« PAWS, le syndrome prolongé de sevrage » : différence entre les versions

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De plus il a été montré qu'il existe une relation étroite entre le système immunitaire, l'anxiété et la dépression et donc il n'est pas étonnant que ces interactions complexes neuro-immuno-endocrines entraînent non seulement des modifications immunitaires mais aussi certains symptômes. du deuil, du stress ou du sevrage. Évidemment la présence de produits agissant sur les récepteurs aux endorphines, au GABA, à la dopamine ne peuvent que jour un rôle, souvent aggravant.
De plus il a été montré qu'il existe une relation étroite entre le système immunitaire, l'anxiété et la dépression et donc il n'est pas étonnant que ces interactions complexes neuro-immuno-endocrines entraînent non seulement des modifications immunitaires mais aussi certains symptômes. du deuil, du stress ou du sevrage. Évidemment la présence de produits agissant sur les récepteurs aux endorphines, au GABA, à la dopamine ne peuvent que jour un rôle, souvent aggravant.
Par exemple ces deux extraits donnent une petite idée de l'ampleur du problème
http://www.ipubli.inserm.fr/bitstream/handle/10608/217/?sequence=19
En conclusion,
l’altération de la régulation de l’axe corticotrope en cas de
stress chronique apparaît impliquée dans les troubles de l’humeur : des aug-
mentations de sécrétions basales de cortisol ont souvent été rapportées chez
l’homme. Des anomalies circadiennes (avances de phase du rythme de corti-
sol) sont suspectées comme lien possible entre stress chronique et dépression.
L’axe corticotrope intervient également largement dans la modulation des
comportements addictifs par le stress et dans les troubles du sommeil liés au
stress. L’hypersécrétion de cortisol et de catécholamines en cas de stress
chronique peut conduire à l’apparition d’un syndrome métabolique associant
plusieurs symptômes : obésité abdominale, état de résistance à l’insuline pou-
vant évoluer vers un diabète, hypertension artérielle et perturbations du
métabolisme des lipides sanguins. Ces perturbations métaboliques repré-
sentent un facteur de risque pour le système cardiovasculaire (athérosclérose,
thrombose).
Le stress est également impliqué dans le déclenchement et/ou la
majoration de symptômes digestifs. Le CRF apparaît au centre des méca-
nismes physiopathologiques des effets du stress sur le tube digestif. Concer-
nant les troubles musculosquelettiques, il est aujourd’hui reconnu que le stress potentialise les effets des sur-sollicitations biomécaniques.
Les effets du stress semblent transmis par le système autonome, le système endocrine et le système immunitaire. Enfin, des liens très étroits existent entre les deux axes principaux du stress et le système immunitaire. Ce dernier est informé, par l’intermédiaire des systèmes nerveux autonome et central, de stimuli cognitifs, émotifs et physiques intégrés par le cerveau.
En retour, le cerveau reçoit des messages du système immunitaire par l’intermédiaire de neuropeptides hormonaux et de cytokines. Les conséquences pathologiques du stress peuvent résulter d’altérations immunitaires. Le stress, via l’induction d’une transition dans l’équilibre entre lymphocytes TH-1 et TH-2, aurait des effets délétères, dans l’évolution des maladies infectieuses, auto-immunes, inflammatoires et cancéreuses.
http://www.umbc.edu/bbhlab/article%20pdfs/6262832.pdf
Les émotions négatives peuvent intensifier toute une variété de problèmes de  santé . Nous fournissons un cadre général reliant  émotions négatives à une série de maladies dont l'apparition
et l'évolution  peut être influencé par le système immunitaire : L'inflammation a été liée à un grand nombre de maladies associées au vieillissement , comme les maladies cardiovasculaires,l'ostéoporose , l'arthrite, le diabète de type 2 , certains cancers , la maladie d'Alzheimer , la fragilité et
le déclin fonctionnel et enfin la maladie parodontale .
La production de cytokines pro-inflammatoires qui influence le cours de ces maladies et de bien d'autres peut être stimulée directement par des émotions négatives et des expériences stressantes .
En outre , les émotions négatives contribuent également à prolonger
l'infection et retarder la cicatrisation , ce qui entretient en retour la production de cytokines  pro-inflammatoires.
Par conséquent , nous soutenons que les troubles immunitaires liés à la détresse peuvent être un mécanisme de base pour tout  un ensemble vaste et diversifié de risques pour la santé,  associés
avec des émotions négatives .
Des ressources telles que des relations personnelles étroites qui diminuent les émotions négatives peuvent améliorer la santé dans le cadre de leur impact positif sur le système immunitaire et la régulation endocrine.


===Références sur Deuil, Stress et Immunité===
===Références sur Deuil, Stress et Immunité===

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