« PAWS, le syndrome prolongé de sevrage » : différence entre les versions

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C'est cette théorisation que nous voulons présenter ici et que nous nous proposons d'accompagner dans les développements qu'elle ne manquera pas (nous le pensons) de susciter.
C'est cette théorisation que nous voulons présenter ici et que nous nous proposons d'accompagner dans les développements qu'elle ne manquera pas (nous le pensons) de susciter.


==Introduction = un survol !==
==Introduction = un survol !==
Traduction de http://www.addictionsandrecovery.org/post-acute-withdrawal.htm
Traduction de http://www.addictionsandrecovery.org/post-acute-withdrawal.htm


Il y a deux étapes du sevrage quel que soit le produit (alcool, opiacés, BZD, cocaine).  
Il y a deux étapes du sevrage quel que soit le produit (alcool, opiacés, BZD, cocaine).  
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Les symptômes de sevrage post-aigus les plus courants sont :
Les symptômes de sevrage post-aigus les plus courants sont :
* Les sautes d'humeur
* Les sautes d'humeur
* L' anxiété
* L' anxiété
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* Une concentration variable
* Une concentration variable
* Des troubles du sommeil
* Des troubles du sommeil


Le syndrome prolongé de sevrage est ressenti comme un parcours en montagnes russes. Au début, les symptômes vont changer de minute en minute et d'heure en heure.
Le syndrome prolongé de sevrage est ressenti comme un parcours en montagnes russes. Au début, les symptômes vont changer de minute en minute et d'heure en heure.


Plus tard, avec la progression de la récupération ils vont disparaître pour quelques semaines ou quelques mois avant de revenir à nouveau. Au fur et à mesure que vous continuez à récupérer les périodes non symptomatiques seront plus en plus longues. Mais les « mauvaises périodes » peuvent être tout aussi intenses et durer tout aussi longtemps.
Plus tard, avec la progression de la récupération ils vont disparaître pour quelques semaines ou quelques mois avant de revenir à nouveau. Au fur et à mesure que vous continuez à récupérer les périodes non symptomatiques seront plus en plus longues. Mais les « mauvaises périodes » peuvent être tout aussi intenses et durer tout aussi longtemps.


Chaque épisode de ce syndrome prolongé de sevrage dure généralement quelques jours. Une fois que vous aurez avancé dans la récupération depuis un certain temps, vous constaterez que chaque épisode dure généralement quelques jours.  
Chaque épisode de ce syndrome prolongé de sevrage dure généralement quelques jours. Une fois que vous aurez avancé dans la récupération depuis un certain temps, vous constaterez que chaque épisode dure généralement quelques jours.  
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Le syndrome prolongé de sevrage dure généralement 2 ans. C'est l'une des choses les plus importantes que vous devez retenir. Si vous êtes partant pour relever ce défi, vous pourrez réussir. Mais si vous pensez que les symptômes ne seront présents que pendant quelques mois, alors vous serez pris au dépourvu, vous serez déçus, et vous serez plus susceptibles de rechuter.
Le syndrome prolongé de sevrage dure généralement 2 ans. C'est l'une des choses les plus importantes que vous devez retenir. Si vous êtes partant pour relever ce défi, vous pourrez réussir. Mais si vous pensez que les symptômes ne seront présents que pendant quelques mois, alors vous serez pris au dépourvu, vous serez déçus, et vous serez plus susceptibles de rechuter.


'''Comment survivre au syndrome prolongé de sevrage'''
===Comment survivre au syndrome prolongé de sevrage===
 
Soyez patient. Vous ne pouvez pas accélérer la récupération. Mais vous pouvez lutter efficacement jour après jour. Si vous ressentez douloureusement les symptômes, ou si vous essayer de « passer en force », vous serez épuisé. Et quand vous serez épuisé, vous penserez à consommer pour vous échapper.
Soyez patient. Vous ne pouvez pas accélérer la récupération. Mais vous pouvez lutter efficacement jour après jour. Si vous ressentez douloureusement les symptômes, ou si vous essayer de « passer en force », vous serez épuisé. Et quand vous serez épuisé, vous penserez à consommer pour vous échapper.


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Le syndrome de sevrage post aigu affecte de nombreux aspects de la récupération et de la vie quotidienne, y compris la capacité à conserver un emploi et à interagir avec la famille et les amis.
Le syndrome de sevrage post aigu affecte de nombreux aspects de la récupération et de la vie quotidienne, y compris la capacité à conserver un emploi et à interagir avec la famille et les amis.


 
Les symptômes se manifestent chez plus de 90 % des personnes qui abandonnent un opioïde à long terme (comme l'héroïne), [citation nécessaire] 75 % des personnes qui se remettent d'une utilisation à long terme de l'alcool, de la méthamphétamine, ou de benzodiazépines et à un moindre degré ceux qui se sont sevrés d'autres psychotropes. [citation nécessaire]  
Les symptômes se manifestent chez plus de 90 % des personnes qui abandonnent un opioïde à long terme (comme l'héroïne), [?? citation nécessaire] 75 % des personnes qui se remettent d'une utilisation à long terme de l'alcool, de la méthamphétamine, ou de benzodiazépines et à un moindre degré ceux qui se sont sevrés d'autres psychotropes. [?? citation nécessaire]  
Le syndrome prolongé de sevrage des GABA-agonistes (benzodiazépines, barbituriques, éthanol) ou des opiacés peut durer de un an à plusieurs dizaines d'années, voire indéfiniment, avec des alternances de périodes de rémission et d'instabilité. [citation nécessaire]  
Le syndrome prolongé de sevrage des GABA-agonistes (benzodiazépines, barbituriques, éthanol) ou des opiacés peut durer de un an à plusieurs dizaines d'années, voire indéfiniment, avec des alternances de périodes de rémission et d'instabilité. [?? citation nécessaire]  
 


Les symptômes comprennent les sautes d'humeur ressemblant à un trouble affectif, l'anhédonie (l'incapacité à ressentir du plaisir hors de l'usage de la drogue), l'insomnie, le désir extrême et l'obsession pour les psychotropes, l'anxiété et les crises de panique, la dépression, le suicide et les idées suicidaires et enfin les troubles cognitifs généralisés.
Les symptômes comprennent les sautes d'humeur ressemblant à un trouble affectif, l'anhédonie (l'incapacité à ressentir du plaisir hors de l'usage de la drogue), l'insomnie, le désir extrême et l'obsession pour les psychotropes, l'anxiété et les crises de panique, la dépression, le suicide et les idées suicidaires et enfin les troubles cognitifs généralisés.


L'abus de drogues, y compris les médicaments et l'alcool, peut induire des symptômes qui ressemblent à des maladies mentales. Cela peut se produire aussi bien dans l'état d'ébriété que pendant l'état de sevrage. Dans certains cas, ces troubles psychiatriques induits par une substance peuvent persister longtemps après la désintoxication, comme la psychose ou la dépression prolongées après la consommation d'amphétamine ou l'abus de cocaïne. Un syndrome prolongé de sevrage peut également se produire avec des symptômes persistant pendant des mois après l'arrêt de l'utilisation.
L'abus de drogues, y compris les médicaments et l'alcool, peut induire des symptômes qui ressemblent à des maladies mentales. Cela peut se produire aussi bien dans l'état d'ébriété que pendant l'état de sevrage. Dans certains cas, ces troubles psychiatriques induits par une substance peuvent persister longtemps après la désintoxication, comme la psychose ou la dépression prolongées après la consommation d'amphétamine ou l'abus de cocaïne. Un syndrome prolongé de sevrage peut également se produire avec des symptômes persistant pendant des mois après l'arrêt de l'utilisation.
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Les benzodiazépines sont les médicaments les plus notables pour induire un syndrome de sevrage prolongé, avec des symptômes persistant parfois pendant des années après l'arrêt de l'utilisation.  
Les benzodiazépines sont les médicaments les plus notables pour induire un syndrome de sevrage prolongé, avec des symptômes persistant parfois pendant des années après l'arrêt de l'utilisation.  
L'anxiété sévère et la dépression sont souvent induites par l'abus prolongé d'alcool mais dans la plupart des cas se calme avec une abstinence prolongée. Même une consommation modérée mais prolongée d'alcool peut augmenter les niveaux d'anxiété et de dépression chez certaines personnes. Dans la plupart des cas, ces troubles psychiatriques dus à la drogue s'estompent avec l'abstinence prolongée [7].
L'anxiété sévère et la dépression sont souvent induites par l'abus prolongé d'alcool mais dans la plupart des cas se calme avec une abstinence prolongée. Même une consommation modérée mais prolongée d'alcool peut augmenter les niveaux d'anxiété et de dépression chez certaines personnes. Dans la plupart des cas, ces troubles psychiatriques dus à la drogue s'estompent avec l'abstinence prolongée [7].


===Symptômes===
===Symptômes===
Les symptômes peuvent parfois aller et venir avec des rémissions et des récurrences ou encore des fluctuations importantes de la gravité des symptômes. Les symptômes les plus fréquents incluent les troubles cognitifs, l'irritabilité, l'humeur dépressive, l'anxiété ; tous ces symptômes pouvant atteindre des niveaux de gravité pouvant conduire à la rechute [8] [9].
Les symptômes peuvent parfois aller et venir avec des rémissions et des récurrences ou encore des fluctuations importantes de la gravité des symptômes. Les symptômes les plus fréquents incluent les troubles cognitifs, l'irritabilité, l'humeur dépressive, l'anxiété ; tous ces symptômes pouvant atteindre des niveaux de gravité pouvant conduire à la rechute [8] [9].


