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==Chimie==
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[[Image:Molecule_1p-lsd.jpg|thumb|left|250px|Molécule 2D du diéthylamide de l'acide 1-propionyl-lysergique] Le 1P-LSD est une molécule appartenant à la famille des lysergamides. C'est un proche analogue au LSD puisqu'il s'en distingue et se nomme ainsi de par le groupe propionyle lié à l'azote du noyau indole polycyclique qu'on retrouve dans le LSD. Le propionyle est composé d'une chaîne carbonyle de formule CH3CH2-CO-R, elle-même liée à un groupe d'amines. La molécule du 1P-LSD est homologue à l'ALD-52 en ce sens qu'i contient un groupe acétyle lié à CH3-CO-R au lieu du groupe propionyle liés au même emplacement. La structure du 1P-LSD contient un groupe polycyclique présentant un hexahydroindole bicyclique lié à un groupe bicyclique de quinoléine. Au carbone 9 de la quinoléine, une N, N-diéthyl carboxamide est liée.
 
[[Fichier: Molecule_1p-lsd.jpg|270px|thumb|right|Molécule en 2D du diéthylamide de l'acide 1-propionyl-lysergique]]
 
Le 1P-LSD est une molécule appartenant à la famille des lysergamides. C'est un proche analogue au LSD puisqu'il s'en distingue et se nomme ainsi de par le groupe propionyle lié à l'azote du noyau indole polycyclique qu'on retrouve dans le LSD. Le propionyle est composé d'une chaîne carbonyle de formule CH3CH2-CO-R, elle-même liée à un groupe d'amines. La molécule du 1P-LSD est homologue à l'ALD-52 en ce sens qu'i contient un groupe acétyle lié à CH3-CO-R au lieu du groupe propionyle liés au même emplacement. La structure du 1P-LSD contient un groupe polycyclique présentant un hexahydroindole bicyclique lié à un groupe bicyclique de quinoléine. Au carbone 9 de la quinoléine, une N, N-diéthyl carboxamide est liée.





Version du 17 novembre 2015 à 18:05

Le diéthylamide de l'acide 1-propionyle-lysergique (en abrégé 1P-LSD ou 1P-LAD) est une drogue psychédélique hallucinogène de la famille des lysergamides.

Cette substance n'a peu ou presque pas d'histoire sur son utilisation par les hommes. Il existe un nombre très restreint d'études scientifiques formelles, c'est donc une molécule encore méconnue des chercheurs universitaires et du grand public. Cependant la similitude structurelle entre le LSD-25 et l'ALD-52 suggère un profil psychogène très proche du 1P-LSD avec celui du LSD. En raison de l'absence actuelle de recherches abouties dans le domaine, toute discussion concernant la pharmacologie de celui-ci est purement basée sur sa structure moléculaire et ses effets subjectifs rapportés par certains utilisateurs, des effets forts comparables avec ceux des lysergamides psychoactives déjà connues.

Le 1P-LSD a fait son apparition au tout début de l'année 2015 par les fournisseurs de NPS (Nouveaux Produits de Synthèse) plus communément appelés Research Chemicals afin d'être proposé comme une alternative légale au LSZ, l'AL-LAD et le LSD. Comme bon nombre de ces dérivés chimiques jusque-là, le 1P-LSD est surtout dispensé par les détaillants comme produit de synthèse exclusif à la recherche. En d'autres termes cela signifie qu'il peut être vendu en toute légalité tant que son usage n'est pas intenté à la consommation humaine.

Qu'est ce que c'est ? (aspect, odeur, goût, prix)

1P-LSD en buvard de 100µg

Aspect

Le plus souvent, ce produit est vendu sous forme de buvards uni-dosés, plus rarement sous la forme d'une poudre blanche cristalline et légèrement scintillante, il arrive aussi qu'il soit vendu sous l'aspect de petits cristaux. Enfin, le 1P-LSD peut aussi être commercialisé en fioles et celles-ci alors, contiennent généralement une centaine de gouttes chacune.

Odeur

De la même manière que le LSD, le 1P-LSD est inodore.

Autres noms

  • 1P-LAD
  • Acide et autres surnoms que revêt le LSD.

