour j'irai vivre en théorie... car en théorie tout se passe bien !!!!" Homer Simpson.

"On ne se bat bien que pour les causes qu'on modèle soi-même, et avec lesquelles on se brûle en s'identifiant..." René Char.

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prescripteur homme
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C'est un pb difficile en effet, je me contenterai de suggerer quelques pistes=
D'abord user de tous les moyens pour reduire les consequences pour la famille , d'abord financières (comment se procure t il ses 1500 euros ?), puis affectives (protection contre la colère, les sautes d'huemeur). Je pense qu'il n' y a aucun probleme à  communiquer sur ces difficultés relationnelles, sans nommer leur cause probable.
Je signale à  ce propos un vieux "truc" de psychologie = parler de son point de vue et non juger l'autre. Par exemple dire "je suis tres malheureux quand tu me traites comme cela" plutot que "tu devrais changer de comportement". Pour ce dernier exemple il peut dire "tu n'as pas à  me dire ce que je dois faire" alors que pour le premier exemple on peut toujours repondre "c'est mon ressenti et tu dois l'accepter même si tu n'es pas d'accord".
Ensuite, je dirais, "tourner autour du pot" de la cause de ses comportements, du type "je ne sais pas pourquoi tu as changé comme cela" mais toujours en revenant au ressenti "mais si tu n'en changes pas, je ne pourrrai pas le supporter".
Voila je laisse à  toi et à  d'autres proposer d'autres avis et solutions.
Amicalement

Dernière modification par prescripteur (10 mai 2012 à  10:02)


S'il n'y a pas de solution, il n'y a pas de problème. Devise Shadok (et stoicienne)

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prescripteur homme
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Je complete ma reponse
Autre "truc" psychologique, séparer la personne de ses actes. "je t'aime toi, mais je n'aime pas ce que tu fais".
Et non "tu es un menteur, un drogué etc.."
Dans ton cas, "je n'aime pas ta colère, ce n'est vraiment pas toi".

Je pense que si vous commencez à  utiliser ces trucs (en n'essyant pas de changer tout trop vite) vous devriez voir les relations s'apaiser ou au moins devenir plus explicites.

Amicalement

Dernière modification par prescripteur (10 mai 2012 à  11:14)


S'il n'y a pas de solution, il n'y a pas de problème. Devise Shadok (et stoicienne)

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Bicicle
Rat de laboratoire
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1701 messages
Pourquoi pas aborder le sujet avec son père mais si c'est pour lui faire la morale et le culpabiliser, je pense que ça ne servira strictement à  rien.

A mon avis, il faudrait que vous fassiez preuve d'un minimum d'ouverture d'esprit pour comprendre pourquoi il consomme de la coke. Le problème de ta copine c'est qu'elle est "juge et partie dans l'affaire" : elle souffre des sautes d'humeur et de la négligence de son père, donc elle est en très mauvaise posture pour l'aider...

D'où la nécessité, encore une fois, de l'intervention de tierces personnes. Donc vous devriez simplement lui proposer de se rendre dans un CSAPA (ce sont des centres de prise en charge et de soin des toxicomanes) où il pourra prendre contact avec un médecin addictologue et un psychologue pour discuter de son problème.

A mon humble avis, c'est la meilleure chose à  faire pour lui. Après, quant à  la famille, les conseils de prescripteur sont très pertinents : se protéger financièrement (dire à  sa mère de faire gaffe aux comptes en banque et à  l'argent) et affectivement contre les éventuelles dérives du père.


Voilà , bon courage à  ta copine : et dis lui qu'elle relativise un peu le problème de son père (qui n'est donc pas le sien) et qu'elle se focalise sur le lycée. Car si elle commence à  se laisser aller à  son tour et à  échouer, ça n'arrangera absolument rien, donc autant qu'elle se reprenne et se mette au boulot pour réussir, ce sera bien plus salvateur que de se morfondre... Tu as donc là  trouvé ton rôle : la soutenir tout simplement car toi tu ne peux rien faire pour son père ou sa famille, c'est à  eux de gérer ça avec l'aide extérieure.