Le syndrome de sevrage prolongé des benzodiazépines peut provoquer des symptômes ressemblant à un trouble d'anxiété généralisée ou à un trouble panique. En raison de la nature parfois prolongée et de la gravité du sevrage des benzodiazépines, l'arrêt brutal n'est pas conseillé [10].
Le syndrome de sevrage prolongé des benzodiazépines peut provoquer des symptômes ressemblant à un trouble d'anxiété généralisée ou à un trouble panique. En raison de la nature parfois prolongée et de la gravité du sevrage des benzodiazépines, l'arrêt brutal n'est pas conseillé [10].


Les symptômes courants de syndrome de sevrage après aiguë sont : [11] [12] [13] [14]
Les symptômes courants de syndrome de sevrage après aiguë sont [11] [12] [13] [14] :
 
* Dysfonctionnement psychosocial
* Dysfonctionnement psychosocial
* Anhédonie [15]
* Anhédonie [15]
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* Troubles du sommeil (rêves de consommation ou de comportements liés au style de vie)
* Troubles du sommeil (rêves de consommation ou de comportements liés au style de vie)


 
Les symptômes apparaissent de façon intermittente, et ne sont pas toujours présents. Ils sont aggravés par le stress ou d'autres déclencheurs et peuvent survenir à des moments inattendus et sans raison apparente. Ils peuvent durer pendant une courte période ou plus. Une des situations suivantes peut déclencher un retour temporaire ou l'aggravation des symptômes de syndrome prolongé de sevrage [citation nécessaire] :
Les symptômes apparaissent de façon intermittente, et ne sont pas toujours présents. Ils sont aggravés par le stress ou d'autres déclencheurs et peuvent survenir à des moments inattendus et sans raison apparente. Ils peuvent durer pendant une courte période ou plus. Une des situations suivantes peut déclencher un retour temporaire ou l'aggravation des symptômes de syndrome prolongé de sevrage : [?? citation nécessaire]
 
* Les situations stressantes et/ou frustrantes
* Les situations stressantes et/ou frustrantes
* les pratiques multitâches
* les pratiques multitâches
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* Les conflits sociaux
* Les conflits sociaux
* Les attentes irréalistes du Soi
* Les attentes irréalistes du Soi


===Causes===
===Causes===
Le syndrome peut être en partie attribué à la persistance des adaptations physiologiques du système nerveux central qui se manifeste sous la forme d'une tolérance chronique et lentement réversible, à des perturbations des neurotransmetteurs et à l'hyperexcitabilité résultante des voies neuronales [19] [20] [21] [22].
Le syndrome peut être en partie attribué à la persistance des adaptations physiologiques du système nerveux central qui se manifeste sous la forme d'une tolérance chronique et lentement réversible, à des perturbations des neurotransmetteurs et à l'hyperexcitabilité résultante des voies neuronales [19] [20] [21] [22].
Des situations de stress accompagnent le sevrage précoce et l'arrêt des consommations, et les symptômes du syndrome prolongé de sevrage produisent une détresse additionnelle. Il est important d'éviter ou de traiter les facteurs qui aggravent ou déclenchent le syndrome prolongé de sevrage. Les types de symptômes et de conséquences en termes de gravité, de fréquence et de durée varient selon le produit en cause.
Des situations de stress accompagnent le sevrage précoce et l'arrêt des consommations, et les symptômes du syndrome prolongé de sevrage produisent une détresse additionnelle. Il est important d'éviter ou de traiter les facteurs qui aggravent ou déclenchent le syndrome prolongé de sevrage. Les types de symptômes et de conséquences en termes de gravité, de fréquence et de durée varient selon le produit en cause.


===Traitement===
===Traitement===
L'état ​​s'améliore progressivement sur une période de temps qui peut aller de six mois à plusieurs années dans les cas plus graves [23] [24].
L'état ​​s'améliore progressivement sur une période de temps qui peut aller de six mois à plusieurs années dans les cas plus graves [23] [24].


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== Quelques sevrages spécifiques ==
== Quelques sevrages spécifiques ==
===Sevrage des opiacés===
===Sevrage des opiacés===
Dans le sevrage opiacé, « un délai pour le retour des endorphines à la normale » est généralement invoqué pour expliquer le PAWS et la disparition progressive des symptomes.
Dans le sevrage opiacé, « un délai pour le retour des endorphines à la normale » est généralement invoqué pour expliquer le PAWS et la disparition progressive des symptomes.


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https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/6284787
https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/6284787
https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/23359310
https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/23359310


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http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC3209757/  
http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC3209757/  


Cette hyperalgésie commence même pendant la prise d'opiacés, avec une analgésie initiale suivie d'une hyperalgésie de plusieurs jours. Le système NMDA semble jouer un rôle majeur (notamment expliquant l'effet positif de la Kétamine).
Cette hyperalgésie commence même pendant la prise d'opiacés, avec une analgésie initiale suivie d'une hyperalgésie de plusieurs jours. Le système NMDA semble jouer un rôle majeur (notamment expliquant l'effet positif de la kétamine).


http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/11356895  
http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/11356895  
http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/16115745  
http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/16115745  


Ces constatations sont probablement en faveur de la prescription prolongée d'opiacés à petites doses pour prévenir le PAWS, le craving et la rechute (TSO: Méthadone à 5 mg par jour ou Subutex à 1 mg/j pendant des mois ou des années par exemple).  
Ces constatations sont probablement en faveur de la prescription prolongée d'opiacés à petites doses pour prévenir le PAWS, le craving et la rechute (TSO : Méthadone à 5 mg par jour ou Subutex à 1 mg/j pendant des mois ou des années par exemple).  


https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/21218308  
https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/21218308  
https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/20955107
https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/20955107
https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/22873183
https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/22873183


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https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/23667541  
https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/23667541  
https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC3359800/
https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC3359800/


===Tramadol et PAWS===
===Tramadol et PAWS===
Le Tramadol a un effet complexe opiacé mais aussi anti-depresseur. D'ailleurs de nombreux auteurs ont souligné sa parenté moléculaire et pharmacologique avec la Venlafaxine.
Le Tramadol a un effet complexe opiacé mais aussi anti-depresseur. D'ailleurs de nombreux auteurs ont souligné sa parenté moléculaire et pharmacologique avec la Venlafaxine.


http://www.mindandmuscle.net/forum/39938-effexor-tramadol-similarities
http://www.mindandmuscle.net/forum/39938-effexor-tramadol-similarities
http://psycnet.apa.org/index.cfm?fa=buy.optionToBuy&id=2011-06864-005
http://psycnet.apa.org/index.cfm?fa=buy.optionToBuy&id=2011-06864-005
http://sma.org/southern-medical-journal/article/similar-effects-of-tramadol-and-venlafaxine-in-major-depressive-disorder/
http://sma.org/southern-medical-journal/article/similar-effects-of-tramadol-and-venlafaxine-in-major-depressive-disorder/
http://www.nlc-bnc.ca/eppp-archive/100/201/300/cdn_medical_association/jpn/vol-26/issue-1/pdf/pg30.pdf
http://www.nlc-bnc.ca/eppp-archive/100/201/300/cdn_medical_association/jpn/vol-26/issue-1/pdf/pg30.pdf


====Sur l'effet AD du Tramadol====
====Sur l'effet AD du Tramadol====
http://jop.sagepub.com/content/15/3/147.abstract
http://jop.sagepub.com/content/15/3/147.abstract
http://jop.sagepub.com/content/18/3/404.abstract
http://jop.sagepub.com/content/18/3/404.abstract


De ce fait, le sevrage du Tramadol entraine non seulement un syndrome « classique » de sevrage opioide mais aussi un syndrome apparenté au sevrage des anti-depresseurs serotoninergiques.
De ce fait, le sevrage du Tramadol entraine non seulement un syndrome « classique » de sevrage opioide mais aussi un syndrome apparenté au sevrage des anti-depresseurs serotoninergiques.
Ce dernier syndrome survient dans 1/8 des cas de sevrage difficile selon
Ce dernier syndrome survient dans 1/8 des cas de sevrage difficile selon
http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/12633909
http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/12633909
mais pourrait etre bien plus fréquent en cas d'usage chronique à doses excessives (> 400 mg/j).
mais pourrait etre bien plus fréquent en cas d'usage chronique à doses excessives (> 400 mg/j).


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http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC1681629/
http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC1681629/
http://en.wikipedia.org/wiki/Antidepressant_discontinuation_syndrome
http://en.wikipedia.org/wiki/Antidepressant_discontinuation_syndrome


====Brainzaps====
====Brainzaps====
http://www.choosehelp.com/topics/depression/dealing-with-the-brain-zaps-during-ssri-snri-or-tramadol-withdrawal
http://www.choosehelp.com/topics/depression/dealing-with-the-brain-zaps-during-ssri-snri-or-tramadol-withdrawal
http://www.crazymeds.us/CrazyTalk/index.php/topic/6903-serotonin-withdrawal-and-tramadol/
http://www.crazymeds.us/CrazyTalk/index.php/topic/6903-serotonin-withdrawal-and-tramadol/
https://www.psychoactif.org/forum/t10215-p1-brain-zaps.html
https://www.psychoactif.org/forum/t10215-p1-brain-zaps.html


====Traitement====
====Traitement====
La meilleure prévention de ce syndrome est une baisse très progressive du Tramadol.  
La meilleure prévention de ce syndrome est une baisse très progressive du Tramadol.  
Si les symptomes sont sévères la reprise du Tramadol, suivie d'un sevrage progressif, peut être proposée. Certains témoignages font aussi mention d'un effet positif de la Venlafaxine dans cette indication, ce qui est assez logique vu sa proximité avec le Tramadol.
Si les symptomes sont sévères la reprise du Tramadol, suivie d'un sevrage progressif, peut être proposée. Certains témoignages font aussi mention d'un effet positif de la Venlafaxine dans cette indication, ce qui est assez logique vu sa proximité avec le Tramadol.
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===Le sevrage des benzodiazépines===
===Le sevrage des benzodiazépines===
 
