Amphétamine-Méthamphétamine, effets, risques, témoignages

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Les amphétamines ne sont pas une molécule, mais une famille de molécules dérivées d’une substance mère, la phényléthylamine. La méthamphétamine est un dérivé de l’amphétamine dont les effets sont semblables tout en étant plus forts et plus durables. Les molécules les plus puissantes des amphétamines sont inscrites en France sur la liste des stupéfiants depuis l’arrêté du 2 octobre 1967. En France 2,4% des jeunes de 17 ans ont consommé des amphétamines en 2011 [1]


Histoire brève

L’ancêtre commun de toutes les amphétamines est l’alcaloï du ma-huang, une plante utilisée depuis plusieurs millénaires en Chine. En 1895, le chimiste Nagajasi Nagaï en extrait l’éphédrine, au vertus stimulantes. Purifiée par Chen en 1923, elle est immédiatement utilisée en thérapeutique et, en 1931, sert de support à Allès pour la synthèse de la benzédrine, première d’une longue série d’amphétamines : dexédrine, méthylamphétamine, etc. D’emblée, les médecins prescrivent ces substances comme produit de substitution de la cocaïne, en raison d’effets voisins, mais aussi en traitement de l’asthme, de la narcolepsie, de l’obésité et autres indications rhinologiques. [2]

Rapidement, leur pouvoir stimulant est aussi utilisé pour contrecarrer la fatigue.Travailleurs de force, enseignants, médecins, militaires, sportifs, routiers, juristes et autres étudiants sont autant de catégories socioprofessionnelles qui en usent largement.

La fin de la seconde guerre mondiale signe le développement des amphétamines, avec les militaires qui continuent à les utiliser après leur démobilisation. C’est au Japon qu’a lieu la première épidémie de dépendance aux amphétamines. Dès 1942, les soldats reçoivent plus ou moins contraints, de la méthamphétamine. A la fin de la guerre, le stock considérable d’amphétamines est écoulé en officines, sans ordonnance, comme simples anti-asthéniques. Une vaste campagne en fait la promotion et leur usage se répand comme une traînée de poudre dans l’ensemble de la population entre 1947 et 1948.

En Europe, dans les années 1960, le succès de ces stimulants en milieu sportif est tel que les accidents liés à une consommation abusive deviennent monnaie courante. Ils sont toujours utilisé par les militaires, notamment pendant la guerre du Golf [3]

Au cours des années 80-90, de nombreuses amphétamines ou dérivées sont mises sur le marché par les laboratoires pharmaceutiques comme pilule pour maigrir ou coupe-faim : parmi les plus connus des usagers, le Fringanor, le Dinintel(Clobenzorex), l'Adiparthrol (ethylamphetamine). Ils sont détournés massivement par les usagers de drogues, tout comme l'Orténal (barbiturique + sulfate d'amphétamine utilisés comme anticonvulsant) et l'antidépresseur Survector (Amineptine). Ils sont retirés progressivement du marché dans les années 90 et le 9 mars 2000, la Commission européenne décide du retrait de l’AMM de l’ensemble des médicaments anorexigènes. En France, en raison d’une procédure de contentieux engagée par les titulaires des AMM, les AMM sont abrogées après plusieurs reconductions de la suspension le 4 juin 2004 pour les anorexigènes sérotoninergiques, et le 3 février 2006 pour les anorexigènes amphétaminiques.[4]

« ouiiii l'ortenal, mais je savais pas que cela pouvait se shooter,en même temps à cette époque j'etais novice en iv !

mais je me rappelle bien quand on écrasait les cachets orténal puis on filtrer 2 à 3 fois avec des filtres à café,jusque à avoir un liquide jaune...nous on buvait la tasse et des fois on préparé dans une bouteille avant d'aller en teuf. La bonne époque ! J'avais 20 ans à peine,à nostalgie quand tu nous tiens. C'est vrai que c'était de la dynamite,je me souviens que ça duré plusieurs heures.

