« Benzodiazépines, effets, risques, témoignages » : différence entre les versions

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Concernant les traitements contre l'insomnie, les benzodiazépines sont devenues moins utilisés que les imizopyridines et les cyclopyrrolones (molécule non benzodiazépiniques bien que structuralement proches des benzodiazépines: ce qui inclut le zolpidem (Stilnox) et le zopiclone (Imovane), appelés plus communément les Zdrugs.
Concernant les traitements contre l'insomnie, les benzodiazépines sont devenues moins utilisés que les imizopyridines et les cyclopyrrolones (molécule non benzodiazépiniques bien que structuralement proches des benzodiazépines: ce qui inclut le zolpidem (Stilnox) et le zopiclone (Imovane), appelés plus communément les Zdrugs.
<ref>Histoire des benzodiazpines wikipedia</ref>


==Qu'est ce que c'est ?==
==Qu'est ce que c'est ?==
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On trouve les benzodiazepines  principalement sous forme de comprimé, parfois de gélule ou en solution injectable  
On trouve les benzodiazepines  principalement sous forme de comprimé, parfois de gélule ou en solution injectable  


[[Image:Lexomil.jpg|thumb|Boite et cachet de lexomil (bromazepan)]]
[[Image:Lexomil.jpg|thumb|Boite et cachet de lexomil (bromazepam)]]


[[Image:Seresta10mg.jpg|thumb|Boite et cachet de seresta 10mg]]
[[Image:Seresta10mg.jpg|thumb|Boite et cachet de seresta 10mg]]
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==Les effets recherchés==
==Les effets recherchés==
 
[[Image:Modele-en-etoile-des-benzodiazepines.png|thumb|Le modèle en étoile des benzodiazépines<ref>https://www.researchgate.net/publication/253331018/download</ref>]]
Les effets recherchés en thérapeutique sont : sédatif, anxiolytique, myorelaxant, amnésique, antiépileptique.
Les effets recherchés en thérapeutique sont : sédatif, anxiolytique, myorelaxant, amnésique, antiépileptique.


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2/ une altération des fonctions psychomotrices pouvant survenir dans les heures suivant la prise.
2/ une altération des fonctions psychomotrices pouvant survenir dans les heures suivant la prise.


3/ Un syndrome associant, à des degrés divers, des troubles du comportement, de la mémoire et une altération de l’état de conscience. On peut être ainsi observés les effets suivants : aggravation de l’insomnie, cauchemars, agitation, nervosité, idées délirantes, hallucinations, état confuso-onirique, symptômes de type psychotique, désinhibition avec impulsivité, euphorie, irritabilité, amnésie antérograde et suggestibilité.
3/ Un syndrome associant, à des degrés divers, des troubles du comportement, de la mémoire et une altération de l’état de conscience. On peut être ainsi observés les effets suivants : aggravation de l’insomnie, cauchemars, agitation, nervosité, idées délirantes, hallucinations, état confuso-onirique, symptômes de type psychotique, désinhibition avec impulsivité, euphorie, irritabilité et suggestibilité.
Ce syndrome peut s’accompagner de troubles potentiellement dangereux pour autrui et pour soi-même tel qu’un comportement inhabituel pour le patient, un comportement violent, notamment si l’entourage tente d’entraver l’activité du patient.
Ce syndrome peut s’accompagner de troubles potentiellement dangereux pour autrui et pour soi-même tel qu’un comportement inhabituel pour le patient, un comportement violent, notamment si l’entourage tente d’entraver l’activité du patient.


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4/ Une tolérance caractérisée par une diminution progressive de l’effet thérapeutique pour une même dose administrée pendant plusieurs semaines. La tolérance peut conduire à une augmentation des doses pour obtenir l’effet recherché.
4/ Une tolérance caractérisée par une diminution progressive de l’effet thérapeutique pour une même dose administrée pendant plusieurs semaines. La tolérance peut conduire à une augmentation des doses pour obtenir l’effet recherché.


5/ une dépendance. Tout traitement par les benzodiazépines et apparentées, et plus particulièrement en cas d’utilisation prolongée, peut entraîner un état de pharmacodépendance physique et psychique. Divers facteurs semblent favoriser la survenue de la dépendance : la durée du traitement, la dose et les antécédents d’autres dépendances médicamenteuses ou non, y compris alcoolique. Une pharmacodépendance peut survenir à doses thérapeutiques et/ou chez des patients sans facteur de risque particulier. L’association de plusieurs benzodiazépines risque, quelle qu’en soit l’indication, d’accroître le risque de pharmacodépendance.
5/ une dépendance. Tout traitement par les benzodiazépines et apparentés, et plus particulièrement en cas d’utilisation prolongée, peut entraîner un état de pharmacodépendance physique et psychique. Divers facteurs semblent favoriser la survenue de la dépendance : la durée du traitement, la dose et les antécédents d’autres dépendances médicamenteuses ou non, y compris alcoolique. Une pharmacodépendance peut survenir à doses thérapeutiques et/ou chez des patients sans facteur de risque particulier. L’association de plusieurs benzodiazépines multiples les risques, quelle qu’en soit l’indication et accroît  le risque de pharmacodépendance.