Ce chapitre est une traduction du wikedia du chapitre précédent http://en.wikipedia.org/wiki/Post-acute-withdrawal_syndrome.
Ce chapitre est une traduction du wikedia du chapitre précédent http://en.wikipedia.org/wiki/Post-acute-withdrawal_syndrome


Des troubles de la fonction mentale peuvent persister pendant plusieurs mois ou années après le sevrage des benzodiazépines.  
Des troubles de la fonction mentale peuvent persister pendant plusieurs mois ou années après le sevrage des benzodiazépines.  
Un cas de dépression psychotique persistant plus d'un an après le sevrage des benzodiazépines a été décrit. La patiente n'avait pas d'antécédents psychiatriques. Les symptômes rapportés chez cette patiente étaient : trouble dépressif majeur avec caractéristiques psychotiques et humeur dépressive persistante, manque de concentration, perte d'appétit, insomnie, anhédonie, asthénie et retard psychomoteur. La patiente a également présenté des idéations paranoïaques (elle croyait qu'elle avait été empoisonnée et persécutée par ses co-employés), accompagnées par des hallucinations sensorielles. Les symptômes se sont développés après le retrait brusque du chlordiazepoxide et ont persisté pendant 14 mois. Divers médicaments psychiatriques ont été essayés sans succès. Les symptômes ont été complètement soulagés en reprenant une prescription de chlordiazepoxide pour un syndrome du côlon irritable 14 mois plus tard [16].
Un cas de dépression psychotique persistant plus d'un an après le sevrage des benzodiazépines a été décrit. La patiente n'avait pas d'antécédents psychiatriques. Les symptômes rapportés chez cette patiente étaient : trouble dépressif majeur avec caractéristiques psychotiques et humeur dépressive persistante, manque de concentration, perte d'appétit, insomnie, anhédonie, asthénie et retard psychomoteur. La patiente a également présenté des idéations paranoïaques (elle croyait qu'elle avait été empoisonnée et persécutée par ses co-employés), accompagnées par des hallucinations sensorielles. Les symptômes se sont développés après le retrait brusque du chlordiazepoxide et ont persisté pendant 14 mois. Divers médicaments psychiatriques ont été essayés sans succès. Les symptômes ont été complètement soulagés en reprenant une prescription de chlordiazepoxide pour un syndrome du côlon irritable 14 mois plus tard [16].
Un autre rapport a décrit le même phénomène chez une patiente qui a brusquement réduit sa dose de diazépam de 30 mg à 5 mg par jour. Elle a développé des sensations électriques de choc (nb = brainzap ??), une dépersonnalisation, de l'anxiété, des étourdissements, une activité EEG de pointes-ondes du lobe temporal gauche, des hallucinations, des distorsions de la perception sensorielles et visuelles qui ont persisté pendant des années [17].
Un autre rapport a décrit le même phénomène chez une patiente qui a brusquement réduit sa dose de diazépam de 30 mg à 5 mg par jour. Elle a développé des sensations électriques de choc (nb = brainzap ??), une dépersonnalisation, de l'anxiété, des étourdissements, une activité EEG de pointes-ondes du lobe temporal gauche, des hallucinations, des distorsions de la perception sensorielles et visuelles qui ont persisté pendant des années [17].


Un essai clinique incluant de patients prenant de l'alprazolam (Xanax) pendant une période de seulement huit semaines a montré le déclenchement de symptômes prolongés de troubles de la mémoire qui étaient encore présents jusqu'à huit semaines après l'arrêt de l'alprazolam [18].
Un essai clinique incluant de patients prenant de l'alprazolam (Xanax) pendant une période de seulement huit semaines a montré le déclenchement de symptômes prolongés de troubles de la mémoire qui étaient encore présents jusqu'à huit semaines après l'arrêt de l'alprazolam [18].


==Compléments sur le traitement du Syndrome prolongé de sevrage==
==Compléments sur le traitement du Syndrome prolongé de sevrage==
 
Le syndrome prolongé de sevrage est relativement peu connu du corps médical et les articles qui le concerne ne sont pas très nombreux et posent souvent plus de questions qu'ils n'apportent de réponse. Les discussions les plus fournies se trouvent souvent sur les forums d'usagers. Voir par exemple :
Le syndrome prolongé de sevrage est relativement peu connu du corps médical et les articles qui le concerne ne sont pas très nombreux et posent souvent plus de questions qu'ils n'apportent de réponse. Les discussions les plus fournies se trouvent souvent sur les forums d'usagers. Voir par exemple


http://www.drugs-forum.com/forum/showthread.php?t=130696
http://www.drugs-forum.com/forum/showthread.php?t=130696
http://www.drugs-forum.com/forum/showthread.php?t=73599
http://www.drugs-forum.com/forum/showthread.php?t=73599


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http://eboka.info/index.php?topic=1620.0
http://eboka.info/index.php?topic=1620.0
http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/15510234
http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/15510234


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voir le DSM IV http://www.ncbi.nlm.nih.gov/books/NBK64063/
voir le DSM IV http://www.ncbi.nlm.nih.gov/books/NBK64063/


La notion de « déprime » s'étend largement, par exemple elle décrit la « phase dépressive » étudiée dans le deuil, qui se différencie de la dépression par deux éléments essentiels :
La notion de « déprime » s'étend largement, par exemple elle décrit la « phase dépressive » étudiée dans le deuil, qui se différencie de la dépression par deux éléments essentiels :
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La phase dépressive, de l'avis général, ne requiert pas de traitement par anti-Dépresseurs (AD).
La phase dépressive, de l'avis général, ne requiert pas de traitement par anti-Dépresseurs (AD).


 
Lire notamment :
Lire notamment


http://www.axaprevention.fr/applications-services/maladies/troublespsychologiques/Pages/depression.aspx$
http://www.axaprevention.fr/applications-services/maladies/troublespsychologiques/Pages/depression.aspx$
http://www.drugs-forum.com/forum/showthread.php?t=94118&highlight=antidepressants+PAWS
http://www.drugs-forum.com/forum/showthread.php?t=94118&highlight=antidepressants+PAWS


 
====Coup de cafard ou dépression, comment savoir ?====
'''Coup de cafard ou dépression, comment savoir ?'''
 
Avoir un "coup de cafard" est une manifestation naturelle du psychisme. Une déprime se caractérise par un sentiment de tristesse passagère qui peut être lié ou non à des raisons précises. Cependant, si l'état psychologique ne s'améliore pas après environ deux semaines, il est important de consulter, car il s'agit peut-être d'une dépression qui s'installe.
Avoir un "coup de cafard" est une manifestation naturelle du psychisme. Une déprime se caractérise par un sentiment de tristesse passagère qui peut être lié ou non à des raisons précises. Cependant, si l'état psychologique ne s'améliore pas après environ deux semaines, il est important de consulter, car il s'agit peut-être d'une dépression qui s'installe.
Est-il normal de parfois "broyer du noir" ?
Est-il normal de parfois "broyer du noir" ?
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Ces manifestations, que même les plus optimistes connaissent sont tout à fait normales. Les médecins les considèrent comme des troubles d'adaptation, des états dépressifs mineurs non caractérisés, qui ne doivent pas être confondus avec une maladie dépressive caractérisée et ne justifient donc pas d'un traitement antidépresseur.
Ces manifestations, que même les plus optimistes connaissent sont tout à fait normales. Les médecins les considèrent comme des troubles d'adaptation, des états dépressifs mineurs non caractérisés, qui ne doivent pas être confondus avec une maladie dépressive caractérisée et ne justifient donc pas d'un traitement antidépresseur.


 
====Ces moments de déprime ont-ils une fonction ?====
'''Ces moments de déprime ont-ils une fonction ?'''
 
Aussi curieux que cela puisse paraître, ces moments de déprime ont une fonction d'adaptation. Nous interagissons de façon permanente avec notre environnement. Confronté à une perturbation de cet environnement, l'organisme réagit, permettant à l'individu d'adapter son comportement et ses pensées aux contraintes du monde qui l'entoure. Dans d'autres cas, ces manifestations peuvent amener à s'interroger sur sa vie, à redéfinir ses priorités pour trouver du sens à son existence, et parfois à prendre des décisions ou à provoquer un changement tel qu'un déménagement, la recherche d'un nouvel emploi ou une séparation. Une période de déprime peut être le déclencheur d'une évolution et déboucher sur un mieux-être.
Aussi curieux que cela puisse paraître, ces moments de déprime ont une fonction d'adaptation. Nous interagissons de façon permanente avec notre environnement. Confronté à une perturbation de cet environnement, l'organisme réagit, permettant à l'individu d'adapter son comportement et ses pensées aux contraintes du monde qui l'entoure. Dans d'autres cas, ces manifestations peuvent amener à s'interroger sur sa vie, à redéfinir ses priorités pour trouver du sens à son existence, et parfois à prendre des décisions ou à provoquer un changement tel qu'un déménagement, la recherche d'un nouvel emploi ou une séparation. Une période de déprime peut être le déclencheur d'une évolution et déboucher sur un mieux-être.


'''Coup de cafard ou début de dépression ?'''
====Coup de cafard ou début de dépression ?====
 
Dans le doute, mieux vaut consulter. Le dialogue avec un médecin permet de mettre des mots sur ses difficultés, ce qui suffit parfois pour prendre du recul et se sentir mieux. D'autre part, seul un médecin est à même de faire la différence entre un coup de blues et une dépression. En effet, si cette maladie est complexe, ses symptômes sont relativement bien connus.
Dans le doute, mieux vaut consulter. Le dialogue avec un médecin permet de mettre des mots sur ses difficultés, ce qui suffit parfois pour prendre du recul et se sentir mieux. D'autre part, seul un médecin est à même de faire la différence entre un coup de blues et une dépression. En effet, si cette maladie est complexe, ses symptômes sont relativement bien connus.


