C’est chiant quand même ….
De pas réussir à se limiter comme prévu.
Enfin pour être honnête je vais réussir à aller me coucher sans reprendre un truc mais ça fait déjà deux heures que je traîne .
En fait j’ai grave envie de prendre un autre truc mais vu ce que j’ai comme produit et que je voudrais aller jusqu’à jeudi matin, faut pas que je reprenne un truc ce soir .
Je dois attendre demain matin au réveil .
Mais j’ai du dur à le faire . Du coup au lieu de juste me coucher, je n’arrête pas de penser à ça et j’arrive pas à me résigner à aller dormir .
Donc je traîne encore et encore à rien faire .
J’ai ça en tête et j’arrive pas à me le sortir de la . Donc aller dormir y’a pas moyen la .
Je vais finir par le faire mais bon . Que de temps perdu pour rien .
Craving craving craving . Et pas le produit en quantité suffisante .
Et c’est surtout que j’ai plus un rond pour le moment donc si je recup pas des thunes avec un collègue qui m’en doit , je pourrais rien me reprendre d’ici le mois prochain .
Ça m’etait pas arrivé depuis longtemps de passer autant de temps sans rien .
Donc si je peux faire durer ce que j’ai jusqu’à jeudi matin ce serait bien déjà .
Après je vais quand même être mal niveau psycho sans rien .
Bref la je veux prendre mais je peux pas niveau gestion de Conso .
Ah j’en ai marre!! Je pense qu’à ça !
Aller à plus…
Enfin pour être honnête je vais réussir à aller me coucher sans reprendre un truc mais ça fait déjà deux heures que je traîne .
En fait j’ai grave envie de prendre un autre truc mais vu ce que j’ai comme produit et que je voudrais aller jusqu’à jeudi matin, faut pas que je reprenne un truc ce soir .
Je dois attendre demain matin au réveil .
Mais j’ai du dur à le faire . Du coup au lieu de juste me coucher, je n’arrête pas de penser à ça et j’arrive pas à me résigner à aller dormir .
Donc je traîne encore et encore à rien faire .
J’ai ça en tête et j’arrive pas à me le sortir de la . Donc aller dormir y’a pas moyen la .
Je vais finir par le faire mais bon . Que de temps perdu pour rien .
Craving craving craving . Et pas le produit en quantité suffisante .
Et c’est surtout que j’ai plus un rond pour le moment donc si je recup pas des thunes avec un collègue qui m’en doit , je pourrais rien me reprendre d’ici le mois prochain .
Ça m’etait pas arrivé depuis longtemps de passer autant de temps sans rien .
Donc si je peux faire durer ce que j’ai jusqu’à jeudi matin ce serait bien déjà .
Après je vais quand même être mal niveau psycho sans rien .
Bref la je veux prendre mais je peux pas niveau gestion de Conso .
Ah j’en ai marre!! Je pense qu’à ça !
Aller à plus…
Catégorie : En passant - 22 mai 2024 à 00:40
#Craving intense
Commentaires
1
#1 Posté par : Mynight 22 mai 2024 à 08:34
Nous sommes mercredi matin...
Tu as sûrement du pouvoir pallier à cet abominable mal-être qu'est le craving.
"Ne pas réussir à se limiter comme prévu", mais combien de fois ça m'est arrivé, des centaines de fois, ou bien plus encore.
Je suis pourtant une petite joueuse concernant les produits en général, je ne me suis contentée pendant 16 ans que de Tramadol,(j'ai commencé car accès libre en quantités illimitées à la pharmacie du service hospitalier dans lequel je travaillais en tant qu'infirmière) j'ai essayé une ou deux fois la Kétamine, trois fois la C, et c'est tout.
Et pourtant le Tramadol m'a fait connaître toutes les affres que n'importe quel consommateur peut ressentir. Le craving. Le manque. La tolérance qui s'installe vitesse grand V, l'arrivée à des doses clairement dangereuses pour moi, compter mes doses, voir certaines de mes journees ne tourner qu'autour de ça...
Je me revois compter comme toi, pour en avoir assez jusqu'à la prochaine prescription (c'est une longue histoire, je n'ai par chance jamais eu besoin d'argent, ce fut ma seule "chance" si je puis dire.)
Les jours à tourner en rond comme un oiseau dans une cage bien trop étroite, à aller et venir de ma chaise au placard de la cuisine où je range mes médicaments.
Je sais à quel point c'est infect.
Comme le temps s'étire pire qu'un chewing-gum, l'espace-temps se modifie...
Je vois le bout du tunnel depuis que j'ai été prise en charge par un CSAPAA, mon psychiatre m'y a adressée, je suis sous Méthadone depuis 3 mois et on commence à avoir trouvé le bon dosage.
C'est plus qu'une lumière au bout du tunnel après toutes ces années pendant lesquelles je me croyais enchaînée à vie au Tramadol, c'est carrément une sortie du cachot, même si il y a encore quelques ajustements à faire, et beaucoup de travail avec mon psychiatre.
Je ne sais pas ce que tu consommes, si tu as déjà pensé à te faire aider, si une substitution est éventuellement possible...
Bref, je ne suis pas là pour faire la mère-la-morale, j'espère simplement que ce matin, tu te sens apaisée, sincèrement.
Plein de pensées de courage.
Tu as sûrement du pouvoir pallier à cet abominable mal-être qu'est le craving.
"Ne pas réussir à se limiter comme prévu", mais combien de fois ça m'est arrivé, des centaines de fois, ou bien plus encore.
Je suis pourtant une petite joueuse concernant les produits en général, je ne me suis contentée pendant 16 ans que de Tramadol,(j'ai commencé car accès libre en quantités illimitées à la pharmacie du service hospitalier dans lequel je travaillais en tant qu'infirmière) j'ai essayé une ou deux fois la Kétamine, trois fois la C, et c'est tout.
Et pourtant le Tramadol m'a fait connaître toutes les affres que n'importe quel consommateur peut ressentir. Le craving. Le manque. La tolérance qui s'installe vitesse grand V, l'arrivée à des doses clairement dangereuses pour moi, compter mes doses, voir certaines de mes journees ne tourner qu'autour de ça...
Je me revois compter comme toi, pour en avoir assez jusqu'à la prochaine prescription (c'est une longue histoire, je n'ai par chance jamais eu besoin d'argent, ce fut ma seule "chance" si je puis dire.)
Les jours à tourner en rond comme un oiseau dans une cage bien trop étroite, à aller et venir de ma chaise au placard de la cuisine où je range mes médicaments.
Je sais à quel point c'est infect.
Comme le temps s'étire pire qu'un chewing-gum, l'espace-temps se modifie...
Je vois le bout du tunnel depuis que j'ai été prise en charge par un CSAPAA, mon psychiatre m'y a adressée, je suis sous Méthadone depuis 3 mois et on commence à avoir trouvé le bon dosage.
C'est plus qu'une lumière au bout du tunnel après toutes ces années pendant lesquelles je me croyais enchaînée à vie au Tramadol, c'est carrément une sortie du cachot, même si il y a encore quelques ajustements à faire, et beaucoup de travail avec mon psychiatre.
