« Alcool, effets, risques, témoignages » : différence entre les versions

 
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===Effets sur le neurone===
===Effets sur le neurone===
L’alcool a des effets à plusieurs niveaux sur les neurones : il modifie leurs membranes ainsi que certains de leurs canaux ioniques, enzymes et récepteurs. L’alcool se lie d’ailleurs directement sur les récepteurs de l’acétylcholine, de la sérotonine, du GABA et les récepteurs NMDA du glutamate. <ref>http://lecerveau.mcgill.ca/flash/i/i_03/i_03_m/i_03_m_par/i_03_m_par_alcool.html#drogues</ref>


http://lecerveau.mcgill.ca/flash/i/i_03/i_03_m/i_03_m_par/i_03_m_par_alcool.html#drogues
Les effets de l'alcool sont donc très complexes et sont différents quand la consommation est aigue ou chronique.<ref>http://www.sfalcoologie.asso.fr/download/6b_neurobiologie_sfa2009.pdf</ref>
 
<ref>http://scifun.chem.wisc.edu/GenChem/Enrichment/ChemEnrichFall2009.pdf</ref>
 
<ref>http://en.wikipedia.org/wiki/Short-term_effects_of_alcohol</ref>
L’alcool a des effets à plusieurs niveaux sur les neurones : il modifie leurs membranes ainsi que certains de leurs canaux ioniques, enzymes et récepteurs. L’alcool se lie d’ailleurs directement sur les récepteurs de l’acétylcholine, de la sérotonine, du GABA et les récepteurs NMDA du glutamate.
 
Les effets de l'alcool sont donc très complexes et sont différents quand la consommation est aigue ou chronique.
http://www.sfalcoologie.asso.fr/download/6b_neurobiologie_sfa2009.pdf
 
http://scifun.chem.wisc.edu/GenChem/Enrichment/ChemEnrichFall2009.pdf
 
http://en.wikipedia.org/wiki/Short-term_effects_of_alcohol


===Effets généralement recherchés de l'alcool===
===Effets généralement recherchés de l'alcool===


Le premier effet recherché de l'alcool est d'abord gustatif. les boissons alcoolisées sont nombreuses, souvent agréables  et facilement disponibles dans la plupart des pays. Mais l'effet psychotrope est aussi recherché et quand il est géré de façon raisonnable il est tout à fait acceptable que ce soit sur le plan sanitaire ou social, et notamment judiciaire.
Le premier effet recherché de l'alcool est d'abord gustatif. les boissons alcoolisées sont nombreuses, souvent agréables  et facilement disponibles dans la plupart des pays. Mais l'effet psychotrope est aussi recherché et quand il est géré de façon raisonnable il est tout à fait acceptable que ce soit sur le plan sanitaire ou social, et notamment judiciaire.
Remarquons aussi qu'une consommation modérée de certains alcools (vin rouge par exemple) est associée à une moindre mortalité.
Remarquons aussi qu'une consommation modérée de certains alcools (vin rouge par exemple) est associée à une moindre mortalité.<ref>http://www.cerveauetpsycho.fr/ewb_pages/a/article-alcool-et-plaisir-18730.php</ref>
 
http://www.cerveauetpsycho.fr/ewb_pages/a/article-alcool-et-plaisir-18730.php




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''L'alcool est un paradoxe – pas seulement français – puisqu'à petites doses, il favorise les multiples facettes des relations sociales. Toutefois, chacun sait combien ses effets peuvent être délétères quand il est consommé en grandes quantités.''  
''L'alcool est un paradoxe – pas seulement français – puisqu'à petites doses, il favorise les multiples facettes des relations sociales. Toutefois, chacun sait combien ses effets peuvent être délétères quand il est consommé en grandes quantités.''  


D'ailleurs une similarité a été trouvée entre l'action de l'alcool à doses modérées et celle de l'ocytocine, une neuro-hormone liée à l'attachement maternel et amoureux. Les deux produits agiraient sur les mêmes voies GABAergiques.
D'ailleurs une similarité a été trouvée entre l'action de l'alcool à doses modérées et celle de l'ocytocine, une neuro-hormone liée à l'attachement maternel et amoureux. Les deux produits agiraient sur les mêmes voies GABAergiques.<ref>http://www.pourquoidocteur.fr/Articles/Question-d-actu/10821-L-hormone-de-l-amour-procure-les-memes-effets-que-l-alcool</ref>
 