Prix

Entre 2 et 12€ en moyenne le buvard dosé à 150µg, tout dépend de la quantité commandée. Pour une fiole de 100 gouttes dosées à 100µg l'unité il faut compter entre 200 et 300€. Quant à son prix sous la forme de poudre ou de cristaux, un gramme peut coûter 200€ s'il provient d'un laboratoire et son centuple soit 20 000€ avec un détaillant !

Légalité

Actuellement le 1P-LSD n'est pas illégal sur le territoire, à moins que l'acide lysergique qui constitue cette molécule ne tombe irrémédiablement sous le joug de la loi. Néanmoins, une fois hydroxylé, ce dérivé lysergique se transforme en LSD dans le corps. En d'autres termes une fois le 1P avalé, on se retrouve hors la loi dès-lors que le produit agit. Cependant il n'existe à l'heure actuelle aucun test (salivaire, urinaire...) permettant de mettre en évidence sa présence et éventuellement sa psycho-activité.

Cela signifie que la quasi-totalité des cathinones synthétiques sont de facto interdites à la vente, à la détention et à l’usage sur le territoire national français. Ce type de législation a également été adopté aux Royaume-Unis, quelques mois après l’interdiction de la seule méphédrone (c’est d’ailleurs la raison pour laquelle aucun site de RC basé au U.K. ne vend de cathinones synthétique depuis 2010) ainsi que par la Belgique en avril 2013.

Néanmoins, la méthylone demeure facilement accessible sur internet.

Histoire

Synthétisé pour la première fois en 1996 par Alexander Shulgin et Jacob Peyton, la méthylone était alors considérée comme un antidépresseur.

Chimie

Molécule en 2D du diéthylamide de l'acide 1-propionyl-lysergique

Le 1P-LSD est une molécule appartenant à la famille des lysergamides. C'est un proche analogue au LSD puisqu'il s'en distingue et se nomme ainsi de par le groupe propionyle lié à l'azote du noyau indole polycyclique qu'on retrouve dans le LSD. Le propionyle est composé d'une chaîne carbonyle de formule CH3CH2-CO-R, elle-même liée à un groupe d'amines. La molécule du 1P-LSD est homologue à l'ALD-52 en ce sens qu'i contient un groupe acétyle lié à CH3-CO-R au lieu du groupe propionyle liés au même emplacement. La structure du 1P-LSD contient un groupe polycyclique présentant un hexahydroindole bicyclique lié à un groupe bicyclique de quinoléine. Au carbone 9 de la quinoléine, une N, N-diéthyl carboxamide est liée.


On peut également la nommer en considérant le squelette de la methcathinone (béta-kéto-amphétamine) en précisant la présence du pont méthylènedioxy en préfixe, d’où la dénomination de Méthylène-Dioxy-Methcathinone, soit MDMC. Cette appellation plus logique n’est cependant pas spécifique, car Shulgin et Peyton ont nommé ainsi une autre de leurs découvertes, la 3,4-éthylenedioxymethamphétamine.

Modes de consommation

A l’instar de la MDMA, le meilleur mode de consommation est le « drop », c’est-à-dire l’administration par voie orale sous forme de parachutes ou diluée dans un verre. Naturellement, elle peut aussi être « sniffée », mais les effets ressentis sont de moindre intensité. Elle peut aussi être injectée (peu de témoignages sur ce mode d’administration) et « pluggée » (administration par voie rectale).

« Les cathinones se dissolvent dans l'eau froide donc je ne chauffe pas sauf si j'ai des gros cailloux et la flemme de les réduire. Je pense qu'en chauffant, on perd de l'efficacité. Je n'ai jamais eu de problèmes de filtration, au contraire, c'est limpide. »
-(Source, Abuseur modéré, Psychoactif)

Dosages

  • Par voie orale : 100 à 250mg. Certains usagers rapportent que toute prise au-delà de 180mg accroit les effets physiques, mais n’aura que peu d’effets en terme d’empathie et sentiment de bien-être. Selon Erowid (à titre indicatif) :
    • Seuil d'effet : 60 - 120 mg
    • Léger : 100 - 150 mg
    • Commun : 100 - 250 mg
    • Fort : 160 - 270 mg
    • Très fort : 250 + mg
  • Par voie nasale : 20 à 40mg par ligne. Ne pas dépasser 250mg.
  • Par injection : pas de donnée fiable
  • Par voie rectale : pas de donnée fiable

