Discussion:Les complications liées à l'injection intraveineuse

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Bonjour, Je viens de découvrir votre site. Je me suis permis de commencer la rectification de certains éléments de cette page. Le paragraphe que j'ai écrit sur le choc anaphyactique se base sur [1] C'est la dernière édition (2018) d'un texte écrit par des réanimateurs, qui fait référence chez les médecins. Il sert à la préparation du concours de 6ème année de médecine.

Je me permets de supprimer le paragraphe sur le choc pyrétique. Je n'en ai jamais entendu parler (je fais des études de médecine). J'ai donc fait une recherche sur internet, et de ce que j'ai vu, le "choc pyrétique" est une très ancienne expression pour parler d'une simple fièvre. En médecine, quand on parle de choc, c'est pour qualifier un état grave, potentiellement mortel, causé par une dysfonction de la circulation sanguine. De ce que j'ai vu, ce que vous avez écrit vient de cette source : https://www.aravih.org/wp-content/uploads/2015/11/PESPA-Evaluation-2016..pdf Je vous avoue ne pas avoir le temps d'éplucher toute sa bibliographie pour retrouver d'où vient l'info sur le choc pyrétique. Bien qu'il me paraisse intéressant, ce document ne me semble pas suffisant à lui seul pour affirmer l'existence de ce type de choc. Ce document n'a d'ailleurs pas été rédigé par un médecin. Si vous voulez remettre ce paragraphe, merci de mettre des références précises et des explications claires sur le choc pyrétique. Sinon, cela me paraît dangereux de proposer ce diagnostic à des gens qui se rassureraient à tort. Dans un contexte de fièvre suite à une injection dans des conditions d'hygiène incertaine (c'est-à-dire non réalisée par un professionnel), un médecin penserait en premier lieu à une septicémie, ce qui demande des soins d'urgence. S'il y a une "réaction simple avec fièvre et malaise", mieux vaut avoir le courage de s'adresser à un médecin pour s'assurer de la bénignité de la réaction plutôt que de finir en réanimation avec de lourdes séquelles.

L'aspirine a actuellement assez mauvaise presse pour le traitement des fièvres. On préfère prescrire seulement du doliprane. Des médicaments de la même famille que l'aspirine ont été reconnus responsables de l'agravation d'infections[2]. La viscéralgine suppositoire n'est plus commercialisée.