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La méthylone, ou 3,4-methylenedioxy-N-methylcathinones, est une molécule de synthèse dérivée de la cathinones. Cette drogue psychostimulante, empathogène et antactogène appartient aux familles des phénéthylamines, des amphétamines et des cathinones.
La '''méthylone''', ou ''3,4-methylenedioxy-N-methylcathinone'', est une molécule de synthèse dérivée de la cathinone. Cette drogue psychostimulante, empathogène et entactogène appartient aux familles des phénéthylamines, des amphétamines et des cathinones.
La méthylone est un Research Chemical (RC), en vente sur les sites spécialisés depuis 2004. Elle se veut être un substitut de la MDMA (le principe actif de l’ecstasy). Elle est classée sur la liste des stupéfiant depuis 2012.
La méthylone est un Research Chemical (RC), en vente sur les sites spécialisés depuis 2004. Elle se veut être un substitut de la MDMA (le principe actif de l’ecstasy). Elle est classée sur la liste des stupéfiant depuis 2012.


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==Chimie==
==Chimie==
[[Image:Methylone.png|thumb|200px|right|Molécules de méthylone et de MDMA]]
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Chimiquement, il s’agit d’une cétone. On parle parfois de béta-kéto-amphétamine, pour préciser qu’elle possède la structure générale d’une amphétamine, avec une fonction cétone sur le carbone en béta par rapport à l’atome d’azote. La méthylone correspond à la version béta-cétonique de la MDMA (le principe actif de l’ecstasy), c’est la raison pour laquelle on la qualifie aussi de bk-MDMA.
Chimiquement, il s’agit d’une cétone. On parle parfois de béta-kéto-amphétamine, pour préciser qu’elle possède la structure générale d’une amphétamine, avec une fonction cétone sur le carbone en béta par rapport à l’atome d’azote. La méthylone correspond à la version béta-cétonique de la MDMA (le principe actif de l’ecstasy), c’est la raison pour laquelle on la qualifie aussi de bk-MDMA (beta-keto-MDMA).


On peut également la nommer en considérant le squelette de la methcathinone (béta-kéto-amphétamine) en précisant la présence du pont méthylènedioxy en préfixe, d’où la dénomination de Méthylène-Dioxy-Methcathinone, soit MDMC. Cette appellation plus logique n’est cependant pas spécifique, car Shulgin et Peyton ont nommé ainsi une autre de leurs découvertes, la 3,4-éthylenedioxymethamphétamine.
On peut également la nommer en considérant le squelette de la methcathinone (béta-kéto-amphétamine) en précisant la présence du pont méthylènedioxy en préfixe, d’où la dénomination de Méthylène-Dioxy-Methcathinone, soit MDMC. Cette appellation plus logique n’est cependant pas spécifique, car Shulgin et Peyton ont nommé ainsi une autre de leurs découvertes, la 3,4-éthylenedioxymethamphétamine.
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==Réduction des risques==
==Réduction des risques==


* '''Le premier risque avec le méthylone est son temps d’attent'''e avant les premiers effets presque deux fois plus long qu’avec la MDMA. L’usager attendant la montée peut alors être tenté de « redoser » et cette fois risquer d’en prendre trop.
* '''Le premier risque avec le méthylone est son temps d’attente''' avant les premiers effets presque deux fois plus long qu’avec la MDMA. L’usager attendant la montée peut alors être tenté de « redoser » et cette fois risquer d’en prendre trop.
* '''Lors de la première prise, pensez au test de réaction allergique'''. C’est simple et rapide et ça peut sauver des vies. Prenez quelques milligrammes (5mg tout au plus) et attendez 20 minutes (si prise par sniff) et 40 minutes (si prise par ingestion). Si vous ne ressentez rien de spéciale, alors vous pouvez continuer.
* '''Lors de la première prise, pensez au test de réaction allergique'''. C’est simple et rapide et ça peut sauver des vies. Prenez quelques milligrammes (5mg tout au plus) et attendez 20 minutes (si prise par sniff) et 40 minutes (si prise par ingestion). Si vous ne ressentez rien de spéciale, alors vous pouvez continuer.
* En matière de RC, avoir '''une balance précise est vivement recommandée'''. Un test chimique d’identification de substance est aussi un plus afin de s’assurer que la substance commandée est bien ce que le site prétend.
* En matière de RC, avoir '''une balance précise est vivement recommandée'''. Un test chimique d’identification de substance est aussi un plus afin de s’assurer que la substance commandée est bien ce que le site prétend.

