« La volonté seule ne suffit pas forcément pour gérer une addiction » : différence entre les versions

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Donc drogue = circuit de la récompense
Donc drogue = circuit de la récompense
Pas drogue = circuit de la punition
Pas drogue = circuit de la punition
Cela dérègle les taux de dopamine et de glutamate dans des régions cérébrales qu’on appelle [https://en.wikipedia.org/wiki/Ventral_tegmental_area l’aire tegmentale ventrale]et le [https://en.wikipedia.org/wiki/Nucleus_accumbens noyau accumbens], ce qui rend ainsi les activités classiques moins intéressantes, tout en poussant instinctivement à revouloir sa drogue habituelle. https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/3627296/  
Cela dérègle les taux de dopamine et de glutamate dans des régions cérébrales qu’on appelle [https://en.wikipedia.org/wiki/Ventral_tegmental_area l’aire tegmentale ventrale]et le [https://en.wikipedia.org/wiki/Nucleus_accumbens noyau accumbens], ce qui rend ainsi les activités classiques moins intéressantes, tout en poussant instinctivement à revouloir sa drogue habituelle. <ref>https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/3627296/ </ref>
https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/24887956/
<ref>https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/24887956/</ref>
C’est encore « pire » avec les opiacés(/diazépines/alcool) car ce circuit de la punition est suractivé par le sevrage physique. https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/16323564/
C’est encore « pire » avec les opiacés(/diazépines/alcool) car ce circuit de la punition est suractivé par le sevrage physique. <ref>https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/16323564/</ref>


C’est ce double-circuit qui est naturellement activé lorsque l’on a soif ou faim par exemple. Hors, on peut se retenir tant qu'on peut, au bout d'un moment la soif et la faim deviennent plus fortes: on boit et mange...  
C’est ce double-circuit qui est naturellement activé lorsque l’on a soif ou faim par exemple. Hors, on peut se retenir tant qu'on peut, au bout d'un moment la soif et la faim deviennent plus fortes: on boit et mange...  
Plus on va utiliser une drogue donc, si nous avons des prédispositions pour (voir ci-après), plus le circuit de la récompense sera renforcé et fabriquera même des nouvelles connections neuronales pour apprendre que ça, c’est bon, il en reveut. Ainsi une addiction de longue date se voit à l’imagerie par résonance magnétique (IRM).
Plus on va utiliser une drogue donc, si nous avons des prédispositions pour (voir ci-après), plus le circuit de la récompense sera renforcé et fabriquera même des nouvelles connections neuronales pour apprendre que ça, c’est bon, il en reveut. Ainsi une addiction de longue date se voit à l’imagerie par résonance magnétique (IRM).
https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC2851068/
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{{#evt:
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« Et alors ? Nous ne sommes pas qu’un double-circuit neuronal, nous avons une volonté, un libre-arbitre ! » Me rétorquerez-vous.
« Et alors ? Nous ne sommes pas qu’un double-circuit neuronal, nous avons une volonté, un libre-arbitre ! » Me rétorquerez-vous.


Outre le fait que le libre arbitre soit discuté philosophiquement, vous avez raison : nous avons aussi le siège de la conscience : [url=https://en.wikipedia.org/wiki/Prefrontal_cortex]le cortex pré-frontal[/url]. C’est là que « nous » sommes pour faire simple, notre conscience, notre volonté.  
Outre le fait que le libre arbitre soit discuté philosophiquement, vous avez raison : nous avons aussi le siège de la conscience : [https://en.wikipedia.org/wiki/Prefrontal_cortex le cortex pré-frontal]. C’est là que « nous » sommes pour faire simple, notre conscience, notre volonté.  