Je ne sais pas ce que tu consommes, si tu as déjà pensé à te faire aider, si une substitution est éventuellement possible...
Bref, je ne suis pas là pour faire la mère-la-morale, j'espère simplement que ce matin, tu te sens apaisée, sincèrement.
Plein de pensées de courage.
#2 Posté par : Kalei 22 mai 2024 à 08:56
Salut .
Merci beaucoup pour ton message .
Tu dis que le temps s’étire comme du chewing-gum! C’est exactement ça!
Et pour te répondre je suis levé depuis une heure et j’ai fait une IV de came ( heroine).
Mais je ne me sens pas calmer pour autant .
Le produit n’est pas assez fort . Je l’ai sentis hier parce que j’avais rien pris depuis dimanche matin, mais aujourd’hui c’est très décevant avec la tolérance qui a remontée depuis hier soir à vitesse grand V .
Et oui j’ai une substitution, que je vais d’ailleurs devoir prendre très bientôt pour finir le mois ( jusqu’au 5 juin en fait ).
Mais malgré cela ça ne comble pas mes envies . Après je reconnais que j’ai toujours été sous dosé en traitement à ma demande pour certaines raisons perso.
Donc pour le physique ça passe même si je prends plus en puisant dans mes stocks les premiers jours où j’ai plus de produits, mais pour les envies le craving etc ça m’aide pas trop .
Dès que j’ai plus rien je déprime souvent etc. Et même quand j’ai si le produit ne me fait pas assez d’effets .
Surtout que j’ai commencé à injecter donc faire ça pour un résultat décevant certaines fois ça m’énerve . Je prends des risques pour pas trouver ce que je cherche .
En toute honnêteté ces temps ci je suis sur le bord du rasoir . Enfin plus ou moins .
Faut que je fasse attention à pas trop deconné et à rester rdr le plus possible surtout que maintenant j’injecte.
Mais ça m’a pas empêché de faire ça derrière un buisson l’autre jour à côté de la où j’ai pecho. Au milieu du lierre et des arbres …… on était bien rdr tiens ….
Bref je te souhaite le meilleur également pour ton futur sans produits et un jour sans traitements peut être ?? Même si vivre sous metha n’est pas un problème . Tout dépend de ce que tu souhaites. Mais la metha c’est un long chemin, quoi qu’il se passera.
Bonne journée et courage à toi .
Merci beaucoup pour ton message .
Tu dis que le temps s’étire comme du chewing-gum! C’est exactement ça!
Et pour te répondre je suis levé depuis une heure et j’ai fait une IV de came ( heroine).
Mais je ne me sens pas calmer pour autant .
Le produit n’est pas assez fort . Je l’ai sentis hier parce que j’avais rien pris depuis dimanche matin, mais aujourd’hui c’est très décevant avec la tolérance qui a remontée depuis hier soir à vitesse grand V .
Et oui j’ai une substitution, que je vais d’ailleurs devoir prendre très bientôt pour finir le mois ( jusqu’au 5 juin en fait ).
Mais malgré cela ça ne comble pas mes envies . Après je reconnais que j’ai toujours été sous dosé en traitement à ma demande pour certaines raisons perso.
Donc pour le physique ça passe même si je prends plus en puisant dans mes stocks les premiers jours où j’ai plus de produits, mais pour les envies le craving etc ça m’aide pas trop .
Dès que j’ai plus rien je déprime souvent etc. Et même quand j’ai si le produit ne me fait pas assez d’effets .
Surtout que j’ai commencé à injecter donc faire ça pour un résultat décevant certaines fois ça m’énerve . Je prends des risques pour pas trouver ce que je cherche .
En toute honnêteté ces temps ci je suis sur le bord du rasoir . Enfin plus ou moins .
Faut que je fasse attention à pas trop deconné et à rester rdr le plus possible surtout que maintenant j’injecte.
Mais ça m’a pas empêché de faire ça derrière un buisson l’autre jour à côté de la où j’ai pecho. Au milieu du lierre et des arbres …… on était bien rdr tiens ….
Bref je te souhaite le meilleur également pour ton futur sans produits et un jour sans traitements peut être ?? Même si vivre sous metha n’est pas un problème . Tout dépend de ce que tu souhaites. Mais la metha c’est un long chemin, quoi qu’il se passera.
Bonne journée et courage à toi .
#3 Posté par : Mynight 24 mai 2024 à 09:39
Re salut!
J'ai vu ton post d'aujourd'hui "Départ pour l'isolement".
C'est juste dingue à quel point je me retrouve sans ce que tu écris. Que ce soit dans ton post d'aujourd'hui ou bien dans ta réponse à ma réponse lol.
Je me rends compte, de plus en plus, que même si je n'ai jamais consommé d'Héroïne, nibpas grand chose d'autre(je crois que je lavais ecrit, 3 fois de la C, et Kétamine, point barre à la ligne), mes problématiques ont été les mêmes avec le Tramadol, je veux dire, exactementles mêmes qu'avec quelqu'un consommant de l'Héro ou de la C quotidiennement.
À quel point ce médoc qui n'est même pas sur la liste des stupéfiants (ça me laisse baba, ça, dailleurs, vu la capacité d'accrochage de la molécule) est puissant, surtout quand on est monté jusqu'où je suis montée, et sur des années et des années.
Je ne sais sincèrement pas comment tu tiens sans produit, avec 30mg de Métha. Mon dieu.
Si je n'ai pas mes 95mg par jour, fractionnés, je ne peux rien envisager de faire, excepté être en craving, récurer ma maison et mon jardin, et m'occuper de moi dans les moindres détails, rien d'agréable, je compense en fait par mes obsessions (je suis très obsessionnelle), pour ne pas regarder l'heure. Regarder l'heure, bordel...
Je dois métaboliser vite la Métha, car je suis obligée de prendre en 2 prises minimum pour ne pas sentir de "moins" dans l'après-midi...
Donc non, vraiment, je ne sais pas comment tu tiens avec si peu. Je te tire mon chapeau.
Ça m'effraie, je me rends compte qu'au vu de ce que j'ai consommé en Tramadol, je suis à mon avis plus addict que beaucoup de personnes sous Héro, ou C, consommateurs quotidiens. Niveau tolérance.
J'ai l'impression d'avoir une tolérance de cheval. Et pourtant je ne suis vraiment pas un gros gabarit.
Quand tu dis que tu dois faire attention en ce moment à la rdr, c'est à dire? Enfin, je ne veux surtout pas être indiscrète.
J'ai conscience en me relisant que mes questions peuvent l'être et ce n'est vraiment pas ce que je souhaite. Pardonnez-moi si c'est le cas.
La "déception après prise", combien de fois je l'ai eu dans l'os ça aussi.
Assise sur ma table de cuisine, le regard rivé au placard où je range mes médicaments, à loucher dessus jusqu'à voir double, en plein craving (souvent en milieu d'après-midi), puis finir par redrop pour au final me payer une bonne déception. Pas assez. Et pas assez pour prendre plus d'ici à la prochaine prescription, donc cachetons "gâchés"...
