« Zolpidem (Stilnox), effets, risques, témoignages » : différence entre les versions

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{{Citation|synchro|http://www.psychoactif.fr/forum/t4587-p1-Injection-Stilnox-zolpidem.html#p82424|Je le dis et je le répéte : en 1 an de zolpidem et valium en ampoule (injectable en IM ou IV lente sinon c'est douloureux), j ai défoncé mon capital veineux, et ma santé autant qu’en 7 ou 8 ans d injections d'héro, coke, speed et autres substances illicites... }}
{{Citation|synchro|http://www.psychoactif.fr/forum/t4587-p1-Injection-Stilnox-zolpidem.html#p82424|Je le dis et je le répéte : en 1 an de zolpidem et valium en ampoule (injectable en IM ou IV lente sinon c'est douloureux), j ai défoncé mon capital veineux, et ma santé autant qu’en 7 ou 8 ans d injections d'héro, coke, speed et autres substances illicites... }}


'''L'addiction au Zolpidem (essai sur la prise en charge)'''
Il existe deux grandes catégories d'addicts au Zolpidem.
1) Les insomniaques qui continuent le traitement indéfiniment parce qu'à l'arrêt il y a un rebond d'insomnie. Comme le traitement devient inefficace à la longue, ils ont tendance à augmenter le traitement mais dépassent rarement 2 ou 3 comprimés par jour. Rappelons que l'AMM du Zolpidem est limitée à une dose de 10 mg par jour (1 comprimé), toute dose au delà pouvant ne pas être remboursée (d'où refus des pharmaciens de le délivrer en tiers payant) et induire des contrôles de l'Assurance Maladie. Beaucoup de personnes âgées sont des utilisateurs chroniques de Zolpidem.
2) Les personnes qui trouvent dans le Zolpidem une sensation de bien être, d'anxiolyse etc..et qui le prennent dans la journée à la recherche de cet effet « positif » , d'ailleurs d'assez courte durée (2 à 3 heures environ).
Ces personnes ont  souvent un passé de toxicomanie, d'alcoolisme ou de maladies psychiatriques. Il est possible qu'ils aient un polymorphisme génétique  du recepteur GABA alpha1 qui explique une réactivité  particulière aux effets du Zolpidem. Il est aussi possible que la prise chronique de Zolpidem à hautes doses amène une modification de ces recepteurs.  [http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC2000636/]
Ces personnes prennent des doses de Zolpidem plus élevées que le premier groupe, avec quelques exemples de consommation massive (jusqu'à 40 cp/jour).
'''Le sevrage du Zolpidem'''
Le sevrage brutal du Zolpidem amène un rebond d'insomnie, mais aussi de symptomes psychiatriques chez ceux qui le prennent pour son effet psychotrope.
De plus, des convulsions ont été observées lors du sevrage brutal du Zolpidem  qui doit donc être couvert par des BZD (Le Valium a été le plus utilisé dans ce but) ou par un sevrage progressif du Zolpidem (sur plusieurs semaines, voire mois). [http://www.theannals.com/content/38/4/590.short] , [http://jms.ndmctsgh.edu.tw/fdarticlee%5C2806263.pdf]
Recommandations de prise en charge
Les personnes addicts au Zolpidem ont souvent, quand ils consultent, des difficultés « administratives » liées à leur traitement = contrôle du médecin conseil, refus des pharmaciens de délivrer plus d'un comprimé par jour, necessité de multiplier les sources d'approvisionnement.
Quand c'est possible il est donc utile de chercher un accord avec le médecin conseil, qui accepte un dépassement des doses autorisées en écchange d'un plan de stabilisation ou de sevrage. Un PIRES (Formulaire pour Protocole Inter-Régimes) doit etre rempli à cet effet par le médecin traitant ou l'addictologue.
Pour le traitement en lui même, il existe deux grandes catégories de population en général assez bien définies.[http://jms.ndmctsgh.edu.tw/fdarticlee%5C2806263.pdf]
Les personnes qui ont un usage chronique du Zolpidem mais veulent arrêter cette addiction, notamment quand les circonstances le permettent (par exemple fin du travail posté ayant imposé le recours aux somnifères, disparition d'une douleur chronique, TCC du sommeil etc..).
Dans ce cas un sevrage progressif, aidé ou non d'une substitution finale par le Valium est en général possible
Les personnes qui trouvent dans le Zolpidem un « auto-traitement » de problèmes psychiatriques, anxieux ou dépressifs mais parfois aussi psychotiques. Ils consultent le plus souvent pour des problèmes administratifs (mise en demeure de l'arrêt du Zolpidem par le Médecin Conseil).
Même s'il s'agit souvent d'un traitement « auto-prescrit », il est souvent vécu comme  plus « efficace » pour le patient que ceux, plus classiques, qui lui ont été prescrits dans le passé.
Dans ce cas, le sevrage du Zolpidem doit impérativement être initié en collaboration avec l'équipe de psychiatrie. Comme il s'agit souvent de patients chroniques et mauvais répondeurs aux différentes thérapeutiques, une certaine tolérance des soignants vis à vis de l'addiction est « humainement » souhaitable
http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC2000636/
http://www.theannals.com/content/38/4/590.short
http://jms.ndmctsgh.edu.tw/fdarticlee%5C2806263.pdf


==Références==
==Références==
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