Mais attention ! Même si les symptômes observés ne correspondent pas aux symptômes les plus courants, il convient de rester vigilant. Si un coup de cafard devient permanent et incompatible avec la vie quotidienne, il peut être le signe d'une dépression qui s'installe. Il ne faut donc pas hésiter à aller voir un médecin si l'état psychologique ne s'améliore pas ou si des troubles physiques apparaissent, tels que douleurs au ventre ou au dos, ou migraines. Ils peuvent signaler une dépression masquée.
Mais attention ! Même si les symptômes observés ne correspondent pas aux symptômes les plus courants, il convient de rester vigilant. Si un coup de cafard devient permanent et incompatible avec la vie quotidienne, il peut être le signe d'une dépression qui s'installe. Il ne faut donc pas hésiter à aller voir un médecin si l'état psychologique ne s'améliore pas ou si des troubles physiques apparaissent, tels que douleurs au ventre ou au dos, ou migraines. Ils peuvent signaler une dépression masquée.


===PAWS et Déprime===
===PAWS et Déprime===
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http://www.mindfulrp.com/Research.html
http://www.mindfulrp.com/Research.html
http://www.hindawi.com/journals/psychiatry/2014/692423/
http://www.hindawi.com/journals/psychiatry/2014/692423/
http://focus.psychiatryonline.org/article.aspx?articleID=49314
http://focus.psychiatryonline.org/article.aspx?articleID=49314
http://books.google.fr/books?id=hbMWVCkjz7oC&printsec=frontcover#v=onepage&q&f=false
http://books.google.fr/books?id=hbMWVCkjz7oC&printsec=frontcover#v=onepage&q&f=false
http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC3972764/
http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC3972764/


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'''Prenez soin de vous.'''
'''Prenez soin de vous.'''


L'importance du bien être psychologique et social dans le maintien de l'abstinence a été montré notamment par
L'importance du bien être psychologique et social dans le maintien de l'abstinence a été montré notamment par :


http://www.oatc.ca/wp-content/uploads/2013/04/Predicting-Long-Term-Stable-Recovery-from-long-term-heroin-addiction.pdf
http://www.oatc.ca/wp-content/uploads/2013/04/Predicting-Long-Term-Stable-Recovery-from-long-term-heroin-addiction.pdf


==Témoignages de Psychoactif==
==Témoignages de Psychoactif==
Ces témoignages viennent du site https://www.psychoactif.org
Ces témoignages viennent du site https://www.psychoactif.org


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'''Ziggy'''
'''Ziggy'''


''Pour le syndrome déficitaire, les ricains semblent mieux le connaître que nous autres français. Quand tu vois que des mecs à Marmottan te font espérer qu'un sevrage dure 15jours maximum puis au fur et à mesure, tu découvres le pot aux roses à savoir que c'est les 20 premiers jours les plus durs mais qu'ensuite, il y'a un ensuite... ''
Pour le syndrome déficitaire, les ricains semblent mieux le connaître que nous autres français. Quand tu vois que des mecs à Marmottan te font espérer qu'un sevrage dure 15jours maximum puis au fur et à mesure, tu découvres le pot aux roses à savoir que c'est les 20 premiers jours les plus durs mais qu'ensuite, il y'a un ensuite... ''


http://www.addictionsandrecovery.org/post-acute-withdrawal.htm
http://www.addictionsandrecovery.org/post-acute-withdrawal.htm


''Pour certaines personnes, le syndrome déficitaire dure une bonne moyenne de 6 mois ( ça pourrait tirer jusqu'à 2 ans chez certains usagers) et ça se traduit par une alternance d'état normaux-état en déficit (fatigue, sueur, froid, chiasse, stress, insomnie) et plus le temps avance plus les séquences de "forme" dure longtemps et plus les phases de déficit deviennent rares et courtes dans le temps. Aussi, ce mouvement de va et vient rend les choses supportables, ce n'est pas 2 ans (ou 6 mois) en mal permanent, au contraire, le mal se dissipe de plus en plus.... le problème c'est que s'y on se prépare pas à ce que ça dure ce laps de temps, il est facile de s'écrouler sur un moment de faiblesse...''
''Pour certaines personnes, le syndrome déficitaire dure une bonne moyenne de 6 mois ( ça pourrait tirer jusqu'à 2 ans chez certains usagers) et ça se traduit par une alternance d'état normaux-état en déficit (fatigue, sueur, froid, chiasse, stress, insomnie) et plus le temps avance plus les séquences de "forme" dure longtemps et plus les phases de déficit deviennent rares et courtes dans le temps. Aussi, ce mouvement de va et vient rend les choses supportables, ce n'est pas 2 ans (ou 6 mois) en mal permanent, au contraire, le mal se dissipe de plus en plus.... le problème c'est que s'y on se prépare pas à ce que ça dure ce laps de temps, il est facile de s'écrouler sur un moment de faiblesse...''
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faire son apparition "fracassante", se déclencher plusieurs mois après mon sevrage ??
faire son apparition "fracassante", se déclencher plusieurs mois après mon sevrage ??
c'est peut être liée à une prise de conscience que ça dure, ça dure, ça dure + à de l'usure... au début d'un sevrage on s'attend à ce que ce ne soit pas drôle et on attend avec impatience (ou patiemment) le retour d'un état de pêche et d'énergie décent qui peut tarder... et quand ça tarde de trop, on finit par s'épuiser et on prend conscience qu'il y a bien qqchose qui cloche et on sait pas vraiment quoi, ça peut expliquer pourquoi pas mal de gens ont l'impression que ce syndrome s'abat sur eux plusieurs mois après, alors qu'en fait, c'est plutôt que jusque là ils résistaient contre ça et finissent par s'écrouler...''
c'est peut être liée à une prise de conscience que ça dure, ça dure, ça dure + à de l'usure... au début d'un sevrage on s'attend à ce que ce ne soit pas drôle et on attend avec impatience (ou patiemment) le retour d'un état de pêche et d'énergie décent qui peut tarder... et quand ça tarde de trop, on finit par s'épuiser et on prend conscience qu'il y a bien qqchose qui cloche et on sait pas vraiment quoi, ça peut expliquer pourquoi pas mal de gens ont l'impression que ce syndrome s'abat sur eux plusieurs mois après, alors qu'en fait, c'est plutôt que jusque là ils résistaient contre ça et finissent par s'écrouler...''


'''Filouski'''
'''Filouski'''
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==Un essai d'explication du syndrome prolongé de sevrage==
==Un essai d'explication du syndrome prolongé de sevrage==
===Les Risques du Changement===
===Les Risques du Changement===
Il est important de noter que le texte ci dessous ne vient pas du tout d'un contexte médical. Il a été cité par un informaticien spécialiste du changement en entreprise.
Il est important de noter que le texte ci dessous ne vient pas du tout d'un contexte médical. Il a été cité par un informaticien spécialiste du changement en entreprise.


http://www.leger.ca/GRIS/Phase3.Dcompensation.html
http://www.leger.ca/GRIS/Phase3.Dcompensation.html


'''Phase 3: Décompensation'''  
'''Phase 3: Décompensation'''  


''Abandon de la résistance sous toutes ses formes, la décompensation est une phase clé du  
Abandon de la résistance sous toutes ses formes, la décompensation est une phase clé du  
processus individuel du changement.
processus individuel du changement.
Lorsque notre résistance contre un changement en contradiction avec nos aspirations
Lorsque notre résistance contre un changement en contradiction avec nos aspirations
est sans effet, nous décompensons. Nous nous sentons las, définitivement incompris
est sans effet, nous décompensons. Nous nous sentons las, définitivement incompris
ou non reconnus.
ou non reconnus.
''


''Plus notre résistance a été forte, plus notre décompensation est grande,  
Plus notre résistance a été forte, plus notre décompensation est grande,  
à la mesure de l'impact affectif du changement et de l'importance que nous lui accordons.Elle présente les symptômes traditionnels de la dépression :  
à la mesure de l'impact affectif du changement et de l'importance que nous lui accordons. Elle présente les symptômes traditionnels de la dépression :  
fatigue, absence de ressort, idées noires, tristesse, obsession d'échec.. .  
fatigue, absence de ressort, idées noires, tristesse, obsession d'échec...  
Il nous arrive de pleurer, nous nous sentons vulnérables et privés d'énergie.
Il nous arrive de pleurer, nous nous sentons vulnérables et privés d'énergie.
''
 
''Nous augmentons parfois notre consommation d'excitants (alcool, café, tabac),
Nous augmentons parfois notre consommation d'excitants (alcool, café, tabac),
nous perdons le goût de choses que nous apprécions d'ordinaire, nous nous replions sur nous-mêmes.''
nous perdons le goût de choses que nous apprécions d'ordinaire, nous nous replions sur nous-mêmes.
''II s'agit là d'un processus de deuil : deuil de notre réalité, de nos espoirs de la
II s'agit là d'un processus de deuil : deuil de notre réalité, de nos espoirs de la
conserver et de notre résolution à altérer le changement.  
conserver et de notre résolution à altérer le changement.  
''
''Notre état d'abattement consterne parfois notre entourage, qui le trouve démesuré par rapport au changement qui nous affecte.''


''Or, la décompensation s'opère par rapport à nos repères internes.
Notre état d'abattement consterne parfois notre entourage, qui le trouve démesuré par rapport au changement qui nous affecte.
 
Or, la décompensation s'opère par rapport à nos repères internes.
Plus nous sommes sentimentaux et émotifs, plus notre décompensation est évidente.  
Plus nous sommes sentimentaux et émotifs, plus notre décompensation est évidente.  
Au contraire, plus nous sommes réfléchis, moins elle est observable.''
Au contraire, plus nous sommes réfléchis, moins elle est observable.


''La décompensation peut durer quelques minutes.. . ou plusieurs années.''
La décompensation peut durer quelques minutes... ou plusieurs années.