Il faut savoir que mon histoire avec le Tramadol a débuté très banalement.
Par contre, et c'est une autre histoire (j'essaie d'écrire la totalité de mon témoignage pour le poster ici), la suite rst nettement moins banale, j'avais réussi à me sevrer durant 2 ans. C'était encore possible à l'époque, j'avais décroché, et pas de paws, rien.
Cela ne faisait pas très longtemps que j'étais tombée dedans.
J'avais encore toutes mes chances de ne pas avoir un cerveau qui finit pas ne fonctionner que sous opiacés. Punaise quand j'y pense...
Crois-moi bien, un psychiatre que je voyais à l'époque m'en a represcrit, après que je lui ai parlé de ma nostalgie vis à vis du Tramadol.
Évidemment, comment refuser? Je suis ressortie du cabinet folle de joie. Sans voir plus loin que le bout de mon nez bordel, à ce moment-là, on me prescrivait légalement LE produit qui m'avait ouvert (faussement) les portes du Paradis. Comment refuser? Je m'en veux tout de même énormément, et je lui en veux à lui, et pas qu'un peu.
J'ai peur que l'on ne me croit pas. Vraiment. C'est tellement énorme. Il m'a remise sous Tramadol, sans que je ne le demande, juste après avoir parlé d'à quel point la molécule me réussissait.
Je n'avais aucune douleur, rien.
Il n'avait AUCUNE raison de m'en prescrire.
Je peux jurer sur la vie de mes deux filles, que oui, il se passe de drôles de choses dans le monde de la psychiatrie Française.
Cela faisait à peine un an qu'il me suivait, après le décès de ma précédente psy qui était très bien, quel malheur d'ailleurs...
À partir de là, une relation presque malsaine s'est installée entre lui et moi.
J'étais dans une totale dépendance vis-à-vis de lui, et j'ai même continué à aller le voir LUI après avoir déménagé de la région Parisienne dis-toi bien, quitte à prendre le TGV une fois toutes les 3 semaines. Non mais un truc de ouf cette histoire.
Il n'a jamais parlé de faire quoi que ce soit vis à vis de cette consommation, il me refaisait automatiquement mon ordonnance toutes les 3 semaines (je n'arrivais jamais à tenir les 4 semaines du mois, j'y retournais au bout de 3, ce qui.me faisait flipper a mort vis-à-vis des pharmaciens, une horreur)
Je gérais très mal ma prise sur le mois: Déjà je calculais tout sur 3 semaines au lieu de 4.
Je prenais des doses de cheval en début de mois, en économisant ma Ritaline (oui, j'ai un TDAH aussi, et j'ai d'assez grosses de Ritaline), pour tenir ensuite avec beaucoup moins de Tramadol en augmentant la Ritaline, ce qui déglinguait totalement ma stabilité thymique, mes émotions. Toute ma vie tournait autour de ce que je prenais à tel moment du mois, je ne piuvais jamais trop rien prévoir à l'avance, ne sachant jamais vraiment comme j'allais me sentir le jour J arrivé.
Bref, une horreur.
Je ne veux pas m'étendre, je l'ai déjà trop fait lol:witch: , encore une fois, ce n'est pas le lieu. Il faut que j'arrive à achever ce foutu témoignage, c'est trop important que les gens sachent.
Cette histoire est trop énorme, on pourrait en tirer un roman sérieux.
Il y a trop de détails à expliciter, j'étais littéralement enchaînée à un produit, mais aussi à une personne. Et je n'étais jamais au même niveau thymique, d'humeur, selon la période du mois, ce qui m'a énormément handicapée pour prévoir des choses, mettre des projets à exécution par exemple.
Je te passe les détails, mais je vois un nouveau psy près de chez moi maintenant, enfin depuis Décembre, très compétent qui m'a directement envoyé au CSPAA, dont je ne connaissais même pas l'existence (je ne savais même pas ce type de structures existaient, pour te dire.)
Mon ancien psy s'est retrouvé coincé je pense, par rapport à l'énorme erreur médicale qu'il a faite en me prescrivant du Tramadol en prescription "de confort", et n'a jamais eu l'humilité de m'envoyer régler mon problème d'addiction avec des spécialistes, une addiction qu'il avait lui-même réinitialisée.
Quand j'écris sur le sujet, je me dis: "Putain, on ne va pas te croire, c'est trop gros."
Et pourtant c'est la vérité. La pure vérité, je le jure.
Revenons à toi: Niveau sous, quel bonheur d'aider certaines personnes... Mieux vaut ne jamais rien attendre en retour (je suis extrêmement sélective sur mes fréquentations, personne ne consomme quoi que ce soit, j'ai trop peur d'être tentée, et si j'aide quelqu'un, je n'attends rien en retour.)
Apparemment, tu attends des sous que l'on te doit, à te lire, j'ai l'impression que tu raisonnes un peu comme moi: Tu aides mais n'attends pas forcément le retour.
Mais il y a des limites.
Visiblement quelqu'un s'est fait la malle pour se rencogner à l'autre bout de la France... Je pense que tu sais que tu as bien peu de chance de revoir la couleur de ton argent...
C'est pour cela que si j'aide, je pars du principe que la personne a peu de chance d'être suffisamment restabilisée un jour pour me rembourser. Donc je préfère me dire que je donne.
Mais heu, c'est un peu rageant là, tu te retrouvés à sec jusqu'au 5, avec, si jai bien compris, juste de quoi tenir en tso pour ne pas être en réel manque, mais comme tu dis, ça ne t'aide pas du tout concernant les moments de craving... C'est pas une vie, merde.
Tu sais, avec le temps, j'étais quelqu'un de très/trop généreuse. À tous points de vue.
J'ai appris avec le temps à trier à mort mes fréquentations. Et à penser un peu plus à ma tronche. Eh oui.
Et je pense pas que cela fasse de moi une égoïste de première.
Nous sommes suffisamment emmerdés et handicapés avec notre boulet à la cheville qu'est notre addiction. Il faut prendre soin de soi.
S'assurer au mieux le futur, assurer ses arrières, j'en reviens aux mêmes mots: Penser à soi, pas qu'à soi, mais être notre propre "meilleur pote" si tu vois ce que je veux dire, s'auto traiter avec un maximum de bienveillance, même si je sais que compte tenu de nos tempéraments en général pour toutes les personnesqui consomment, il y a toujours une bonne raison derrière, hein, c'est compliqué (je souffre encore d'un grand manque de confiance en moi, que je combats tous les jours.)
Nous traiter nous-même avec toute la bienveillance possible.
Les autres aussi, mais soi d'abord.
J'espère ne pas passer pour l'egocentrée de première...
Oh, quand tu racontes t'être vu droper directement sur le lieu où tu avais récupéré, t'as qu'à voir ce qu'on est amenés à faire avec ces conneries: Je n'attendais jamais de rentrer chez moi après être allée à la pharmacie chercher mon Tramadol du mois, je m'asseyais sur le rebord de la petite fontaine en face et je prenais direct une plaquette entière. À chaque fois. En regardant aux quatre coins voir si on ne me regardait pas.