<ref>http://www.eurekalert.org/pub_releases/2015-05/uob-tds051515.php</ref>
http://www.pourquoidocteur.fr/Articles/Question-d-actu/10821-L-hormone-de-l-amour-procure-les-memes-effets-que-l-alcool
 
http://www.eurekalert.org/pub_releases/2015-05/uob-tds051515.php


=====Alcool et Relations sociales=====
=====Alcool et Relations sociales=====
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See more at: https://www.psychoactif.org/forum/t14314-p1-Alcool-connerie-degradation-prison-etc.html#divx
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===La gueule de bois===
==Les risques de la consommation d'alcool==


http://www.passeportsante.net/fr/Actualites/Dossiers/Fiche.aspx?doc=gueule_bois_do
Cet article général détaille les diverses conséquences sanitaires de l'intoxication alcoolique. Toutefois, la plupart sont liés à l'alcoolisme chronique, dont les conséquences sont mieux définies. Il est plus difficile de determiner les conséquences néfastes de l'alcoolisme aigu (décrites dans le deuxième et troisième article et avec quelques statistiques dans le quatrième).


http://www.ofdt.fr/produits-et-addictions/de-z/alcool/


''On estime qu’environ 75 % des personnes qui consomment une quantité appréciable d’alcool présentent, dans les heures qui suivent, au moins deux des symptômes de la veisalgie1. En fait, la consommation d’environ 1,5 g d’alcool par kg de poids corporel (de 3 à 5 consommations pour une personne de 60 kg; de 5 à 6 pour une personne de 80 kg) conduit presque invariablement à une veisalgie plus ou moins prononcée.''
http://www.cmub.org/contenus/cmub/ivresseaigue.pdf


''Veisalgie, c’est le terme médical pour la gueule de bois. C’est un néologisme formé en l’an 2000 par des chercheurs américains à partir du mot norvégien kveis (malaise qui suit la débauche) et de la racine grecque algia (douleur). Ce syndrome ressemble beaucoup aux symptômes ressentis par les alcooliques en sevrage d’alcool : les experts y réfèrent souvent comme à un stade préliminaire du syndrome de manque associé au sevrage, mais il peut survenir même à la suite d’une consommation relativement modeste de boisson alcoolique. ''
http://uhcd.chra.free.fr/procedures/toxico/alcool_cat.pdf




Les symptômes
http://opac.invs.sante.fr/doc_num.php?explnum_id=8918


''Les symptômes de la veisalgie surviennent plusieurs heures après la consommation d’alcool, au moment où le taux d’alcool dans le sang approche de la valeur « 0 ». Les symptômes les plus communs sont le mal de tête, les nausées, la diarrhée, une perte de l’appétit, des tremblements et de la fatigue.''


''La veisalgie est aussi fréquemment accompagnée de tachycardie (emballement du rythme cardiaque), d’orthostasie (chute de la tension artérielle au moment où l’on se lève), de déficiences cognitives et de confusion visuelle et spatiale. Bien qu’il n’y ait plus d’alcool dans son sang, la personne souffrant de veisalgie a véritablement les facultés affaiblies sur les plans physique et psychique. ''
===La gueule de bois===
 
Il est important de noter que la gueule de bois peut amener des altérations importantes de la vigilance et des aptitudes psychomotrices, alors que l'alcoolémie est revenue à la normale ou presque. C'est un enjeu important dans certaines professions, notamment dans les métiers à risque.


http://educalcool.qc.ca/wp-content/uploads/2012/07/Lendemains-de-veille.pdf
On estime qu’environ 75 % des personnes qui consomment une quantité appréciable d’alcool présentent, dans les heures qui suivent, au moins deux des symptômes de la veisalgie1. En fait, la consommation d’environ 1,5 g d’alcool par kg de poids corporel (de 3 à 5 consommations pour une personne de 60 kg; de 5 à 6 pour une personne de 80 kg) conduit presque invariablement à une veisalgie plus ou moins prononcée.<ref>http://www.passeportsante.net/fr/Actualites/Dossiers/Fiche.aspx?doc=gueule_bois_do</ref>


http://alcalc.oxfordjournals.org/content/47/3/248
Veisalgie, c’est le terme médical pour la gueule de bois. C’est un néologisme formé en l’an 2000 par des chercheurs américains à partir du mot norvégien kveis (malaise qui suit la débauche) et de la racine grecque algia (douleur). Ce syndrome ressemble beaucoup aux symptômes ressentis par les alcooliques en sevrage d’alcool : les experts y réfèrent souvent comme à un stade préliminaire du syndrome de manque associé au sevrage, mais il peut survenir même à la suite d’une consommation relativement modeste de boisson alcoolique.  


