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==Introduction (à lire SVP) == | |||
En 2024 un auteur ecrit | |||
Le syndrome sérotoninergique (SS) est un syndrome clinique induit par des médicaments, résultant d'une augmentation de l'activité sérotoninergique dans le système nerveux central. Bien que plus de sept décennies se soient écoulées depuis la première description du SS, il demeure une énigme en termes de terminologie, de caractéristiques cliniques, d'étiologie, de physiopathologie, de critères diagnostiques et de mesures thérapeutiques. | |||
https://pmc.ncbi.nlm.nih.gov/articles/PMC11155509/ | |||
C'est dire que le Syndrome Serotoninergique est un probleme difficile. | |||
Il s'agit d'une affection réputée rare.La plupart des etudes font etat de quelques cas, quelques dizaines au plus. Quelques etudes donnent une frequence inferieure à 1 sur mille chez les personnes prenant des anti-depresseurs ou d'autres medicaments censés entrainer ce syndrome. | |||
Toutefois il s'agit d'un syndrome tres peu connu des medecins. Si les formes graves sont en général diagnostiquées, il existe probablement un certain nombre de formes moins graves, dont les symptomes ne font pas l'objet d'un diagnostic. Leur nombre est difficile à evaluer. Certains auteurs ont fait des recherches chez des sujets asymptomatiques prenant des medicaments serotoninergiques et auraient trouvé une relativement forte incidence de signes moteurs. Il est impossible de savoir ce que cela signifie en terme de risque. | |||
nb= Selon un usage répandu, nous appelerons danger un phénomène qui peut survenir, independament de sa probabilité,mais nous reservons le terme de risque au danger pondéré par la frequence de survenue et le profil de gravité. Le SS est donc un danger mais on n'en connait pas ou peu le risque. | |||
Signes cliniques | |||
https://www.revmed.ch/revue-medicale-suisse/2012/revue-medicale-suisse-360/syndrome-serotoninergique-mise-au-point-et-revue-des-cas-annonces-en-suisse | |||
Présentation clinique | |||
Le SS est décrit classiquement comme une triade de manifestations cognitivo-comportementales, neurovégétatives et neuromusculaires.Il comporte une altération de l’état mental avec anxiété, impatience, agitation, confusion, éventuellement des troubles de la vigilance, parfois un état hypomane. Les manifestations végétatives associent diaphorèse (sueurs profuses), hyperthermie, tachycardie, hypertension artérielle, nausées, vomissements et diarrhées. Au plan neuromusculaire, on note une mydriase, un tremor, des myoclonies, une akathisie (impatiences motrices), des troubles de la coordination, une hyperréflexie, un clonus et une augmentation du tonus musculaire. Ces troubles sont souvent plus prononcés aux membres inférieurs. Dans les cas graves, ils peuvent toutefois être masqués par la rigidité. | |||
L’installation des symptômes est la plupart du temps rapide, et survient majoritairement dans les 24 heures suivant l’introduction ou le changement de médication. Dans une revue, 60% des cas s’étaient manifestés dans les six premières heures. Le développement d’une tolérance pourrait expliquer la rareté des manifestations tardives. | |||
La présentation est toutefois très variable, avec des manifestations protéiformes et peu spécifiques. La sévérité clinique peut aller d’une forme légère difficilement identifiable à une forme grave potentiellement létale avec acidose métabolique, rhabdomyolyse, insuffisance rénale aiguë, crises comitiales, coagulation intravasculaire disséminée et détresse respiratoire aiguë. | |||
Contrastant avec cette incertitude et cette rareté, le Syndrome serotoninergique figure largement dans les notices accompagnant de nombreux medicaments au chapitre interactions. C'est pourquoi beaucoup de personnes se posent la question du risque et notamment sur PA, quand ils ont lu la notice ou des informations generales sur les interactions. Comme expliqué plus haut, le danger existe bien mais le risque est difficile à definir. | |||
Nous repondons le plus souvent qu'il est important de connaitre les symptomes "au cas où" mais qu'il s'agit a priori d'une pathologie rare. | |||
Les formes graves sont souvent associées à une surdose evidente ou à l'interaction de quelques medicaments tres consommés, notamment les anti-depresseurs et le Tramadol. | |||
Mais, en dehors de ces surdoses, les cas les plus frequents concernent des femmes de plus de 65 ans, ce qui n'est pas typique des PUD. | |||
Les PUD sont concernés en cas de consommation de doses importantes et d'interactions concernant quelques produits, notamment le Tramadol, la DXM et la MDMA.Mais les risques sont encore moins définis que dans l'usage thérapeutique. Certains temoignages sur PA (cités plus bas) permettent de montrer que le danger est present, c'est tout ce qu'on peut dire. | |||
==Epidémiologie== | ==Epidémiologie== | ||
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'''Agonistes''' | '''Agonistes''' | ||
Triptans (contre la migraine) | Triptans (contre la migraine) Leur implication est niée par certains auteurs | ||
'''Psychedeliques''' | '''Psychedeliques''' |