Il va donc s’agir d’un combat entre votre cortex préfrontal (vous, « joueur »), et le boss final du game, ce double-circuit vorace qui apprend toujours plus, à chaque fois que vous prenez la drogue, que c’est bon, qu’il en reveut.
Il va donc s’agir d’un combat entre votre cortex préfrontal (vous, « joueur »), et le boss final du game, ce double-circuit vorace qui apprend toujours plus, à chaque fois que vous prenez la drogue, que c’est bon, qu’il en reveut.
Qui aura le contrôle ?
Qui aura le contrôle ?
Vous, car vous êtes plus fort, vous avez la motiv’ ! ...?
Vous, car vous êtes plus fort, vous avez la motiv’ ! ...?
Pas toujours malheureusement. Les émotions (système lymbique, dont fait notamment partie le circuit de la récompense) et le cortex préfrontal sont reliés par un chemin, un pont qui fait le lien entre les deux et leur permettent de communiquer, c'est notamment par ce biais que le cortex pré-frontal est sensé contrôler les émotions et les cravings (on appelle ce "pont" le [url=https://en.wikipedia.org/wiki/Anterior_cingulate_cortex]cortex cingulaire-antérieur[/url]).
Pas toujours malheureusement. Les émotions (système lymbique, dont fait notamment partie le circuit de la récompense) et le cortex préfrontal sont reliés par un chemin, un pont qui fait le lien entre les deux et leur permettent de communiquer, c'est notamment par ce biais que le cortex pré-frontal est sensé contrôler les émotions et les cravings (on appelle ce "pont" le [https://en.wikipedia.org/wiki/Anterior_cingulate_cortex cortex cingulaire-antérieur]).
Tout dépend donc de votre cortex pré-frontal, des circuits de la récompense/punition, et du lien entre les deux. Hors nous ne sommes pas tous égaux face au fonctionnement de toutes ces parties du cerveau. Certaines personnes vont avoir un cortex préfrontal moins « musclé » que d’autres, certaines un circuit de la récompense particulièrement gourmand, ou d’autres encore un chemin entre les deux qui communique moins bien. Cela veut dire que certaines personnes seront plus prédisposées (par la génétique, l’environnement etc) que d’autres à l’addiction malheureusement. Et ce n’est pas de leur faute !
Tout dépend donc de votre cortex pré-frontal, des circuits de la récompense/punition, et du lien entre les deux. Hors nous ne sommes pas tous égaux face au fonctionnement de toutes ces parties du cerveau. Certaines personnes vont avoir un cortex préfrontal moins « musclé » que d’autres, certaines un circuit de la récompense particulièrement gourmand, ou d’autres encore un chemin entre les deux qui communique moins bien. Cela veut dire que certaines personnes seront plus prédisposées (par la génétique, l’environnement etc) que d’autres à l’addiction malheureusement. Et ce n’est pas de leur faute !
   
   
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Bonus (ou plutôt malus) : D'après des études sur des rats (pas encore de données chez l'humain à ma connaissance), certaines drogues et mélanges, potentiellement neurotoxiques, en plus de suractiver le circuit de la récompense, semblent pouvoir dégrader progressivement une partie du cortex pré-frontal, siège de la conscience et du contrôle de soi. Donc chez ces rats, elles accentuent l’addiction d’un côté ET réduisent la capacité à avoir la volonté de la contrôler de l'autre. Ce qui fait que chez certains rats plus ou moins prédisposés, ce mélange peut être encore plus addictif. Aucune étude n'a encore été menée sur les humains à ce sujet à ma connaissance. https://www.researchgate.net/publication/45091668_Neurotoxicity_of_heroin-cocaine_combinations_in_rat_cortical_neurons
Bonus (ou plutôt malus) : D'après des études sur des rats (pas encore de données chez l'humain à ma connaissance), certaines drogues et mélanges, potentiellement neurotoxiques, en plus de suractiver le circuit de la récompense, semblent pouvoir dégrader progressivement une partie du cortex pré-frontal, siège de la conscience et du contrôle de soi. Donc chez ces rats, elles accentuent l’addiction d’un côté ET réduisent la capacité à avoir la volonté de la contrôler de l'autre. Ce qui fait que chez certains rats plus ou moins prédisposés, ce mélange peut être encore plus addictif. Aucune étude n'a encore été menée sur les humains à ce sujet à ma connaissance. <ref>https://www.researchgate.net/publication/45091668_Neurotoxicity_of_heroin-cocaine_combinations_in_rat_cortical_neurons</ref>




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On a démontré grace à des expériences que je ne cautionne éthiquement pas mais qui sont là (donc autant s'en servir...), que des rats habitués à utiliser de la cocaïne dans un environnement (cage 1) donné vont préférer revenir dans cet environnement lorsque le choix leur est donné entre aller dans la cage 1 ou 2, même sans cocaine.
On a démontré grace à des expériences que je ne cautionne éthiquement pas mais qui sont là (donc autant s'en servir...), que des rats habitués à utiliser de la cocaïne dans un environnement (cage 1) donné vont préférer revenir dans cet environnement lorsque le choix leur est donné entre aller dans la cage 1 ou 2, même sans cocaine.
https://en.wikipedia.org/wiki/Conditioned_place_preference
<ref>https://en.wikipedia.org/wiki/Conditioned_place_preference</ref>
https://www.ncbi.nlm.nih.gov/books/NBK5229/
<ref>https://www.ncbi.nlm.nih.gov/books/NBK5229/</ref>