Version du 6 juillet 2013 à 09:44

La méthylone, ou 3,4-methylenedioxy-N-methylcathinone, est une molécule de synthèse dérivée de la cathinone. Cette drogue psychostimulante, empathogène et entactogène appartient aux familles des phénéthylamines, des amphétamines et des cathinones. La méthylone est un Research Chemical (RC), en vente sur les sites spécialisés depuis 2004. Elle se veut être un substitut de la MDMA (le principe actif de l’ecstasy). Elle est classée sur la liste des stupéfiant depuis 2012.


Qu'est ce que c'est ? (aspect, odeur, goût, prix)

Aspect

La méthylone, aussi appelé bk-MDMA, peut se présenter sous forme de poudre fine ou cristalline de couleur blanche ou jaunâtre. Synthétisée de façon différente, elle peut aussi se présenter sous forme de petits cristaux.

La méthylone peut aussi être retrouvée dans des comprimés. Certains dealers peuvent alors les vendre comme étant des pilules d’ecstasy. Plusieurs sites internet de RC les vendent en comprimés comme étant de la méthylone ou sous couvert d’appellations commerciales aussi diverses que variées, mais sans en spécifier la composition.

Odeur

Comme nombre d’autres cathinones de synthèse, la méthylone a une odeur de réglisse et un goût âcre très caractéristique.

Autres noms

  • bk-MDMA, MDMC
  • Appellations commerciales connues: Ease, Explosion, Neocor, M1

Prix

Entre 8 et 20 euros le gramme en fonction de la quantité commandée.

Légalité

La méthylone est classée substance interdite en France depuis l’Arrêté du 27 juillet 2012. Cet arrêté étend l’interdiction à « toute molécule dérivée de la cathinone, ses sels et ses stéréoisomères»

Cela signifie que la quasi-totalité des cathinones synthétiques sont de facto interdites à la vente, à la détention et à l’usage sur le territoire national français. Ce type de législation a également été adopté aux Royaume-Unis, quelques mois après l’interdiction de la seule méphédrone (c’est d’ailleurs la raison pour laquelle aucun site de RC basé au U.K. ne vend de cathinones synthétique depuis 2010) ainsi que par la Belgique en avril 2013.

Néanmoins, la méthylone demeure facilement accessible sur internet.

Histoire

Synthétisé pour la première fois en 1996 par Alexander Shulgin et Jacob Peyton, la méthylone était alors considérée comme un antidépresseur.

Un tube d'Explosion contenant de la méthylone

C’est en 2004 que la méthylone fait son apparition. A l’origine, elle était commercialisé par un smartshop néerlandais en petites bouteilles sous l’appellation commerciale « Explosion », mais vendue comme étant un désodorisant d’intérieur sans mention de sa composition exacte. La vente de méthylone s’est ensuite développée (sous son vrai nom ou sous couvert d’appellations commerciales) dans de nombreux pays entre 2004 et 2010, notamment au Royaume-Uni, en Nouvelle-Zélande, aux Etats-Unis et en Israël.

Chimie

Molécules de méthylone et de MDMA

Chimiquement, il s’agit d’une cétone. On parle parfois de béta-kéto-amphétamine, pour préciser qu’elle possède la structure générale d’une amphétamine, avec une fonction cétone sur le carbone en béta par rapport à l’atome d’azote. La méthylone correspond à la version béta-cétonique de la MDMA (le principe actif de l’ecstasy), c’est la raison pour laquelle on la qualifie aussi de bk-MDMA (beta-keto-MDMA).