»
-(Source, Mirabelle, Psychoactif)
« quand a l ortenal on se l injectait mais ca s'injectait pas comme ca c est plein de barbiturique.

il falait mettre les cachets en poudre, prendre une grosse seringue je me rappel plus mais d au moins 50 ml ou 100ml on mettait 2 ou 3 cm de coton au fond de la seringue les cachets en poudre par dessus on ajouter l'eau et fallait appuyer comme un con sur le piston pour faire passer tout ca a travers afin de recuperer un liquide un peut jaune clair ou il y avait plus que du sulfate d amphétamine sans barbiturique et ca c était un truc de fou

»
-(Source, Cobalt, Psychoactif)

Qu'est ce que c'est ?

Speed
Aspect, à quoi ça ressemble ?

Elles peuvent prendre la forme de poudre jaunâtre avec une forte odeur chimique (speed), mais aussi la forme de cristaux (méthamphétamine), ou la formes de cachets (Yaba).

Les autres noms et surnoms

speed, pour les amphétamines

Ice, Yaba, crystal, pour les methamphétamines

Le prix

Pour le speed = 15 ou 20 Euros le gramme

Produits de coupes

Plus de la moitié du total des saisies d’amphétamines en 2007 contenaient moins de 10% de speed, et on en trouve souvent encore moins dans les échantillons d’usagers (5% env.). La caféine est le produit rajouté le plus souvent (env. 60% des cas), mais on trouve aussi du paracétamol. Le "speed gras" contient généralement de la stéarine dont on fait les bougies. Il est parfois simplement constitué de mastic pour fenêtre roulé dans de la chloroquine (pour l’amertume) avec parfois un soupçon de vrai speed afin de leurrer le test de Marquis.

Tests de dépistage

Les amphétamines peuvent être détectées jusqu’à 12 heures dans le sang et la salive, et jusqu’à 1 à 5 dans les urines. Les méthamphétamines peuvent être détectées entre 1 à 3 jours dans le sang et la salive, et entre 3 à 5 jours dans les urines.

Les modes de consommation

Les amphétamine peuvent être sniffées, ingérées (sous forme de parachute), fumées, injectées

« je fumais le yaba et c est la meth que j'ai shooté. Ce sont des petits cristaux transparents qui se dissolvent dans l'eau froide. Le prix est assez élevé 20dollars le quart de grame avec lequel on peut déjà bien délirer. J'ai changé d'endroit pour l'injection pour reposer mes veines et la meth ne nécessite pas autant de shoots que la coke. Donc je n ai remarque de trucs grave au niveau des veines. »
-(Source, babaji, Psychoactif)
« Je confirme, le speed tel qu'on le connait, le sulfate d'amphétamine, est très simple à préparer, pour la première fois, mettre maximum la moitié d'une trace normale dans la cuillère. Pas d'acide citrique, il suffit juste de touiller. Il m'est arrivé de devoir juste passer la flamme d'un briquet, mais alors vraiment deux secondes, pour aider un peu à dissoudre mais si y a vraiment trop de merde dans l'eau, ça sert à rien de se le faire en taquet et ça peut même être dangereux. Stérifilt est très très utile dans ce cas particulier »
-(Source, jeef, Psychoactif)

Les effets recherchés

Les début de l'effet du produit dépendent du mode de consommation : sniffée après environ 10 à 20 min, avalée après 30 à 45 min, fumée et injectée après quelques secondes.

La durée des effets va 6 à 30 heures. L'effet peut facilement se prolonger au-delà de 24 heures pour la méthamphétamine difficile à éliminer.

Les amphétamines ont des effets euphorisants et stimulants. Elles augmentent de façon temporaire la vigilance, limitent la sensation de fatigue et diminuent le besoin de sommeil. Elles accroissent la faculté de concentration et la capacité de travail. Elles font disparaître la sensation de faim. Elles augmentent la confiance en soi.