6/ Certain ont aussi rapporté des comportements non voulu avec les benzodiazépines, comme des vols à l'étalage, des bagarres ou des agressions sur des proches, surtout avec les mélanges comme l'alcool ou en prise IV.  
6/ Certain ont aussi rapporté des comportements non voulu avec les benzodiazépines, comme des vols à l'étalage, des bagarres ou des agressions sur des proches, surtout avec les mélanges comme l'alcool ou en prise IV.  
Le côté amnésiant ne laisse parfois aucun souvenir et l'UD se réveil en GAV avec une grosse gueule de bois et la police qui lui énumère ses exploits de la veille.
Le côté amnésiant ne laisse parfois aucun souvenir et l'UD se réveil en GAV avec une grosse gueule de bois et la police qui lui énumère ses exploits de la veille.
<ref>psychisme.org/Therapeutique/Risquebenzo</ref>


Pour l'injection IV  
Pour l'injection IV  
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La tolérance peut arriver assez vite en cas d'utilisation quotidienne, pour ces raisons la durée de prescription ne doit en général pas excéder 12 semaines pour les anxiolytiques et 4 semaines pour les hypnotique.
La tolérance peut arriver assez vite en cas d'utilisation quotidienne, pour ces raisons la durée de prescription ne doit en général pas excéder 12 semaines pour les anxiolytiques et 4 semaines pour les hypnotique.


L'utilisation par IV augmente encore plus rapidement cette tolérance, par exemple pour l'Havlane certain parle d'une augmentation de la tolérance après chaque injection
L'utilisation par IV augmente encore plus rapidement cette tolérance, par exemple pour l'Havlane certains parlent d'une augmentation de la tolérance après chaque injection.


{{Citation|@lex|https://www.psychoactif.org|Je tiens quand meme a préciser que en IV, faut TRES vite monter les doses -a chaque shoot quoi- (j'suis monté a 6 havlanes par shoot et en faire deux quasi a la suite dans la journée et dormir des 15h, 24h etant le record}}
{{Citation|@lex|https://www.psychoactif.org|Je tiens quand meme a préciser que en IV, faut TRES vite monter les doses -a chaque shoot quoi- (j'suis monté a 6 havlanes par shoot et en faire deux quasi a la suite dans la journée et dormir des 15h, 24h etant le record}}


Afin de ne pas être exposé au syndrome de sevrage les durées de traitement ne doivent pas excéder 12 semaines pour les anxiolytiques et 4 semaines pour les hypnotique, cependant il arrive que les périodes de traitement soient plus longues, il faut alors pratiquer un protocole de sevrage dégressif comme celui du Dr Ashton et bien sûr qu'un médecin encadre cette diminution  
Afin de ne pas être exposé au syndrome de sevrage les durées de traitement ne doivent pas excéder 12 semaines pour les anxiolytiques et 4 semaines pour les hypnotiques, cependant il arrive que les périodes de traitement soient plus longues, il faut alors pratiquer un protocole de sevrage dégressif comme celui du Dr Ashton et bien sûr qu'un médecin encadre cette diminution.


Le sevrage
Le sevrage
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Le syndrome de sevrage est à distinguer du phénomène de rebond, transitoire, caractérisé par une exacerbation du symptôme ayant motivé le traitement par une benzodiazépine ou apparentée (rebond d’anxiété ou d’insomnie).
Le syndrome de sevrage est à distinguer du phénomène de rebond, transitoire, caractérisé par une exacerbation du symptôme ayant motivé le traitement par une benzodiazépine ou apparentée (rebond d’anxiété ou d’insomnie).


Le sevrage n'est pas à prendre à la légère car certain mal effectué ont conduit le patient a des crises de convulsions importantes pouvant aller jusqu'au décès .
Le sevrage n'est pas à prendre à la légère car s’il est mal effectué il y a un risque important pour le patient de faire des crises de convulsions graves pouvant aller jusqu'au décès .


{{Citation|Recklinhausen|https://www.psychoactif.org|Effectivement, une benzodiazepine doit être stoppée de façon progressive à  l'arrêt du traitement, qu'il soit sous prescription médicale ou en automédication.
{{Citation|Recklinhausen|https://www.psychoactif.org|Effectivement, une benzodiazepine doit être stoppée de façon progressive à  l'arrêt du traitement, qu'il soit sous prescription médicale ou en automédication.
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Au total, lorsqu’un traitement anxiolytique ou hypnotique est indispensable chez la femme enceinte, le meilleur choix est probablement l’oxazépam (Seresta °), métabolite actif du diazépam à durée d'action intermédiaire. La durée du traitement et la posologie devront bien sur être les plus courtes et faibles possibles.
Au total, lorsqu’un traitement anxiolytique ou hypnotique est indispensable chez la femme enceinte, le meilleur choix est probablement l’oxazépam (Seresta °), métabolite actif du diazépam à durée d'action intermédiaire. La durée du traitement et la posologie devront bien sur être les plus courtes et faibles possibles.
<ref>esculape.com/medicament/pharma_vigilance_bord47</ref>


