Benzodiazépines, effets, risques, témoignages

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La première molécule de la classe des benzodiazépines est apparue dans les années 1960 ; c'est le chlordiazépoxide (Librax) et a été découverte par accident, comme de nombreux médicaments. De nombreuses spécialités ont vu le jour dans les années 1960.

Dans le milieu des années 1950, Leo Sternbach, pharmacologue émigré durant la Seconde Guerre mondiale, et travaillant pour Hoffmann-La Roche sur des dérivés de la quinoléine en vue de production de colorants, synthétise la première benzodiazépine : le chlordiazépoxide (Librium). La plupart des nombreuses molécules obtenues lors de ce programme de recherche s'étant révélées sans activité pharmacologique, Leo Sternbach décide d'abandonner l'expérimentation de ces produits. Cependant, l'un de ses élèves, Earl Reader, soumet ces molécules à des tests. C'est dans ce contexte que Lowell Randall mit en évidence, en avril 1957, ses propriétés sédatives, myorelaxantes, anticonvulsivantes et souligne d'emblée son efficacité et une bonne tolérance in vivo. Un brevet fut déposé en mai 1958 pour un médicament qui allait devenir l'un des immenses succès commerciaux dans toute l'histoire de l'industrie pharmaceutique : le Librium (chlordiazépoxyde)[3],[4]. La chlordiazépoxide et le diazépam furent commercialisés par Hoffmann-La Roche sous le nom commercial de Valium en 1963, et furent les deux médicaments les plus vendus.

L'intronisation des benzodiazépines a conduit au déclin des prescriptions de barbituriques, et ont, dans les années 1970, remplacé de loin les anciens médicaments par des médicaments sédatifs et hypnotiques[5].

Dans les années qui suivirent, d'autres benzodiazépines furent commercialisées telles que le clorazépate (Tranxène), le lorazépam (Témesta, Ativan), l'oxazépam (Seresta, Serax) ou encore le bromazépam (Lexomil, Lectopam). Des comportements impulsifs, par exemple, le chapardage ou autres infractions à la loi, font également partie des réactions « paradoxales » aux benzodiazépines et ont déjà été répertoriées dans la littérature, au début des années 1960, lors de l'arrivée des premiers benzodiazépines[6]. Ces nouveaux groupes de médicaments ont fait grandir l'optimisme dans la profession clinique, mais ont rapidement suggéré quelques controverses ; en particulier, le risque de dépendance a été perçu durant les années 1980.

Leur usage a vite concurrencé celui des barbituriques pour rendre ceux-ci obsolètes, car ces derniers, plus toxiques, provoquaient des dépendances associées à des effets indésirables dangereux, avec risque de surdose important. Aujourd'hui, les barbituriques ne sont plus que marginalement prescrits dans un but anxiolytique ou hypnotique (bien qu'ils restent très utilisés en anesthésie notamment) car le corps médical leur préfère les benzodiazépines qui ne sont pas aussi toxiques que les barbituriques même si un patient en abuse.

Concernant les traitements contre l'insomnie, les benzodiazépines sont devenues moins utilisées que les imizopyridines et les cyclopyrrolones (molécule nonbenzodiazépiniques bien que structuralement proches des benzodiazépines: ce qui inclut le zolpidem (Stilnox), le zaleplon et le zopiclone (Imovane, Rhovane)[7].

Qu'est ce que c'est ?

Agissant au niveau de récepteurs spécifiques couplés aux récepteurs GABA de type A (R-GABAA), les benzodiazépines sont les substances anxiolytiques les plus utilisées, en raison de leur efficacité symptomatique rapide et de leur faible toxicité.

Les benzodiazépines sont rapidement absorbées dans le tube digestif et métabolisées principalement au niveau hépatique. Certains composés donnent naissance à des métabolites actifs aux propriétés voisines.


Elles possèdent des propriétés pharmacologiques communes : anxiolytique, sédative, amnésiante, myorelaxante, anticonvulsivante, expliquant leur indications cliniques dans l’anxiété et l’insomnie mais également leurs effets indésirables dont le plus fréquent est la sédation. Cet effet est plus fréquent et intense chez les personnes âgées chez qui elle peut revêtir une symptomatologie variée et avoir des conséquences délétères (chutes…).