Pour ce que tu mentionnes à la fin de ton message, justement, je me vois très bien passer ma vie sous Méthadone.Sans aucune honte.
Ça ne me pose pas de soucis.
Je n'ai aucun effet secondaire.
Et je refuse, je n'ai absolument pas le courage, mais alors absolument pas, de me lancer dans l'option d'une réduction progressive puis d'un arrêt de la Métha.
Je suis terrorisée par un éventuel PAWS, et même, rien que réduire, supporter les cravings etc, non. Je refuse net.
Je n'ai pas demandé à venir au monde (déjà que je suis un "accident"), j'estime avoir déjà bien assez morflé pour m'infliger ça par dessus le marché...
C'est lâche hein, ça fait lâche en tous les cas j'ail'impression, je pense, mais c'est ce que je ressens. C'est ce que je veux.
Je veux profiter du temps qu'il me reste ici. J'ai déjà pu commencer à faire plus de choses depuis que j'ai commencé l'induction de la Méthadone.
Et je suis prête, pour ce faire, à devoir aller à la pharmacie, j'ai tellemebt l'habitude je vais te dire, devoir me procurer mes ordonnances n'est pas un problème puisque je suis en thérapie avec mon nouveau psy (comment ai-je fait pour me coltiner l'autre pendant 7 ans, surtout qu'on avançait plus du tout, ça pédalait dans la choucroute, les séances c'est comme si j'allais prendre le café et raconter les derniers potin, sans déconner. Aucune avancée sur plusieurs années, un temps fou perdu. Bref...)
J'entrevois le soleil, je compte bien m'accrocher, comme je l'ai toujours fait, et profiter de la possibilité des tso.
Vivre un peu en paix. Tranquillement.
Comment te sens-tu ce matin???
J'espère que la journée d'hier n'a pas été trop compliquée à supporter?
La nuit tu parviens à bien dormir?
Accroche-toi jusqu'au 5, je sais, en temps normal, le temps passe très vite, mais quand on est dans ton type d'attente, il est infiniment long.
Tu arrives tout de même à faire des choses pendant la journée quand tu es sous-dosé et en craving régulier ou pas du tout?
Pour ma part, je ne peux faire d'autre que le nécessaire.
Rien de distrayant, je n'en ai pas envie. Me détendre non plus, impossible.
Je me suis vue passer le temps à récurer ma maison du sous sol au grenier + le jardin (je suis extrêmement maniaque de l'ordre, de la propreté, du perfectionnisme, dans tous les domaines, c'est fatiguant ça aussi:/), à m'occuper de moi de la tête aux pieds. Mais sans aucun plaisir, pour passer le temps.
Et lire. Heureusement que j'avais mes bouquinns mon dieu.
Même regarder la TV, je ne pouvais pas, j'arrivais à le concentrer pour lire, mais pas pour regarder quoi que ce soit, même d'intéressant à la TV.
L'ennui + le craving (enfin je ne sais pas trop lequel amène l'autre, de la poule ou de l'œuf) est le pire cocktail que je connaisse...
As-tu des astuces pour passer ces sales moments?
Je te souhaite une aussi belle journée que possible! Et je m'abonne à ton blog tant qu'à faire!
Çafait tant de bien de pouvoir échanger avec des personnes vivant intimement des choses similaires. Merci.
J'ai vu ton post d'aujourd'hui "Départ pour l'isolement".
C'est juste dingue à quel point je me retrouve sans ce que tu écris. Que ce soit dans ton post d'aujourd'hui ou bien dans ta réponse à ma réponse lol.
Je me rends compte, de plus en plus, que même si je n'ai jamais consommé d'Héroïne, nibpas grand chose d'autre(je crois que je lavais ecrit, 3 fois de la C, et Kétamine, point barre à la ligne), mes problématiques ont été les mêmes avec le Tramadol, je veux dire, exactementles mêmes qu'avec quelqu'un consommant de l'Héro ou de la C quotidiennement.
À quel point ce médoc qui n'est même pas sur la liste des stupéfiants (ça me laisse baba, ça, dailleurs, vu la capacité d'accrochage de la molécule) est puissant, surtout quand on est monté jusqu'où je suis montée, et sur des années et des années.
Je ne sais sincèrement pas comment tu tiens sans produit, avec 30mg de Métha. Mon dieu.
Si je n'ai pas mes 95mg par jour, fractionnés, je ne peux rien envisager de faire, excepté être en craving, récurer ma maison et mon jardin, et m'occuper de moi dans les moindres détails, rien d'agréable, je compense en fait par mes obsessions (je suis très obsessionnelle), pour ne pas regarder l'heure. Regarder l'heure, bordel...
Je dois métaboliser vite la Métha, car je suis obligée de prendre en 2 prises minimum pour ne pas sentir de "moins" dans l'après-midi...
Donc non, vraiment, je ne sais pas comment tu tiens avec si peu. Je te tire mon chapeau.
Ça m'effraie, je me rends compte qu'au vu de ce que j'ai consommé en Tramadol, je suis à mon avis plus addict que beaucoup de personnes sous Héro, ou C, consommateurs quotidiens. Niveau tolérance.
J'ai l'impression d'avoir une tolérance de cheval. Et pourtant je ne suis vraiment pas un gros gabarit.
Quand tu dis que tu dois faire attention en ce moment à la rdr, c'est à dire? Enfin, je ne veux surtout pas être indiscrète.
J'ai conscience en me relisant que mes questions peuvent l'être et ce n'est vraiment pas ce que je souhaite. Pardonnez-moi si c'est le cas.
La "déception après prise", combien de fois je l'ai eu dans l'os ça aussi.
Assise sur ma table de cuisine, le regard rivé au placard où je range mes médicaments, à loucher dessus jusqu'à voir double, en plein craving (souvent en milieu d'après-midi), puis finir par redrop pour au final me payer une bonne déception. Pas assez. Et pas assez pour prendre plus d'ici à la prochaine prescription, donc cachetons "gâchés"...
Il faut savoir que mon histoire avec le Tramadol a débuté très banalement.
Par contre, et c'est une autre histoire (j'essaie d'écrire la totalité de mon témoignage pour le poster ici), la suite rst nettement moins banale, j'avais réussi à me sevrer durant 2 ans. C'était encore possible à l'époque, j'avais décroché, et pas de paws, rien.
Cela ne faisait pas très longtemps que j'étais tombée dedans.
J'avais encore toutes mes chances de ne pas avoir un cerveau qui finit pas ne fonctionner que sous opiacés. Punaise quand j'y pense...
Crois-moi bien, un psychiatre que je voyais à l'époque m'en a represcrit, après que je lui ai parlé de ma nostalgie vis à vis du Tramadol.
Évidemment, comment refuser? Je suis ressortie du cabinet folle de joie. Sans voir plus loin que le bout de mon nez bordel, à ce moment-là, on me prescrivait légalement LE produit qui m'avait ouvert (faussement) les portes du Paradis. Comment refuser? Je m'en veux tout de même énormément, et je lui en veux à lui, et pas qu'un peu.