===interactions lors de mélanges de drogues ou de médicaments===
===interactions lors de mélanges de drogues ou de médicaments===
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L’alcool majore l’effet sédatif des benzodiazépines et apparentées et peut provoquer un black-out ou des comportements non désirés, comme la violence ou des vols.
L’alcool majore l’effet sédatif des benzodiazépines et apparentées et peut provoquer un black-out ou des comportements non désirés, comme la violence ou des vols.


L’association avec d’autres dépresseurs du système nerveux central ou le GHB augmente la dépression centrale et l’altération de la vigilance.  
L’association avec d’autres dépresseurs du système nerveux central augmente la dépression centrale et l’altération de la vigilance.  


L’association avec les opiacés, légal ou non, les dérivés morphiniques (analgésiques, antitussifs et traitement de substitution de la pharmacodépendance aux opiacés) ou le tramadol, majore également le risque de dépression respiratoire, pouvant être mortelle.
L’association avec les opiacés, légal ou non, les dérivés morphiniques (analgésiques, antitussifs et traitement de substitution de la pharmacodépendance aux opiacés) ou le tramadol, majore également le risque de dépression respiratoire, pouvant être mortelle.


Évitez également le mélange benzodiazépines avec le GHB ou le GBL et aussi la Kétamine.
Évitez également le mélange des benzodiazépines avec le GHB ou le GBL mais aussi la Kétamine.
 
Ces interactions sont particulièrement dangereuses sans tolérance, si par contre les molécules sont consommées régulièrement la tolérance diminue ce risque sans toute fois l’annuler complètement.


==Comment réduire les risques==
==Comment réduire les risques==
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Afin de réduire les risques en usage thérapeutique :
Afin de réduire les risques en usage thérapeutique :


- respecter les posologies prescrites et les durées de prescription.
* Respecter les posologies prescrites et les durées de prescription.
- ne jamais arrêter brutalement un traitement et tout sevrage doit être encadré par un professionnel de santé.
* Ne jamais arrêter brutalement un traitement et tout sevrage doit être encadré par un professionnel de santé.
* Les tranquillisants ne sont pas la seule réponse à l'anxiété : une meilleure hygiène de vie, une consommation modérée d'excitants (y compris les boissons alcoolisées) permettent aussi de lutter efficacement contre l'excès de stress. Dans certains cas, une psychothérapie peut aider à lutter durablement contre l'anxiété.
<ref>https://eurekasante.vidal.fr/medicaments/vidal-famille/medicament-mlexom01-LEXOMIL.html#kc3zQFHMG4O1bDIP.99</ref>


En cas d'usage récréatif :  
En cas d'usage récréatif :  


- limiter les quantités prises.
* Limiter les quantités prises.
- ne pas faire de mélanges surtout avec l'alcool ou un autre dépresseurs du SNC, comme les opiacés ou les TSO et le GHB.
* Ne pas faire de mélanges surtout avec l'alcool ou un autre dépresseurs du SNC, comme les opiacés ou les TSO et le GHB.
- ne pas être seul lors d'une consommation surtout sans expérience, en cas de problème contacter le 15 ou le 112.
* Ne pas être seul lors d'une consommation surtout sans expérience, en cas de problème contacter le 15 ou le 112.


En utilisation IV :
En utilisation IV :


- réduire les quantités par rapport à un usage oral.
* Réduire les quantités par rapport à un usage oral.
- utiliser du matériel stérile à usage unique.
* Utiliser du matériel stérile à usage unique.
- pour l'injection de comprimés (hydrosolubles uniquement ) utiliser un filtre toupie ou un steriflit au minimum.
* Pour l'injection de comprimés (hydrosolubles uniquement ) utiliser un filtre toupie ou un steriflit au minimum.
- ne pas avoir trop de stock à porté de main car il peut y avoir une consommation incontrôlée.
* Ne pas avoir trop de stock à porté de main car il peut y avoir une consommation incontrôlée.


Dans toute situation de consommation de benzodiazepines hors thérapeutique, ne pas conduire ou avoir des responsabilités et rester dans un environnement sécurisé avec un sitter (accompagnant).
Dans toute situation de consommation de benzodiazepines hors thérapeutique, ne pas conduire ou avoir des responsabilités et rester dans un environnement sécurisé avec un sitter (accompagnant).
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[[Catégorie:Drogues]]
[[Catégorie:Drogues]]
<ref>Histoire des benzodiazpines wikipedia</ref>
<ref>psychisme.org/Therapeutique/Risquebenzo</ref>
<ref>www.esculape.com/medicament/pharma_vigilance_bord47</ref>
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