« Perso pour moi le speed c'est MINIMUM 24H sans sommeil. L'endurance corporelle en ce qui me concerne est certaine : je peux bouger dans tous les sens sans ressentir de fatigue, seulement après j'ai des courbatures ( un peu partout si j'ai dansé, juste les mâchoires si je n'ai pas beaucoup bougé ) et ressens de l'épuisement (normal )...

Je n'ai jamais pris pour "étudier" : juste une fois pour ne pas m'endormir à un partiel où je n'ai rien fichu, par conséquent le côté "intellectuel" je ne l'ai pas trop ressenti. J'avais plus la pèche pour parler, m'amuser , et produire des idées créatives que pour remplir ma copie sur laquelle je n'avais de toutes façons rien à poser.

»
-(Source, Amaranthe, Psychoactif)
« il lui a donné un sachet de 2g (de crystal) pour les 1000 bath. Alors elle a sorti de son sac une petite bouteille d'eau avec une pipe en verre (pipe a crack) et une paille. Elle a assemblé la pipe en verre plus la paille à la bouteille. Elle mettait les cristaux dans la pipe, elle faisait chauffer et elle aspirait par la paille. Alors quand elle a eu fumé une dose elle me fait tourner la pipe. Elle me met une dose normal 0.2. Je fume, je garde la fumée et là gros flash qui te montent a la tête. Tu deviens surpuissant, ta force est decuplée par 10, tu te sens tellement bien c'est tellement intense, tu reflechis vite, tu calcules tout, tu entends tout au loin, c'est je trouve trés fort et vu que c'etait ma 1ere fois j'ai trop kifer le trip, j'étais trop chaud trop envei de fair l'amour, envi de tout faire.Aalors elle refume elle me refait tourner et là elle me met une plus grosse dose et flash beaucoup moins fort. Faut augmenter les doses, on s'y accoutume trés trés trés rapidemenent »
-(Source, romain1412, Psychoactif)
« En Thaïlande, les jeunes de toutes les classes sociales fument du yaba,j’étais même étonné que la weed passait moins bien que le ya ba. Lorsqu'on est dans des villages il n'est pas rare de sentir cette odeur caracteristique de vanille. C'est malheureusement très courant. La premiere fois que j'en ai fumé j’étais avec 2 potes qui en avaient deja consommé. On prepare les alu, place un cachet rouge avec l'inscription wa dessus, l effet fut immédiat, pas puissant comme un shoot d'amphet, c’était plus doux, on avait la tchache. Il y avait un coté plus happy que le speed classique. On a passé une excellente soirée »
-(Source, babaji, Psychoactif)

Les risques et effets secondaires de la consommation d'amphétamines

Dangerosité et dommages du produit selon différents classements

Les facteurs de dangerosité selon le rapport Roques (1998)
Dépendance physique Dépendance psychique Neurotoxicité Toxicité générale Dangerosité sociale

Faible

moyenne

Forte

Forte

Faible (exception possible)

Echelle de classment des dommages créés par différentes drogues.2007 [5]



Les effets secondaires

Les effets désirés sont rapidement suivis d’une phase d’abattement, avec irritabilité, dépression, lassitude et parfois réactions d’agressivité.

Au plan somatique, les amphétamines accélèrent le rythme cardiaque, d’où hypertension artérielle avec risque d’hémorragies (cerveau, poumon), et troubles du rythme. De plus, elles ont une action vasoconstrictrice qui aggrave encore l’hypertension. Elles accélèrent aussi le rythme respiratoire mais dilatent par contre les bronches. La tolérance au produit tend toutefois à limiter l’incidence des effets physiques.

Des hautes doses d'amphétamines peuvent induire une psychose ou des symptômes psychotiques[6].