"Quiconque fait deux cent mètres sans amour, va à  ses funérailles vêtu de son linceul." W.Whitman

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le gecko homme
Banni
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582 messages
@ Prescripteur,
lorsque tu dis : "Autre "truc" psychologique, séparer la personne de ses actes. "je t'aime toi, mais je n'aime pas ce que tu fais". J'ai dis ça à  mon père alcoolique pendant toute mon adolescence et, même s'il m'aimait, il n'a jamais arrêté.
Alors, la gestion d'un père toxico ou alcoolo, c'est vraiment pas simple.

La dope fait mieux passer les moments sans argent que l'argent, les moments sans dope.
(Fat Freddy in Freak's brothers)

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prescripteur homme
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11142 messages
Bien sûr, je n'ai pas dit que c'etait efficace sur les actes  mais au moins cela permet de garder des relations plus ou moins satisfaisante avec la personne.
Alors que quand tu confonds personne et acte,  cela mène généralement au rejet des deux.
Amicalement

S'il n'y a pas de solution, il n'y a pas de problème. Devise Shadok (et stoicienne)

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le gecko homme
Banni
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582 messages
Le problème est qu'en séparant les deux, on en devient carrément schizophrène. Je haïssait le père bourré qui rentrait le soir, mais j'ai longtemps (beaucoup) aimé le père à  jeun que je voyais le matin. Résultats : 1/ une adolescence un peu chaotique et des années de psy pour finir par accepter le fait que j'avais raison de haïr mon père à  la fin, 2/ Un dégout profond de l'alcool et 3/ une forte appétence pour les substances illégales. La vie, quoi !
En théorie, c'est bien de séparer les deux, malheureusement, il y a des produits qui changent la personnalité des gens et qui transforment une personne adorable en un connard chiant.
Ouh là  là , c'est pas gai tout ça. vite, rentrons retrouver fume_une_joint.

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le gecko homme
Banni
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Bonsoir Sagepoetedelarue,
Excuse-moi d'avoir évoqué des souvenirs anciens et loin de tes préoccupations. Mes suggestions :
1/ Ne t'occupe pas des pb de dope du père de ta copine, ce ne ne sont pas tes oignons !
2/ Protège ta copine et fais de ton mieux pour qu'elle oublie son père et qu'elle se focalise sur ses études.
Eventuellement, tu essayes de trouver une stratégie pour que ta copine (pas toi) prévienne sa maman de faire gaffe à  planquer les tunes pour que le daddy ne s'envoie pas tout dans les narines.
C'est peut être un peu hard, mais le genre SAMU social/SOS-drogues pour le vieux de ta copine, j'ai peur que cela ne fonctionne pas, si ça ne vient pas de lui.
Donc, la seule solution est celle d'une discussion les yeux dans les yeux entre ta copine et son vieux. Elle lui disant, j'aime pas quand tu es sous coke et lui.....que dira-t-il ? A voir (ou plutôt à  entendre). Il n'y a qu'à  sa fille ou à  sa femme qu'il peut avoir des choses sincères à  dire, pas à  toi !
Pensez à  vous deux et oubliez un peu ce vieux, en vaut-il la peine ?

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prescripteur homme
Modérateur
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A Sagepoetedelarue,
Non pas de precipitation !!!!
J'ai suggéré
1)  d'abord d'etablir des limites de protection financieres (mais apparemment ce n'est pas possible) mais aussi affectives, materielles (regler les presences et les absences , etc., tout ce qui peut contribuer à  alleger la charge de la famille.) pour que la famille de ton amie soit protégée au mieux.
2) De ne pas se taire systematiquement  quand il est violent, mais "soft" c'est à  dire en s'etonnant de sa reaction , qui nous chagrine etc.. S'etonner de son caractere qui a changé etc.. mais toujours tres soft !! (ceci offre un effet protecteur qui rejoint le 1). Toujours exprimer son ressenti et pas ce qu'on pense que l'autre doit faire. Exprimer son ressenti, sans attaquer ni critiquer, encourage l'exposition du ressenti de la personne en retour.
3) S'il prend l'initiative de s'expliquer (et seulement à  ce moment là ) lui faciliter l'expression de ce qu'il a à  dire et lui permettre d'etre aidé s'il le demande (et seulement s'il le demande. je suis désolé je me repète mais il faut toujours prendre le temps. les gens se bloquuent quand on essaie de forcer le changement)*

