« Codéine, effets, risques, témoignages » : différence entre les versions

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* insuffisance respiratoire ;
* insuffisance respiratoire ;
* toux de l'asthmatique ;
* toux de l'asthmatique ;
* allaitement : la codéine passe dans le lait maternel ; quelques cas d'hypotonie et de pauses respiratoires ont été décrits chez des nourrissons, après ingestion par les mères de codéine à doses suprathérapeutiques. En cas d'allaitement, la prise de ce médicament est contre-indiquée.
* Prudence en cas d'hypertension intracrânienne qui pourrait être majorée.
* Prudence en cas d'hypertension intracrânienne qui pourrait être majorée.


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* La prise de boissons alcoolisées et d'autres médicaments contenant de l'alcool (voir interactions) pendant le traitement, est déconseillée.
* La prise de boissons alcoolisées et d'autres médicaments contenant de l'alcool (voir interactions) pendant le traitement, est déconseillée.
* L'attention est appelée, notamment chez les conducteurs de véhicules et les utilisateurs de machines, sur les risques de somnolence attachés à l'emploi de ce médicament.
* L'attention est appelée, notamment chez les conducteurs de véhicules et les utilisateurs de machines, sur les risques de somnolence attachés à l'emploi de ce médicament.
* Grossesse : les études effectuées chez l'animal ont mis en évidence un effet tératogène de la codéine. En clinique, les données épidémiologiques menées sur des effectifs restreints de femmes n'ont cependant pas mis en évidence un risque malformatif particulier de la codéine. Au cours des trois derniers mois de la grossesse, la prise chronique de codéine par la mère, et cela quelle que soit la dose, peut être à l'origine d'un syndrome de sevrage chez le nouveau-né. En fin de grossesse, des posologies élevées, même en traitement bref, sont susceptibles d'entraîner une dépression respiratoire chez le nouveau-né. En conséquence, l'utilisation de la codéine ne doit être envisagée ponctuellement au cours de la grossesse que si nécessaire.




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====La dépression====
====La dépression====
La codéine peut entrainer des dépressions en usage chronique ou a minima un état amotivationnel avec émoussement des émotions. Toutefois il est aussi possible que des personnes dépressives trouvent un soulagement avec la prise chronique de codéine.
La codéine peut entraîner des dépressions en usage chronique ou a minima un état amotivationnel avec émoussement des émotions. Toutefois il est aussi possible que des personnes dépressives trouvent un soulagement avec la prise chronique de codéine.
[http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/10440466]
[http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/10440466]


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Une tolérance aux effets psychotropes de la Codéine peut s'installer, parfois très rapidement, amenant à une augmentation des doses. Les utilisateurs chroniques de codéine prennent souvent des doses supérieures aux recommandations. L'utilisation chronique de la Codéine, même pour des douleurs « bénignes », mène souvent à une addiction, d'autant que les symptomes classiques de sevrage (voir ci dessous) s'accompagnent  souvent d'un retour « offensif » de ces  douleurs.
Une tolérance aux effets psychotropes de la Codéine peut s'installer, parfois très rapidement, amenant à une augmentation des doses. Les utilisateurs chroniques de codéine prennent souvent des doses supérieures aux recommandations. L'utilisation chronique de la Codéine, même pour des douleurs « bénignes », mène souvent à une addiction, d'autant que les symptomes classiques de sevrage (voir ci dessous) s'accompagnent  souvent d'un retour « offensif » de ces  douleurs.


L'attention est appelée, notamment chez les conducteurs de véhicules et les utilisateurs de machines, sur les risques de somnolence attachés à l'emploi de ce médicament.
 
===Codéine et grossesse===
Les études effectuées chez l'animal ont mis en évidence un effet tératogène de la codéine. En clinique, les données épidémiologiques menées sur des effectifs restreints de femmes n'ont cependant pas mis en évidence un risque malformatif particulier de la codéine. Au cours des trois derniers mois de la grossesse, la prise chronique de codéine par la mère, et cela quelle que soit la dose, peut être à l'origine d'un syndrome de sevrage chez le nouveau-né. En fin de grossesse, des posologies élevées, même en traitement bref, sont susceptibles d'entraîner une dépression respiratoire chez le nouveau-né. En conséquence, l'utilisation de la codéine ne doit être envisagée ponctuellement au cours de la grossesse que si nécessaire.
 
====Allaitement====
La codéine passe dans le lait maternel ; quelques cas d'hypotonie et de pauses respiratoires ont été décrits chez des nourrissons, après ingestion par les mères de codéine à doses suprathérapeutiques. En cas d'allaitement, la prise de ce médicament est contre-indiquée.
 
===Codéine et paracétamol===
Le paracétamol au delà de 4g par jour est très nocif pour le foie.


=== Addiction ===
=== Addiction ===
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