==Les risques de la consommation d'alcool==


Cet article général détaille les diverses conséquences sanitaires de l'intoxication alcoolique. Toutefois, la plupart sont liés à l'alcoolisme chronique, dont les conséquences sont mieux définies. Il est plus difficile de determiner les conséquences néfastes de l'alcoolisme aigu (décrites dans le deuxième et troisième article et avec quelques statistiques dans le quatrième).
====Les symptômes====


http://www.ofdt.fr/produits-et-addictions/de-z/alcool/
Les symptômes de la veisalgie surviennent plusieurs heures après la consommation d’alcool, au moment où le taux d’alcool dans le sang approche de la valeur « 0 ». Les symptômes les plus communs sont le mal de tête, les nausées, la diarrhée, une perte de l’appétit, des tremblements et de la fatigue.


http://www.cmub.org/contenus/cmub/ivresseaigue.pdf
La veisalgie est aussi fréquemment accompagnée de tachycardie (emballement du rythme cardiaque), d’orthostasie (chute de la tension artérielle au moment où l’on se lève), de déficiences cognitives et de confusion visuelle et spatiale. Bien qu’il n’y ait plus d’alcool dans son sang, la personne souffrant de veisalgie a véritablement les facultés affaiblies sur les plans physique et psychique.  
 
http://uhcd.chra.free.fr/procedures/toxico/alcool_cat.pdf
 
 
http://opac.invs.sante.fr/doc_num.php?explnum_id=8918


Il est important de noter que la gueule de bois peut amener des altérations importantes de la vigilance et des aptitudes psychomotrices, alors que l'alcoolémie est revenue à la normale ou presque. C'est un enjeu important dans certaines professions, notamment dans les métiers à risque. <ref>http://educalcool.qc.ca/wp-content/uploads/2012/07/Lendemains-de-veille.pdf</ref><ref>http://alcalc.oxfordjournals.org/content/47/3/248</ref>




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Aux USA la mort par coma éthylique a été estimée à 8,8 par an et par million d'habitants (76 % de ces morts sont des adultes de 35 à 65 ans) . Ce taux en France  donnerait environ 500 décès par an.  
Aux USA la mort par coma éthylique a été estimée à 8,8 par an et par million d'habitants (76 % de ces morts sont des adultes de 35 à 65 ans) . Ce taux en France  donnerait environ 500 décès par an.  
Signalons l'association de troubles métaboliques à rechercher systématiquement lors des intoxications alcooliques notamment hypoglycémie, acido-cétose. Et la possibilité d'autres causes au coma qui doivent également être recherchées.
Signalons l'association de troubles métaboliques à rechercher systématiquement lors des intoxications alcooliques notamment hypoglycémie, acido-cétose. Et la possibilité d'autres causes au coma qui doivent également être recherchées.
Rappelons le risque hypothermique (temps froid)  et de rhabdomyolyse.
Rappelons le risque hypothermique (temps froid)  et de rhabdomyolyse.<ref>http://www.cdc.gov/mmwr/preview/mmwrhtml/mm6353a2.htm</ref>
<ref>http://www.montetasoiree.com/wp-content/uploads/2015/05/Comment-prendre-soin-d-une-personne-en-%C3%A9tat-d-%C3%A9bri%C3%A9t%C3%A9.pdf</ref>


http://www.cdc.gov/mmwr/preview/mmwrhtml/mm6353a2.htm
===accidents de la route===


http://www.montetasoiree.com/wp-content/uploads/2015/05/Comment-prendre-soin-d-une-personne-en-%C3%A9tat-d-%C3%A9bri%C3%A9t%C3%A9.pdf
Les accidents mortels de la route avec alcoolémie élevé représentent environ 30 % des cas, soit au moins 700 par an.<ref>http://www.ofdt.fr/statistiques-et-infographie/series-statistiques/alcool-evolution-des-accidents-mortels-de-la-route/</ref>
 
 
===accidents===
 
Les accidents mortels de la route avec alcoolémie élevé représentent environ 30 % des cas, soit au moins 700 par an.
 
http://www.ofdt.fr/statistiques-et-infographie/series-statistiques/alcool-evolution-des-accidents-mortels-de-la-route/


Pour la prévention voir notamment
Pour la prévention voir notamment
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http://www.filsantejeunes.com/quest-ce-que-je-risque-6895
http://www.filsantejeunes.com/quest-ce-que-je-risque-6895
===Suicides===
''Les crises suicidaires s’accompagnent fréquemment d’une consommation d’alcool. 35 à 60 % des patients examinés en urgence dans les suites d'une tentative de suicide ont consommé de l’alcool. Suokas et Lonqvist (1995) ont étudié la consommation d'alcool chez les sujets examinés aux urgences dans les suites d'une tentative de suicide. Ils ont montré que 62 % des 1018 sujets pris en charge aux urgences dans les suites d'une tentative de suicide avaient consommé de l'alcool récemment (46% de femmes et 54% d'hommes). Une prise d'alcool juste avant ou au moment de la tentative de suicide était fréquente chez les hommes vivant seuls, chez les sujets jeunes et chez ceux qui avaient plusieurs antécédents de tentatives de suicide.''
http://psydoc-fr.broca.inserm.fr/conf&rm/conf/confsuicide/lejoyeux.html