''Les deux facteurs-clés de la durée et de l'intensité de la décompensation sont d'une part
Les deux facteurs-clés de la durée et de l'intensité de la décompensation sont d'une part
la distance affective qui nous lie à l'objet du changement, et d'autre part  
la distance affective qui nous lie à l'objet du changement, et d'autre part  
le niveau de stres lié à l'accumulation des changements que nous sommes en train de connaître.''
le niveau de stress lié à l'accumulation des changements que nous sommes en train de connaître.


''Au cours d'une même période, nous pouvons être affectés par un grand nombre de changements :
Au cours d'une même période, nous pouvons être affectés par un grand nombre de changements :
déménagement, perte d'un être cher, d'un emploi, d'un privilège ou d'un avantage, etc.''
déménagement, perte d'un être cher, d'un emploi, d'un privilège ou d'un avantage, etc.


''Le moindre changement intervenant dans une telle situation est de nature à amplifier
Le moindre changement intervenant dans une telle situation est de nature à amplifier
la décompensation, même quand il s'agit d'un incident mineur tel que la perte d'un briquet.
la décompensation, même quand il s'agit d'un incident mineur tel que la perte d'un briquet.
Dans le cas d'un incident majeur venant s'ajouter à une série de changements,  
Dans le cas d'un incident majeur venant s'ajouter à une série de changements,  
la décompensation peut se révéler grave.
la décompensation peut se révéler grave.
''


''La décompensation est souvent mal comprise par l'entourage, qui tend à la banaliser
La décompensation est souvent mal comprise par l'entourage, qui tend à la banaliser
par des jugements relativistes.
par des jugements relativistes.
Fort heureusement, la décompensation n'est pas toujours dramatique et peut se résumer
Fort heureusement, la décompensation n'est pas toujours dramatique et peut se résumer
à un épisode de tristesse, d'abattement passager, associé à un sentiment d'injustice.''
à un épisode de tristesse, d'abattement passager, associé à un sentiment d'injustice.


''Un des éléments positifs de la décompensation est le doute qui nous envahit  
Un des éléments positifs de la décompensation est le doute qui nous envahit  
et nous permet de considérer les choses sous un autre angle, pour rendre le changement acceptable.''
et nous permet de considérer les choses sous un autre angle, pour rendre le changement acceptable.
   
   
''En doutant de nous, du bien-fondé de notre réalité, de notre résistance passée,  
En doutant de nous, du bien-fondé de notre réalité, de notre résistance passée,  
de notre vision des choses, de nos croyances, nous nous préparons à l'acceptation d'une nouvelle réalité.''
de notre vision des choses, de nos croyances, nous nous préparons à l'acceptation d'une nouvelle réalité.


''La fin de la décompensation correspond à l'acceptation du changement. Il s'impose à nous
La fin de la décompensation correspond à l'acceptation du changement. Il s'impose à nous
comme inéluctable, irrévocable. Certes, nous ne l'aimons pas, nous ne l'apprécions pas, nous ne sommes pas sûrs de pouvoir « faire avec »,  
comme inéluctable, irrévocable. Certes, nous ne l'aimons pas, nous ne l'apprécions pas, nous ne sommes pas sûrs de pouvoir « faire avec »,  
mais nous commençons à entrevoir que nous « devons faire avec ».''
mais nous commençons à entrevoir que nous « devons faire avec ».


''En milieu professionnel, la décompensation s'effectue souvent à l'extérieur de l’entreprise.
En milieu professionnel, la décompensation s'effectue souvent à l'extérieur de l’entreprise.
En effet, lorsqu'un collaborateur entre en décompensation, il va souvent consulter un médecin
En effet, lorsqu'un collaborateur entre en décompensation, il va souvent consulter un médecin
qui lui prescrit quelques jours d'arrêt de travail.  
qui lui prescrit quelques jours d'arrêt de travail.  
Lors de la reprise, la décompensation est en phase terminale, et le collaborateur
Lors de la reprise, la décompensation est en phase terminale, et le collaborateur
a fait son deuil.''
a fait son deuil.
''
Parfois, il faudra plusieurs arrêts de travail successifs pour que le collaborateur reprenne le dessus et puisse avoir une activité normale.
Parfois, il faudra plusieurs arrêts de travail successifs pour que le collaborateur reprenne le dessus et puisse avoir une activité normale.''


''En phase de décompensation, nous avons tendance à nous rapprocher de nos amis,  
En phase de décompensation, nous avons tendance à nous rapprocher de nos amis,  
de notre famille - sauf, bien entendu, s'ils sont à l'origine du changement  
de notre famille - sauf, bien entendu, s'ils sont à l'origine du changement  
qui nous affecte.
qui nous affecte.
Nous avons besoin de combler le vide affectif qui nous étreint. Nous sommes en recherche
Nous avons besoin de combler le vide affectif qui nous étreint. Nous sommes en recherche
d'adaptation, et la compréhension dont nous sommes l'objet offre une compensation qui
d'adaptation, et la compréhension dont nous sommes l'objet offre une compensation qui
permet d'avancer vers l'acceptation du changement, même pénible''.  
permet d'avancer vers l'acceptation du changement, même pénible.  


''Notre vulnérabilité nous permet de faire évoluer notre système de croyances pour rendre la réalité plus acceptable.  
Notre vulnérabilité nous permet de faire évoluer notre système de croyances pour rendre la réalité plus acceptable.  
''


''La décompensation s'achève progressivement lorsque nous cessons d'être obsédés par la perte
La décompensation s'achève progressivement lorsque nous cessons d'être obsédés par la perte
et le passé pour considérer l'avenir et notre survie dans cet avenir.  
et le passé pour considérer l'avenir et notre survie dans cet avenir.  
Il est vrai, à ce stade, que les souffrances que nous avons pu connaître dans le passé
Il est vrai, à ce stade, que les souffrances que nous avons pu connaître dans le passé
nous aident si elles sont cicatrisées.''
nous aident si elles sont cicatrisées.


''La décompensation est tout aussi essentielle que la résistance pour pouvoir intégrer
La décompensation est tout aussi essentielle que la résistance pour pouvoir intégrer
un changement. Marquant la fin définitive de la résistance sous toutes ses formes,
un changement. Marquant la fin définitive de la résistance sous toutes ses formes,
elle nous permet de progresser dans l'élargissement de notre réalité et dans notre expérience
elle nous permet de progresser dans l'élargissement de notre réalité et dans notre expérience
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avant tout dans la souffrance. En s'atténuant, cette souffrance et la tristesse
avant tout dans la souffrance. En s'atténuant, cette souffrance et la tristesse
qui l'accompagne marquent notre évolution vers la phase de résignation.  
qui l'accompagne marquent notre évolution vers la phase de résignation.  
''


'''Carton, G-D. (2004) Éloge du changement''' : méthodes et outils pour réussir un changement individuel et professionnel,2 édition, ÉditionsVillage Mondial, Paris
'''Carton, G-D. (2004) Éloge du changement''' : méthodes et outils pour réussir un changement individuel et professionnel,2 édition, ÉditionsVillage Mondial, Paris


===Deuil, Stress et Immunité===
===Deuil, Stress et Immunité===
Je suis personnellement très intéressé par la similitude entre le syndrome prolongé de sevrage et les manifestations habituelles du deuil (j'ai écrit un article sur le Deuil mais à l'époque les aspects neuro-immuno-endocrines que je vais évoquer étaient encore mal connus et je n'en parle pas dans l'article http://classiques.uqac.ca/contemporains/millet_pascal/deuil/deuil.html). De plus, la prise en charge recommandée dans ces deux contextes est assez similaire (pas d'AD, donner du temps etc..)
Je suis personnellement très intéressé par la similitude entre le syndrome prolongé de sevrage et les manifestations habituelles du deuil (j'ai écrit un article sur le deuil mais à l'époque les aspects neuro-immuno-endocrines que je vais évoquer étaient encore mal connus et je n'en parle pas dans l'article http://classiques.uqac.ca/contemporains/millet_pascal/deuil/deuil.html). De plus, la prise en charge recommandée dans ces deux contextes est assez similaire (pas d'AD, donner du temps etc..)


http://www.cabinetdelavie.ch/130124_hug.pr%C3%A9sentation.ppt.jm.reinert_B.pdf
http://www.cabinetdelavie.ch/130124_hug.pr%C3%A9sentation.ppt.jm.reinert_B.pdf
http://www.suchtschweiz.ch/DocUpload/dep_20_davidson.pdf
http://www.suchtschweiz.ch/DocUpload/dep_20_davidson.pdf


Ceci ne veut pas dire du tout que « tout soit dans la tête » loin de là. De nombreuses études montrent une relation étroite entre le Deuil et le Stress en général et des modifications mesurables du système immunitaire, par une interaction très complexe du cerveau et du corps, notamment l'intestin. Ces interactions font appel notamment aux neurotransmetteurs et neuromodulateurs , et notamment aux endorphines et au GABA, ce qui évoque une relation étroite avec la consommation d'opiacés, d'alcool ou de benzodiazépine.
Ceci ne veut pas dire du tout que « tout soit dans la tête » loin de là. De nombreuses études montrent une relation étroite entre le Deuil et le Stress en général et des modifications mesurables du système immunitaire, par une interaction très complexe du cerveau et du corps, notamment l'intestin. Ces interactions font appel notamment aux neurotransmetteurs et neuromodulateurs , et notamment aux endorphines et au GABA, ce qui évoque une relation étroite avec la consommation d'opiacés, d'alcool ou de benzodiazépine.


