DOC, effets, risques, témoignages

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Histoire brève

Le DOC a été synthetisé pour la première fois par une équipe de l'université d'Alberta en 1972, bien que sa consommation n'ait été popularisée qu'en 1991 par le livre d'Alexander Shulgin PIKHAL (Phenylethylamines que j'ai connu et aimé / I Have Known And Loved, un livre décrivant les effets et la synthèse de plusieurs vingtaines de phenylethylamines), même si en 1989, une analyse des laboratoires de la police canadienne on révélés la présence de DOC dans un échantillon de saisie.

Qu'est ce que c'est ?

Le DOC, ou 4-Chloro-2,5-dimethoxyamphetamine, est une phenylethylamine psychédélique, faisant également partie de la famille des amphétamines, il est assez peu connue et répandue, il offre des effet hallucinogènes et stimulants très longs et pouvant être intenses comme subtils en fonction des dosages, une forme unique de stimulation, et une très grande sensibilité par rapport au dosage, une toute petite augmentation du dosage peut démultiplier la puissance des effets, en augmentant aussi la durée.

Même si c'est une amphétamine et qu'il possède de forts effets stimulants, un potentiel euphorisant non des moindres, et une certaines ressemblance avec les amphétamines plus classiques comme le speed par exemple, les effets restent quand même assez différents, et les effets euphorisants ne sont pas aussi impressionnants qu'avec les amphet classiques, une bonne raison à cela c'est déjà que le DOC n'est pas un NDRI comme le sont toutes les amphétamines plus classiques (NDRI = inhibiteur de la recapture de la dopamine de de la noradrénaline) et donc ne présente pas des effets euphorisants aussi marqués d'un rush de dopamine comme avec le speed par exemple, il n'agit que comme agoniste partiel des récepteurs sérotoninergiques (tout du moins on suppose).


Aspect, à quoi ça ressemble ?

Le DOC est vendu sous forme chlorhydrate, c'est une poudre cristalline/blanche sans aspect particulier.

Etant difficile voir impossible à doser pour quelqu'un ne possédant pas une balance précise et les connaissances nécessaires pour faire une dilution volumétrique, le DOC est souvent vendu sous forme de buvards ou de comprimés par les sites internet ou du deep web, il est parfois vendu à la place du LSD sur le marché noir, également sous forme de gouttes dans ce cas ci.

Les autres noms et surnoms

4-Chloro-2,5-dimethoxyamphetamine

Le prix

Le comprimé/buvard de DOC coûte généralement entre 1,50 et 5€ à l'unité, la poudre de DOC peut coûter entre 45 et 100€ le gramme selon le fournisseur.

Test de dépistage

Pharmacologie

D'après ce que l'on croît connaître de la pharmacologie du DOC il semble agir majoritairement voir uniquement agoniste partiel des recepteurs sérotoninergiques, notamment au niveau du 5HT-2A, mais cela ne reste encore qu'une supposition.

Les dosages

Dosages pour la voie orale

Minimum pour un effet récréatif : 0.5 - 1 mg

Léger : 1 - 2 mg

Moyen : 2 - 4 mg

Fort : 4 - 6 mg

Très fort : 6 mg +

Durée :

Durée totale en excluant les after effects : 12 - 24 heures

Temps avant que ça commence un peu à faire effet : 1 - 2 heures

Temps avant que ça commence vraiment à faire effet : 2 - 3 heures

Durée du "pic" d'intensité des effets : 6 - 12 heures

Durée approximative de la descente : 2 - 8 heures (moment entre la fin du pic d'effets et la survenue d'une quasi-sobriété)

After effects : 6 - 24 heures

Dosages pour la voie sublinguale / le sniff

Minimum pour un effet récréatif : 0.25mg

Léger : 0,25 - 1 mg

Moyen : 1 - 2 mg

Fort : 2 - 3,5 mg

Très fort : 3,5 mg +

Durée :

Durée totale en excluant les after effects : 5 - 15h

Temps avant que ça commence un peu à faire effet : 1 - 5 minutes

Temps avant que ça commence vraiment à faire effet : 10 - 30 minutes

Durée du "pic" d'intensité des effets : 2 - 6 heures

Durée approximative de la descente : 2 - 8 heures (moment entre la fin du pic d'effets et la survenue d'une quasi-sobriété)

After effects : 2 - 24 heures


Dosages pour la vaporisation sur de l'aluminium ou pour un e-liquide au DOC

Pour les dosages de DOC en vaporisation, il semble que ça soit quasiment les mêmes que pour le sniff et la sublinguale, en juste un tout petit peu moins elevés, et avec fatalement une durée juste un peu plus courte et une montée plus intense qui vient en quelques secondes au lieu de 1-5 minutes en sublingual/sniff.