===Autres risques somatiques===
===Autres risques somatiques===
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''J'ai commencé à boire en seconde. Durant mes deux dernières années de lycée je sortais 1 fois par semaine maximum (1 fois tous les mois en moyenne) en période de cours et 2/3 fois par semaine pendant les vacances. Je buvais beaucoup à chaque fois.''
{{Citation|1=|2=https://www.psychoactif.org/forum/viewtopic.php?id=13620|3=J'ai commencé à boire en seconde. Durant mes deux dernières années de lycée je sortais 1 fois par semaine maximum (1 fois tous les mois en moyenne) en période de cours et 2/3 fois par semaine pendant les vacances. Je buvais beaucoup à chaque fois.
''Je voudrais savoir s'il est possible que j'ai perdu certaines capacités intellectuelles à cause de ma consommation excessive d'alcool. -''
Je voudrais savoir s'il est possible que j'ai perdu certaines capacités intellectuelles à cause de ma consommation excessive d'alcool.


''Je lisais beaucoup en seconde. Puis j'ai commencé à sortir un peu plus. Je ne sais pas si c'est lié uniquement à ça mais j'avais des gros problèmes de concentrations. Notamment pour lire un article. Pas moyen de lire plus de 20, 30 lignes sans me concentrer à fond. Depuis j'ai commencé des études plutôt exigeantes et arrêté l'alcool (j'ai dû sortir 3, 4 fois depuis le début de l'année scolaire). Résultat : j'ai vraiment mis un mois à retrouver un niveau de lecture correcte. ''
Je lisais beaucoup en seconde. Puis j'ai commencé à sortir un peu plus. Je ne sais pas si c'est lié uniquement à ça mais j'avais des gros problèmes de concentrations. Notamment pour lire un article. Pas moyen de lire plus de 20, 30 lignes sans me concentrer à fond. Depuis j'ai commencé des études plutôt exigeantes et arrêté l'alcool (j'ai dû sortir 3, 4 fois depuis le début de l'année scolaire). Résultat : j'ai vraiment mis un mois à retrouver un niveau de lecture correcte.


''Mais du coup c'est dur pour moi de connaitre la réelle cause de ceci. Soit c'est normal et ça n'a rien à voir avec l'alcool : en gros il me fallait juste un peu d'entrainement. Soit c'est directement lié à l'alcool.''
Mais du coup c'est dur pour moi de connaitre la réelle cause de ceci. Soit c'est normal et ça n'a rien à voir avec l'alcool : en gros il me fallait juste un peu d'entrainement. Soit c'est directement lié à l'alcool.


''Je me prends pas non plus la tête c'était juste par prévention d'un éventuel risque et par curiosité.''
Je me prends pas non plus la tête c'était juste par prévention d'un éventuel risque et par curiosité.


''Sinon : 1m75 / 66kg. Je buvais que de l'alcool fort (j'aime pas la bière ^^) cela régulièrement et beaucoup d'un coup pendant 2 ans. Je faisais également énormément de sport à cette période. A part ça j'avais une bonne hygiène de vie quoi.''
Sinon : 1m75 / 66kg. Je buvais que de l'alcool fort (j'aime pas la bière ^^) cela régulièrement et beaucoup d'un coup pendant 2 ans. Je faisais également énormément de sport à cette période. A part ça j'avais une bonne hygiène de vie quoi.


''Je demanderai à mon généraliste.''
Je demanderai à mon généraliste.


''Merci, Bonne nuit - ''
Merci, Bonne nuit}}


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Il est évident que la consommation aigue d'alcool avec ivresse peut mener à une augmentation progressive de la fréquence des consommations puis à l'installation d'un alcoolisme chronique avec dépendance.
Il est évident que la consommation aigue d'alcool avec ivresse peut mener à une augmentation progressive de la fréquence des consommations puis à l'installation d'un alcoolisme chronique avec dépendance.


