Bureaucrates, Administrateurs, writer
7 019
modifications
(4 versions intermédiaires par le même utilisateur non affichées) | |||
Ligne 173 : | Ligne 173 : | ||
L’allaitement ne permet pas de prévenir ou de traiter un syndrome de sevrage à la méthadone chez le nouveau-né car les quantités ingérées via le lait sont insuffisantes. | L’allaitement ne permet pas de prévenir ou de traiter un syndrome de sevrage à la méthadone chez le nouveau-né car les quantités ingérées via le lait sont insuffisantes. | ||
= | ==tramadol== | ||
https://base-donnees-publique.medicaments.gouv.fr/affichageDoc.php?specid=67105161&typedoc=R | |||
Dans les 4 premiers jours qui suivent l’accouchement l’utilisation du tramadol par voie orale est possible chez une femme qui allaite. | |||
Au-delà de cette période, un traitement par tramadol peut être envisagé en cours d’allaitement à condition qu’il soit bref (de l’ordre de 2 à 3 jours) et à la posologie la plus faible possible. | |||
===Allaitement=== | |||
= | |||
Environ 0,1% de la dose de tramadol administrée à la mère est excrété dans le lait maternel. Durant la période du post-partum immédiat, une prise orale quotidienne jusqu’à 400 mg de tramadol par la mère correspond à une quantité moyenne de tramadol ingérée par le nourrisson allaité de 3% de la dose prise par la mère ajustée au poids corporel. Ainsi, il convient soit de ne pas utiliser le tramadol pendant la lactation, soit d’interrompre l’allaitement lors d’un traitement par tramadol. L’interruption de l’allaitement n’est généralement pas nécessaire à la suite d’une prise unique de tramadol. | Environ 0,1% de la dose de tramadol administrée à la mère est excrété dans le lait maternel. Durant la période du post-partum immédiat, une prise orale quotidienne jusqu’à 400 mg de tramadol par la mère correspond à une quantité moyenne de tramadol ingérée par le nourrisson allaité de 3% de la dose prise par la mère ajustée au poids corporel. Ainsi, il convient soit de ne pas utiliser le tramadol pendant la lactation, soit d’interrompre l’allaitement lors d’un traitement par tramadol. L’interruption de l’allaitement n’est généralement pas nécessaire à la suite d’une prise unique de tramadol. | ||
Ligne 218 : | Ligne 192 : | ||
Résumé de l'utilisation pendant l'allaitement | ===Résumé de l'utilisation pendant l'allaitement=== | ||
L'excrétion de tramadol dans le lait est faible et les quantités de son métabolite actif, O-desméthyltramadol, sont encore plus faibles. Avec un dosage maternel habituel, la quantité excrétée dans le lait maternel est bien inférieure à la dose administrée aux nouveau-nés pour l'analgésie et il est peu probable qu'elle affecte négativement les nourrissons allaités. Des études sur des nouveau-nés allaités n'ont trouvé aucun effet indésirable attribuable au tramadol. | L'excrétion de tramadol dans le lait est faible et les quantités de son métabolite actif, O-desméthyltramadol, sont encore plus faibles. | ||
Avec un dosage maternel habituel, la quantité excrétée dans le lait maternel est bien inférieure à la dose administrée aux nouveau-nés pour l'analgésie et il est peu probable qu'elle affecte négativement les nourrissons allaités. | |||
Des études sur des nouveau-nés allaités n'ont trouvé aucun effet indésirable attribuable au tramadol. | |||
