Sevrage des benzodiazépines

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Les benzodiazépines (BZD) peuvent induire une dépendance physique. L’arrêt des benzodiazépines doit être progressif. Il peut y avoir de graves conséquences si il est fait trop brutalement (convulsions...). Pour s'aider lors du sevrage, on peut aussi substituer par des benzos à demi vie longue.

Halcion 0,250mg (Triazolam)
Clonazolam 0,5mg (bleu) et Etizolam 1mg (blanc)
Boite de Xanax 2mg (Alprazolam)
Boite de tranxene 20mg (Clorazepate dipotassique)
Ampoules d’Hypnovel 5mg/5ml (Midazolam)
Valium 10mg comprimés (Diazepam)
Valium gouttes 1% (Diazepam)
Ampoules de Valium 10mg/2ml (Diazepam)
Rohypnol 1mg (Flunitrazepam)
Temesta 2,5mg (Lorazepam)

Les effets du sevrage des benzodiazépines

Il y a deux grandes indications dans les benzodiazépines, l’utilisation à visée anxiolytique (Xanax®, Valium®, Temesta®, Lexomil®, ect) et l’utilisation à visée hypnotiques (Stilnox®, Imovane®, Havlane®, ect), plus rarement on les utilises aussi pour l'épilepsie (Rivotril®) ou pour une sédation en anesthésie générale (Hypnovel®). Une autre indication, c’est l’amnesie antérograde utile par exemple pour un examen invasif ou une chirurgie (Narcozep®, Midazolam, ..), enfin la dernière utilisation thérapeutique est l’action myorelaxant (Valium®, Myolastan®).

Certains apprécient aussi l’effet relaxant ou de désinhibition que procure ces molécules, et les consomment dans un but récréatif. Il existe également plusieurs molécules en DZD RC.

« Les comprimés vendus par les shops de RC ne sont pas forcément équitablement répartis, ce qui peut rendre difficile le sevrage des usagers ne pouvant/souhaitant pas switcher sur une molécule obtenue par un médecin et qui tentent un sevrage dégressif en fractionnant le comprimé.

Il est alors préférable de pratiquer une dilution volumétrique du benzo en poudre, afin de pouvoir progressivement réduire le dosage précisément.

J'ai déjà réalisé une dilution volumétrique d'Etizolam à 2mg/mL avec succès, et il est possible de la concentrer beaucoup plus. Pour ma part ça m'a tenu au moins deux mois, sans dégradation du produit, pour une conservation optimale il faudrait le conserver à l'abri de la lumière mais le flacon restait souvent sur une étagère dans le salon et la solution ne s'est pas dégradée et est restée stable. Un mélange à 10% d'alcool est éventuellement possible pour la conservation.

»
-(Source, Nemesia, Psychoactif)

La consommation de plusieurs semaines, mois, voire années provoque une accoutumance puis une dépendance. Les recommandations de l’HAS sont de maximum 12 semaines pour les anxiolytiques et de maximum 4 semaines pour les hypnotiques. Ceci afin de minimiser le risque de développer une tolérance, puis une dépendance et en cas d’arrêt il faut diminuer par palier.

Mais que se passe-t-il après une longue consommation ?

A l’arrêt on observe des symptômes de sevrage, physique et psychologique ils se traduisent par des : céphalées, douleurs et faiblesses musculaires, cauchemars, irritabilité, agitation, tremblements, anorexie, nausées, sueurs, diarrhées. Plus sévèrement des : convulsions, changements d’humeur, dépression, dépersonnalisation, désorientation, hallucinations, psychose paranoïde. Le syndrome de sevrage peut se manifester dans les jours qui suivent l’arrêt du traitement.

« Il y a quelques années j'étais très accro aux benzo, je ne connaissais pas les risques du sevrage. J'ai arrêté sec toute seule et résultat une crise d'épilepsie au volant. Pas de bobos, je me suis réveillée aux urgences. Et j'ai repris mon Lexomil® quelques années encore. »
-(Source, Georgette, Psychoactif)

Pour les benzodiazépines à durée d’action brève, et surtout si elles sont données à doses élevées, les symptômes peuvent même se manifester dans l’intervalle qui sépare deux prises.