Effets recherchés

Les effets de la méthylone sont décris comme étant très proches de ceux de la MDMA. Son affinité pour le transporteur de la sérotonine est un peu inférieure à celle de la MDMA, alors que son affinité pour les transporteurs de la dopamine et de la norépinéphrine est comparable à la MDMA. Cela signifie essentiellement qu'il est susceptible d'avoir des effets empathogènes modérés et des effets euphoriques, psychostimulants semblable à l'ecstasy.

A la différence de la MDMA avec laquelle les effets se font ressentir entre 20 et 45 minutes après la prise (par voie orale), la méthylone met plus longtemps à monter, entre 45 et 1H30.

Par voie nasale, les effets sont plus rapides (une vingtaine de minutes).

« La Méthylone est souvent comparé a la MDMA, a ceci près que les effets dure beaucoup moins longtemps, et que la Méthylone est beaucoup moins puissante que la MDMA.

La structure chimique de la Méthylone est très proche de celle de la MDMA.

Pour le faible cout, c'est justement le petit changement dans la formule qui fait que la Méthylone est plus simple et moins couteuse a fabriqué que la MDMA. »
-(Source, lloigor, Psychoactif)
« sniff, para, les effets sont sensiblement différents. Bon déjà, pas de flash, ensuite, en sniff, il faut à peu près 20 minutes pour ressentir les effets qui sont les plus énergisants des 3 modes d'administration mais aussi les plus soft. En para, l'effet est très bon, plus long, convient mieux à une sociabilité. »
-(Source, Abuseur modéré, Psychoactif)

En injection, l'effet est immédiat, et il existe un flash :

« Je peu vous dire que c'est un produit qui, shooté, se rapproche de l'héroïne....Avec ce mode d'administration, il y à quand même un fort craving, dur à gérer a début. Mais il en viens à s'arrêter de lui même car l'on ne finit par plus rien sentir. Hormis le flash que je classe à part, l'effet n'à absolument rien d'un stimulant (je ne trouve pas la MD stimulante non plus.), le canapé est le meilleur canapé du monde, et que dire de plus sinon qu'on est intérieurement et physiquement trop bien. Bien que cet effet à tendance à décroitre voir à s'inverser au fil des prises.

Pour ma part, dans les bonnes conditions, le flash dure entre 10 et 15 minutes et le mot qui correspondrait le mieux et "orgasme". Mais je le répète, dans les bonnes conditions. C'est à dire avec une dose suffisante et un espace suffisamment important entre la dernière session. Sachant que l'effet est décroissant après sur chaque prise. Le plateau est assez variable, je pense que cela dépend beaucoup de l'état d'esprit et de ce que l'on fait. Pour la durée, je dirais entre 20 minutes et 2 heures. Je sais, ce n'est pas très précis mais je le ressent comme ça. Par exemple il m'est déjà arrivé de ne sentir un effet que pendant 2 minutes et puis plus rien, comme si j'avais rien pris.

»
-(Source, Abuseur modéré, Psychoactif)


Les effets désirés :

  • Stimulation physique et intellectuelle
  • Sentiment d’euphorie
  • Sociabilité accrue
  • Envie de s’exprimer et d’aller vers les autres
  • Désinhibition
  • Sensation de bien-être
  • Exacerbation des sens
  • Libido débridée

Nous ne sommes pas tous égaux face aux drogues et que ce qui vaut pour les uns ne vaut pas forcément pour les autres.