« Encore un autre petit problème:il y a un flash aux amphés,ben ouais,et pas triste,raison pour laquelle,aprés en avoir shooté,je n'ai jamais pu "revenir" au sniff, mais comme tu dis, ça conduit soit à se shooter 8 à 10 fois par jours et nuits(plus de sommeil,ah ah ah!)juska s'écrouler d'épuisement selon le rapport individuel au produit (j'ai vu des amis rester une semaine sans dormir UNE SECONDE) »
-(Source, survivor, Psychoactif)

La surchauffe et la déshydratation

Les amphétamines ont tendance à augmenter la température du corps. Si une activité physique et prolongée accompagne cette prise, le risque d'hyperthermie s’accroît, surtout si la consommation à lieu dans un endroit surpeuplé et mal aéré (discothèque...).

L'usager ne ressent plus la fatigue et se dépense sans se rendre compte que son corps souffre. Si il ne boit pas assez, il perd plus d'eau qu'il n'en absorbe. Il se déshydrate, transpire de moins en moins. Sa température corporelle augmente.

Le coup de chaleur (ou surchauffe) peut s'accompagner d'un accident cardiaque ou d'un épuisement (perte de connaissance, coma), parfois mortels.

Plusieurs signaux et symptômes annoncent le coup de chaleur : fatigue soudaine, irritabilité, arrêt de la transpiration, crampes brûlantes dans les jambes, les bras, le dos, étourdissement, vertige, maux de tête, difficulté à uriner, urines foncées, évanouissement, perte de conscience.

Tolérance, accoutumance

En cas d'usage régulier d'amphétamines, une tolérance se développent rapidement. Pour retrouver les effets initiaux, il est nécessaire d'augmenter les quantités et/ou la fréquence de consommation.

« Les fumeurs quotidiens (de yaba) s'envoient souvent 10 cachets dans la journee et arrivent à dormir, l'accoutumance est rapide »
-(Source, babaji, Psychoactif)

Dépendance

« Je lui ai demandé d'aller en rechercher. Elle voulait pas car elle voulait pas en taper trop. Elle voulait dormir. Alors j'ai moi même étais sur la plage de pattaya pour en trouver. J'en ai pas trouvé le jour meme et du coup la descente se faisait sentir. J'ai commencé à reflechir en me disant que je suis en vacances et je commence à tomber dans le crystal. Car la dépendance psychologique est très forte. En gros dés la 1ere prise si tu kiff l'effet c'est mort tu feras tout pour en trouver. C'est tellement bon que tu es obligé d'en reprendre. Et j'ai reflechi le lendemain matin à tête reposée et je me suis battu dans ma tete pour ne pas en reprendre. Alors j'ai viré la meuf. J’étais agressif car ça joue sur l'humeur cette merde. J'avais le visage tout sec rouge de trés mauvaise humeur. Ah je m'en rappelle le lendemain j'avais une sale gueule et je me suis retrouvé seul, j'ai mis 3-4 jours avant de me retrouver à nouveau moi même »
-(Source, romain1412, Psychoactif)

Amphétamines et mélanges de drogues et de médicaments

amphétamines + antidépresseurs
  • Avec antidepresseurs de la famille des inhibiteurs de la monoamine oxydase (IMAO) (Le Moclobemide, la Passiflore..), risque de syndrome sérotoninergique, danger de mort.
  • Pour la plupart des autres antidépresseurs ACT (Prothiaden, Laroxyl,Tofranil), ISRS (fluoxetine/Prozac, paroxetine/Deroxat), IRSNA (venlafaxine/Effexor)), ils inhibent la molécule CYP2D6 qui métabolise les amphétamines dans le foie, et peuvent augmenter les effets indésirables des amphétamines. Ceux qui inhibent le plus la molécule CYP2D6 sont la paroxetine (Deroxat) and la fluoxetine (Prozac).[7]
amphétamines + antipsychotique

Tous les antipsychotiques antagonisant les effets de la dopamine au niveau du récepteur D2. L'utilisation simultanée d'amphétamine et d'antipsychotique réduisent l'efficacité des anti-psychotiques et les effets des amphétamines.