De plus il a été montré qu'il existe une relation étroite entre le système immunitaire, l'anxiété et la dépression et donc il n'est pas étonnant que ces interactions complexes neuro-immuno-endocrines entraînent non seulement des modifications immunitaires mais aussi certains symptômes. du deuil, du stress ou du sevrage. Évidemment la présence de produits agissant sur les récepteurs aux endorphines, au GABA, à la dopamine ne peuvent que jour un rôle, souvent aggravant.
De plus il a été montré qu'il existe une relation étroite entre le système immunitaire, l'anxiété et la dépression et donc il n'est pas étonnant que ces interactions complexes neuro-immuno-endocrines entraînent non seulement des modifications immunitaires mais aussi certains symptômes du deuil, du stress ou du sevrage. Évidemment la présence de produits agissant sur les récepteurs aux endorphines, au GABA, à la dopamine ne peuvent que jouer un rôle, souvent aggravant.
 
Par exemple ces deux extraits donnent une petite idée de l'ampleur du problème


Par exemple ces deux extraits donnent une petite idée de l'ampleur du problème.


Traduction de http://www.ipubli.inserm.fr/bitstream/handle/10608/217/?sequence=19
Traduction de http://www.ipubli.inserm.fr/bitstream/handle/10608/217/?sequence=19


En conclusion,
En conclusion,
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En retour, le cerveau reçoit des messages du système immunitaire par l’intermédiaire de neuropeptides hormonaux et de cytokines. Les conséquences pathologiques du stress peuvent résulter d’altérations immunitaires. Le stress, via l’induction d’une transition dans l’équilibre entre lymphocytes TH-1 et TH-2, aurait des effets délétères, dans l’évolution des maladies infectieuses, auto-immunes, inflammatoires et cancéreuses.
En retour, le cerveau reçoit des messages du système immunitaire par l’intermédiaire de neuropeptides hormonaux et de cytokines. Les conséquences pathologiques du stress peuvent résulter d’altérations immunitaires. Le stress, via l’induction d’une transition dans l’équilibre entre lymphocytes TH-1 et TH-2, aurait des effets délétères, dans l’évolution des maladies infectieuses, auto-immunes, inflammatoires et cancéreuses.


Traduction de  http://www.umbc.edu/bbhlab/article%20pdfs/6262832.pdf
Traduction de  http://www.umbc.edu/bbhlab/article%20pdfs/6262832.pdf


Les émotions négatives peuvent intensifier toute une variété de problèmes de santé . Nous fournissons ici un cadre général reliant les émotions négatives à une série de maladies dont l'apparition et l'évolution peut être influencé par le système immunitaire : L'inflammation a été liée à un grand nombre de maladies associées au vieillissement , comme les maladies cardiovasculaires,l'ostéoporose , l'arthrite, le diabète de type 2 , certains cancers , la maladie d'Alzheimer , la fragilité et
Les émotions négatives peuvent intensifier toute une variété de problèmes de santé . Nous fournissons ici un cadre général reliant les émotions négatives à une série de maladies dont l'apparition et l'évolution peut être influencée par le système immunitaire : l'inflammation a été liée à un grand nombre de maladies associées au vieillissement, comme les maladies cardiovasculaires, l'ostéoporose, l'arthrite, le diabète de type 2, certains cancers, la maladie d'Alzheimer, la fragilité et le déclin fonctionnel et enfin la maladie parodontale.  
le déclin fonctionnel et enfin la maladie parodontale .  


La production de cytokines pro-inflammatoires qui influence le cours de ces maladies et de bien d'autres peut être stimulée directement par des émotions négatives et des expériences stressantes .  
La production de cytokines pro-inflammatoires qui influence le cours de ces maladies et de bien d'autres peut être stimulée directement par des émotions négatives et des expériences stressantes.  


En outre , les émotions négatives contribuent également à prolonger
En outre, les émotions négatives contribuent également à prolonger
l'infection et retarder la cicatrisation , ce qui entretient en retour la production de cytokines pro-inflammatoires.  
l'infection et retarder la cicatrisation, ce qui entretient en retour la production de cytokines pro-inflammatoires.  
Par conséquent , nous soutenons que les troubles immunitaires liés à la détresse peuvent être un mécanisme de base pour tout un ensemble vaste et diversifié de risques pour la santé, associés
Par conséquent, nous soutenons que les troubles immunitaires liés à la détresse peuvent être un mécanisme de base pour tout un ensemble vaste et diversifié de risques pour la santé, associés
avec des émotions négatives .  
avec des émotions négatives.  


Des ressources telles que des relations personnelles étroites qui diminuent les émotions négatives peuvent améliorer la santé dans le cadre de leur impact positif sur le système immunitaire et la régulation endocrine.
Des ressources telles que des relations personnelles étroites qui diminuent les émotions négatives peuvent améliorer la santé dans le cadre de leur impact positif sur le système immunitaire et la régulation endocrine.


===Références sur Deuil, Stress et Immunité===
===Références sur Deuil, Stress et Immunité===
 
====Stress et Immunité====
 
Sur Stress et Immunité
 
http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC1361287/
http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC1361287/
http://www.rc.usf.edu/~jdorio/Articles/Stress,%20emotion,%20and%20human%20immune%20function.pdf
http://www.rc.usf.edu/~jdorio/Articles/Stress,%20emotion,%20and%20human%20immune%20function.pdf
http://psydoc-fr.broca.inserm.fr/colloques/cr/Stressimmunite2/Bonaz.html
http://psydoc-fr.broca.inserm.fr/colloques/cr/Stressimmunite2/Bonaz.html
http://ipubli-inserm.inist.fr/bitstream/handle/10608/1627/2000_2_235.pdf?sequence=1
http://ipubli-inserm.inist.fr/bitstream/handle/10608/1627/2000_2_235.pdf?sequence=1
http://etudes.univ-rennes1.fr/digitalAssets/33/33420_Conf_merlot.pdf
http://etudes.univ-rennes1.fr/digitalAssets/33/33420_Conf_merlot.pdf


 
====Deuil et Immunité====
Sur Deuil et Immunité
 
http://agirpoursasante.free.fr/livre/chap9.html
http://agirpoursasante.free.fr/livre/chap9.html
http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC3384441/
http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC3384441/
http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/8047615
http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/8047615
http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/14656449
http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/14656449
http://cvi.asm.org/content/3/1/109.full.pdf
http://cvi.asm.org/content/3/1/109.full.pdf


Sur Endorphine et Immunité
====Endorphine et Immunité====
 
http://addicted2success.com/life/10-reasons-why-endorphins-are-so-important/
http://addicted2success.com/life/10-reasons-why-endorphins-are-so-important/
http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/19903933
http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/19903933
http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/2981735
http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/2981735
http://www.nel.edu/22_6/NEL220601R05_Salzet_.pdf
http://www.nel.edu/22_6/NEL220601R05_Salzet_.pdf
http://www.meridiens.org/acuMoxi/huitun/fall81gonneau.pdf
http://www.meridiens.org/acuMoxi/huitun/fall81gonneau.pdf


 
====Glutamine et GABA, Sommeil et Humeur====
Sur Glutamine et GABA et Sommeil et Humeur
 
http://www.acides-amines.com/domaines-d-application/sommeil-humeur-productivite.html
http://www.acides-amines.com/domaines-d-application/sommeil-humeur-productivite.html


Sur Immunité et Anxiété
====Immunité et Anxiété====
 
http://www.depressionanxietydiet.com/immune-system-depression-anxiety/
http://www.depressionanxietydiet.com/immune-system-depression-anxiety/
http://www.sciencedirect.com/science/article/pii/0091305795021582
http://www.sciencedirect.com/science/article/pii/0091305795021582


Sur l'effet de l'exercice sur le système neuroendocrine
====Effet de l'exercice sur le système neuroendocrine====
 
https://ulib.derby.ac.uk/ecdu/CourseRes/dbs/currissu/Salmon_P.pdf
https://ulib.derby.ac.uk/ecdu/CourseRes/dbs/currissu/Salmon_P.pdf


Sur la Neurobiologie des Addictions
====Neurobiologie des Addictions====
 
http://www.texinstitute.com/wordpress/wp-content/uploads/2011%20Handouts/Thursday/7_21_1030_Friedman.pdf
http://www.texinstitute.com/wordpress/wp-content/uploads/2011%20Handouts/Thursday/7_21_1030_Friedman.pdf
http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC2805560/
http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC2805560/
http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC2739305/
http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC2739305/


et surtout
Et surtout :
 
 
 
Traduction de http://www-psych.stanford.edu/~span/Publications/jp02a.pdf
Traduction de http://www-psych.stanford.edu/~span/Publications/jp02a.pdf


''La signification « évolutionniste » du fonctionnement neurochimique du cerveau a
''La signification « évolutionniste » du fonctionnement neurochimique du cerveau a
reçu peu d'attention dans le domaine de la recherche sur la toxicomanie .
reçu peu d'attention dans le domaine de la recherche sur la toxicomanie.
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''De même, l'échec général des neuroscientifiques à expliquer comment les circuits de base du cerveau peuvent transmettre les pulsions émotionnelles a retardé le développement de perspectives scientifiquesqui pourraient inpirer de nouvelles enquêtes sur la dynamique et le traitement de la toxicomanie .  
''De même, l'échec général des neuroscientifiques à expliquer comment les circuits de base du cerveau peuvent transmettre les pulsions émotionnelles a retardé le développement de perspectives scientifiques qui pourraient inpirer de nouvelles enquêtes sur la dynamique et le traitement de la toxicomanie.  
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''Dans cet article , nous revisitons l'argument selon lequel les substances faisant couramment l'objet d'abus activent ou modifient des systèmes spécifiques du cerveau émotionnel qui ont été conçus par l'évolution pour signaler incréments ou diminutions potentiels du sentiment de bien-être .  
''Dans cet article, nous revisitons l'argument selon lequel les substances faisant couramment l'objet d'abus activent ou modifient des systèmes spécifiques du cerveau émotionnel qui ont été conçus par l'évolution pour signaler incréments ou diminutions potentiels du sentiment de bien-être.  
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''Nous discuterons de deux systèmes émotionnels distincts (recherche de la récompense et détresse de séparation) qui peuvent transmettre différents types de changements potentiels de la sensation de bien-être .''  
''Nous discuterons de deux systèmes émotionnels distincts (recherche de la récompense et détresse de séparation) qui peuvent transmettre différents types de changements potentiels de la sensation de bien-être.''  