Si la mère d'un nouveau-né a besoin de tramadol, cela ne justifie pas d'interrompre l'allaitement ; cependant, une fois que le lait maternel est en place, il est préférable de contrôler la douleur avec un analgésique non narcotique et de limiter la prise orale de tramadol par la mère à 2 à 3 jours à faible dosage avec une surveillance étroite du nourrisson. La Food and Drug Administration des États-Unis et le fabricant déconseillent l'utilisation de tramadol pendant l'allaitement. Si le tramadol est utilisé, il faut surveiller les nourrissons pour détecter une somnolence accrue (plus que d'habitude), des difficultés à allaiter, des problèmes respiratoires ou une flaccidité, et contacter immédiatement un médecin si l'un de ces symptômes se manifeste. | |||
Niveaux de médicament | ===Niveaux de médicament=== | ||
Chez les adultes, le tramadol a une biodisponibilité orale de 70 à 100 % et est métabolisé en O-desméthyltramadol (M1) actif. Le tramadol a un effet inhibiteur de la recapture des monoamines plus puissant, tandis que M1 a un effet agoniste mu-opioïde plus puissant. M1 est environ 10 % aussi puissant que la morphine en liaison avec les récepteurs mu-opioïdes, bien que certains chercheurs aient rapporté une différence de puissance de 450 fois. Les femmes qui sont des métaboliseurs étendus de tramadol peuvent avoir des niveaux sériques de M1 plus élevés que prévu, ce qui peut entraîner des niveaux plus élevés de M1 dans le lait maternel. La capacité des nourrissons prématurés et nouveau-nés à métaboliser le tramadol en M1 est limitée. | Chez les adultes, le tramadol a une biodisponibilité orale de 70 à 100 % et est métabolisé en O-desméthyltramadol (M1) actif. Le tramadol a un effet inhibiteur de la recapture des monoamines plus puissant, tandis que M1 a un effet agoniste mu-opioïde plus puissant. M1 est environ 10 % aussi puissant que la morphine en liaison avec les récepteurs mu-opioïdes, bien que certains chercheurs aient rapporté une différence de puissance de 450 fois. Les femmes qui sont des métaboliseurs étendus de tramadol peuvent avoir des niveaux sériques de M1 plus élevés que prévu, ce qui peut entraîner des niveaux plus élevés de M1 dans le lait maternel. La capacité des nourrissons prématurés et nouveau-nés à métaboliser le tramadol en M1 est limitée. | ||
Ligne 238 : | Ligne 215 : | ||
Une femme sous traitement de méthadone allaitait son nouveau-né. Elle prenait apparemment 50 mg de tramadol par voie orale à une fréquence inconnue. Des échantillons de lait prélevés les jours 12 et 20 après l'accouchement à des moments inconnus par rapport à la dose précédente ont montré que le lait maternel du jour 12 contenait 63 mcg/L de tramadol, 22 mcg/L d'O-desméthyltramadol et 76 mcg/L de N-desméthyltramadol. Le lait maternel du jour 20 contenait 1254 mcg/L de tramadol, 388 mcg/L d'O-desméthyltramadol et 937 mcg/L de N-desméthyltramadol. | Une femme sous traitement de méthadone allaitait son nouveau-né. Elle prenait apparemment 50 mg de tramadol par voie orale à une fréquence inconnue. Des échantillons de lait prélevés les jours 12 et 20 après l'accouchement à des moments inconnus par rapport à la dose précédente ont montré que le lait maternel du jour 12 contenait 63 mcg/L de tramadol, 22 mcg/L d'O-desméthyltramadol et 76 mcg/L de N-desméthyltramadol. Le lait maternel du jour 20 contenait 1254 mcg/L de tramadol, 388 mcg/L d'O-desméthyltramadol et 937 mcg/L de N-desméthyltramadol. | ||
Niveaux chez les nourrissons. Un nourrisson est né d'une mère prenant 300 mg de tramadol par jour pour des douleurs chroniques au dos. Au troisième jour, le nourrisson était exclusivement allaité et une concentration sérique a été obtenue (temps non spécifié). La concentration sérique de tramadol du nourrisson était de 2 mcg/L. Un niveau sérique typique de tramadol chez les nouveau-nés recevant du tramadol par voie intraveineuse pour la douleur est de 200 mcg/L. | ===Niveaux chez les nourrissons=== | ||