« Je prends depuis peu du seresta 3 fois par jours. Le problème c'est qu'il m'arrive de me réveiller en pleine nuit et je suis en manque (comme là, maintenant et c'est très dur.

Je sais que le seresta à une demi-vie très courte donc je me dis que c'est normal.

»
-(Source, Gabriela86, Psychoactif)


Dans un premier temps il faudra distinguer le syndrome de sevrage d’un syndrome de rebond de l’anxiété qui aura motivée l’induction d’un tél traitement. Votre médecin peut vous accompagner dans cette situation.

« Mais problème, là j'essaye d'arrêter je n'en ai pas pris depuis hier matin et je me sens tout bizarre presque comme si j'étais déréalisé, je me sens mal a l'aise, j'ai de légers maux de têtes, je me sens tendu et anxieux et j'ai des problèmes intestinaux. »
-(Source, EvenFlow, Psychoactif)

Puis lors du sevrage on peut s’aider de la phytothérapie pour mieux vivre celui-ci mais attention, cette dernière n’est utile que sur les ressentis et n’impacte en rien sur le risque de convulsions lié au sevrage. De plus certains médecins prescrivent des neuroleptiques du type sédatif (Tercian®, Nozinan®) qui, s’ils ont aussi une action sur le ressenti, sont malgré tout inadaptés car pro-convulsivants à contrario des BZD qui sont eux anti-convulsivants.

Il est donc important de conserver au moins quelques mg d’une BZD, de préférence à demi-vie longue durant le sevrage et de le diminuer progressivement, afin d’éliminer le risque de convulsions.

« Pour l'arrêt des benzodiazépines, je trouve que les infusions de plantes calmantes (passiflore, aubépine...) et les teintures-mères (valériane notamment) peuvent être d'une aide précieuse. Des compléments alimentaires à la Griffonia (qui contient du 5-HTP) peuvent aider à rehausser le moral et à trouver un sommeil de meilleure qualité, et plus vite. Dans un autre registre, une bonne weed indica bien lourde permet de tomber plus facilement dans les bras de Morphée (mais attention à prendre une variété qui ne fera que te coucher, et qui ne renforcera pas tes angoisses). »
-(Source, Chene, Psychoactif)

Pas de sevrage brusque

Lorsqu’on a décidé après de longues semaines ou parfois même des années de stopper une consommation de BZD, on se demande comment faire ?

Déjà qu’est ce qui motive l’arrêt ? La situation le permet ? Ou il a plus d’effets gênants que d’effets positifs à continuer ces molécules ? On ne retrouve plus le côté anxiolytique mais au contraire on est encore plus angoissé ? Du coup on songe à l’arrêt.

Bien souvent la première réaction est « ohhhh ben je vais souffrir quelques jours et ça sera fini » !! Mais la littérature médicale et les temoignages de nombreuses personnes nous démontrent que ça n’est pas aussi simple, pourquoi ?

Les Benzodiazépines agissent sur les récepteurs Gaba comme l’alcool ou le GHB, ce qui provoque une dépendance physique, en plus d’une dépendance psychique. Les BZD ont aussi une action antiépileptique et le sevrage brutal expose à des symptômes du types convulsions, pouvant entraîner de graves complications parfois jusqu’au décès.

«

Surtout ne pas arrêter brutalement (exemple: par manque d'ordonnance), risque de convulsions notamment. Donc urgence si besoin. Je pense qu’un addictologue (CSAPA par exemple) sera plus sensible au problème d'addiction. Il faut absolument stabiliser avant de baisser. Mais prendre son temps.

»
-(Source, Prescripteur, Psychoactif)

En plus de se faire souffrir, de risquer des convulsions, ou de décompenser une bouffée délirante par manque de sommeil, les sevrages type cold turkey aux BZD sont dans la quasi totalité voués à l’échec !! Ils ne fonctionnent pas dans plus de 90% des cas.