J'ai peur que l'on ne me croit pas. Vraiment. C'est tellement énorme. Il m'a remise sous Tramadol, sans que je ne le demande, juste après avoir parlé d'à quel point la molécule me réussissait.
Je n'avais aucune douleur, rien.
Il n'avait AUCUNE raison de m'en prescrire.
Je peux jurer sur la vie de mes deux filles, que oui, il se passe de drôles de choses dans le monde de la psychiatrie Française.
Cela faisait à peine un an qu'il me suivait, après le décès de ma précédente psy qui était très bien, quel malheur d'ailleurs...
À partir de là, une relation presque malsaine s'est installée entre lui et moi.
J'étais dans une totale dépendance vis-à-vis de lui, et j'ai même continué à aller le voir LUI après avoir déménagé de la région Parisienne dis-toi bien, quitte à prendre le TGV une fois toutes les 3 semaines. Non mais un truc de ouf cette histoire.
Il n'a jamais parlé de faire quoi que ce soit vis à vis de cette consommation, il me refaisait automatiquement mon ordonnance toutes les 3 semaines (je n'arrivais jamais à tenir les 4 semaines du mois, j'y retournais au bout de 3, ce qui.me faisait flipper a mort vis-à-vis des pharmaciens, une horreur)
Je gérais très mal ma prise sur le mois: Déjà je calculais tout sur 3 semaines au lieu de 4.
Je prenais des doses de cheval en début de mois, en économisant ma Ritaline (oui, j'ai un TDAH aussi, et j'ai d'assez grosses de Ritaline), pour tenir ensuite avec beaucoup moins de Tramadol en augmentant la Ritaline, ce qui déglinguait totalement ma stabilité thymique, mes émotions. Toute ma vie tournait autour de ce que je prenais à tel moment du mois, je ne piuvais jamais trop rien prévoir à l'avance, ne sachant jamais vraiment comme j'allais me sentir le jour J arrivé.
Bref, une horreur.
Je ne veux pas m'étendre, je l'ai déjà trop fait lol:witch: , encore une fois, ce n'est pas le lieu. Il faut que j'arrive à achever ce foutu témoignage, c'est trop important que les gens sachent.
Cette histoire est trop énorme, on pourrait en tirer un roman sérieux.
Il y a trop de détails à expliciter, j'étais littéralement enchaînée à un produit, mais aussi à une personne. Et je n'étais jamais au même niveau thymique, d'humeur, selon la période du mois, ce qui m'a énormément handicapée pour prévoir des choses, mettre des projets à exécution par exemple.
Je te passe les détails, mais je vois un nouveau psy près de chez moi maintenant, enfin depuis Décembre, très compétent qui m'a directement envoyé au CSPAA, dont je ne connaissais même pas l'existence (je ne savais même pas ce type de structures existaient, pour te dire.)
Mon ancien psy s'est retrouvé coincé je pense, par rapport à l'énorme erreur médicale qu'il a faite en me prescrivant du Tramadol en prescription "de confort", et n'a jamais eu l'humilité de m'envoyer régler mon problème d'addiction avec des spécialistes, une addiction qu'il avait lui-même réinitialisée.
Quand j'écris sur le sujet, je me dis: "Putain, on ne va pas te croire, c'est trop gros."
Et pourtant c'est la vérité. La pure vérité, je le jure.
Revenons à toi: Niveau sous, quel bonheur d'aider certaines personnes... Mieux vaut ne jamais rien attendre en retour (je suis extrêmement sélective sur mes fréquentations, personne ne consomme quoi que ce soit, j'ai trop peur d'être tentée, et si j'aide quelqu'un, je n'attends rien en retour.)
Apparemment, tu attends des sous que l'on te doit, à te lire, j'ai l'impression que tu raisonnes un peu comme moi: Tu aides mais n'attends pas forcément le retour.
Mais il y a des limites.
Visiblement quelqu'un s'est fait la malle pour se rencogner à l'autre bout de la France... Je pense que tu sais que tu as bien peu de chance de revoir la couleur de ton argent...
C'est pour cela que si j'aide, je pars du principe que la personne a peu de chance d'être suffisamment restabilisée un jour pour me rembourser. Donc je préfère me dire que je donne.
Mais heu, c'est un peu rageant là, tu te retrouvés à sec jusqu'au 5, avec, si jai bien compris, juste de quoi tenir en tso pour ne pas être en réel manque, mais comme tu dis, ça ne t'aide pas du tout concernant les moments de craving... C'est pas une vie, merde.
Tu sais, avec le temps, j'étais quelqu'un de très/trop généreuse. À tous points de vue.
J'ai appris avec le temps à trier à mort mes fréquentations. Et à penser un peu plus à ma tronche. Eh oui.
Et je pense pas que cela fasse de moi une égoïste de première.
Nous sommes suffisamment emmerdés et handicapés avec notre boulet à la cheville qu'est notre addiction. Il faut prendre soin de soi.
S'assurer au mieux le futur, assurer ses arrières, j'en reviens aux mêmes mots: Penser à soi, pas qu'à soi, mais être notre propre "meilleur pote" si tu vois ce que je veux dire, s'auto traiter avec un maximum de bienveillance, même si je sais que compte tenu de nos tempéraments en général pour toutes les personnesqui consomment, il y a toujours une bonne raison derrière, hein, c'est compliqué (je souffre encore d'un grand manque de confiance en moi, que je combats tous les jours.)
Nous traiter nous-même avec toute la bienveillance possible.
Les autres aussi, mais soi d'abord.
J'espère ne pas passer pour l'egocentrée de première...
Oh, quand tu racontes t'être vu droper directement sur le lieu où tu avais récupéré, t'as qu'à voir ce qu'on est amenés à faire avec ces conneries: Je n'attendais jamais de rentrer chez moi après être allée à la pharmacie chercher mon Tramadol du mois, je m'asseyais sur le rebord de la petite fontaine en face et je prenais direct une plaquette entière. À chaque fois. En regardant aux quatre coins voir si on ne me regardait pas.
Pour ce que tu mentionnes à la fin de ton message, justement, je me vois très bien passer ma vie sous Méthadone.Sans aucune honte.
Ça ne me pose pas de soucis.
Je n'ai aucun effet secondaire.
Et je refuse, je n'ai absolument pas le courage, mais alors absolument pas, de me lancer dans l'option d'une réduction progressive puis d'un arrêt de la Métha.
Je suis terrorisée par un éventuel PAWS, et même, rien que réduire, supporter les cravings etc, non. Je refuse net.
Je n'ai pas demandé à venir au monde (déjà que je suis un "accident"), j'estime avoir déjà bien assez morflé pour m'infliger ça par dessus le marché...
C'est lâche hein, ça fait lâche en tous les cas j'ail'impression, je pense, mais c'est ce que je ressens. C'est ce que je veux.
Je veux profiter du temps qu'il me reste ici. J'ai déjà pu commencer à faire plus de choses depuis que j'ai commencé l'induction de la Méthadone.