De même, lorsqu’ils sont soumis à des stimuli désagréables (électricité), ils fuient la cage en question même bien après que l’électricité aie cessé d'être envoyée.
De même, lorsqu’ils sont soumis à des stimuli désagréables (électricité), ils fuient la cage en question même bien après que l’électricité aie cessé d'être envoyée.
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Donc consommer souvent dans le même endroit et contexte, surtout si c’est un auquel vous êtes régulièrement confronté, chez vous par exemple, peut accentuer les cravings lorsque vous êtes chez vous.
Donc consommer souvent dans le même endroit et contexte, surtout si c’est un auquel vous êtes régulièrement confronté, chez vous par exemple, peut accentuer les cravings lorsque vous êtes chez vous.
C'est valable pour un lieu mais aussi d'autres variables: les personnes avec lesquelles vous consommez, le contexte festif ou non, etc. Moi qui me drogue souvent en écoutant de la musique électro par exemple, hé bien à force, entendre ce genre de musique peut me donner envie de consommer.
C'est valable pour un lieu mais aussi d'autres variables: les personnes avec lesquelles vous consommez, le contexte festif ou non, etc. Moi qui me drogue souvent en écoutant de la musique électro par exemple, hé bien à force, entendre ce genre de musique peut me donner envie de consommer.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Conditionnement_classique
<ref>https://fr.wikipedia.org/wiki/Conditionnement_classique</ref>
https://fr.wikipedia.org/wiki/Conditionnement_op%C3%A9rant
<ref>https://fr.wikipedia.org/wiki/Conditionnement_op%C3%A9rant</ref>
https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/10975617/
<ref>https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/10975617/</ref>
https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC6723628/
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Le même type de rat mis dans une cage plus grande avec plein de jeux, d’autres rats avec lesquels interagir et avoir du sexe, avec la même morphine à disposition, n’abusera pas de cette dernière. Jamais n'overdosera.
Le même type de rat mis dans une cage plus grande avec plein de jeux, d’autres rats avec lesquels interagir et avoir du sexe, avec la même morphine à disposition, n’abusera pas de cette dernière. Jamais n'overdosera.
Il y a donc fort à parier, d'après ce paradigme, que la vie socio-affective joue un rôle crucial sur les comportements addictifs, et qu'une vie sociale saine serait un facteur protecteur. Quelqu’un de socialement isolé, dépressif aura plus de risques de développer une addiction pour compenser. Hé oui, on dit souvent que les drogues isolent, mais c’est en fait plutôt l’inverse que l’on observe : le rejet social chronique, l’isolement ou le sentiment d'isolement font se droguer (en excès).
Il y a donc fort à parier, d'après ce paradigme, que la vie socio-affective joue un rôle crucial sur les comportements addictifs, et qu'une vie sociale saine serait un facteur protecteur. Quelqu’un de socialement isolé, dépressif aura plus de risques de développer une addiction pour compenser. Hé oui, on dit souvent que les drogues isolent, mais c’est en fait plutôt l’inverse que l’on observe : le rejet social chronique, l’isolement ou le sentiment d'isolement font se droguer (en excès).
https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/10659609/
<ref>https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/10659609/</ref>
https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/25946942/
<ref>https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/25946942/</ref>