« Moi en sevrage (brtutal de benzo) j'ai carrément pété un plomb, crise de paranoïa totale, hallu incroyable. Tout cela c'est terminé en hp.

Bon à l'époque je prenais des benzo comme des smarties ... tranxene 50 par 10 et royhpnol par boite entière et au petit dej hein ... Alors quand comme un ouf j'ai décidé d'arrêter tout seul ben je me suis réveillé à l'HP car j'avais fais flipper mes proches ... Un truc de fou et effectivement les docteurs m'avaient dit que j'avais eu de la chance de ne pas claquer avec ce genre de sevrage sec à un tel dosages !!!

»
-(Source, Filipe, Psychoactif)

Mais comment faire à ce moment ?

Il ne faut surtout pas stopper du jour au lendemain après une longue consommation, mais en parler à son médecin, être encadré et diminuer de façon progressive. Il est aussi possible de substituer une molécule qui a une demi vie trop courte par une autre qui a une action plus longue, afin d'éviter les yoyo dans la journée et d’apporter une stabilité, puis de baisser sereinement et sans symptômes de sevrage.


« Clairement je peux pas faire un jour sans benzo j'ai des crises horribles (du mal à respirer / confusion / tremblements/ tachycardie / vision qui se trouble) impossible de reprendre le dessus pendant plusieurs heures je suis à la limite du malaise »
-(Source, Hiboux, Psychoactif)

Il est parfois nécessaire de se faire aider par une hospitalisation si la situation est trop complexe, l’hospitalisation est une aide transitoire afin de se retrouver dans un cadre sécurisé, c’est bien sûr une possibilité mais pas une obligation.

« J'ai vécu la même chose il y a 2 mois, crise de manque carabinée direction l'hopital, délire et plus de souvenirs... Des choses très sérieuses, alors ne prend pas à la légère le sevrage bien que tu dois le savoir aprés avoir vécu l'épisode d'hier.

Suf' dit vrai ! si j’étais toi j'irai faire un sevrage à l'hopital, c'est ce que j'ai fait et en 15 jours c'était réglé ! Enfin, tu fais comme tu veux mais prend garde à toi.

»
-(Source, VantaBlackCat, Psychoactif)

La manière de baisser (Progressivement)

La décision de se sevrer des BZD est prise ! Très bien, il faut maintenant mettre en place une stratégie afin que toutes les chances soient de votre côté, mais aussi pour ne pas souffrir inutilement. La diminution progressive est la méthode la plus adaptée, celle qui donne les meilleurs résultats et avec le moins de souffrances.

J’ai moi même utilisé cette méthode en septembre 2011 et en juin 2012 c’etait une victoire. Même si je n’avais pas à cette période les mêmes connaissances que maintenant j’y suis allé progressivement et ça s´est bien déroulé. Aujourd’hui j’aurais en plus substitué le Xanax® (Alprazolam) par une BZD à demi vie longue type Valium® (Diazepam). Après il faut laisser du temps au temps, ne pas être trop pressé sous peine de casser le processus de diminution et de se voir remonter, ou encore de rater complètement le sevrage. Avec en plus le bonus de souffrir et de risquer des convulsions.

« A l’epoque (2011/12) j’ai entrepris un sevrage Alprazolam 0,5mg je suis parti de 10cp/jrs a 1 cp sans trop de pb mais arrivé à 1 puis 1/2, puis 1/2 un jour sur deux, puis un 1/2 un jour sur trois .. et arrêt.

A partir de 1/2 c'était pas trop ça, je n’ai pas eu de crises de manque sévère mais des rebonds d’anxiété, des tremblements qd je faisais qlq chose de précis .. et ça a durée 3 ou 4 mois (c’était gérable malgré tout) ..

Les rebonds d’anxiétés étaient lourds, ex : avant un partiel (je croyais que mon cœur allait lâcher et la TA devait être à 18/9 mm/hg..) ou encore lorsque j’avais qlq chose de stressant, c’etait horrible, alors qu’en temps normal avant les BDZ je n’ai jamais été quelqu’un de très stressé.