Le potentiel de pharmacodépendance de ces produits justifie le respect rigoureux de la durée globale du traitement ne devant pas excéder en général 12 semaines, comprenant la période de réduction de la posologie. Ceci nécessite l’instauration d’un contrat thérapeutique avec le patient et une réévaluation systématique de la justification rationnelle de ce traitement avant toute reconduction de traitement.

Il existe également des benzodiazepine dit RC c'est derniers ont une structure identique au benzo classique mais n'ont pas d'AMM.

Dans certains pays autres que la France on peut retrouver par exemple l'Etizolam, ce dernier n'a pas d'AMM chez nous mais en a une en Italie ou dans d'autre pays, ce qui fait qu'il n'est pas un RC, il n'est simplement pas autorisé en France. D'autres benzo en revanche n'ont d'AMM , et ce dans aucun pays comme par exemple le Flunitrazolam ou le pyrozolam

À quoi ç resemble :

On trouve les benzo principalement sous forme de comprimé, parfois de gélule ou en solution injectable

Boite et cachet de lexomil (bromazepan)
Boite et cachet de seresta 10mg
Boite et cachet de valium (Diazépam)
Boite et cachet de Rohypnal (flunitrazepan)
Ampoule de midazolam injectable
Cachets d'Etizolam (un benzo RC)

Les prix :

Les benzodiazepines sont en général remboursés par la sécurité sociale (65% ) et coute entre 3 et 5 euros (hors remboursement ) pour une boite.

Au marché noir les prix peuvent augmenter il faut compter en général de 50 cts à 1 € par comprimé.

Les benzodiazepines RC sont bien plus chers par exemple l'etizolam est à 30€ les 100mg, ou le flunitrazolam coute lui 30€ pour 50 mg sur un site réputé en matière de RC. Une autre particularité des benzo RC est la forme buvards, on peut trouver des Etizolam 2mg blotter x10 à 14€, bien sûr pour la poudre comme pour les buvards ou les comprimés de benzo RC le tarif est dégressif en fonction des quantités commandés.

Les versions injectables sont aussi peu cher une boite de Valium en ampoule par 6 coute 3,16€. Par contre le Midazolam est lui réserve a été un usage hospitalier en France soit pour l'anesthésie soit pour la fin de vie en service de soin palliatif. En Suisse le Midazolam existe sous forme de comprimé et s'appelle Dormicum 7,5 mg est il est souvent consommé par IV.

Geolamouke explique son utilisation :

Alors qu'a Genèves certains tapent 7.5mg de Dormicum (Midazolam) en trace ou en IV et dorment debout à la ramasse pendant 2h/3h mais moi ça ne me fait pas grand chose... voir rien, a part une amnésie. Je suis peut etre pas fait pour, ou en tout cas pas sensible au Midazolam, pourtant c'est une benzo à réputation forte qui est souvent utilisée en anesthésie générale, qui a plutot une courte demi-vie, mais ça dépend de chacun.

Les effets recherchés

Les risques de la consommation

Dangerosité et dommages du produit selon différents classements

Les facteurs de dangerosité selon le rapport Roques (1998)[1]
Dépendance physique Dépendance psychique Neurotoxicité Toxicité générale Dangerosité sociale

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Echelle de classment des dommages créés par différentes drogues.2007 [2]


Les effets secondaires

Tolérance, accoutumance, Dépendance

???? et grossesse

????? et mélanges de drogues ou de médicaments

Comment réduire les risques

Références

  1. Tableau sur la dangerosité des produits par le Pr. Bernard Roques
  2. Source:Article de Nutt, David, Leslie A King, William Saulsbury, Colin Blakemore du 24 mrs 2007 "Development of a rational scale to assess the harm of drugs of potential misuse" The Lancet 2007; 369:1047-1053. (PMID 17382831; doi:10.1016/S0140-6736(07)60464-4)

Histoire des benzodiazpines wikipedia