''Bonjour à tous,''
{{Citation|jeune feu|https://www.psychoactif.org/forum/t13975-p1-Debut-alcoolisme.html#divx|Bonjour à tous,
 
je cherche des conseils sur comment surpasser ce que je vis depuis un an environ.
''Vous pouvez trouver ma présentation ici : https://www.psychoactif.org/forum/viewt … 8#p180888, histoire de savoir un peu qui je suis et mon parcours !''
Je me suis orienté vers l'alcool de plus en plus en dehors du cadre social des soirées depuis un an. Une à deux bouteilles de vin par soir, seul chez moi. Au début c'était le week-end, puis tous les soirs, puis jusqu'au point où tous les matins j'avais une gueule de bois, des fois trop dur - à rater une journée de taf ou de cours, à chaque fois je ne ressentais que la honte de ne pas partir travailler mais pourtant le soir je m'y remettais. Je m'en suis rendu vraiment compte à plusieurs reprises quand j'ai déconné sever auprès de potes d'enfances; il en est venu où j'en ai parlé à plusieurs d'entre eux et j'ai essayé de diminuer.
 
Ça allait mieux pendant un moment mais ça commence à reprendre. Je n'arrive pas à briser cette envie de boire que j'ai. Je cherche toutes les occasions : une soirée, sortir pour "une bière" dans un bar etc ... Des fois j'arrive à ne pas boire pendant quelques jours et c'est déjà une victoire pour moi. Mais vite je me retrouve dans un cycle où je continue à boire tous les soirs pendant un, deux mois.
''Présentations passées, j'aimerai parler de ce qui m'a fait inscrire ici - je cherche des conseils sur comment surpasser ce que je vis depuis un an environ.''
Je sais que ce n'est pas encore "perdu" : je n'en suis pas au point de boire en journée pour tenir. Mais vu que ça m'est arrivé récemment par réflexe "pour bien commencer la journée" je commence à avoir peur.
 
C'est la première fois que je vide mon sac autant et j'espère que vous avez des conseils qui peuvent m'aider/ Merci à ceux qui ont lu ce long message.
''Je me suis orienté vers l'alcool de plus en plus en dehors du cadre social des soirées depuis un an. Une à deux bouteilles de vin par soir, seul chez moi. Au début c'était le week-end, puis tous les soirs, puis jusqu'au point où tous les matins j'avais une gueule de bois, des fois trop dur - à rater une journée de taf ou de cours, à chaque fois je ne ressentais que la honte de ne pas partir travailler mais pourtant le soir je m'y remettais. Je m'en suis rendu vraiment compte à plusieurs reprises quand j'ai déconné sever auprès de potes d'enfances; il en est venu où j'en ai parlé à plusieurs d'entre eux et j'ai essayé de diminuer.''
Cheers}}
 
''Ça allait mieux pendant un moment mais ça commence à reprendre. Je n'arrive pas à briser cette envie de boire que j'ai. Je cherche toutes les occasions : une soirée, sortir pour "une bière" dans un bar etc ... Des fois j'arrive à ne pas boire pendant quelques jours et c'est déjà une victoire pour moi. Mais vite je me retrouve dans un cycle où je continue à boire tous les soirs pendant un, deux mois.''
 
''Je sais que ce n'est pas encore "perdu" : je n'en suis pas au point de boire en journée pour tenir. Mais vu que ça m'est arrivé récemment par réflexe "pour bien commencer la journée" je commence à avoir peur.''
 
''C'est la première fois que je vide mon sac autant et j'espère que vous avez des conseils qui peuvent m'aider/ Merci à ceux qui ont lu ce long message.''
 
''Cheers''
 
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===Grossesse===
===Grossesse===


Pas d'alcool pendant la grossesse
Les risques liés à une faible consommation d’alcool durant la grossesse paraissent minimes. Mais il faut réduire, voir ne pas consommer si possible, d'alcool pendant la grossesse.