Et je suis prête, pour ce faire, à devoir aller à la pharmacie, j'ai tellemebt l'habitude je vais te dire, devoir me procurer mes ordonnances n'est pas un problème puisque je suis en thérapie avec mon nouveau psy (comment ai-je fait pour me coltiner l'autre pendant 7 ans, surtout qu'on avançait plus du tout, ça pédalait dans la choucroute, les séances c'est comme si j'allais prendre le café et raconter les derniers potin, sans déconner. Aucune avancée sur plusieurs années, un temps fou perdu. Bref...)
J'entrevois le soleil, je compte bien m'accrocher, comme je l'ai toujours fait, et profiter de la possibilité des tso.
Vivre un peu en paix. Tranquillement.
Comment te sens-tu ce matin???
J'espère que la journée d'hier n'a pas été trop compliquée à supporter?
La nuit tu parviens à bien dormir?
Accroche-toi jusqu'au 5, je sais, en temps normal, le temps passe très vite, mais quand on est dans ton type d'attente, il est infiniment long.
Tu arrives tout de même à faire des choses pendant la journée quand tu es sous-dosé et en craving régulier ou pas du tout?
Pour ma part, je ne peux faire d'autre que le nécessaire.
Rien de distrayant, je n'en ai pas envie. Me détendre non plus, impossible.
Je me suis vue passer le temps à récurer ma maison du sous sol au grenier + le jardin (je suis extrêmement maniaque de l'ordre, de la propreté, du perfectionnisme, dans tous les domaines, c'est fatiguant ça aussi:/), à m'occuper de moi de la tête aux pieds. Mais sans aucun plaisir, pour passer le temps.
Et lire. Heureusement que j'avais mes bouquinns mon dieu.
Même regarder la TV, je ne pouvais pas, j'arrivais à le concentrer pour lire, mais pas pour regarder quoi que ce soit, même d'intéressant à la TV.
L'ennui + le craving (enfin je ne sais pas trop lequel amène l'autre, de la poule ou de l'œuf) est le pire cocktail que je connaisse...
As-tu des astuces pour passer ces sales moments?
Je te souhaite une aussi belle journée que possible! Et je m'abonne à ton blog tant qu'à faire!
Çafait tant de bien de pouvoir échanger avec des personnes vivant intimement des choses similaires. Merci.
#4 Posté par : Kalei 24 mai 2024 à 11:29
Salut à toi !
Ça fait plaisir que tu sois repassé par ici.
Au moins je sais que tu as lue ma réponse :)
Pour ta première question concernant la rdr, je faisait référence au mode de Conso que je pratique ces temps ci, c’est à dire l’injection, et tout les problèmes que ça peut engendrer si on reste pas vigilant. C’est pour ça que je donnais l’exemple du shoot que j’ai fait dehors derrière des buissons sur le côté d’un parking . En vrai c’était n’importe quoi niveau rdr je trouve . Tu es là à faire une injection au milieu du lierre et des feuilles mortes, avec des moucherons qui se posent sur ton bras etc.
En terme de rdr je pense pas que c’est optimal . Même si c’est mieux que de faire ça dans un appart de qqn qui se laisse aller et qui est totalement crade.
Et puis avec l’iv il y a des risques d’infection ou autre .
Donc voilà pourquoi je disait devoir être prudent et faire attention à la rdr .
Une trace il suffit d’un papier propre et c’est bon. L’iv c’est plus contraignant pour rester « safe « .
Sinon ça va ce matin. J’ai utilisé mon stock de metha pour prendre 30 cette nuit et 40 ce matin. C’est le 1er jour donc ça passe . Le plus dur c’est à partir du 2ème jour .
Pour m’occuper ça fait environ deux ans que je n’arrive plus à lire ou à regarder des films/series. Mais j’arrive à traîner devant la télé , portable en main donc ça passe un peut le temps .
Mais heureusement j’ai la musique . J’en suis un passionné et j’en écoute beaucoup chez moi , YouTube , CDs ou vinyles, j’ai le choix et du bon matos que j’ai depuis presque un ans . Donc j’en profite. Il m’arrive souvent par contre de tourner en rond ds mon salon . Je met de la musique mais je ne tiens pas en place. Donc je fais des « aller-retour « ds le salon en écoutant de la musique ou pas des fois, ca dépend.
En tout cas la ça va. Je m’attendais à pire. C’est plutôt gerable pour le moment .
Te concernant, tu dis avoir fait une « pause « de deux ans . C’est mon cas également .
J’en avais mal claque des cames qui sont pas assez fortes avec ma tolérance etc donc de 30 à 32ans , pile deux ans , j’ai tout stoppé . J’en ai profité pour continuer à dépenser ce que je mettais dans la came mais cette fois dans les vinyles . Comme ça en cas de tentation, impossible, j’ai dépensé les sous du mois ds des vinyles ^^.
Aujourd’hui j’ai 38 ans , et je ne me vois pas arrêter à Nouveau.
Pour ton psychiatre, peut être es tu tombée sur un “prescripteur de médocs » plus que sur un réel psy??
En tout cas ce je m’en foutisme apparent du praticien est désolante. Tant de temps perdu à cause de ça visiblement . Je compatis .
Niveau astuces , à part la musique , je tourne pas mal en rond donc non j’en ai pas vraiment si ce n’est la marche .
Sortir de chez toi et faire un tour , même court , ça passe le temps et ça peut faire du bien. Si tu as en plus la chance d’avoir une forêt à côté de chez toi , profites en.
La forêt c’est la vie ! :) en forêt tu peut facilement y passer des heures et ça fait beaucoup de bien au mentale . Penses y .
Je te souhaite le meilleur pour la suite et que tu trouves l’équilibre nécessaire.
Merci pour ton abonnement :)
Bonne journée !!
Ça fait plaisir que tu sois repassé par ici.
Au moins je sais que tu as lue ma réponse :)
Pour ta première question concernant la rdr, je faisait référence au mode de Conso que je pratique ces temps ci, c’est à dire l’injection, et tout les problèmes que ça peut engendrer si on reste pas vigilant. C’est pour ça que je donnais l’exemple du shoot que j’ai fait dehors derrière des buissons sur le côté d’un parking . En vrai c’était n’importe quoi niveau rdr je trouve . Tu es là à faire une injection au milieu du lierre et des feuilles mortes, avec des moucherons qui se posent sur ton bras etc.
En terme de rdr je pense pas que c’est optimal . Même si c’est mieux que de faire ça dans un appart de qqn qui se laisse aller et qui est totalement crade.
Et puis avec l’iv il y a des risques d’infection ou autre .
Donc voilà pourquoi je disait devoir être prudent et faire attention à la rdr .
Une trace il suffit d’un papier propre et c’est bon. L’iv c’est plus contraignant pour rester « safe « .
Sinon ça va ce matin. J’ai utilisé mon stock de metha pour prendre 30 cette nuit et 40 ce matin. C’est le 1er jour donc ça passe . Le plus dur c’est à partir du 2ème jour .