Les modes de consommation

Sniffer / voie sublinguale

Le sniff et la voie sublinguale sont pertinents à utiliser avec du DOC, les effets surviennent en quelques minutes au lieu de 1h30-2h30 par voie orale, et durent globalement 25% moins longtemps, ça évite de tripper pendant trop longtemps, mais il faut adapter les dosages en conséquence, le sniff et la voie sublinguale offrent une montée significativement plus intense et rapide à se dérouler que par voie orale, et donc potentiellement plus anxiogène.

Ingérer

La voie orale présente une montée très longue, c'est certainement la façon la plus "douce" de prendre du DOC (montée très progressive, pas de trop gros pics d'effets...) mais les effets peuvent durer entre 12 et 24h selon les doses, il faut donc bien réfléchir avant de prendre du DOC par voie orale.

Fumer / vaporiser

Le DOC se vaporise très bien sur de l'aluminium, les dosages sont quasiment les mêmes qu'en sublingual ou en sniff, en juste un peu moins élevés peut être.

Une dilution volumétrique de DOC dans du sérum physiologique est parfaitement adapté pour vaporiser du DOC sur de l'aluminium :

- On prend un aluminium, si possible un alu spécialement adapté pour ça

- On pose des gouttes de DOC dessus

- On chauffe

- Au début la vapeur est transparente, y a juste l'eau qui s'évapore, pas besoin d'aspirer la vapeur

- Une fois que toute l'eau s'est évaporée, y a une vapeur beaucoup plus blanche que la vapeur d'eau qui commence à apparaître, c'est de la vapeur de DOC, et là il faut aspirer, étant donné la très petite quantité de poudre ça fait très peu de vapeur, c'est facile à aspirer en une seule taffe si on se concentre un peu, après on retient quelques secondes dans les poumons et on relâche.

Le goût est pas horrible, comme les autres psychés chauffés ça a un goût assez proche des amphet chauffées, mais en beaucoup moins fort, désagréable, et envahissant que les amphet.

C'est aussi possible avec juste de l'eau et du DOC, voir du propylène glycol, mais c'est un peu plus long et moins pratique que l'eau à vaporiser, pas spécialement besoin de sérum phy, mais comme ça avec du sérum phy c'est aussi compatible pour la sublinguale et le sniff, (et bien entendu le sel du sérum phy reste sur l'aluminium).

Plugger et injecter

Peu voir pas de reports concernant le plug et l'injection de DOC sur le web, les effets sont certainement similaires dans leur durée et leur intensité aux effets de la vaporisation de DOC, qui elle est déjà plus pratiquée.

Les effets recherchés

Effets physiques :

  • Forte stimulation intellectuelle et physique : Généralement la stimulation est plutôt encouragée, mais à fortes doses ou en cas de stress elle peut devenir de plus en plus forcée.
  • Sensations corporelles : Le bodyhigh du DOC a tendance à être plus intense que chez des psychedeliques plus classiques comme le LSD, les sensations peuvent se décrire par des sensations d'énergie, de picotements énergisants qui traversent l'integralité du corps, généralement agréable, cet effet peut devenir dérangeant à hauts dosages.
  • Bien être physique : Cet effet est généralement moins prononcé qu'avec les amphétamines classiques, à noter que le DOC a tendance à potentiellement provoquer plus de mal-être physique que les autres psychedeliques.
  • Changement dans le ressenti de la forme du corps
  • Amélioration du ressenti des sensations tactiles : Effet surtout présent à faible dosage, les stimulis tactiles sont ressentis de manière plus intense, plus agréable, plus sensuelles parfois.