Les risques de la consommation

Effets indésirables

Des usagers rapportent les effets indésirables suivant :

  • Bouffées d’angoisses
  • Dépersonnalisation
  • Hallucinations
  • Crise de psychose
  • Tachycardie et hypertension
  • Transpiration abondante et hyperthermie
  • Mâchoires serrées
  • Nausées
  • Perte de l’appétit
  • Envie d’en reprendre

Effets secondaires

  • Insomnies
  • Dysfonctionnement érectile temporaire
  • Déprime passagère
  • Sensation de descente plus ou moins désagréable selon les individus et la quantité consommée.
  • Brainzaps = sensation de décharge électrique dans le cerveau, notamment au moment de s’endormir les jours qui suivent la prise.
« Pour moi, la méthylone (en sniff et en para) est l'une des cath. de synthèse les plus instables que j'ai consommé. Sur une dizaines de prises, j'ai éprouvé beaucoup de plaisir, mais surtout deux grosses crises (pas le jour même, mais le lendemain).Je parlais d'une violente crise (chute de tension, affreux maux de tête, vomissement, tremblement, sentiment qu'on ne pourra pas surmonter, etc.) et ce après au max 250 à 300 mg (seul, pas en association sauf mon cannabis habituel) sur une nuit. J'ai moi aussi mes impératif et je suis plutôt équilibré, mais avec ce RC, je me suis retrouvé défait. C'est pour moi aussi du poison. Une fois la défonse passée, tu as vraiment l'impression que ton corps est marqué au fer rouge. »
-(Source, L'Alchimiste, Psychoactif)

Craving

Contrairement à la méphédrone, la MDPV et nombre d’autres cathinones de synthèse, la méthylone n’entraine pas un fort craving (envie incontrôlable d’en reprendre), à part en injection.

Descente

Comme pour toutes les drogues, la sensation désagréable ressentie sur la fin est inversement proportionnelle au plaisir ressentis lors de la « montée ». Dans le cas de la méthylone, si les dosages son respectés et étant donné que la montée est décrite comme plutôt « soft » - du moins par rapport à celle de la MDMA-, la descente ne semble pas poser beaucoup de problème à la plus part des usagers. Attention : cela ne vaut pas pour tout le monde.

Addiction

Nous n'avons pas d'étude qui confirme le risque d'addiction avec la méthylone, néanmoins, il y a pas mal de témoignages sur le net qui prouvent que la méthylone peut entrainer une addiction.

« Je prend 200 mg de methylone en pillule chaque jour depuis 4 mois...on a l'impression qu'on peut arrêter à tout moment mais en fait non,c'est traitre,là il faut que j'admette j'ai une sacrée dépendance pour cette merde,parce que j'ai essayé de pas prendre,mais en fin de journée j'etais sur les nerfs (non bcp plus que ça) et j'avais mal jusqu'aux os,quand je me révéille,par reflexe d'abord je me dis "putain encore une journée de merde qui commence,comment je vais faire et tout de suite après ah mais non j'ai mes pillules,fantastique!" je sais pas si c'est plus une dépendance physique ou psychique ou les deux tout simplement. »
-(Source, sjkwcxvzqh, Psychoactif)

Effets à moyen/long-terme

Comme avec toutes les designer drugs, le manque patent d’études sérieuses sur les dangers et la neurotoxicité de la méthylone engage à la plus grande précaution. Plusieurs cas d’hospitalisation graves ont été recensés en Angleterre et certains consommateurs avertissent de la neurotoxicité de cette drogue, d’apparence pourtant moins dangereuse que la MDMA.

« La méthylone est bon marché, "efficace", facile d'accès (plus trop non vu qu'interdit en France maintenant), et surtout c'est une belle saloperie neurotoxique, même a court terme.

 Beaucoup d'hospitalisation en Angleterre suite a la consommation de méthylone, même "une fois" en petite quantité.
 »
-(Source, lloigor, Psychoactif)
« J'ai consommé de la méthylone en IV. Pas journalière car il y avait des pauses au milieu. Mais entre 35 et 45g en trois-quatre mois me paraissent raisonnable. J'ai le souvenir de 8g en cinq jours, 5 en trois... voici les symptômes que j'ai eu en abusant de Méthylone :
  • Baisse du taux de plaquettes dans le sang qui à donné un Purpura.(Dans les secondes qui ont suivi un shoot!). Résorbé quelques jours après l'arrêt du produit en question.
  • Glandes lymphatiques inflammées et douloureuses.

Résorbé quelques jours après l'arrêt du produit en question.

