« PAWS, le syndrome prolongé de sevrage » : différence entre les versions

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===Traitements médicamenteux===
===Traitements médicamenteux===
Les traitements proposés sont le Flumazenil, l 'Acamprosate (Aotal) pour le sevrage alcoolique , la Carbamazepine (Tegretol)  et le Trazodol, comme indiqués dans le wikipedia cité.
Les traitements proposés sont le Flumazenil, l 'Acamprosate (Aotal) pour le sevrage alcoolique , la Carbamazepine (Tegretol)  et le Trazodol, comme indiqués dans le wikipedia cité.
La Gabapentine (Neurontin)  et probablement la Pregabaline (Lyrica) ont été utilisés avec succès , le plus souvent en auto-médication mais des études préliminaires suggèrent un effet positif. Idem pour la Naltrexone après sevrage opiacé.
La Gabapentine (Neurontin)  et probablement la Pregabaline (Lyrica) ont été utilisés avec succès , le plus souvent en auto-médication mais des études préliminaires suggèrent un effet positif. Idem pour la Naltrexone après sevrage opiacé.
http://eboka.info/index.php?topic=1620.0
http://eboka.info/index.php?topic=1620.0
http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/15510234
http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/15510234
Une analogie structurale entre la Venlafaxine (Effexor) et le Tramadol a pouussé à le proposer comme traitement, notamment lorsqu'il existe une symptomatologie dépressive.(à prendre avec beaucoup de précautions et voir plus bas « le problème de la dépression) »)
Une analogie structurale entre la Venlafaxine (Effexor) et le Tramadol a pouussé à le proposer comme traitement, notamment lorsqu'il existe une symptomatologie dépressive.(à prendre avec beaucoup de précautions et voir plus bas « le problème de la dépression) »)


On peut dire qu'actuellement il n'existe pas de certitude concernant l'efficacité des médicaments dans le syndrome prolongé de sevrage. Des pistes sont présentes et justifieraient des études protocolisées.
On peut dire qu'actuellement il n'existe pas de certitude concernant l'efficacité des médicaments dans le syndrome prolongé de sevrage. Des pistes sont présentes et justifieraient des études protocolisées.
Néanmoins on peut considérer que la poursuite de la consommation de produit à faibles doses est un traitement de facto du syndrome,  largement pratiqué notamment dans le cas des TSO (Méthadone et Buprénorphine) et pourraient justifier cette pratique parfois décriée (« Vous prenez 5 mg/j de Méthadone , pourquoi ne pas arrêter ?? »).
Néanmoins on peut considérer que la poursuite de la consommation de produit à faibles doses est un traitement de facto du syndrome,  largement pratiqué notamment dans le cas des TSO (Méthadone et Buprénorphine) et pourraient justifier cette pratique parfois décriée (« Vous prenez 5 mg/j de Méthadone , pourquoi ne pas arrêter ?? »).
===La question de la dépression===
===La question de la dépression===
Il est important de bien différencier la dépression vraie, qui répond aux Anti-dépresseurs du « coup de cafard » qui ne justifie pas cette prescription. Personnellement je préfère opposer la dépression à la déprime mais c'est évidemment une question de sémantique personnelle. La notion de « déprime » s'étend largement, par exemple elle décrit la « phase dépressive » étudiée dans le deuil, qui se  différencie de la dépression par deux éléments essentiels
Il est important de bien différencier la dépression vraie, qui répond aux Anti-dépresseurs du « coup de cafard » qui ne justifie pas cette prescription. Personnellement je préfère opposer la dépression à la déprime mais c'est évidemment une question de sémantique personnelle. La notion de « déprime » s'étend largement, par exemple elle décrit la « phase dépressive » étudiée dans le deuil, qui se  différencie de la dépression par deux éléments essentiels