''En developpant cette approche inspirée d'une philosophie évolutionniste, nous illustrons comment un modèle mammifère d'émotion (c.-à- vocalisations ultrasoniques chez les rongeurs) peut permettre aux scientifiques de prédire des phénomènes liés à la drogue tels que le potentiel d'abus, la localisation anatomique des mediateurs neuronaux, et l'impact psychologique du sevrage.''
''En developpant cette approche inspirée d'une philosophie évolutionniste, nous illustrons comment un modèle mammifère d'émotion (c'est à dire des vocalisations ultrasoniques chez les rongeurs) peut permettre aux scientifiques de prédire des phénomènes liés à la drogue tels que le potentiel d'abus, la localisation anatomique des mediateurs neuronaux, et l'impact psychologique du sevrage.''


''Nous concluons par une discussion sur certaines implications thérapeutiques et sociales liées à la toxicomanie, en ayant à l'esprit de multiples systèmes neuronaux liés aux émotions.
''Nous concluons par une discussion sur certaines implications thérapeutiques et sociales liées à la toxicomanie, en ayant à l'esprit de multiples systèmes neuronaux liés aux émotions.
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Traduction de  http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC3730086/
Traduction de  http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC3730086/


''La toxicomanie peut être définie par un cycle en trois étapes - binge / intoxication (consommation), sevrage / effet négatif, et préoccupation / anticipation - qui implique des changements allostatiques dans les systèmes de récompense et de stress du cerveau.
Une hypothèse est que deux principales sources de renforcement, le renforcement positif et le renforcement négatif, jouent un rôle dans ce processus allostatique.
L'état émotionnel négatif qui entraîne le renforcement négatif est supposé provenir d'une dérégulation des éléments neurochimiques clés impliqués dans ces systèmes de récompense et de stress.''
''Les éléments neurochimiques spécifiques dans ces structures comprennent non seulement une diminution du fonctionnement du système de récompense (processus intra-système), mais aussi le recrutement de divers systèmes de stress du cerveau induit par la corticotrope (CRF) et par les systèmes opioïdes dynorphine – κ, dans le striatum ventral, l'amygdale et le cortex frontal (processus inter-systèmes).''
''Les antagonistes du CRF bloquent les réponses de type anxieux associées au sevrage, bloquent l'élévation du seuil de récompense produite par le sevrage, et bloquent la prise compulsive de drogues.''
''La consommation excessive de drogues excessive entraine également une activation de CRF dans le cortex préfrontal médian, en parallèle avec un déficit des fonctions exécutives qui peut faciliter la transition vers des prises compulsives.''
''Le Neuropeptide Y, un puissant neurotransmetteur anti-stress, a un profil d'action sur les prises compulsives d'alcool similaire à celui d'un antagoniste CRF1.''


''La toxicomanie peut être définie par un cycle en trois étapes - binge / intoxication (consommation) , sevrage / effet négatif , et préoccupation / anticipation - qui implique des changements allostatiques dans les systèmes de récompense et de stress du cerveau .
''Le blocage du système opioïde κ peut également bloquer les effets dysphoriques associés au sevrage et donc bloquer le développement du craving, ce qui suggère qu'un autre puissant système de stress du cerveau contribue à la quête compulsive de drogue. La perte de la fonction de récompense et le recrutement des systèmes cérébraux de stress constituent une base neurochimique puissante qui explique le compulsivité de la dépendance.
Une hypothèse est que deux principales sources de renforcement , le renforcement positif et le renforcement négatif , jouent un rôle dans ce processus allostatique .
L'état émotionnel négatif qui entraîne le renforcement négatif est supposé provenir d'une dérégulation des éléments neurochimiques clés impliqués dans ces systèmes de récompense et de stress .''
''Les éléments neurochimiques spécifiques dans ces structures comprennent non seulement une diminution du fonctionnement du système de récompense ( processus intra-système), mais aussi le recrutement de divers systèmes de stress du cerveau induit par la corticotrope (CRF ) et par les systèmes opioïdes dynorphine – κ, dans le striatum ventral , l'amygdale et le cortex frontal ( processus inter-systèmes) .''
''Les antagonistes du CRF bloquent les réponses de type anxieux associées au sevrage , bloquent l'élévation du seuil de récompense produite par le sevrage , et bloquent la prise compulsive de drogues.''
''La consommation excessive de drogues excessive entraine également une activation de CRF dans le cortex préfrontal médian , en parallèle avec un déficit des fonctions exécutives qui peut faciliter la transition vers des prises compulsives .''
''Le Neuropeptide Y , un puissant neurotransmetteur anti-stress , a un profil d'action sur les prises compulsives d'alcool similaire à celui d'un antagoniste CRF1 .''
 
''Le blocage du système opioïde κ peut également bloquer les effets dysphoriques associés au sevrage et donc bloquer le développement du craving, ce qui suggère qu'un autre puissant système de stress du cerveau contribue à la quête compulsive de drogue . La perte de la fonction de récompense et le recrutement des systèmes cérébraux de stress constituent une base neurochimique puissante qui explique le compulsivité de la dépendance.
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===Un Essai de conclusion provisoire===
===Un Essai de conclusion provisoire===
Il est donc tentant de penser que le syndrome prolongé de sevrage est en partie lié à une réaction « standard » de l'organisme au stress, au deuil, et au changement en général.  
Il est donc tentant de penser que le syndrome prolongé de sevrage est en partie lié à une réaction « standard » de l'organisme au stress, au deuil, et au changement en général.  
Ce qui expliquerait son caractère relativement uniforme et son apparition après sevrage de produits très différents (opiacés, BZD, stimulants, MDMA etc..).
Ce qui expliquerait son caractère relativement uniforme et son apparition après sevrage de produits très différents (opiacés, BZD, stimulants, MDMA etc..).


L'un des intérêts de cette façon de voir est que cela permet d'évoquer les méthodes de prise en charge du deuil et du stress en général, beaucoup mieux connues et étudiées.
L'un des intérêts de cette façon de voir est que cela permet d'évoquer les méthodes de prise en charge du deuil et du stress en général, beaucoup mieux connues et étudiées.
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Notamment pour les opiacés, une hyperalgésie prolongée après sevrage a été décrite et pourrait être à l'origine des symptomes '''spécifiques''' du post sevrage aux opiacés.
Notamment pour les opiacés, une hyperalgésie prolongée après sevrage a été décrite et pourrait être à l'origine des symptomes '''spécifiques''' du post sevrage aux opiacés.


Ceci est probablement en faveur de la prescription prolongée d'opiacés à petites doses (TSO, Méthadone 5 mg par jour ou Subutex 1 mg/j pendant des mois ou des années par exemple)).
Ceci est probablement en faveur de la prescription prolongée d'opiacés à petites doses (TSO à la méthadone à 5 mg par jour ou au Subutex à 1 mg/j pendant des mois ou des années par exemple).
 


Pour l'alcool cela peut expliquer l'effet positif de l'Acamprosate (Aotal) et peut être du Baclofène, du Nalmefene et du Revia.
Pour l'alcool cela peut expliquer l'effet positif de l'Acamprosate (Aotal) et peut être du Baclofène, du Nalmefene et du Revia.
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Pour les BZD voir http://forum.doctissimo.fr/medicaments/antidepresseurs-anxiolytiques/syndrome-prolonge-benzodiazepines-sujet_161902_1.htm  (voir l'article traduit de l'anglais en fin de post) ainsi que http://www.benzo.org.uk/freman/index.htm.
Pour les BZD voir http://forum.doctissimo.fr/medicaments/antidepresseurs-anxiolytiques/syndrome-prolonge-benzodiazepines-sujet_161902_1.htm  (voir l'article traduit de l'anglais en fin de post) ainsi que http://www.benzo.org.uk/freman/index.htm.


 
Toutefois il faut savoir que les études de suivi sur les vétérans du Vietnam ont montré que la prise d'opiacés pendant un temps (même si elle est largement limitée au temps de présence au Vietnam ; elle a concerné plus de 20 % des GI) est associée à une surmortalité et surmorbidité significative. Il est probable que ce n'est pas l'effet des opiacés par eux même mais celui d'un biais de selection basé sur le désir de consommation.
Toutefois il faut savoir que les études de suivi sur les vétérans du Vietnam ont montré que la prise d'opiacés pendant un temps (même si elle est largement limitée au temps de présence au Vietnam. Elle a concerné plus de 20% des GI) est associée à une surmortalité et surmorbidité significative. Il est probable que ce n'est pas l'effet des opiacés par eux même mais celui d'un biais de selection basé sur le désir de consommation.


http://archives.drugabuse.gov/meetings/bbsr/bbpowerpoint/price.ppt
http://archives.drugabuse.gov/meetings/bbsr/bbpowerpoint/price.ppt
http://www.rkp.wustl.edu/VESlit/DAD2001.pdf
http://www.rkp.wustl.edu/VESlit/DAD2001.pdf


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http://www.infos-psychotropes.fr/pdf/bmjTSO.pdf
http://www.infos-psychotropes.fr/pdf/bmjTSO.pdf
https://www.psychoactif.org/forum/t10530-p1-mortalite-anxiolytiques.html
https://www.psychoactif.org/forum/t10530-p1-mortalite-anxiolytiques.html


Il faut espérer que des études ultérieures viennent modifier rapidement cette conclusion provisoire et apporter des réponses à une problématique qui concerne probablement des centaines de milliers de personnes en France (puisqu'il n'ya aucune raison de ne pas y inclure le sevrage de l'alcool et probablement aussi celui du tabac).
Il faut espérer que des études ultérieures viennent modifier rapidement cette conclusion provisoire et apporter des réponses à une problématique qui concerne probablement des centaines de milliers de personnes en France (puisqu'il n'ya aucune raison de ne pas y inclure le sevrage de l'alcool et probablement aussi celui du tabac).