Pour ce qui te concerne, je pense que tu n'es pas en premiere ligne(donc le 1,2,3 concerne plutot sa famille directe) mais tu peux aider ton amie de tes conseils.(du moins c'est mon avis) et même si on te le demande (mais seulement dans ce cas) apporter de l'aide pratique, si tu en as la possibilité.
Amicalement

Dernière modification par prescripteur (10 mai 2012 à  22:59)


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mikykeupon homme
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Salut sagepo, pourrais-tu nous dire quels sont les changements chez le père de ta copine ?

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le gecko homme
Banni
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582 messages
Je vais changer complètement mon fusil d'épaule.
Puisqu'apparemment, ce père assure au niveau du fric, où est le problème ? Si vraiment la coke induit des changements négatifs de sa personnalité, là , c'est à  ta copine et à  sa mère de lui en parler. Perso, je pense que ta copine peut mettre les pieds dans le plat et aborder franchement le sujet avec lui, pourquoi ? comment ? depuis quand ? etc... Mais, d'un autre coté, il ne faut pas forcément en faire un drame. Cela fait peut  être longtemps qu'il gère sa toxicomanie, pour un résultat global, pas si cata que ça.
J'ai pris de la codéine à  très hautes doses pendant près de 25 ans sans que personne, à  part ma femme, le sache et je ne pense pas que mes filles en aient souffert. Maintenant, tout le monde (ma femme et mes filles) sait que je suis sous TSO et que ma seule dope c'est le shit.
Donc toxicomanie ne veut pas forcément dire mauvais père (c'est bon de se jeter des fleurs !)

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mikykeupon homme
Modérateur à la retraite
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9631 messages
Si ses sauts d'humeur seraient dû à  la coke, ce serait sur tout le monde, et pas uniquement ses enfants.
Faire très attention à  ce que les gens te dient sur les autres wink

Et il n'existe rien pour se sevrer totalement de la coke, mais encore une fois, s'il ne le demande pas, ca ne marchera pas.

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le gecko homme
Banni
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582 messages
Comme l'a dit Miky, il n'y a pas d'équivalent des TSO pour la coke. Et pour un sevrage, il faut que cela vienne de lui et qu'il en ait envie.

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prescripteur homme
Modérateur
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11142 messages
Il 'existe pas de TSO à  la cocaine, bien que certains produits aient été proposés mais ils ont aussi leurs effets secondaires, tres superieurs à  ceux des TSO opiacés.
Par contre une prise en charge medicamenteuse courte au moment du sevrage de la coke peut etre utile. Ainsi, comme pour le tabc, qu'un soutien psychologique adapté.
Amicalement

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gromit
Banni
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Salut les amis,

Je penses que tu as mis les pieds dans un beau geûpier avec des tenants et des aboutissants qui t'échappent, Sagepo. Tu ne crois pas que la mère est sûrement bien au courant de la conso de son mari et qu'elle ferme les yeux comme d'autres le feraient à  propos d'une maîtresse?! Ta copine a maintenant 18 ans et elle s'en est rendue compte, peut-être parce que le père a baissé sa garde par négligence ou pour appeler à  l'aide (d'où le congé maladie...). Ta copine ne doit en aucun cas se substituer à  l'autorité parentale en sermonant son père cela ne peut être que contre-productif (et toi encore moins). Qu'elle vive sa vie d'adolescente en se disant qu'il n'y a pas de parents parfaits et que quelques sautes d'humeur et une vie à  l'abri du besoin, il y a pas mal de jeunes qui signeraient tout de suite... Alors, si elle se sent si mal chez elle, qu'elle en parle à  sa mère et que ,pour cette raison, elle passera plus de temps chez toi ou chez d'autres copains et copines. Vous n'êtes pas de la police et je pense que la dernière chose que vous vouliez c'est de causer des problèmes à  ce type qui apparemment en a déjà  assez. Vivez votre vie et laissez lui vivre la sienne.

Amicalement,

Gromit

"Je résiste à  tout, sauf à  la tentation." Oscar Wilde

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