  • Sensations de "Brainzap"? J'imagine que c'est ça, sensation de décharge électrique dans le corps. Mais pas qu'au moment de s'endormir, toute la journée. Mais beaucoup moins désagréable que je n'ai pu le lire ici où là.
  • Même si c'est très loin du manque de l'héroïne, sensation de manque physique!!
  • Perte de la sensation du toucher sur deux zone distinctes et sans rapports du corps. J'ai retrouvé toutes mes sensations à peu près six mois plus tard. En continuant ma consommation mais beaucoup moindre.
  • Impression de littéralement s'empoisonner après un shoot.

»
-(Source, Abuseur modéré, Psychoactif)

Réduction des risques

  • Le premier risque avec le méthylone est son temps d’attente avant les premiers effets presque deux fois plus long qu’avec la MDMA. L’usager attendant la montée peut alors être tenté de « redoser » et cette fois risquer d’en prendre trop.
  • Lors de la première prise, pensez au test de réaction allergique. C’est simple et rapide et ça peut sauver des vies. Prenez quelques milligrammes (5mg tout au plus) et attendez 20 minutes (si prise par sniff) et 40 minutes (si prise par ingestion). Si vous ne ressentez rien de spéciale, alors vous pouvez continuer.
  • En matière de RC, avoir une balance précise est vivement recommandée. Un test chimique d’identification de substance est aussi un plus afin de s’assurer que la substance commandée est bien ce que le site prétend.
  • Avec la méthylone, il faut savoir se contrôler. Après un quart de gramme, il ne sert généralement à rien d’en reprendre. Comme avec la MDMA, une fois son stock de sérotonine grillé, il est inutile et même contre-productif d’en consommer à nouveau. Vous aurez les quenottes qui serrent, plus de mal à vous endormir et vous risquez une déprime les jours suivants.
  • S’abstenir d’en consommer plusieurs jours/semaines d’affilé ou vous allez au devant de complications (ex : insomnies, « brainzaps », dépendance psychologique, perte d’effets, déprime, etc.)
  • Compte tenu de son accessibilité et de son prix, ne prenez pas de risque : ne commandez jamais plus de 5 grammes à la fois et espacez un maximum vos prises (deux semaines au minimum).
  • Comme toujours, évitez les mélanges et surtout avec les substances qui agissent sur la libération ou la recapture de sérotonine. Vous risquez un syndrome sérotoninergique.
  • Fumer du cannabis peut certes aider à faciliter la descente, mais trop de joint peuvent entrainer des « brainzaps » (comme des secousses électrique dans le cerveau) les jours suivant, notamment au moment de s’endormir.


« Puis, les symptômes physique s'amplifient encore! J'ai le coeur qui s'emballe tellement, que j'ai l'impression d'être à la limite d'un malaise! J'ai de bonnes crampes dans le ventre! Et à ce moment, je vomi!

Dans ma tête c'est toujours la déprime intense, et la peur qui fait son apparition. Je pleure! Je ne pleure jamais d'habitude! C'est horrible!! (….)

Cet épisode m'a fait très peur! Je tenais donc à le raconter sur le forum dans un but RDR. Je suis sûr et certain que ce que j'ai subi est lié à ma consommation excessive de Méthylone! Je n'avais jamais subi ça auparavant! Mais je ne sais pas si c'était une simple "crise d'angoisse", ou un "syndrome sérotoninergique"?? Je ne sais pas si c'est possible 3 jours après la dernière prise? Mais si c'était bien un syndrome sérotoninergique, ça aurait pu aller plus loin!!! En tout cas, je ne souhaite à personne de vivre ça! Et je tiens à le redire: "Je suis sûr et certain que c'est lié à ma conso de M1! Pas à mon psychisme, qui allait très bien!"

Dorénavant, je ne prendrai plus de M1 tous les week-ends. J'attendrai minimum, je dis bien "minimum", 3 semaines avant d'en reprendre! Et je conseille à tout le monde de faire au moins ce "minimum". Respectez les doses prescrites ! N'abusez pas du Méthylone! Sinon, ça va faire MAL!!! Et je rigole pas... ça fait MAL!

