« Arrêter la méthadone » : différence entre les versions

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==Arrêter progressivement==
'''Se sevrer de la méthadone n'est pas une fin en soi et peut impacter la qualité de vie'''. En effet, les évaluations nombreuses sur le plan international du devenir des héroïnomanes sevrés des opiacés démontrent qu’une grande majorité d’entre eux rechutent à plus ou moins court terme ou présentent une péjoration de leur qualité de vie parfois invalidante qui les pousse souvent à l’abus d’alcool, de tranquillisants ou de cocaïne<ref>[http://195.186.87.73/IMG/pdf/bilan_40_ans_substituion_methadone.pdf Bilan de 40 ans de méthadone, par Jean-Jaques Déglon]</ref>. De plus, la méthadone prise même à haut dosage durant des dizaines d’années n’entraîne pas de complications médicales, contrairement à bien des médicaments ordinaires. Avec plus de 3'000 études publiées, c’est une des molécules les mieux étudiées au monde.
'''Se sevrer de la méthadone n'est pas une fin en soi et peut impacter la qualité de vie'''. En effet, les évaluations nombreuses sur le plan international du devenir des héroïnomanes sevrés des opiacés démontrent qu’une grande majorité d’entre eux rechutent à plus ou moins court terme ou présentent une péjoration de leur qualité de vie parfois invalidante qui les pousse souvent à l’abus d’alcool, de tranquillisants ou de cocaïne<ref>[http://195.186.87.73/IMG/pdf/bilan_40_ans_substituion_methadone.pdf Bilan de 40 ans de méthadone, par Jean-Jaques Déglon]</ref>. De plus, la méthadone prise même à haut dosage durant des dizaines d’années n’entraîne pas de complications médicales, contrairement à bien des médicaments ordinaires. Avec plus de 3'000 études publiées, c’est une des molécules les mieux étudiées au monde.


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{{Citation|fanfan|https://www.psychoactif.org/forum/t1378-p1-Seuvrage-methadone-chinoise.html|J'ai décro de la métha il y a maintenant deux ans et je dois avouer que ça n'a pas été de tous repos. Moi aussi une fois descendu '''par palier de 120 mg à 30 mg en 10 mois''' je n'en pouvais plus. J'ai décidé alors d'arrêter en m'aidant de topalgic et de valium en réduisant peu à peu pour finir par y arriver. Je ne sais pas si la méthode était la meilleure car mes humeurs étaient difficilement gérable pour mon entourage!}}
{{Citation|fanfan|https://www.psychoactif.org/forum/t1378-p1-Seuvrage-methadone-chinoise.html|J'ai décro de la métha il y a maintenant deux ans et je dois avouer que ça n'a pas été de tous repos. Moi aussi une fois descendu '''par palier de 120 mg à 30 mg en 10 mois''' je n'en pouvais plus. J'ai décidé alors d'arrêter en m'aidant de topalgic et de valium en réduisant peu à peu pour finir par y arriver. Je ne sais pas si la méthode était la meilleure car mes humeurs étaient difficilement gérable pour mon entourage!}}


==La clonidine (catapressan)==
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Lorsque vous faite un sevrage à l’hôpital, demandez du catapressan (clonidine).''' Il supprime une bonne partie des symptômes physiques du sevrage.
Lorsque vous faite un sevrage à l’hôpital, demandez du catapressan (clonidine).''' Il supprime une bonne partie des symptômes physiques du sevrage.
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J'ai passé 5 jours collé à mon matelas ou à mes chiottes, dormant par tranches d'une demi-heure, 15 minutes, réveillé au milieu de rêves de mort fine, malgré des doses d’éléphants de somnifère (moi qui évite les benzo depuis des années, ça peinait quant même à me coucher). Mon inconscient semblait réclamer la dope à corps et à cris, à quasiment chaque réveil je me retrouve éjecté d'un délicieux songe opiacé, plein de dope dans la pompe et de douce chaleur, par le froid, mes os qui semblent prêt à briser, ou les crampes qui commençait à s'installer avec la déshydratation, j'ai du sable dans la gorge, boire est difficile, je ne parle même pas de manger .
J'ai passé 5 jours collé à mon matelas ou à mes chiottes, dormant par tranches d'une demi-heure, 15 minutes, réveillé au milieu de rêves de mort fine, malgré des doses d’éléphants de somnifère (moi qui évite les benzo depuis des années, ça peinait quant même à me coucher). Mon inconscient semblait réclamer la dope à corps et à cris, à quasiment chaque réveil je me retrouve éjecté d'un délicieux songe opiacé, plein de dope dans la pompe et de douce chaleur, par le froid, mes os qui semblent prêt à briser, ou les crampes qui commençait à s'installer avec la déshydratation, j'ai du sable dans la gorge, boire est difficile, je ne parle même pas de manger .


Au 6e jour plus de Benzo, plus de décontractant musculaire, plus d'anti-nauseeux, j'ai mal calculé mon coup ou j'ai trop abusé sur la pharmacie, reste rien que du Daffalgan qui ne changera rien à l'histoire et du smecta que je n'arrive pas à avaler, la journée est un enfer, je ne dors pas de la nuit, je fixe le plafond jusqu'au matin, avec le cerveau qui bouillonne, incapable de faire autre chose. Je sais que la fiole de metha est la mais elle ne me tente pas plus que ça. Mais une gélule de skénan, oubliée dans un coin, je suis quasiment sur que j'aurais craqué, un soulagement immédiat, et tout à recommencer.
Au 6e jour plus de Benzo, plus de décontractant musculaire, plus d'anti-nauseeux, j'ai mal calculé mon coup ou j'ai trop abusé sur la pharmacie, reste rien que du Daffalgan qui ne changera rien à l'histoire et du smecta que je n'arrive pas à avaler, la journée est un enfer, je ne dors pas dArretere la nuit, je fixe le plafond jusqu'au matin, avec le cerveau qui bouillonne, incapable de faire autre chose. Je sais que la fiole de metha est la mais elle ne me tente pas plus que ça. Mais une gélule de skénan, oubliée dans un coin, je suis quasiment sur que j'aurais craqué, un soulagement immédiat, et tout à recommencer.


Au 7e jour je me force à sortir, déjà 30 heures sans sommeil dans les pattes, ça mine peu à peu ma résolution, faut que j'arrive à me poser avant que mon cerveau explose. Un collègue me dépanne du valium et du rivotril, je dors du sommeil du juste.
Au 7e jour je me force à sortir, déjà 30 heures sans sommeil dans les pattes, ça mine peu à peu ma résolution, faut que j'arrive à me poser avant que mon cerveau explose. Un collègue me dépanne du valium et du rivotril, je dors du sommeil du juste.
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