. Un nourrisson est né d'une mère prenant 300 mg de tramadol par jour pour des douleurs chroniques au dos. Au troisième jour, le nourrisson était exclusivement allaité et une concentration sérique a été obtenue (temps non spécifié). La concentration sérique de tramadol du nourrisson était de 2 mcg/L. Un niveau sérique typique de tramadol chez les nouveau-nés recevant du tramadol par voie intraveineuse pour la douleur est de 200 mcg/L. | |||
Une femme sous traitement de méthadone allaitait son nouveau-né. Elle prenait apparemment 50 mg de tramadol par voie orale à une fréquence inconnue. Des échantillons de fluide oral prélevés chez son nourrisson le jour 12 à 15h40 n'ont montré aucun médicament ou métabolite détectable. Le jour 21 à 20h00, le fluide oral contenait 1011 mcg/L de tramadol, 1499 mcg/L d'O-desméthyltramadol et 406 mcg/L de N-desméthyltramadol. L'urine du nourrisson le jour 12 ne contenait aucun tramadol, O-desméthyltramadol ou N-desméthyltramadol détectable. L'urine du nourrisson le jour 20 contenait 14 mcg/L de tramadol et <10 mcg/L d'O-desméthyltramadol ou de N-desméthyltramadol. | Une femme sous traitement de méthadone allaitait son nouveau-né. Elle prenait apparemment 50 mg de tramadol par voie orale à une fréquence inconnue. Des échantillons de fluide oral prélevés chez son nourrisson le jour 12 à 15h40 n'ont montré aucun médicament ou métabolite détectable. Le jour 21 à 20h00, le fluide oral contenait 1011 mcg/L de tramadol, 1499 mcg/L d'O-desméthyltramadol et 406 mcg/L de N-desméthyltramadol. L'urine du nourrisson le jour 12 ne contenait aucun tramadol, O-desméthyltramadol ou N-desméthyltramadol détectable. L'urine du nourrisson le jour 20 contenait 14 mcg/L de tramadol et <10 mcg/L d'O-desméthyltramadol ou de N-desméthyltramadol. | ||
Effets sur les nourrissons allaités | ===Effets sur les nourrissons allaités=== | ||
Un hôpital au Japon a fourni aux mères postpartum un comprimé combiné contenant 37,5 mg de tramadol et 325 mg d'acétaminophène toutes les 6 heures pendant 3 jours si elles demandaient un analgésique. Une analyse rétrospective a révélé que parmi 148 mères ayant reçu le médicament, tous les nourrissons étaient allaités et aucun des nourrissons n'avait eu de réaction indésirable, comme de la somnolence, des difficultés à allaiter ou des problèmes respiratoires. La dose relativement faible et la courte durée du traitement peuvent avoir réduit le risque de réactions indésirables. | Un hôpital au Japon a fourni aux mères postpartum un comprimé combiné contenant 37,5 mg de tramadol et 325 mg d'acétaminophène toutes les 6 heures pendant 3 jours si elles demandaient un analgésique. Une analyse rétrospective a révélé que parmi 148 mères ayant reçu le médicament, tous les nourrissons étaient allaités et aucun des nourrissons n'avait eu de réaction indésirable, comme de la somnolence, des difficultés à allaiter ou des problèmes respiratoires. La dose relativement faible et la courte durée du traitement peuvent avoir réduit le risque de réactions indésirables. | ||
Effets sur la lactation et le lait maternel | ===Effets sur la lactation et le lait maternel=== | ||
Le tramadol peut augmenter la prolactine sérique. L'hyperprolactinémie et la galactorrhée ont été rapportées chez une femme abusant de fortes doses de tramadol injectable. Cependant, le niveau de prolactine chez une mère ayant une lactation établie peut ne pas affecter sa capacité à allaiter. | Le tramadol peut augmenter la prolactine sérique. L'hyperprolactinémie et la galactorrhée ont été rapportées chez une femme abusant de fortes doses de tramadol injectable. Cependant, le niveau de prolactine chez une mère ayant une lactation établie peut ne pas affecter sa capacité à allaiter. | ||
