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* Augmentation de la libido : Cet effet est surtout présent à faibles dosages.
* Augmentation de la libido : Cet effet est surtout présent à faibles dosages.
{{Citation|LenaÀLaRechercheDuParadis|https://www.psychoactif.org/forum/2019/08/31/DOC-pour-meilleur-pour-pire_46644_1.html#divx|- le côté stimulant (et non relaxant) peut être gênant par moments, on aimerait pouvoir se détendre, se reposer, faire une pause. Encore plus vrai en cas de surdosage (session 2).
- acuité visuelle renforcée, tout semble lumineux, éclairé de l'intérieur, contrasté, en haute définition. Il y a des couleurs vives, par flashs et quand je ferme les yeux, comme des éclairs rouges, jaunes, verts, bleus. Les choses ondulent aussi. C’est dommage, je n’ai pas pris le temps, ou je n’ai pas été dans la capacité de mener des observations poussées dans ce domaine sensoriel. Pas d’hallucinations auditives, pas de tests avec de la musique non plus, une expérimentation manquante que je regrette de même.
- je me douche assez souvent, pour me rafraichir et tenter de me ramener un peu à la réalité. Je fais attention à ne pas me brûler avec une eau trop chaude et à ne pas laisser couler l’eau ou tout inonder. La douche est délicieuse, agréable et me procurant plein de sensations. À un moment, je me souviens avoir eu peur de me noyer dans ma baignoire – je m’y étais allongée - et je suis restée vigilante. L’envie de fusionner avec cette eau si magique et toute amicale aurait pu m’amener à la boire ou à m’en asperger, au risque de m’étouffer accidentellement. Sans doute pour cela que j’ai pris plusieurs douches de courtes durées, par crainte de déconner avec l’eau, d’une manière ou d’une autre.
- quelques nausées, proportionnelles au dosage (la deuxième fois, j’ai eu envie de vomir).
- dissolution de l’ego : j’ai l’impression vivace, réelle, de faire partie d’un tout, qu’il n’y a plus de séparation entre moi et mon environnement. Comme dans une communion profonde, vaste, étendue. Je suis tout et tout est moi. D’ailleurs, lorsque je crache un peu dans la baignoire, c’est étrange, c’est comme si rien ne sortait de ma bouche, puisque la notion d’extérieur à ma personne n’existe plus. Par ailleurs, ce vomissement n’est pas vécu de manière négative, il est comme l’expression naturelle de quelque chose… Quoi ? Je ne saurais le dire. Un processus excrétoire qui me ramène à mon animalité biologique, sûrement. Ou un truc du genre.
- à un moment, les longs rideaux mouillés de la douche semblent gluants et tentaculaires, tentacules érotiques dignes du Japon. Je sors vite de là car cette pensée, sensuelle au départ, pourrait virer au cauchemar si je me sentais prise au piège ou dévorée par un monstre (cf cet épisode de Cosmos 1999 - Le domaine du dragon, qui m’avait tant effrayé, étant gosse).
- j’ai des pulsions animales, le besoin de me dévêtir, déjà, et l’envie puissante d’un contact sauvage, primal, avec la nature, le sol végétal, l’humus. Ce désir revêt un caractère cultuel, emprunt de fantasmes zoophiles voire scatophiles. Je rêve ainsi de plonger à quatre pattes dans la boue, le purin, dans un enclos au milieu de porcs massifs prêts à me violer. Ça me rappelle la scène du zoo, dans Altered States, film à voir absolument si vous ne le connaissez pas (avec une excellente bande son de John Corigliano). Sauf que je ne suis ni prédatrice, ni violente, ni hématophile, bien heureusement.}}


== Les risques de la consommation==
== Les risques de la consommation==
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