Pour m’occuper ça fait environ deux ans que je n’arrive plus à lire ou à regarder des films/series. Mais j’arrive à traîner devant la télé , portable en main donc ça passe un peut le temps .
Mais heureusement j’ai la musique . J’en suis un passionné et j’en écoute beaucoup chez moi , YouTube , CDs ou vinyles, j’ai le choix et du bon matos que j’ai depuis presque un ans . Donc j’en profite. Il m’arrive souvent par contre de tourner en rond ds mon salon . Je met de la musique mais je ne tiens pas en place. Donc je fais des « aller-retour « ds le salon en écoutant de la musique ou pas des fois, ca dépend.
En tout cas la ça va. Je m’attendais à pire. C’est plutôt gerable pour le moment .
Te concernant, tu dis avoir fait une « pause « de deux ans . C’est mon cas également .
J’en avais mal claque des cames qui sont pas assez fortes avec ma tolérance etc donc de 30 à 32ans , pile deux ans , j’ai tout stoppé . J’en ai profité pour continuer à dépenser ce que je mettais dans la came mais cette fois dans les vinyles . Comme ça en cas de tentation, impossible, j’ai dépensé les sous du mois ds des vinyles ^^.
Aujourd’hui j’ai 38 ans , et je ne me vois pas arrêter à Nouveau.
Pour ton psychiatre, peut être es tu tombée sur un “prescripteur de médocs » plus que sur un réel psy??
En tout cas ce je m’en foutisme apparent du praticien est désolante. Tant de temps perdu à cause de ça visiblement . Je compatis .
Niveau astuces , à part la musique , je tourne pas mal en rond donc non j’en ai pas vraiment si ce n’est la marche .
Sortir de chez toi et faire un tour , même court , ça passe le temps et ça peut faire du bien. Si tu as en plus la chance d’avoir une forêt à côté de chez toi , profites en.
La forêt c’est la vie ! :) en forêt tu peut facilement y passer des heures et ça fait beaucoup de bien au mentale . Penses y .
Je te souhaite le meilleur pour la suite et que tu trouves l’équilibre nécessaire.
Merci pour ton abonnement :)
Bonne journée !!
#5 Posté par : Mynight 26 mai 2024 à 15:53
Ah voilà, j'ai retrouvé le post que je cherchais.
Je me doute totalement que faire les choses le plus proprement possible, si je puis dire, avec une rdr optimale, avec l'IV, ça ne doit pas toujours être simple.
J'ai lu pas mal de trucs là-dessus, et j'y ai pensé (je cogite et me renseigne énormément, dans les domaines qui m'intéressent, je suis toujours fourrée à lire ou chercher des infos) souvent, je me suis demandé comment fait-on pour se procurer en quantité suffisante les seringues (je ne sais pas si c'est payant en pharmacie mais je me doute que oui, ou même si c'est gratos, vu l'ouverture d'esprit globale, peu doivent oser aller en pharmacie) vive donc les CSAPAA qui procurent le nécessaire en kit.
Alors oui, c'est un peu rock 'n roll, le coup de l'IV sur un parking:lol: (tu m'as fait marrer avec le coup des moucherons qui volettent et se posent sur le bras:lol:), m'enfin j'ai envie de te dire, si tu avais de quoi désinfecter ou nettoyer un peu la zone d'injection, tu as raison, mieux vaut encore ça que d'aller s'injecter sur un canapé craspouille chez quelqu'un de crade. Franchement.
Quand tu parles de la musique, je comprends à 200%.Tu doos avoir une merveilleuse collection!!!
Pour moi, même si j'aime énormément la musique également, ce sont les bouquins qui me permettent de m'évader.
Je suis incapable de chiffrer le nombre de livres, des centaines au minimum, que j'ai lus depuis que j'avais repris le Tramadol gracieusement prescrit par mon ancien psy (en y réfléchissant, oui, comme tu dis, c'est un "prescipteur de médocs, qui rend probablement accro un bon nombre de ses patients en opérant comme il l'a fait avec moi. Pour s'assurer un nombre croissant de patients, à 120€ la séance, hein, tant qu'à faire...)
Sans indiscrétion, comment as-tu fait pour stopper, lorsque tu es resté clean pendant 2 ans? Pour le sevrage, j'entends? Si ce n'est pas indiscret évidemment.
Le raz le bol de la tolérance, c'est un truc atroce. Avant la Méthadone, je n'en pouvais plus de me rendre compte que même les doses de cheval de Tramadol que je prenais en début de mois, juste après avoir eu mon ordonnance, ne m'apportaient même plus ce que je recherchais. C'était vraiment comme "chasing the dragon", comme on dit pour l'Héro.
C'était horrible. Cette impression d'attendre, d'attendre que ça vienne, que ça monte, comme dans une boucle infernale, pour au final ne pas ressentir grand-chose. Ou rien du tout dans les pires cas.
Et sans compter l'angoisse liée au fait que j'avais déjà grillé 10 comprimés pour rien (je passais mon temps à compter ce qui me restait, comment j'allais jongler avec la Ritaline, un truc infect je te dis...)
Et je ne comprends que trop bien que tu n'envisages plus d'arrêter.
Je n'envisage pas non plus une seule seconde de fiche le reste de ma vie en l'air pour essayer se diminuer puis d'arrêter la Métha.
Non, j'ai trop peur de temps sur cette terre et trop de choses à faire. Bien trop. Et je me suis déjà retrouvée bloquée assez d'années sans pouvoir accomplir la moitié de la moitié de ce que j'aurais voulu faire. Ça suffit.
Depuis que je commence à être bien équilibrée avec la Métha, je me vois refaire, ou faire des choses que je n'arrivais plus du tout à faire. Ou à entreprendre.
Et je comprends totalement qu'on ne puisse pas envisager d'arrêter un produit, même non légal, pour ce même type de raisons.
J'ai trop peur du temps qui passe.
Je viens d'avoir 40 ans et ça me terrorise. On a beau me dire que je fais beaucoup moins, en attendant, j'ai tout de même l'âge que j'ai. Et je refuse de gâcher le temps qu'il me reste pour... Quoi? Dire que j'ai réussi à tout arrêter? Qu'est-ce que ça peut foutre, et à qui?
Et rester en PAWS pendant des années? Une larve qui n'arrive plus à faire quoi que ce soit sauf le minimum? Non, vraiment, impossible.
Je suis quelqu'un de passionnée, ma grande passion depuis toute petite, ce sont les chiens,j'ai presque fini mon Monitorat en club, j'ai l'école des chiots en charge dans mon club canin, j'ai des tas de projets en club, avec mes trois chiens (deux Staffies et un bébé American Staff), dans le sport canin, de pous longues balades (quand tu parles de forêt...)
Je suis collectionneuse aussi, lire et m'instruire tous les jours m'est vital (comme toi, je n'arrivais plus, pendant une période à lir, alors que j'en ai toujours eu vitalement besoin, ni regarder quoi que ce soit à la TV, alors que maintenant j'ai enfin de nouveau le plaisir de lire plusieurs heures par jour, me documenter dans le domaine canin, regarder une bonne série ou un film. Je croyais que je n'y arriverais plus jamais.)
