« Baclofène dans le traitement de la dépendance à l'alcool » : différence entre les versions

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===4.3. Contre-indications===
===4.3. Contre-indications===
Ce médicament est contre-indiqué dans le cas suivant :
Ce médicament est contre-indiqué dans le cas suivant :
· hypersensibilité connue au baclofène ou à l’un des excipients.
· hypersensibilité connue au baclofène ou à l’un des excipients.
· chez les patients présentant une allergie au blé (autre que la maladie coeliaque).
· chez les patients présentant une allergie au blé (autre que la maladie coeliaque).
4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi
 
'''4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi'''
 
LIORESAL sera administré uniquement si le bénéfice est supérieur au risque. L’apparition d’effets indésirables (notamment somnolence et léthargie) doit être surveillée chez les patients à risque (multi-déficients, AVC graves, insuffisance rénale terminale)
LIORESAL sera administré uniquement si le bénéfice est supérieur au risque. L’apparition d’effets indésirables (notamment somnolence et léthargie) doit être surveillée chez les patients à risque (multi-déficients, AVC graves, insuffisance rénale terminale)
Population pédiatrique
Population pédiatrique
L’expérience clinique de l’utilisation du baclofène chez l’enfant de moins de 1 an est très limitée.  
L’expérience clinique de l’utilisation du baclofène chez l’enfant de moins de 1 an est très limitée.
 
===Interruption du traitement===
===Interruption du traitement===
Ne pas interrompre brutalement le traitement en raison du risque de syndrome de sevrage. En effet un arrêt brutal du traitement (par analogie avec ce qui a été observé en cas d’administration par voie intrathécale) peut entraîner un syndrome de sevrage parfois létal avec les symptômes suivants en relation avec une probable élévation du tonus sérotoninergique : troubles neuromusculaires (spasticité, dyskinésies, rhabdomyolyse, paresthésie, convulsions voire état de mal épileptique), prurit, dysautonomie (hyperthermie, hypotension), troubles de la conscience et du comportement (état confusionnel, hallucinations, état psychotique maniaque ou paranoïde) et coagulopathie.  
Ne pas interrompre brutalement le traitement en raison du risque de syndrome de sevrage. En effet un arrêt brutal du traitement (par analogie avec ce qui a été observé en cas d’administration par voie intrathécale) peut entraîner un syndrome de sevrage parfois létal avec les symptômes suivants en relation avec une probable élévation du tonus sérotoninergique : troubles neuromusculaires (spasticité, dyskinésies, rhabdomyolyse, paresthésie, convulsions voire état de mal épileptique), prurit, dysautonomie (hyperthermie, hypotension), troubles de la conscience et du comportement (état confusionnel, hallucinations, état psychotique maniaque ou paranoïde) et coagulopathie.