« Discussion:Injection de Skenan en photos » : différence entre les versions

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(Nouvelle page : Connaissant cette méthode et n'étant pas du tout adepte, je voulais en parler voire en discuter avec d'autres. Ce que je vois autour de moi, c'est aucun utilisateur de skénan qui...)
 
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Connaissant cette méthode et n'étant pas du tout adepte, je voulais en parler voire en discuter avec d'autres.  
Connaissant cette méthode et n'étant pas du tout adepte, je voulais en parler voire en discuter avec d'autres.  
Ce que je vois autour de moi, c'est aucun utilisateur de skénan qui injectent comme ça (je sais qu'il y en a, mais ceux que j'ai vu et qui sont adeptes de cette méthode présentée ici, sont des injecteurs occasionnels, ou ne parlent simplement pas de comment ils injectent).
Cette méthode est la moins risquée, OK, mais chiante à souhait.
Bien plus longue que d'autres, et c'est pas du tout sûr finalement qu'elle soit beaucoup moins risquée.
L'utilisation du stérifilt est encore aujourd'hui assez peu adoptée dans le milieu que j’appellerai "sauvage" des injecteurs de sken.
Quelques uns l'écrasent, mais finalement peu.


* La plupart le placent directement en boules dans l'eau bouillie avant ou après, l'écrasent dans la cuiller, utilisent un filtre de cigarette pour pomper.
Primo, je lis "Il faut sans cesses augmenter les doses". Je m'insurge! Une fois qu'on est stabilisé, tout roule et on a plus besoin d'augmenter. Si évidemment on prend ça n'importe comment, augmenter est très facile, mais ça reste un caprice, un peu comme "pour encore plus sentir l'effet du flash" mais n'est absolument pas obligatoire. (Cette phrase est quand même à prendre avec réserve : je peux me tromper, car ça dépend souvent des personnes). Je lis aussi que d'injecter des sulfates de morphine est dangereux, et je m'insurge aussi : ils sont une valeur sûre de la pureté du produit. Il sont et restent au même niveau de pureté hiver comme été, et sont bien souvent (voire presque toujours) plus efficaces et purs que l'héro qu'on trouve dans la rue. Je ne parlerai pas de morphine médicale, ce produit étant beaucoup plus rare dans la rue. C'est pourquoi je compare ici avec l'héro qui est, elle, très utilisée, mais pas par les mêmes personnes...


Il faudrait aller sur le terrain et l'espace d'une journée, questionner les utilisateurs dans la rue, pour savoir vraiment comment ils le font le plus.
Ce que je vois autour de moi, c'est aucun utilisateur de skénan qui injecte comme ça (je sais qu'il y en a, mais ceux que j'ai vu et qui sont adeptes de cette méthode présentée ici, sont des injecteurs occasionnels, ou ne parlent simplement pas de comment ils injectent).
 
Cette méthode est la moins risquée, OK, mais la plus contraignante.
 
Bien plus longue que d'autres, (préparation) et finalement pas excessivement moins risquée (oui, elle est moins risquée, mais pas énormément). De plus elle n'est pas utilisable sur autre chose que des seringues à insuline de 1 ml (sur des 2 cc) mis à part '''sans l'aiguille'''. Explications : Sur une seringue 2 cc et plus, il faut mettre le stérifilt directement sur la pompe sans l'aiguille (le corps de la seringue se détache de la pointe sur une 2cc), ce qui à mon avis multiplie d'un coup le risque de passage des "saloperies" vu que le trou (diamètre) est plus large, même avec le filtre du stérifilt plus efficace qu'un autre filtre. << A discuter, 2e point sur lequel je ne suis pas sûr à 100%;
 
L'utilisation du stérifilt est encore aujourd'hui assez peu adoptée dans le milieu que j’appellerai "sauvage" des injecteurs de sken. (qui sont je pense les plus nombreux à le prendre de cette manière) Quelques uns l'écrasent, mais finalement peu.
 
* La plupart placent directement les boules dans l'eau (bouillie, avant ou après, mais bouillie de toutes façons), ils l'écrasent dans la cuiller, utilisent un filtre de cigarette pour pomper. Quoi qu'on dise ou qu'on fasse ça reste la méthode la plus utilisée pour le moment (en 2010).
 
Il faudrait aller sur le terrain et l'espace d'une journée, questionner les utilisateurs dans la rue, pour savoir vraiment comment ils le font le plus. Là on aurait une palette de témoignages concrets et représentatifs.

Dernière version du 16 décembre 2010 à 18:35

Connaissant cette méthode et n'étant pas du tout adepte, je voulais en parler voire en discuter avec d'autres.

Primo, je lis "Il faut sans cesses augmenter les doses". Je m'insurge! Une fois qu'on est stabilisé, tout roule et on a plus besoin d'augmenter. Si évidemment on prend ça n'importe comment, augmenter est très facile, mais ça reste un caprice, un peu comme "pour encore plus sentir l'effet du flash" mais n'est absolument pas obligatoire. (Cette phrase est quand même à prendre avec réserve : je peux me tromper, car ça dépend souvent des personnes). Je lis aussi que d'injecter des sulfates de morphine est dangereux, et je m'insurge aussi : ils sont une valeur sûre de la pureté du produit. Il sont et restent au même niveau de pureté hiver comme été, et sont bien souvent (voire presque toujours) plus efficaces et purs que l'héro qu'on trouve dans la rue. Je ne parlerai pas de morphine médicale, ce produit étant beaucoup plus rare dans la rue. C'est pourquoi je compare ici avec l'héro qui est, elle, très utilisée, mais pas par les mêmes personnes...

Ce que je vois autour de moi, c'est aucun utilisateur de skénan qui injecte comme ça (je sais qu'il y en a, mais ceux que j'ai vu et qui sont adeptes de cette méthode présentée ici, sont des injecteurs occasionnels, ou ne parlent simplement pas de comment ils injectent).

Cette méthode est la moins risquée, OK, mais la plus contraignante.

Bien plus longue que d'autres, (préparation) et finalement pas excessivement moins risquée (oui, elle est moins risquée, mais pas énormément). De plus elle n'est pas utilisable sur autre chose que des seringues à insuline de 1 ml (sur des 2 cc) mis à part sans l'aiguille. Explications : Sur une seringue 2 cc et plus, il faut mettre le stérifilt directement sur la pompe sans l'aiguille (le corps de la seringue se détache de la pointe sur une 2cc), ce qui à mon avis multiplie d'un coup le risque de passage des "saloperies" vu que le trou (diamètre) est plus large, même avec le filtre du stérifilt plus efficace qu'un autre filtre. << A discuter, 2e point sur lequel je ne suis pas sûr à 100%;

L'utilisation du stérifilt est encore aujourd'hui assez peu adoptée dans le milieu que j’appellerai "sauvage" des injecteurs de sken. (qui sont je pense les plus nombreux à le prendre de cette manière) Quelques uns l'écrasent, mais finalement peu.

  • La plupart placent directement les boules dans l'eau (bouillie, avant ou après, mais bouillie de toutes façons), ils l'écrasent dans la cuiller, utilisent un filtre de cigarette pour pomper. Quoi qu'on dise ou qu'on fasse ça reste la méthode la plus utilisée pour le moment (en 2010).

Il faudrait aller sur le terrain et l'espace d'une journée, questionner les utilisateurs dans la rue, pour savoir vraiment comment ils le font le plus. Là on aurait une palette de témoignages concrets et représentatifs.