Donc hors de question que je remette tout ça en balance, voire même en abandon, car je sais que mon cerveau, après tant d'années habitué à consommer avec des opiacés, une diminution même lente, puis un arrêt, me laisseront sur le carreau, pendant des années. Sans même avoir la certitude de remonter réellement un jour.
You only live once. On ne vit qu'une fois, hein...
J'espère que tu passes une belle journée, à te lire ça a l'air d'aller mieux, je te le souhaite de tout cœur en tous les cas!
À très vite!e
Je me doute totalement que faire les choses le plus proprement possible, si je puis dire, avec une rdr optimale, avec l'IV, ça ne doit pas toujours être simple.
J'ai lu pas mal de trucs là-dessus, et j'y ai pensé (je cogite et me renseigne énormément, dans les domaines qui m'intéressent, je suis toujours fourrée à lire ou chercher des infos) souvent, je me suis demandé comment fait-on pour se procurer en quantité suffisante les seringues (je ne sais pas si c'est payant en pharmacie mais je me doute que oui, ou même si c'est gratos, vu l'ouverture d'esprit globale, peu doivent oser aller en pharmacie) vive donc les CSAPAA qui procurent le nécessaire en kit.
Alors oui, c'est un peu rock 'n roll, le coup de l'IV sur un parking:lol: (tu m'as fait marrer avec le coup des moucherons qui volettent et se posent sur le bras:lol:), m'enfin j'ai envie de te dire, si tu avais de quoi désinfecter ou nettoyer un peu la zone d'injection, tu as raison, mieux vaut encore ça que d'aller s'injecter sur un canapé craspouille chez quelqu'un de crade. Franchement.
Quand tu parles de la musique, je comprends à 200%.Tu doos avoir une merveilleuse collection!!!
Pour moi, même si j'aime énormément la musique également, ce sont les bouquins qui me permettent de m'évader.
Je suis incapable de chiffrer le nombre de livres, des centaines au minimum, que j'ai lus depuis que j'avais repris le Tramadol gracieusement prescrit par mon ancien psy (en y réfléchissant, oui, comme tu dis, c'est un "prescipteur de médocs, qui rend probablement accro un bon nombre de ses patients en opérant comme il l'a fait avec moi. Pour s'assurer un nombre croissant de patients, à 120€ la séance, hein, tant qu'à faire...)
Sans indiscrétion, comment as-tu fait pour stopper, lorsque tu es resté clean pendant 2 ans? Pour le sevrage, j'entends? Si ce n'est pas indiscret évidemment.
Le raz le bol de la tolérance, c'est un truc atroce. Avant la Méthadone, je n'en pouvais plus de me rendre compte que même les doses de cheval de Tramadol que je prenais en début de mois, juste après avoir eu mon ordonnance, ne m'apportaient même plus ce que je recherchais. C'était vraiment comme "chasing the dragon", comme on dit pour l'Héro.
C'était horrible. Cette impression d'attendre, d'attendre que ça vienne, que ça monte, comme dans une boucle infernale, pour au final ne pas ressentir grand-chose. Ou rien du tout dans les pires cas.
Et sans compter l'angoisse liée au fait que j'avais déjà grillé 10 comprimés pour rien (je passais mon temps à compter ce qui me restait, comment j'allais jongler avec la Ritaline, un truc infect je te dis...)
Et je ne comprends que trop bien que tu n'envisages plus d'arrêter.
Je n'envisage pas non plus une seule seconde de fiche le reste de ma vie en l'air pour essayer se diminuer puis d'arrêter la Métha.
Non, j'ai trop peur de temps sur cette terre et trop de choses à faire. Bien trop. Et je me suis déjà retrouvée bloquée assez d'années sans pouvoir accomplir la moitié de la moitié de ce que j'aurais voulu faire. Ça suffit.
Depuis que je commence à être bien équilibrée avec la Métha, je me vois refaire, ou faire des choses que je n'arrivais plus du tout à faire. Ou à entreprendre.
Et je comprends totalement qu'on ne puisse pas envisager d'arrêter un produit, même non légal, pour ce même type de raisons.
J'ai trop peur du temps qui passe.
Je viens d'avoir 40 ans et ça me terrorise. On a beau me dire que je fais beaucoup moins, en attendant, j'ai tout de même l'âge que j'ai. Et je refuse de gâcher le temps qu'il me reste pour... Quoi? Dire que j'ai réussi à tout arrêter? Qu'est-ce que ça peut foutre, et à qui?
Et rester en PAWS pendant des années? Une larve qui n'arrive plus à faire quoi que ce soit sauf le minimum? Non, vraiment, impossible.
Je suis quelqu'un de passionnée, ma grande passion depuis toute petite, ce sont les chiens,j'ai presque fini mon Monitorat en club, j'ai l'école des chiots en charge dans mon club canin, j'ai des tas de projets en club, avec mes trois chiens (deux Staffies et un bébé American Staff), dans le sport canin, de pous longues balades (quand tu parles de forêt...)
Je suis collectionneuse aussi, lire et m'instruire tous les jours m'est vital (comme toi, je n'arrivais plus, pendant une période à lir, alors que j'en ai toujours eu vitalement besoin, ni regarder quoi que ce soit à la TV, alors que maintenant j'ai enfin de nouveau le plaisir de lire plusieurs heures par jour, me documenter dans le domaine canin, regarder une bonne série ou un film. Je croyais que je n'y arriverais plus jamais.)
Donc hors de question que je remette tout ça en balance, voire même en abandon, car je sais que mon cerveau, après tant d'années habitué à consommer avec des opiacés, une diminution même lente, puis un arrêt, me laisseront sur le carreau, pendant des années. Sans même avoir la certitude de remonter réellement un jour.
You only live once. On ne vit qu'une fois, hein...
J'espère que tu passes une belle journée, à te lire ça a l'air d'aller mieux, je te le souhaite de tout cœur en tous les cas!
À très vite!
e
#6 Posté par : Kalei 27 mai 2024 à 04:40
Salut.
Pour les deux ans d’arrêt, j’ai juste fait avec la metha . J’étais déjà sous traitement je crois dc je me suis contenté de prendre mon traitement et comme j’étais motivé , c’est passé tout seul . J’ai arrêté du jour au lendemain et plus rien repris en deux ans.
Voilà bonne journée .
Pour les deux ans d’arrêt, j’ai juste fait avec la metha . J’étais déjà sous traitement je crois dc je me suis contenté de prendre mon traitement et comme j’étais motivé , c’est passé tout seul . J’ai arrêté du jour au lendemain et plus rien repris en deux ans.
Voilà bonne journée .
#7 Posté par : Mynight 27 mai 2024 à 07:41
Merci de ta réponse.
Oui avec tso. Tu étais plus dosé qu'actuellement ou tu n'as eu que 30mg/jour pendant ces 2 ans?
Belle journée!
Oui avec tso. Tu étais plus dosé qu'actuellement ou tu n'as eu que 30mg/jour pendant ces 2 ans?
Belle journée!
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