On peut également la nommer en considérant le squelette de la methcathinone (béta-kéto-amphétamine) en précisant la présence du pont méthylènedioxy en préfixe, d’où la dénomination de Méthylène-Dioxy-Methcathinone, soit MDMC. Cette appellation plus logique n’est cependant pas spécifique, car Shulgin et Peyton ont nommé ainsi une autre de leurs découvertes, la 3,4-éthylenedioxymethamphétamine.

Modes de consommation

A l’instar de la MDMA, le meilleur mode de consommation est le « drop », c’est-à-dire l’administration par voie orale sous forme de parachutes ou diluée dans un verre. Naturellement, elle peut aussi être « sniffée », mais les effets ressentis sont de moindre intensité. Elle peut aussi être injectée (peu de témoignages sur ce mode d’administration) et « pluggée » (administration par voie rectale).


Dosages

  • Par voie orale : 100 à 250mg. Certains usager rapportent que toute prise au-delà de 180mg accroit les effets physiques, mais n’aura que peu d’effets en terme d’empathie et sentiment de bien-être.
  • Par voie nasale : 20 à 40mg par ligne. Ne pas dépasser 250mg.
  • Par injection : pas de donnée fiable
  • Par voie rectale : pas de donnée fiable


Effets recherchés

Les effets de la méthylone sont décris comme étant très proches de ceux de la MDMA, même si ils sont moins forts. A la différence de la MDMA avec laquelle les effets se font ressentir entre 20 et 45 minutes après la prise (par voie orale), la méthylone met plus longtemps à monter, entre 45 et 1H30.

Par voie nasale, les effets sont plus rapides (une vingtaine de minutes), mais ceux-ci sont moins forts.

« La Méthylone est souvent comparé a la MDMA, a ceci près que les effets dure beaucoup moins longtemps, et que la Méthylone est beaucoup moins puissante que la MDMA.

La structure chimique de la Méthylone est très proche de celle de la MDMA.

Pour le faible cout, c'est justement le petit changement dans la formule qui fait que la Méthylone est plus simple et moins couteuse a fabriqué que la MDMA. »
-(Source, lloigor, Psychoactif)

Les effets désirés :

  • Stimulation physique et intellectuelle
  • Sentiment d’euphorie
  • Sociabilité accrue
  • Envie de s’exprimer et d’aller vers les autres
  • Désinhibition
  • Sensation de bien-être
  • Exacerbation des sens
  • Libido débridée

Nous ne sommes pas tous égaux face aux drogues et que ce qui vaut pour les uns ne vaut pas forcément pour les autres.

Les risques de la consommation

Effets indésirables

Des usagers rapportent les effets indésirables suivant :

  • Bouffées d’angoisses
  • Dépersonnalisation
  • Hallucinations
  • Crise de psychose
  • Tachycardie et hypertension
  • Transpiration abondante et hyperthermie
  • Mâchoires serrées
  • Nausées
  • Perte de l’appétit
  • Envie d’en reprendre

Effets secondaires

  • Insomnies
  • Dysfonctionnement érectile temporaire
  • Déprime passagère
  • Sensation de descente plus ou moins désagréable selon les individus et la quantité consommée.
  • Brainzaps = sensation de décharge électrique dans le cerveau, notamment au moment de s’endormir les jours qui suivent la prise.

Craving

Contrairement à la méphédrone, la MDPV et nombre d’autres cathinones de synthèse, la méthylone n’entraine pas un fort craving (envie incontrôlable d’en reprendre).

Descente

Comme pour toutes les drogues, la sensation désagréable ressentie sur la fin est inversement proportionnelle au plaisir ressentis lors de la « montée ». Dans le cas de la méthylone, si les dosages son respectés et étant donné que la montée est décrite comme plutôt « soft » - du moins par rapport à celle de la MDMA-, la descente ne semble pas poser beaucoup de problème à la plus part des usagers. Attention : cela ne vaut pas pour tout le monde.


Effets à moyen/long-terme

Comme avec toutes les designer drugs, le manque patent d’études sérieuses sur les dangers et la neurotoxicité de la méthylone engage à la plus grande précaution. Plusieurs cas d’hospitalisation graves ont été recensés en Angleterre et certains consommateurs avertissent de la neurotoxicité de cette drogue, d’apparence pourtant moins dangereuse que la MDMA.