Les tremblements me soûlaient +++ car j’avais besoin d’être précis par moment et la c’etait chiant, en plus certains collègues avaient capté que je tremblais à mort ils me chargeaient pour ça ^^ je disais que c’etait du au stress .. c’était relou et je pense qu’avec une baisse plus progressive comme l’indique ce tableau et surtout un switch Valium® ça se serait mieux passé

»
-(Source, Sufenta, Psychoactif)

La base est une diminution de 10% à 20 % sur 7 à 15 jours (selon son dosage et son ressenti), au debut il est facile de baisser un peu plus (20 %) et vers la fin les objectifs doivent être un peu plus souple (10%). Il faut juger à son ressenti et si un palier coince ne pas hésiter à remonter un peu durant quelques jours jusqu’à se stabiliser et après redescendre sans souffrir.

Il existe aussi un tableau qui indique un protocole de diminution progressive. Mais d'expérience, ou de lecture des témoignages, en plus de baisser progressivement, il est recommandé de switcher d’une BDZ à demi vie courte comme le Xanax® ou le Lexomil®, vers une BZD à demi vie longue comme le Valium®, le Tranxene®, ou le Lysanxia®, afin d’éviter les yoyo entre deux prises.

Tableau de diminution pour sevrage BZD

La substitution par des benzodiazépines à demi-vie longue

Le sevrage des BZD reste une période délicate, souvent longue, si la diminution est trop raide il y a un risque de vivre des syndromes de sevrage.

Pour être le plus stable possible il est recommandé comme sûr le guide D’Ashton de switcher vers le Valium® (Diazepam) ou une autre BZD à demi vie longue comme le Tranxene® (Clorazepate Dipotassique), ou le Lysanxia® (Prazepam).

« Sur moi, j'ai juste constaté en passant sur le Valium® que je pouvais diminuer par deux le dosage équivalent au Xanax® 0,5 mg.

Quand j'ai pris les 10 mg de Valium® à la place de 0,5 de Xanax®, c'était carrément trop fort et j'ai du passer à 5 mg, puis 4 mg et maintenant 3 mg. Quand on regarde le tableau de correspondance des benzos sur benzo.uk, le Lysanxia® a la même demi vie que le Valium® et doit pouvoir se diminuer de la même façon.

»
-(Source, Filousky, Psychoactif)

Ces molécules ont l’avantage de maintenir un équilibre sur 24h à contrario des molécules comme le Xanax® qui pousse au redroop facilement. De plus le Valium® existe en deux galéniques (plutôt trois mais les ampoules n’ont pas d'utilité), il y a des comprimés de 10mg, 5mg ou 2mg mais aussi une solution goutte qui est très pratique pour les derniers paliers :

30 gouttes = 10 mg donc une goutte = 0,33 mg.

Cette forme galénique est très pratique pour baisser très progressivement, elle est incontournable une fois arrivé aux petits paliers (3, 2 ou 1 mg, voir même après ! il est encore possible de réduire à 0,66mg et 0,33mg avant l’arrêt complet puis de rallonger la durée entre deux prises).


« Je pense que le meilleur produit est le valium® parce qu'il a une duree d'action longue et c'est assez facile de le diminuer progressivement il y a des cp à 2, 5 et 10 mg et des gouttes utiles en fin de sevrage.

Il faut aller assez lentement. Un article que j'ai vu parlait de 25% toutes les semaines mais parlait d'un temps de sevrage de 4 à 10 semaines, Je pense que 10% à 20% toutes les semaines est un bon compromis mais peut etre encore plus progressif si necessaire. L'equivalence valium® seresta® est environ 10 mg de valium/ 20 mg de Seresta® Donc la technique pourrait etre de remplacer les 50 mg de Seresta® le soir par 20 à 25 mg de valium® puis baisser de 5 mg toutes les semaines. Attention le Valium® dure plus longtemps donc il peut y avoir une somnolence la journée, si possible essayer un WE.