https://www.psychoactif.org/forum/t13814-p1-Alcool-quand-enfant-trinque-utero.html#divx
https://www.psychoactif.org/forum/t13814-p1-Alcool-quand-enfant-trinque-utero.html#divx
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Le syndrome de sevrage alcoolique, chez l'alcoolique chronique, peut entrainer des complications diverses parfois potentiellement confondues avec celles de l'alcoolisme aigu (convulsions notamment).
Le syndrome de sevrage alcoolique, chez l'alcoolique chronique, peut entrainer des complications diverses parfois potentiellement confondues avec celles de l'alcoolisme aigu (convulsions notamment).
==Consommation  à faible risque==
'''Rappel des Recommandations !!!!''' 
'''2 • 3 • 4 • 0'''
Les niveaux de consommation recommandés – 2, 3, 4 ou 0 – varient principalement en fonction du sexe.
'''2''' Les femmes qui veulent consommer de l’alcool de façon modérée devraient se limiter à 2 verres par jour et à un maximum de 10 verres par semaine.
'''3''' Les hommes qui veulent boire de façon modérée devraient se limiter à 3 verres par jour et à un maximum de 15 verres par semaine.
'''3''' Afin d’éviter l’intoxication et les complications qui l’accompagnent, les femmes ne devraient pas prendre plus de 3 verres en une même occasion.
'''4''' Les hommes qui veulent éviter l’intoxication et les complications qui l’accompagnent ne devraient pas prendre plus de 4 consommations en une même occasion.
'''0''' Afin d’éviter qu’une accoutumance ou qu’une dépendance ne s’installe, il est recommandé que tous ne prennent aucune consommation d’alcool au moins une ou deux journées par semaine.
'''0''' Il est inapproprié de consommer de l’alcool dans certaines circonstances, comme lorsque :
on a des décisions importantes à prendre ;
on pratique des activités physiques dangereuses
;
on manoeuvre un véhicule motorisé, de la machinerie, de l’équipement mécanique ou électrique ;
on est responsable de la sécurité d’autres personnes ;
on prend des médicaments qui interagissent avec l’alcool ;
on a des problèmes de santé mentale ou physique ;
on a des problèmes de dépendance à l’alcool.
'''0''' Quoique les risques liés à une faible consommation d’alcool durant la grossesse paraissent minimes, aucun seuil totalement sécuritaire n’a été défini. Il est donc recommandé aux femmes enceintes et à celles qui cherchent à le devenir de ne pas consommer d’alcool. De plus, les femmes qui allaitent devraient s’abstenir d’en consommer avant l’allaitement.
http://educalcool.qc.ca/alcool-et-vous/sante/les-niveaux-de-consommation-dalcool-a-faible-risque/#.VUSwBuSDg8o


==Associations de l'alcool à d'autres psychotropes==
==Associations de l'alcool à d'autres psychotropes==
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===Cocaine===
===Cocaine===


L'association alcool cocaine produit du cocaethylene plus puissant mais aussi plus toxique que la cocaine.
L'association alcool cocaine produit du cocaethylene plus puissant mais aussi plus toxique que la cocaine.<ref>http://congres2012.oiiq.org/sites/default/files/uploads/congres2012/pdf/A16_Cocaethylene.pdf</ref>
 
<ref>https://www.psychoactif.org/forum/viewtopic.php?id=2474</ref>
http://congres2012.oiiq.org/sites/default/files/uploads/congres2012/pdf/A16_Cocaethylene.pdf
 
https://www.psychoactif.org/forum/viewtopic.php?id=2474


===Opiacés===
===Opiacés===


Augmentation des effets dépresseurs, notamment respiratoires,  des opiacés.  
Augmentation des effets dépresseurs, notamment respiratoires,  des opiacés.  
Par exemple les OD à la Buprenorphine sont généralement dues à une potentialisation par l'alcool et les BZD.
Par exemple les OD à la Buprenorphine sont généralement dues à une potentialisation par l'alcool et les BZD.<ref>http://www.psychonaut.com/depresseurs/41995-opiaces-alcool-danger.html</ref><ref>http://www.rvh-synergie.org/Alcool_Flyer_21.htm</ref>
 
<ref>http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/23933900</ref>
http://www.psychonaut.com/depresseurs/41995-opiaces-alcool-danger.html
 
http://www.rvh-synergie.org/Alcool_Flyer_21.htm
 
http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/23933900
 


===Cannabis===
===Cannabis===


Potentialisation réciproque des effets ébriants, pouvant surprendre totalement le consommateur, surtout s'il est peu expérimenté..
Potentialisation réciproque des effets ébriants, pouvant surprendre totalement le consommateur, surtout s'il est peu expérimenté..<ref>http://www.stop-cannabis.ch/le-cannabis-en-question/alcool-et-cannabis-liaisons-dangereuses-en-savoir-plus</ref>
 
http://www.stop-cannabis.ch/le-cannabis-en-question/alcool-et-cannabis-liaisons-dangereuses-en-savoir-plus
 


===Psychostimulants===
===Psychostimulants===


L'alcool peut potentialiser les effets secondaires cardiovasculaires des psychostimulants (troubles du rythme cardiaque, hypertension)  ainsi que la deshydratation.   
L'alcool peut potentialiser les effets secondaires cardiovasculaires des psychostimulants (troubles du rythme cardiaque, hypertension)  ainsi que la deshydratation.   
L'alcool et les psychostimulants ayant en partie des effets opposés, la combinaison peut favoriser la toxicité en minimisant les symptomes d'alerte en cas d'overdose.
L'alcool et les psychostimulants ayant en partie des effets opposés, la combinaison peut favoriser la toxicité en minimisant les symptomes d'alerte en cas d'overdose.<ref>https://drugs-forum.com/forum/showthread.php?t=81866</ref>
 