amphétamines + cannabis

Ce mélange, souvent pratiqué pour aténuer les effets de la descente de speed, peut augmenter le risque de crise d'angoisse chez certains usagers

amphétamines + alcool

L'utilisation simultanée d'amphétamines et d'alcool peut réduire les effets de l'alcool, et produire une augmentation de la pression sanguine plus forte que quand ces drogues sont prises séparément.[8]. L'alcool peut ralentir le métabolisme des amphétamines. Par ailleurs, la consommation d'alcool diminue la perception des signaux d'alarme qui annonce le "coup de chaleur" (douleur musculaire...)

amphétamines + ecstasy/MDMA

Ce mélange augmente le risque d'hyperthermie (surchauffe) et de crise de panique. Dans la plupart de décès liés à la consommation de MDMA, on a constaté que les personnes avaient consommé de grandes quantités d'amphétamines

amphétamines + opacés(héroine, morphine...)

Leurs effets se contrebalancent. Le mélange des deux peut mener à long terme à l'usage de plus grande quantité de chaque produit. Ce qui entraîne plus de risques d'overdose.

Femmes et amphétamines

Chez les femmes on peut observer un dérèglement du cycle menstruel. Mais le stress et un bas taux de graisse contribue aussi à l'irrégularité des règles, et les femmes qui utilisent les amphétamines perdent souvent du poids et mangent moins qu'elle le ferait habituellement, ce qui augmente les effets sur le cycle menstruel.[9]

Par contre les amphétamines ne touchent en rien la fertilité.

« La prise d'amphets peut-elle perturber le cycle féminin en effet secondaire ? Je dis ça parce qu'elles sont arrivées en plein milieu de plaquette de pilules après deux ou trois pauvres petits paras même pas si forts que ça ! »
-(Source, Willi12, Psychoactif)


Comment réduire les risques

  • Il est préférable de commencer par une petite dose pour évaluer la puissance du produit
  • Eviter de consommer des amphets plusieurs jours d'affilée
  • Les amphétamines sont à déconseiller particulièrement en cas de problèmes cardio-vasculaires, de tension élevées, de diabète, d'asthme ou d'épilepsie.
  • Sniffer les amphétamines peut endommager la cloison nasale. Pour atténuer ces inconvénients, il est utile de se rincer le nez avant et surtout après le sniff. Ne partager ni paille, ni billet afin d'éviter les transmissions des virus du VIH et de l'hépatite C.

Références

  1. ESCAPAD 2011, ESTIMATIONS 2011 DES CONSOMMATIONS DE PRODUITSPSYCHOACTIFS À 17 ANS, OFDT
  2. Psychostimulants et amphétamines Patrick LAURE* , Denis RICHARD** , Jean-Louis SENON*** , Sylvain PIROT****
  3. Emonson D. L., Vanderbeek R. D., The use of amphetamines in U.S. Air Force tactical operations during Desert Shield and Storm. Aviat Space Environ Med 1995;66:2
  4. http://fr.wikipedia.org/wiki/Anorexig%C3%A8ne
  5. Source:Article de Nutt, David, Leslie A King, William Saulsbury, Colin Blakemore du 24 mrs 2007 "Development of a rational scale to assess the harm of drugs of potential misuse" The Lancet 2007; 369:1047-1053. (PMID 17382831; doi:10.1016/S0140-6736(07)60464-4)
  6. Wills S. Drugs of abuse. 2nd ed. London: Pharmaceutical Press; 2005.
  7. Illicit drug an Interaction, Angela Dean, Australian Pharmacist, Volume 25, Number 9, Sepembre 2006
  8. Dean A. Pharmacology of psychostimulants. In: Baker A, Lee N, Jenner L, eds. Models of intervention and care for psychostimulant users - National Drug Strategy Monograph Series,. 2nd ed. Canberra: Australian Government Department of Health and Aging; 200
  9. Justice AJ, De Wit H.Acute effects of d-amphetamine during the early and late follicular phases of the menstrual cycle in women. Pharmacol Biochem Behav. 2000 Jul;66(3):509-15.


Liens