« La méthylone est bon marché, "efficace", facile d'accès (plus trop non vu qu'interdit en France maintenant), et surtout c'est une belle saloperie neurotoxique, même a court terme.

 Beaucoup dhospitalisation en Angleterre suite a la consommation de méthylone, même "une fois" en petite quantité.
 »
-(Source, lloigor, Psychoactif)

Réduction des risques

  • Le premier risque avec le méthylone est son temps d’attente avant les premiers effets presque deux fois plus long qu’avec la MDMA. L’usager attendant la montée peut alors être tenté de « redoser » et cette fois risquer d’en prendre trop.
  • Lors de la première prise, pensez au test de réaction allergique. C’est simple et rapide et ça peut sauver des vies. Prenez quelques milligrammes (5mg tout au plus) et attendez 20 minutes (si prise par sniff) et 40 minutes (si prise par ingestion). Si vous ne ressentez rien de spéciale, alors vous pouvez continuer.
  • En matière de RC, avoir une balance précise est vivement recommandée. Un test chimique d’identification de substance est aussi un plus afin de s’assurer que la substance commandée est bien ce que le site prétend.
  • Avec la méthylone, il faut savoir se contrôler. Après un quart de gramme, il ne sert généralement à rien d’en reprendre. Comme avec la MDMA, une fois son stock de sérotonine grillé, il est inutile et même contre-productif d’en consommer à nouveau. Vous aurez les quenottes qui serrent, plus de mal à vous endormir et vous risquez une déprime les jours suivants.
  • S’abstenir d’en consommer plusieurs jours/semaines d’affilé ou vous allez au devant de complications (ex : insomnies, « brainzaps », dépendance psychologique, perte d’effets, déprime, etc.)
  • Compte tenu de son accessibilité et de son prix, ne prenez pas de risque : ne commandez jamais plus de 5 grammes à la fois et espacez un maximum vos prises (deux semaines au minimum).
  • Comme toujours, évitez les mélanges et surtout avec les substances qui agissent sur la libération ou la recapture de sérotonine. Vous risquez un syndrome sérotoninergique.
  • Fumer du cannabis peut certes aider à faciliter la descente, mais trop de joint peuvent entrainer des « brainzaps » (comme des secousses électrique dans le cerveau) les jours suivant, notamment au moment de s’endormir.


« Puis, les symptômes physique s'amplifient encore! J'ai le coeur qui s'emballe tellement, que j'ai l'impression d'être à la limite d'un malaise! J'ai de bonnes crampes dans le ventre! Et à ce moment, je vomi!

Dans ma tête c'est toujours la déprime intense, et la peur qui fait son apparition. Je pleure! Je ne pleure jamais d'habitude! C'est horrible!! (….)

Cet épisode m'a fait très peur! Je tenais donc à le raconter sur le forum dans un but RDR. Je suis sûr et certain que ce que j'ai subi est lié à ma consommation excessive de Méthylone! Je n'avais jamais subi ça auparavant! Mais je ne sais pas si c'était une simple "crise d'angoisse", ou un "syndrome sérotoninergique"?? Je ne sais pas si c'est possible 3 jours après la dernière prise? Mais si c'était bien un syndrome sérotoninergique, ça aurait pu aller plus loin!!! En tout cas, je ne souhaite à personne de vivre ça! Et je tiens à le redire: "Je suis sûr et certain que c'est lié à ma conso de M1! Pas à mon psychisme, qui allait très bien!"

Dorénavant, je ne prendrai plus de M1 tous les week-ends. J'attendrai minimum, je dis bien "minimum", 3 semaines avant d'en reprendre! Et je conseille à tout le monde de faire au moins ce "minimum". Respectez les doses prescrites ! N'abusez pas du Méthylone! Sinon, ça va faire MAL!!! Et je rigole pas... ça fait MAL!