L'alcool est beaucoup utilisé pour atténuer la descente des psychostimulants, notamment la cocaïne.
https://drugs-forum.com/forum/showthread.php?t=81866
 


===Sédatifs et Hypnotiques===
===Sédatifs et Hypnotiques===
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http://www.rolandsimion.org/spip.php?article244&lang=fr
http://www.rolandsimion.org/spip.php?article244&lang=fr


''La consommation combinée d’alcool et de benzodiazépines accroît également le risque d’overdose fatal puisqu’il s’agit dans les deux cas de dépresseurs du SNC.''
{{Citation|1=|2=https://www.psychoactif.org/forum/viewtopic.php?id=12242|3=La consommation combinée d’alcool et de benzodiazépines accroît également le risque d’overdose fatal puisqu’il s’agit dans les deux cas de dépresseurs du SNC.
 
Je te déconseille tout mélange de ce type. Quand je buvais maousse ou disons en cas de rechute, j'évitais de prendre mon benzo du soir ou durant le gros des effets de l'alcool. (pas toujours, c'est pour cela que je peux t'en parler) Après, comme tu le dis, tout est dans la question ; nous avons tous des seuils différents en fonction de notre tolérance à l'un et à l'autre et même sans tolérance, difficile d'indiquer des dosages seuils. Ce mélange se potentialisant, une dose d'alcool qui passe tranquille pour nous et une dose de benzo qui passe aussi tranquille en temps normal peuvent être dangereuses très rapidement. Les dangers ? pfui, la liste est longue et je ne suis pas qualifié pour la détailler mais ça peut aller de l'endormissement, au coma en passant par le décès, vomi dans les poumons ou pas. Des fois, c'est au minimum une soirée de merde dont tu ne te souviens plus avec parfois des incidents graves. Ce mélange qui désinhibe fortement peut conduire à faire des trucs que l'on aurait jamais fait, souvent se mettre en danger. Je trouve que l'on abaisse notre seuil "alerte conneries" avec ce type de mélanges et même aiguisé par un civisme forcené, c'est un coup à s'endormir au volant tandis qu'en temps normal on trouve que ça craint de voir une personne alcoolisée prendre le volant et que l'on a appris à rester sur place ou dormir à la belle étoile quand le temps le permet voire dans la voiture. Pareil pour les dosages, il est possible de perdre facilement le contrôle et sans s'en rendre compte chercher bonheur avec quelques pilules de plus... et quand le stone débarque, ça peut faire pabo à voir. Bref, je trouve que cela peut induire de "gros décalages" du "comportement". Perso, j'ai eu des "pertes de contrôle" de dosage en m'enfilant des doses maousses cumulées. C'est franchement avec ces mélanges que j'ai mis le plus ma vie en danger. Perte de contrôle, c'est le surnom que je pourrais donner à ces combos. C'est typiquement le type de mélange qui multiplie considérablement les risques cumulés de l'alcool et des benzos.}}
''Je te déconseille tout mélange de ce type. Quand je buvais maousse ou disons en cas de rechute, j'évitais de prendre mon benzo du soir ou durant le gros des effets de l'alcool. (pas toujours, c'est pour cela que je peux t'en parler)''
''Après, comme tu le dis, tout est dans la question ; nous avons tous des seuils différents en fonction de notre tolérance à l'un et à l'autre et même sans tolérance, difficile d'indiquer des dosages seuils.''
''Ce mélange se potentialisant, une dose d'alcool qui passe tranquille pour nous et une dose de benzo qui passe aussi tranquille en temps normal peuvent être dangereuses très rapidement.''
''Les dangers ? pfui, la liste est longue et je ne suis pas qualifié pour la détailler mais ça peut aller de l'endormissement, au coma en passant par le décès, vomi dans les poumons ou pas.''
''Des fois, c'est au minimum une soirée de merde dont tu ne te souviens plus avec parfois des incidents graves. Ce mélange qui désinhibe fortement peut conduire à faire des trucs que l'on aurait jamais fait, souvent se mettre en danger.''
''Je trouve que l'on abaisse notre seuil "alerte conneries" avec ce type de mélanges et même aiguisé par un civisme forcené, c'est un coup à s'endormir au volant tandis qu'en temps normal on trouve que ça craint de voir une personne alcoolisée prendre le volant et que l'on a appris à rester sur place ou dormir à la belle étoile quand le temps le permet voire dans la voiture.''
''Pareil pour les dosages, il est possible de perdre facilement le contrôle et sans s'en rendre compte chercher bonheur avec quelques pilules de plus... et quand le stone débarque, ça peut faire pabo à voir.''
''Bref, je trouve que cela peut induire de "gros décalages" du "comportement".
Perso, j'ai eu des "pertes de contrôle" de dosage en m'enfilant des doses maousses cumulées. C'est franchement avec ces mélanges que j'ai mis le plus ma vie en danger. Perte de contrôle, c'est le surnom que je pourrais donner à ces combos.''
''C'est typiquement le type de mélange qui multiplie considérablement les risques cumulés de l'alcool et des benzos. - ''
 
