Oxycodone (Oxycontin), effets, risques, témoignages

L’oxycodone est un agoniste opioïde pur, deux fois plus puissant que la morphine. En France, l'utilisation d'oxycodone est indiquée pour les douleurs intenses ou rebelles aux antalgiques de niveau inférieur et surtout réservée au traitement des douleurs cancéreuses. Mais l'oxycodone est aussi détourné de son usage pour ses effets opiacés.

Les médicaments à base d'oxycodone les plus utilisés (et détourné) sont l'Oxycontin et l'Oxynorm.

L'oxycodone est classé sur la liste des stupéfiants française.[1]

Histoire brève

Depuis la fin des années 1990 et dans les années 2000, les cas d'abus d'oxycodone ont été en constante augmentation en Amérique du Nord, ainsi que le nombre d'hospitalisations pour surconsommation d'oxycodone. L'abus d'OxyContin est devenu un problème de santé publique majeur aux États-Unis et au Canada[2]


Qu'est ce que c'est ?

 
Boite et gélule d'Oxynorm 20mg
 
Boites et cachets d'Oxycontin

Aspect, à quoi ça ressemble ?

Les autres noms et surnoms

Le prix


Le dosage

L'oxycodone est deux fois plus puissant que la morphine. Le facteur de conversion (en dose per os, c'est-à-dire par voie orale) est de 1,5 à 2 soit 10 mg de morphine = 5 mg d'oxycodone


Les modes de consommation

Les effets recherchés

Les effets recherchés sont l'euphorie, le sentiment de relaxation, l’anxiolyse aussi bien que l'analgésie.


Les risques de la consommation

Les effets secondaires

L'oxycodone possède les mêmes effets secondaires que les opiacés : dépression respiratoire, constipation, myosis,

Tolérance, accoutumance, Addiction

L'oxycodone peut entraîner, comme tous les opiacés, une addiction.

A l'arret de l'oxycodone un syndrome de sevrage apparait.

La prise en charge de l'addiction à l'oxycodone ne diffère pas celle de l'addiction à la Morphine (Skenan, Moscontin).

Les motifs de la consultation seront souvent les difficultés administratives, judiciaires ou autres liées à l'obtention du produit. Dans ce cas, les TSO (Buprenorphine, Methadone) ont une indication plus administrative que médicale.

Mais des motifs plus "médicaux" peuvent exister, notamment dans le traitement de la douleur (par exemple addiction à l'oxycodone après disparition de la douleur). Si les conditions permettent une diminution progressive des doses, c'est probablement la meilleure solution. Sinon, là encore le passage à un TSO s'impose.


Oxycodone et grossesse

  • L'oxycodone se transmet au fœtus d'une femme enceinte et que des syndromes de sevrage ont été observés chez des nouveau-nés portés par des mères consommatrices en fin de grossesse.
  • L’oxycodone passe dans le lait maternel. Un rapport de concentration lait/plasma de 3,4:1 a été mesuré et des effets de l’oxycodone peuvent donc apparaître chez l’enfant allaité.[3]
  • Des données recueillies chez un nombre limité de femmes enceintes exposées à l’oxycodone n’indiquent pas l’existence d’un risque accru de malformations congénitales

Oxycodone et mélanges de drogues ou de médicaments

Oxycodone et autre dépresseurs du systèmes nerveux central

L'oxycodone doit être maniée avec précaution lorsqu'elle est utilisée avec d'autres dépresseurs du système nerveux central (SNC), notamment avec les benzodiazépines et l'alcool, car ceux-ci peuvent augmenter la somnolence ou la dépression respiratoire (pouvant être fatale en cas de surdosage) liés à l'utilisation de l'oxycodone.

Oxycodone et opiacés antagonistes

L'oxycodone ne doit pas être associé aux médicaments contenant de la pentazocine ou de la nalbuphine ou de la buprénorphine  : risque d'apparition d'un syndrome de sevrage sevère.

Comment réduire les risques

Liens

Références