Ligne 258 : | Ligne 232 : | ||
Une étude randomisée a comparé le tramadol et le naproxène pour la douleur post-césarienne. Les patientes ont reçu les médicaments soit selon un horaire fixe, soit à la demande. Aucune différence dans les taux d'allaitement n'a été observée entre les groupes. | Une étude randomisée a comparé le tramadol et le naproxène pour la douleur post-césarienne. Les patientes ont reçu les médicaments soit selon un horaire fixe, soit à la demande. Aucune différence dans les taux d'allaitement n'a été observée entre les groupes. | ||
Une étude non randomisée et non aveugle dans un hôpital serbe de femmes proches du terme ayant subi une césarienne a comparé l'anesthésie générale (n = 284) à l'anesthésie spinale ou épidurale (n = 249). L'anesthésie spinale consistait en bupivacaïne hyperbare 12 mg et fentanyl 0,01 mg ; l'anesthésie épidurale consistait en bupivacaïne isobare 0,5 % (0,5 mg par 10 cm de hauteur) et fentanyl 0,05 mg. L'anesthésie générale consistait en propofol 2,3 mg/kg et succinylcholine 1,5 mg/kg pour l'induction et l'intubation, suivie d'un mélange de gaz anesthésiques et d'oxygène. Il a été rapporté que le protoxyde d'azote (peut-être le gaz hilarant) représentait 50 % du gaz avant l'accouchement et 67 % après l'accouchement. Le sévoflurane a également été utilisé dans certains cas. Après l'accouchement et le clampage du cordon, les mères ont reçu du fentanyl 3 mcg/kg et de la rocuronium 0,5 mg/kg par voie intraveineuse pour l'accouchement placentaire. Après la chirurgie, un renversement du bloc neuromusculaire a été effectué avec de la néostigmine et de l'atropine. Tous les patients ont reçu 1 mg/kg de diclofénac toutes les 8 heures pendant 24 heures après l'accouchement et 98 % des patients sous anesthésie générale ont également reçu 100 mg de tramadol et 78,5 % ont reçu 1 gramme d'acétaminophène. Aucun patient recevant l'un des protocoles d'anesthésie régionale n'a reçu de tramadol ou d'acétaminophène. Les patientes recevant l'un des protocoles d'anesthésie régionale ont établi la lactation plus tôt (56 % et 29 % après 18 et 24 heures, respectivement), tandis que 86 % des femmes recevant une anesthésie générale n'ont pas établi la lactation avant 36 à 48 heures après la chirurgie. | Une étude non randomisée et non aveugle dans un hôpital serbe de femmes proches du terme ayant subi une césarienne a comparé l'anesthésie générale (n = 284) à l'anesthésie spinale ou épidurale (n = 249). L'anesthésie spinale consistait en bupivacaïne hyperbare 12 mg et fentanyl 0,01 mg ; l'anesthésie épidurale consistait en bupivacaïne isobare 0,5 % (0,5 mg par 10 cm de hauteur) et fentanyl 0,05 mg. L'anesthésie générale consistait en propofol 2,3 mg/kg et succinylcholine 1,5 mg/kg pour l'induction et l'intubation, suivie d'un mélange de gaz anesthésiques et d'oxygène. Il a été rapporté que le protoxyde d'azote (peut-être le gaz hilarant) représentait 50 % du gaz avant l'accouchement et 67 % après l'accouchement. Le sévoflurane a également été utilisé dans certains cas. Après l'accouchement et le clampage du cordon, les mères ont reçu du fentanyl 3 mcg/kg et de la rocuronium 0,5 mg/kg par voie intraveineuse pour l'accouchement placentaire. Après la chirurgie, un renversement du bloc neuromusculaire a été effectué avec de la néostigmine et de l'atropine. Tous les patients ont reçu 1 mg/kg de diclofénac toutes les 8 heures pendant 24 heures après l'accouchement et 98 % des patients sous anesthésie générale ont également reçu 100 mg de tramadol et 78,5 % ont reçu 1 gramme d'acétaminophène. Aucun patient recevant l'un des protocoles d'anesthésie régionale n'a reçu de tramadol ou d'acétaminophène. Les patientes recevant l'un des protocoles d'anesthésie régionale ont établi la lactation plus tôt (56 % et 29 % après 18 et 24 heures, respectivement), tandis que 86 % des femmes recevant une anesthésie générale n'ont pas établi la lactation avant 36 à 48 heures après la chirurgie. | ||