»
-(Source, Mega, Psychonaut)

Méthylone et dépistage dans les urines, la salive, les cheveux et le sang

Ce n’est pas parce qu’une drogue est nouvelle et légale (ou qu’elle l’était encore il y a peu), qu’il est impossible de la dépister ou qu’un résultat positif n’aura pas de conséquences fâcheuses. S’il n’existe pas à ce jour d’anticorps spécifique aux cathinones de synthèse permettant son dépistage via des tests rapides immuno-chromatographiques (réaction colorée d’un antigène au contact de son anticorps) urinaire ou salivaire (le développement d’anticorps étant très onéreux), un bon nombre de ces substances sont néanmoins détectables par ces tests en raison de réactions croisées potentielles avec les amphétamines et/ou la methamphétamine.

Test rapide urinaire

Il est pratiqué par les entreprises, médecine du travail et parfois la police.

La méthylone peut donner un résultat positif pour les amphétamines et/ou la methamphétamine. On parle de réaction croisée.

En ce qui concerne le temps de détection dans les urines, comme aucune étude scientifique n’a été menée sur ce sujet, le plus logique serait de se référer à celui des amphétamines (ex : Speed), à savoir 1 à 2 jours après la prise, ou de celui de la methamphétamine, soit 1,5 à 3 jours.

Après 3 jours donc, il ne devrait donc plus rester de traces dans l’organisme.

Test rapide salivaire

Il est pratiqué par la police sur les routes et certaines entreprises)

Pour les même raisons que pour le test urinaire, la méthylone peut donner un résultat positif pour les amphétamines et/ou la methamphétamine.

Temps de détection : 24 heures maximum.

Tout résultat positif donne lieu une analyse de confirmation à l’hôpital ou en laboratoire qui pourra mettre en évidence la présence de methcathinones.

Note : Même si la methamphétamine n’est pas (ou très peu) consommée en France, la plupart des tests salivaires et multi-tests urinaires comportent ce paramètre. La raison ? Ces tests sont aussi destinés à l’Amérique du Nord où le cristal meth est très répandu.

Test capillaire

Il est pratiqué pour la restitution de permis de conduire.

Cette analyse de plus en plus utilisée permet de détecter les cathinones de synthèse, du moins dans les laboratoires à la pointe. Quand une mèche de cheveux leurs parvient, ils l’analysent pour un panel prédéterminée de substances, généralement les 5 plus répandues (pour des question de coûts), à savoir le THC, la cocaïne, les opiacés, la MDMA et les amphétamines. Avec l’explosion de l’usage de RC, les laboratoires sont poussés à s’adapter à ces nouvelles pratiques de consommation et sont tentés d’élargir leurs panels de base en y incluant les cathinones de synthèse. C’est le cas du laboratoire Chem’Tox et de Narcocheck.

Temps de détection : sachant 1 cm de cheveux équivaut à un mois de pousse, cette analyse permet de dépister jusqu’à plusieurs mois.

Analyse de confirmation en laboratoire

Il est pratiqué après un positif au test urinaire ou salivaire, restitution de permis de conduire, etc.

Que l’échantillon soit de la salive, du sang ou des urines, les laboratoires utilisent tous la même méthode analytique de référence, à savoir la GC/MS. En plus d’un résultat qualitatif (positif/négatif), la GC/MS permet d’établir un dosage exact des traces de stupéfiants. Selon que le laboratoire soit à la pointe ou pas, il peut dépister un très grand nombre de substances dont les methcathinones. C’est par exemple le cas des laboratoires SERBA, Narcocheck et Biomnis chez qui différentes cathinones de synthèse figurent parmi la liste des substances détectables.

N.B : selon les laboratoires ou les hôpitaux, les analyses de confirmation peuvent aussi être pratiquées grâce à des tests ELISA®. Tout aussi fiable qu’une analyse en GC/MS, les tests ELISA sont depuis peu à mêmes de détecter les différentes cathinones de synthèse, notamment grâce au laboratoire américain RANDOX Toxicology qui vend sa nouvelle technologie à ses confrères européens.

Méthylone et test chimique d’identification de substances

Passée dans l’ID-Test « Synthetic Cathinones », la présence de méthylone est avérée par une prise de couleur orange/marronâtre.


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