»
-(Source, Mega, Psychonaut)

Méthylone et dépistage dans les urines, la salive, les cheveux et le sang

Ce n’est pas parce qu’une drogue est nouvelle et légale (ou qu’elle l’était encore il y a peu), qu’il est impossible de la dépister ou qu’un résultat positif n’aura pas de conséquences fâcheuses. S’il n’existe pas à ce jour d’anticorps spécifique aux cathinones de synthèse permettant son dépistage via des tests rapides immuno-chromatographiques (réaction colorée d’un antigène au contact de son anticorps) urinaire ou salivaire (le développement d’anticorps étant très onéreux), un bon nombre de ces substances sont néanmoins détectables par ces tests en raison de réactions croisées potentielles avec les amphétamines et/ou la methamphétamine.

Test rapide urinaire

Il est pratiqué par les entreprises, médecine du travail et parfois la police.

La méthylone peut donner un résultat positif pour les amphétamines et/ou la methamphétamine. On parle de réaction croisée.

En ce qui concerne le temps de détection dans les urines, comme aucune étude scientifique n’a été menée sur ce sujet, le plus logique serait de se référer à celui des amphétamines (ex : Speed), à savoir 1 à 2 jours après la prise, ou de celui de la methamphétamine, soit 1,5 à 3 jours.

Après 3 jours donc, il ne devrait donc plus rester de traces dans l’organisme.

Test rapide salivaire

Il est pratiqué par la police sur les routes et certaines entreprises)

Pour les même raisons que pour le test urinaire, la méthylone peut donner un résultat positif pour les amphétamines et/ou la methamphétamine.

Temps de détection : 24 heures maximum.

Tout résultat positif donne lieu une analyse de confirmation à l’hôpital ou en laboratoire qui pourra mettre en évidence la présence de methcathinones.

Note : Même si la methamphétamine n’est pas (ou très peu) consommée en France, la plupart des tests salivaires et multi-tests urinaires comportent ce paramètre. La raison ? Ces tests sont aussi destinés à l’Amérique du Nord où le cristal meth est très répandu.

Test capillaire

Il est pratiqué pour la restitution de permis de conduire.

Cette analyse de plus en plus utilisée permet de détecter les cathinones de synthèse, du moins dans les laboratoires à la pointe. Quand une mèche de cheveux leurs parvient, ils l’analysent pour un panel prédéterminée de substances, généralement les 5 plus répandues (pour des question de coûts), à savoir le THC, la cocaïne, les opiacés, la MDMA et les amphétamines. Avec l’explosion de l’usage de RC, les laboratoires sont poussés à s’adapter à ces nouvelles pratiques de consommation et sont tentés d’élargir leurs panels de base en y incluant les cathinones de synthèse. C’est le cas du laboratoire Chem’Tox et de Narcocheck.

Temps de détection : sachant 1 cm de cheveux équivaut à un mois de pousse, cette analyse permet de dépister jusqu’à plusieurs mois.

Analyse de confirmation en laboratoire

Il est pratiqué après un positif au test urinaire ou salivaire, restitution de permis de conduire, etc.

Que l’échantillon soit de la salive, du sang ou des urines, les laboratoires utilisent tous la même méthode analytique de référence, à savoir la GC/MS. En plus d’un résultat qualitatif (positif/négatif), la GC/MS permet d’établir un dosage exact des traces de stupéfiants. Selon que le laboratoire soit à la pointe ou pas, il peut dépister un très grand nombre de substances dont les methcathinones. C’est par exemple le cas des laboratoires SERBA, Narcocheck et Biomnis chez qui différentes cathinones de synthèse figurent parmi la liste des substances détectables.

N.B : selon les laboratoires ou les hôpitaux, les analyses de confirmation peuvent aussi être pratiquées grâce à des tests ELISA®. Tout aussi fiable qu’une analyse en GC/MS, les tests ELISA sont depuis peu à mêmes de détecter les différentes cathinones de synthèse, notamment grâce au laboratoire américain RANDOX Toxicology qui vend sa nouvelle technologie à ses confrères européens.

Méthylone et test chimique d’identification de substances

Passée dans l’ID-Test « Synthetic Cathinones », la présence de méthylone est avérée par une prise de couleur orange/marronâtre.


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