== Une discussion qui prolonge la Conclusion (provisoire) ==
== Une discussion qui prolonge la Conclusion (provisoire) ==
Voir  
Voir  


https://www.psychoactif.org/forum/t10389-p3-Sevrage-Heroine-avec-bupre.html#p149723
https://www.psychoactif.org/forum/t10389-p3-Sevrage-Heroine-avec-bupre.html#p149723


'''
'''Ziggy (post #62)'''
Ziggy''' (post #62)


Pour être franc, je crois qu'il y a une certaine confusion dns ce que l'on nomme et c'est ce qui me gêne car là on a tendance à mettre dans cette appellation de PAWS un peu tout ce que l'on veux... jusqu'à dire que le PAWS se manifeste indépendamment du produit par exemple. A mon sens là il s'agit plus du tout de PAWS mais de symptome PSY liée à la perte de l'objet came dont le deuil est à faire. Pour étre juste a mon sens il convient de distinguer le PAWS du sevrage psychologique, car ce sont deux symptomatologies différentes même si elles sont vécues toutes deux après le sevrage et qu'il est facile de les superposer ou de croire qu'il s'agit de la meme chose....
Pour être franc, je crois qu'il y a une certaine confusion dns ce que l'on nomme et c'est ce qui me gêne car là on a tendance à mettre dans cette appellation de PAWS un peu tout ce que l'on veux... jusqu'à dire que le PAWS se manifeste indépendamment du produit par exemple. A mon sens là il s'agit plus du tout de PAWS mais de symptome PSY liée à la perte de l'objet came dont le deuil est à faire. Pour étre juste a mon sens il convient de distinguer le PAWS du sevrage psychologique, car ce sont deux symptomatologies différentes même si elles sont vécues toutes deux après le sevrage et qu'il est facile de les superposer ou de croire qu'il s'agit de la meme chose....
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Si je comprends bien Ziggy, tu voudrais séparer des symptomes du sevrage des opiacés (PAWS1) d'un syndrome "général" qui serait le PAWS2. Cela me parait important d'en parler parce qu'en effet le PAWS est une notion récente, donc il est possible que cette notion soit encore mal stabilisée.
Si je comprends bien Ziggy, tu voudrais séparer des symptomes du sevrage des opiacés (PAWS1) d'un syndrome "général" qui serait le PAWS2. Cela me parait important d'en parler parce qu'en effet le PAWS est une notion récente, donc il est possible que cette notion soit encore mal stabilisée.
Pour moi (c'est ce que je dis dans le wiki) je préfère parler de spécificité du PAWS qui s'ajoute lors du sevrage d'opiacés (mais aussi probablement de l'alcool des BZD, des stimulants) au '"PAWS de base" , et qui en effet est lié au produit.  
Pour moi (c'est ce que je dis dans le wiki) je préfère parler de spécificité du PAWS qui s'ajoute lors du sevrage d'opiacés (mais aussi probablement de l'alcool des BZD, des stimulants) au '"PAWS de base", et qui en effet est lié au produit.  
Notons par exemple que le PAWS des opiacés répond bien aux petites doses de TSO, alors que pour celui de l'alcool et des BZD ce serait plutot des gabaergiques (Baclofene, GHB, BZD) et pour les stimulants des BZD, voire des stimulants.
Notons par exemple que le PAWS des opiacés répond bien aux petites doses de TSO, alors que pour celui de l'alcool et des BZD ce serait plutot des gabaergiques (Baclofene, GHB, BZD) et pour les stimulants des BZD, voire des stimulants.
Mais notons que le deuil est lui même responsable d'un grand nombre de consommations alcooliques ou opiacées. Un phénomène curieux est d'ailleurs le déni de ce mécanisme. De nombreux patients racontent qu'ils ont commencé à boire ou consommer dans la période suivant un ou des deuils mais nient une relation avec ce deuil. (de nombreux autres patients aussi disent "j'ai commencé à boire quand ma mère est mort").
Mais notons que le deuil est lui même responsable d'un grand nombre de consommations alcooliques ou opiacées. Un phénomène curieux est d'ailleurs le déni de ce mécanisme. De nombreux patients racontent qu'ils ont commencé à boire ou consommer dans la période suivant un ou des deuils mais nient une relation avec ce deuil. (de nombreux autres patients aussi disent "j'ai commencé à boire quand ma mère est mort").
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Sinon je crois que 0.4 de subu équivaut environ à 3 mg de métha, donc encore trop important pour ne pas sentir un sevrage difficile.
Sinon je crois que 0.4 de subu équivaut environ à 3 mg de métha, donc encore trop important pour ne pas sentir un sevrage difficile.


'''Snoopy'''
'''Snoopy'''
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Ce que je veux dire, c'est que quand on parle de l'aspect psychologique, on ne veut surtout pas dire que c'est "juste dans la tête", loin de là.
Ce que je veux dire, c'est que quand on parle de l'aspect psychologique, on ne veut surtout pas dire que c'est "juste dans la tête", loin de là.


Après, je ne doute pas que, par vos expériences, vous puissiez l'interpréter de manière personnelle, et que vous êtes capables d'identifier les processus impliqués (cf l'exemple de Snoopy) , l'important étant de pouvoir trouver une réponse à ce problème (on est d'accord là dessus, je pense !)
Après, je ne doute pas que, par vos expériences, vous puissiez l'interpréter de manière personnelle, et que vous êtes capables d'identifier les processus impliqués (cf l'exemple de Snoopy), l'important étant de pouvoir trouver une réponse à ce problème (on est d'accord là dessus, je pense !)


Je crois que plus on aura de témoignages, plus on y verra clair. Au cas par cas, des éléments de contextes personnels peuvent brouiller les pistes, je pense.
Je crois que plus on aura de témoignages, plus on y verra clair. Au cas par cas, des éléments de contextes personnels peuvent brouiller les pistes, je pense.


Ziggy, ton exemple de la personne hospitalisée, donc -a priori- avec une moindre implication émotionnelle dans la conso du produit, est intéressant. Tu notes à juste titre que les symptômes vont être uniquement d'ordre physique, très probablement spécifiquement liés au produit (opiacé en l’occurrence) .  
Ziggy, ton exemple de la personne hospitalisée, donc -a priori- avec une moindre implication émotionnelle dans la conso du produit, est intéressant. Tu notes à juste titre que les symptômes vont être uniquement d'ordre physique, très probablement spécifiquement liés au produit (opiacé en l’occurrence).  
C'est ce phénomène que tu associe au PAWS ?
C'est ce phénomène que tu associe au PAWS ?
On peut l'envisager ainsi, mais je pense que dans le cadre d'un usage de type addictif, il y a d'autres éléments qui entrent en jeu, d'origine psychologique, donc, qui viennent se greffer, et "potentialiser" les symptômes que tu décris.
On peut l'envisager ainsi, mais je pense que dans le cadre d'un usage de type addictif, il y a d'autres éléments qui entrent en jeu, d'origine psychologique, donc, qui viennent se greffer, et "potentialiser" les symptômes que tu décris.
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Il faudrait alors identifier : les différents symptômes de sevrage post-aigus pour chaque type de produit consommé (le wiki comporte une partie spécifique aux benzodiazépines il me semble, par exemple);puis en déduire les phénomènes communs.  
Il faudrait alors identifier : les différents symptômes de sevrage post-aigus pour chaque type de produit consommé (le wiki comporte une partie spécifique aux benzodiazépines il me semble, par exemple);puis en déduire les phénomènes communs.  


Pour ma part, le PAWS s'est principalement manifesté par des phases anxio-dépressives, en alternance avec des phases "sans souci" . Très peu de symptômes physiques, mis à part ceux associés à l'anxiété (qui peut se traduire par des troubles somatiques parfois impressionnants ) . Au bout de six mois, le PAWS était largement atténué. Un peu d'anxiété, et des variations de l'humeur, mais ni plus ni moins qu'une personne "normale".
Pour ma part, le PAWS s'est principalement manifesté par des phases anxio-dépressives, en alternance avec des phases "sans souci". Très peu de symptômes physiques, mis à part ceux associés à l'anxiété (qui peut se traduire par des troubles somatiques parfois impressionnants ). Au bout de six mois, le PAWS était largement atténué. Un peu d'anxiété, et des variations de l'humeur, mais ni plus ni moins qu'une personne "normale".
Les produits dont je me suis sevré sont les opiacés (tramadol 400-600mg par jour pendant 2-3 ans) et les BZD (150mg de seresta par jour vers la fin) , avec des extras fréquents (morphine, oxycodone, fentanyl, codéine, dihydrocodéine, et une dizaine de benzos différents selon les périodes).
Les produits dont je me suis sevré sont les opiacés (tramadol 400-600mg par jour pendant 2-3 ans) et les BZD (150mg de seresta par jour vers la fin), avec des extras fréquents (morphine, oxycodone, fentanyl, codéine, dihydrocodéine, et une dizaine de benzos différents selon les périodes).


Je n'ai peut-être pas assez de recul, puisque j'ai repris ma conso au bout de six mois.
Je n'ai peut-être pas assez de recul, puisque j'ai repris ma conso au bout de six mois.
Je trouve cette discussion enrichissante, ça permet de confronter la théorie avec des expériences concrètes, et je pense vraiment que ça peut être d'une grande aide pour comprendre et se préparer à "l'après" .
Je trouve cette discussion enrichissante, ça permet de confronter la théorie avec des expériences concrètes, et je pense vraiment que ça peut être d'une grande aide pour comprendre et se préparer à "l'après".
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