D'ailleurs le soutien bienveillant, patient, sans jugement et encore moins culpabilisant des proches, tels que la famille ou les amis, semble un facteur important aussi bien pour l'induction et le maintien d'une abstinence, que pour éviter qu'une personne désireuse de poursuivre ses consommations ne devienne addicte, ou ne s'y enfonce plus dans le cas où elle le serait déjà. (On devrait en principe, selon l'alliance thérapeutique, pouvoir étendre ce phénomène aux professionnels de santé qui suivent les personnes usagères en ayant besoin).
D'ailleurs le soutien bienveillant, patient, sans jugement et encore moins culpabilisant des proches, tels que la famille ou les amis, semble un facteur important aussi bien pour l'induction et le maintien d'une abstinence, que pour éviter qu'une personne désireuse de poursuivre ses consommations ne devienne addicte, ou ne s'y enfonce plus dans le cas où elle le serait déjà. (On devrait en principe, selon l'alliance thérapeutique, pouvoir étendre ce phénomène aux professionnels de santé qui suivent les personnes usagères en ayant besoin).
Une preuve de plus qu'un environnement social sain et bienveillant, compréhensif et soudé, est un facteur protecteur contre l'addiction.
Une preuve de plus qu'un environnement social sain et bienveillant, compréhensif et soudé, est un facteur protecteur contre l'addiction.
https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC2977912/
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Mais tout ça fait partie d'un tout plus grand. Nous vivons en effet dans ce que nous appelons une société addictogène.  
Mais tout ça fait partie d'un tout plus grand. Nous vivons en effet dans ce que nous appelons une société addictogène.  
Le tout tout de suite, la vitesse des transports qui modifie notre rapport à l'espace-temps, les super-stimuli auxquels nous sommes sans cesse confrontés (voir vidéo ci-dessous), dont les excès de sucre, de télévision, de notifications sur nos téléphones... Et surtout, l'incitation constante à l'achat et la consommation, en suscitant le désir: notamment par des publicités issues de marketings agressifs, jusqu'à de plus en plus les calibrer pour cibler directement le fonctionnement de notre cerveau ([url=https://archivesic.ccsd.cnrs.fr/sic_00879096v2/document]neuromarketing[/url] : des études sont carrément faites par IRMf pour optimiser leur impact sur nos cerveaux... :gerbe:).
Le tout tout de suite, la vitesse des transports qui modifie notre rapport à l'espace-temps, les super-stimuli auxquels nous sommes sans cesse confrontés (voir vidéo ci-dessous), dont les excès de sucre, de télévision, de notifications sur nos téléphones... Et surtout, l'incitation constante à l'achat et la consommation, en suscitant le désir: notamment par des publicités issues de marketings agressifs, jusqu'à de plus en plus les calibrer pour cibler directement le fonctionnement de notre cerveau ([https://archivesic.ccsd.cnrs.fr/sic_00879096v2/document neuromarketing] : des études sont carrément faites par IRMf pour optimiser leur impact sur nos cerveaux... :gerbe:).
Tout ceci a un coût pour notre encéphale, qui n'a dans l’évolution jamais été prévu pour tant d'informations, de désirs et de plaisirs à la fois, aussi vite. En fait, dès touts petits notre circuit de la récompense est sur-activé, d'une façon ou d'une autre...
Tout ceci a un coût pour notre encéphale, qui n'a dans l’évolution jamais été prévu pour tant d'informations, de désirs et de plaisirs à la fois, aussi vite. En fait, dès touts petits notre circuit de la récompense est sur-activé, d'une façon ou d'une autre...


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La méditation de pleine conscience utilisée régulièrement (10 minutes par jour au moins) aussi, à noter que cette dernière peut aussi préventivement réduire les risques de développer une addiction à l'avenir (sans les annuler bien sur).  
La méditation de pleine conscience utilisée régulièrement (10 minutes par jour au moins) aussi, à noter que cette dernière peut aussi préventivement réduire les risques de développer une addiction à l'avenir (sans les annuler bien sur).  
Car les deux « musclent » les parties du cerveau qui permettent le contrôle de soi par rapport au circuit de la récompense !
Car les deux « musclent » les parties du cerveau qui permettent le contrôle de soi par rapport au circuit de la récompense !
https://www.drugabuse.gov/publications/principles-drug-addiction-treatment-research-based-guide-third-edition/evidence-based-approaches-to-drug-addiction-treatment/behavioral-therapies/cognitive-behavioral-therapy  
<ref>https://www.drugabuse.gov/publications/principles-drug-addiction-treatment-research-based-guide-third-edition/evidence-based-approaches-to-drug-addiction-treatment/behavioral-therapies/cognitive-behavioral-therapy </ref>
https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC5907295/
<ref>https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC5907295/</ref>


Faire attention au lieu et contexte dans lesquels on consomme.  
Faire attention au lieu et contexte dans lesquels on consomme.  
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Par contre, pour faire écho à un autre thread récent et lever toute ambiguïté, l'addiction ne cautionne en aucun cas le vol ou la manipulation!!! On peut en effet très bien subir le circuit de la punition, même si c'est dur, le temps de trouver un moyen de trouver de la drogue, sans outrepasser les droits d'autrui... Il s'agit donc d'un choix difficile, mais d'un choix.
Par contre, pour faire écho à un autre thread récent et lever toute ambiguïté, l'addiction ne cautionne en aucun cas le vol ou la manipulation!!! On peut en effet très bien subir le circuit de la punition, même si c'est dur, le temps de trouver un moyen de trouver de la drogue, sans outrepasser les droits d'autrui... Il s'agit donc d'un choix difficile, mais d'un choix.
==Références==
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