»
-(Source, Prescripteur, Psychoactif)

Lien : Protocole du Dr Ashton sevrage BZD

La substitution chez la femme enceinte

Lorsque une grossesse est confirmée et que la maman suit un traitement sous BZD il est généralement conseillé l’arrêt de celui ci si c’est possible.

Si le ttt est instauré depuis de longues semaines ou plus encore généralement un switch est proposé, le CRAT qui est la référence en la matière conseil l’Oxazepam (ou Seresta®) pour son impact minime sur le fœtus/bébé.

Dans tous les cas il ne faut rien décider seul et en parler avec le gynécologue en charge du suivi.

« Evidemment, ce n'est pas l'idéal de prendre un anxiolytique quand on attend un bébé, mais que celles qui nous lisent ne paniquent pas non plus. Si il y a consommation de seresta, ou besoin d'y avoir recours pendant la grossesse, il ne faut pas flipper ou culpabiliser: à dose raisonnable, ce n'est pas nocif pour le foetus. Et parlez en avec votre médecin.

Perso, mon csapa m'en a prescrit en cours de grossesse. J'avais les mêmes craintes que toutes ici, mais ma psychiatre m'a confirmé que c'était un des rares anxios compatibles avec mon état.

Dans le cas où votre médecin vous engueulerait, vous dirait d'arrêter ça tout de suite (au risque de vous taper une déprime, en plus d'être culpabilisée) ou un autre conseil du genre, changez de médecin

»
-(Source, Shaolin, Psychoactif)

Le syndrome prolongé de sevrage (PAWS)

Le sevrage classique des BZD est en général réglé entre 20 et 45 jours pour le gros des symptômes. Cependant à l’instar des opiacés certains patients se retrouvent avec un sevrage dit prolongé ou Post Acute Withdrawl Syndrome (PAWS) qui peut lui durer plusieurs mois, voir parfois des années. Ce mécanisme est mal connu et semble indépendant de la quantité ou de la durée de consommation, bien sûr ce phénomène ne se déclare pas en 2 mois de consommation, mais si certains s’en sortent bien après 6 ans de consommation, d’autre manifestent ce symptôme après 1 ou 2 ans de consommation.

« je reste à la maison sans rien faire, et je stress toute la journée, à en avoir la diarrhée, mal au ventre, une envie de ne rien faire, gêner par le bruit et la lumière, les gens autour de moi m'énervent et surtout je n'arrive plus à manger, j'ai l'appétit coupé à cause du stress (j'ai perdu 5 kg en 10 jours, deja que je n'étais pas gros, je suis deg.. Et cela va continuer..)

J'ai été diagnostiquer comme faisant parti des gens ayant les effets du sevrage prolongé aux benzos. (le fameux PAWS) Le manque de benzo en ce moment me dévaste, je tremble, je n'oses plus sortir de chez moi, me montrer, stress +++, svp aidez moi..

»
-(Source, Orion70, Psychoactif)

Le témoignage précédent représente un PAWS "extrême". Dans la plupart des cas le PAWS se "limite" à un état de tristesse et à un retour de l'anxiété (un effet "rebond" de durée courte à moyenne est couramment constaté). De plus il n'est constaté que dans 10 à 15% des sevrages aux BZD après consommation prolongée.

https://www.benzoinfo.com/protracted-withdrawal-syndrome/

Il est donc important de connaitre ce syndrome mais cela ne doit pas décourager les projets de sevrage, s'ils sont pertinents.

Il n’existe pas de solution miracles à ce jour et comme pour le PAWS aux opiacés qui s'améliore avec des petites quantité quotidienne de méthadone, normalement le PAWS aux BZD trouve un équilibre avec quelques mg quotidien de Valium®. Le PAWS et le retour éventuel de l'anxiété justifient une psychothérapie, de préférence avant même le sevrage, pour mieux se préparer à y faire face.

Lien :Psychowiki sur le PAWS

Référence