Une étude randomisée, en double aveugle, a été réalisée chez des femmes enceintes programmées pour une césarienne sous anesthésie spinale avec bupivacaïne et fentanyl. Les patientes ont reçu soit 100 mg de diclofénac (n = 100), 100 mg de tramadol (n = 100) ou un placebo (suppositoires de glycéline) n = 100, tous administrés sous forme de suppositoires rectaux toutes les 8 heures pendant les 24 premières heures après la chirurgie. Le temps pour initier l'allaitement était significativement plus court chez les mères ayant reçu du tramadol par rapport à un placebo, 1,7 contre 4,1 heures avec soutien à l'allaitement et 3,7 contre 6,2 heures sans soutien. Le diclofénac était légèrement plus efficace que le tramadol chez les mères n'ayant reçu aucun soutien (3,5 contre 3,7 heures). | Une étude randomisée, en double aveugle, a été réalisée chez des femmes enceintes programmées pour une césarienne sous anesthésie spinale avec bupivacaïne et fentanyl. Les patientes ont reçu soit 100 mg de diclofénac (n = 100), 100 mg de tramadol (n = 100) ou un placebo (suppositoires de glycéline) n = 100, tous administrés sous forme de suppositoires rectaux toutes les 8 heures pendant les 24 premières heures après la chirurgie. Le temps pour initier l'allaitement était significativement plus court chez les mères ayant reçu du tramadol par rapport à un placebo, 1,7 contre 4,1 heures avec soutien à l'allaitement et 3,7 contre 6,2 heures sans soutien. Le diclofénac était légèrement plus efficace que le tramadol chez les mères n'ayant reçu aucun soutien (3,5 contre 3,7 heures). | ||
==codeine== | ==codeine== | ||
Ligne 270 : | Ligne 242 : | ||
DICODIN® – NEO-CODION® – PADERYL® | DICODIN® – NEO-CODION® – PADERYL® | ||
Dans les 2 premières semaines qui suivent l’accouchement il est préférable de ne pas utiliser la codéine. | |||
Au-delà des 2 premières semaines qui suivent l’accouchement un traitement par codéine est envisageable à condition qu’il soit bref (de l’ordre de 2 à 3 jours) et à la posologie la plus faible possible. En cas de mauvaise tolérance maternelle (sédation, nausées …), la codéine sera diminuée, voire arrêtée. | |||
Ligne 294 : | Ligne 269 : | ||
Pour la toux : si un antitussif est nécessaire chez une femme qui allaite, on préfèrera le dextrométhorphane à la posologie efficace la plus faible et pour une durée la plus courte possible. | Pour la toux : si un antitussif est nécessaire chez une femme qui allaite, on préfèrera le dextrométhorphane à la posologie efficace la plus faible et pour une durée la plus courte possible. | ||
Toutefois si la prescription de codéine s’avère indispensable chez une femme qui allaite : un traitement par codéine peut être envisagé à condition qu’il soit bref (de l’ordre de 2 à 3 jours) et à la posologie la plus faible possible. En cas de mauvaise tolérance chez la mère et a fortiori chez son nouveau-né (sédation, nausées…), la codéine sera arrêtée (cf. ci-dessus). | Toutefois si la prescription de codéine s’avère indispensable chez une femme qui allaite : un traitement par codéine peut être envisagé à condition qu’il soit bref (de l’ordre de 2 à 3 jours) et à la posologie la plus faible possible. En cas de mauvaise tolérance chez la mère et a fortiori chez son nouveau-né (sédation, nausées…), la codéine sera arrêtée (cf. ci-dessus). | ||