« La réduction des risques liés à l'usage de drogues » : différence entre les versions

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Faire de la RDR c’est reconnaître qu’il n’y a pas de société sans drogues et que la guerre à la drogue a échoué. C’est déconstruire toutes les stigmatisations qui pèsent sur les consommateurs de drogues, arrêter de les marginaliser et de les enfermer dans des stéréotypes. C’est affirmer notamment que les drogues peuvent avoir une fonction positive dans la vie des consommateurs et que ceux-ci peuvent avoir une vie satisfaisante (travail, loisir, sexualité...) quand ils consomment des drogues. Et même plus, c’est reconnaître que les addictions font partie de nos sociétés et qu’elles ont des bénéfices pour les usagers, bien avant de faire des dommages.
Faire de la RDR c’est reconnaître qu’il n’y a pas de société sans drogues et que la guerre à la drogue a échoué. C’est déconstruire toutes les stigmatisations qui pèsent sur les consommateurs de drogues, arrêter de les marginaliser et de les enfermer dans des stéréotypes. C’est affirmer notamment que les drogues peuvent avoir une fonction positive dans la vie des consommateurs et que ceux-ci peuvent avoir une vie satisfaisante (travail, loisir, sexualité...) quand ils consomment des drogues. Et même plus, c’est reconnaître que les addictions font partie de nos sociétés et qu’elles ont des bénéfices pour les usagers, bien avant de faire des dommages.
==Une politique d'Etat : Art. L. 3411-8 ==
La réduction des risques est une politique d'Etat depuis 2004. Elle a été redéfinie dans la loi de santé 2016 :
* I.-La politique de réduction des risques et des dommages en direction des usagers de drogue vise à prévenir les dommages sanitaires, psychologiques et sociaux, la transmission des infections et la mortalité par surdose liés à la consommation de substances psychoactives ou classées comme stupéfiants.
* II.-Sa mise en œuvre comprend et permet les actions visant à :
** 1° Délivrer des informations sur les risques et les dommages associés à la consommation de substances psychoactives ou classées comme stupéfiants ;
** 2° Orienter les usagers de drogue vers les services sociaux et les services de soins généraux ou de soins spécialisés, afin de mettre en œuvre un parcours de santé adapté à leur situation spécifique et d'améliorer leur état de santé physique et psychique et leur insertion sociale ;
** 3° Promouvoir et distribuer des matériels et produits de santé destinés à la réduction des risques ;
** 4° Promouvoir et superviser les comportements, les gestes et les procédures de prévention des risques. La supervision consiste à mettre en garde les usagers contre les pratiques à risques, à les accompagner et à leur prodiguer des conseils relatifs aux modalités de consommation des substances mentionnées au I afin de prévenir ou de réduire les risques de transmission des infections et les autres complications sanitaires. Elle ne comporte aucune participation active aux gestes de consommation ;
** 5° Participer à l'analyse, à la veille et à l'information, à destination des pouvoirs publics et des usagers, sur la composition, sur les usages en matière de transformation et de consommation et sur la dangerosité des substances consommées.
* III.-L'intervenant agissant conformément à sa mission de réduction des risques et des dommages bénéficie, à ce titre, de la protection mentionnée à l'article 122-4 du code pénal.


==Un Etat incohérent et contradictoire==
==Un Etat incohérent et contradictoire==
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