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===MDMA===
===MDMA===


L'association de MDMA et d'alcool est fortement déconseillée. Notamment elle augmente le risque de deshydratation.
L'association de MDMA et d'alcool est fortement déconseillée. Notamment elle augmente le risque de deshydratation.<ref>https://drugs-forum.com/forum/showthread.php?t=71484</ref>
 
https://drugs-forum.com/forum/showthread.php?t=71484
 


===LSD et Hallucinogènes===
===LSD et Hallucinogènes===


L'association du LSD et d'alcool est  déconseillée
Cette combinaison n'est généralement pas recommandée en raison de la capacité de l'alcool à provoquer la déshydratation, la nausée et la fatigue physique qui peuvent affecter négativement un trip si le LSD est pris dans des doses modérées à élevées. Cette combinaison est cependant relativement sûre à faibles doses et peut souvent atténuer les effets psychédéliques du LSD d'une manière quelque peu similaire aux benzodiazépines.


http://www.lsdabusehelp.com/dangers-of-mixing-lsd-with-alcohol-and-other-drugs
===Ketamine===
===Ketamine===


L'association de Ketamine  et d'alcool est  fortement déconseillée.
L'association de Ketamine  et d'alcool est  fortement déconseillée.<ref>https://drugs-forum.com/forum/showthread.php?t=13690</ref>
 
https://drugs-forum.com/forum/showthread.php?t=13690
 


===Boissons Energisantes===
===Boissons Energisantes===
Ligne 546 : Ligne 433 :
http://www.ipubli.inserm.fr/bitstream/handle/10608/168/?sequence=19
http://www.ipubli.inserm.fr/bitstream/handle/10608/168/?sequence=19


==Conclusion==
==Consommation  à faible risque==  
 
'''Rappel des Recommandations !!!!''' 
 
'''2 • 3 • 4 • 0'''
 
Les niveaux de consommation recommandés – 2, 3, 4 ou 0 – varient principalement en fonction du sexe.
 
'''2''' Les femmes qui veulent consommer de l’alcool de façon modérée devraient se limiter à 2 verres par jour et à un maximum de 10 verres par semaine.
 
'''3''' Les hommes qui veulent boire de façon modérée devraient se limiter à 3 verres par jour et à un maximum de 15 verres par semaine.
 
'''3''' Afin d’éviter l’intoxication et les complications qui l’accompagnent, les femmes ne devraient pas prendre plus de 3 verres en une même occasion.
 
'''4''' Les hommes qui veulent éviter l’intoxication et les complications qui l’accompagnent ne devraient pas prendre plus de 4 consommations en une même occasion.
 
'''0''' Afin d’éviter qu’une accoutumance ou qu’une dépendance ne s’installe, il est recommandé que tous ne prennent aucune consommation d’alcool au moins une ou deux journées par semaine.
 
'''0''' Il est inapproprié de consommer de l’alcool dans certaines circonstances, comme lorsque :
on a des décisions importantes à prendre ;
on pratique des activités physiques dangereuses
;
on manoeuvre un véhicule motorisé, de la machinerie, de l’équipement mécanique ou électrique ;
 
on est responsable de la sécurité d’autres personnes ;
 
on prend des médicaments qui interagissent avec l’alcool ;
 
on a des problèmes de santé mentale ou physique ;
on a des problèmes de dépendance à l’alcool.
'''0''' Quoique les risques liés à une faible consommation d’alcool durant la grossesse paraissent minimes, aucun seuil totalement sécuritaire n’a été défini. Il est donc recommandé aux femmes enceintes et à celles qui cherchent à le devenir de ne pas consommer d’alcool. De plus, les femmes qui allaitent devraient s’abstenir d’en consommer avant l’allaitement.
 
http://educalcool.qc.ca/alcool-et-vous/sante/les-niveaux-de-consommation-dalcool-a-faible-risque/#.VUSwBuSDg8o
 
==Références==
 
<references/>
 


La consommation aigue d'alcool peut être un moment très agréable, par ses effets gustatifs comme par ses effets psychotropes. Toutefois, comme pour tous les psychotropes son emploi impose un respect des doses et des précautions d'emploi.
{{#related:Baclofène dans le traitement de la dépendance à l'alcool}}
Ce respect n'est pas toujours présent chez les consommateurs. D'où l'utilité de cette mise au point, du moins nous l'espérons.
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