Effets psychotropes / mentaux :

  • Appréciation de la musique
  • Distortion de la perception du temps
  • Sensation d'euphorie, de bien être
  • Intensification des émotions, fous rires.
  • Reflexion conceptuelle sens de l'humour plus affuté.
  • Accélération des pensées, connexion des pensées.
  • Augmentation des capacités d'analyse, sensation d'éveil intellectuel.
  • Augmentation des capacités à s'immerger dans une histoire, un concept, une ambiance...
  • Sensation d'empathie, augmentation de la sociabilité : Bien que moins important qu'avec la MDMA, cet effet est tout de même présent, et peut apporter un effet thérapeutique plus durable.
  • Augmentation de la libido : Cet effet est surtout présent à faibles dosages.


« - le côté stimulant (et non relaxant) peut être gênant par moments, on aimerait pouvoir se détendre, se reposer, faire une pause. Encore plus vrai en cas de surdosage (session 2).

- acuité visuelle renforcée, tout semble lumineux, éclairé de l'intérieur, contrasté, en haute définition. Il y a des couleurs vives, par flashs et quand je ferme les yeux, comme des éclairs rouges, jaunes, verts, bleus. Les choses ondulent aussi. C’est dommage, je n’ai pas pris le temps, ou je n’ai pas été dans la capacité de mener des observations poussées dans ce domaine sensoriel. Pas d’hallucinations auditives, pas de tests avec de la musique non plus, une expérimentation manquante que je regrette de même.

- je me douche assez souvent, pour me rafraichir et tenter de me ramener un peu à la réalité. Je fais attention à ne pas me brûler avec une eau trop chaude et à ne pas laisser couler l’eau ou tout inonder. La douche est délicieuse, agréable et me procurant plein de sensations. À un moment, je me souviens avoir eu peur de me noyer dans ma baignoire – je m’y étais allongée - et je suis restée vigilante. L’envie de fusionner avec cette eau si magique et toute amicale aurait pu m’amener à la boire ou à m’en asperger, au risque de m’étouffer accidentellement. Sans doute pour cela que j’ai pris plusieurs douches de courtes durées, par crainte de déconner avec l’eau, d’une manière ou d’une autre.

- quelques nausées, proportionnelles au dosage (la deuxième fois, j’ai eu envie de vomir).

- dissolution de l’ego : j’ai l’impression vivace, réelle, de faire partie d’un tout, qu’il n’y a plus de séparation entre moi et mon environnement. Comme dans une communion profonde, vaste, étendue. Je suis tout et tout est moi. D’ailleurs, lorsque je crache un peu dans la baignoire, c’est étrange, c’est comme si rien ne sortait de ma bouche, puisque la notion d’extérieur à ma personne n’existe plus. Par ailleurs, ce vomissement n’est pas vécu de manière négative, il est comme l’expression naturelle de quelque chose… Quoi ? Je ne saurais le dire. Un processus excrétoire qui me ramène à mon animalité biologique, sûrement. Ou un truc du genre.

- à un moment, les longs rideaux mouillés de la douche semblent gluants et tentaculaires, tentacules érotiques dignes du Japon. Je sors vite de là car cette pensée, sensuelle au départ, pourrait virer au cauchemar si je me sentais prise au piège ou dévorée par un monstre (cf cet épisode de Cosmos 1999 - Le domaine du dragon, qui m’avait tant effrayé, étant gosse).

- j’ai des pulsions animales, le besoin de me dévêtir, déjà, et l’envie puissante d’un contact sauvage, primal, avec la nature, le sol végétal, l’humus. Ce désir revêt un caractère cultuel, emprunt de fantasmes zoophiles voire scatophiles. Je rêve ainsi de plonger à quatre pattes dans la boue, le purin, dans un enclos au milieu de porcs massifs prêts à me violer. Ça me rappelle la scène du zoo, dans Altered States, film à voir absolument si vous ne le connaissez pas (avec une excellente bande son de John Corigliano). Sauf que je ne suis ni prédatrice, ni violente, ni hématophile, bien heureusement.

»
-(Source, LenaÀLaRechercheDuParadis, Psychoactif)

Les risques de la consommation

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Références