Sevrage long et difficile

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#anxiété #long
Ramon homme
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Bonjour à tous, je vie actuellement un un sevrage difficile je vous explique j'ai actuellement 29 ans j'ai commencé à fumer du cannabis à 17 ans au début occasionnellement puis rapidement quotidiennement et ça pendant presque 5/6 ans j'ai arrêté vers 22/23 ans premier sevrage compliqué mais rien d'insurmontable

je voulais arrêter car j'étais devenu moue sans motivation presque parano parfois j'ai aussi fait plusieurs bad trip surtout au début tachycardie, malaise sueur froid impression de perdre le contrôle j'ai donc entamé un sevrage symptômes classiques insomnie, sueur, irritabilité j'ai par la suite refumé quelques fois parfois tout allait bien d'autres fois non il y a deux ans environ suite a une reconsommation j'ai fait une crise de spasmophilie assez violante ( j'en avais jamais fait avant) Suite à ça je me suis dit que je ne re consommerait jamais

biensure je ne me suis pas écouté et en août 2023 je me suis remis à fumer de l'herbe quotidiennement au début 1 par jour le soir puis rapidement en quelques jours/semaines 2 puis 3 en dernier j'étais à 6/8 voir plus certains jours, le truc le plus étrange durant ma consommation c'est qu'au bout de quelques semaines je transpirais la nuit même en ayant fumé même avant de dormir je ne dormais moins suite au sueur nocturne je dormais 6/7h max puis réveillé en nage alors dès le matin je me re roulait un truc.

Suite à ces symptômes de sueur nocturne j'ai décidé d'arrêter totalement ma consommation le 6 décembre 2023 au début tout allait bien aucune symptômes de sevrage puis j'ai commencé à me sentir irritable/colérique j'ai décidé 1 semaine après d'acheter de l'huile de CBD  pour calmer cette irritabilité ce qui fonctionnait pas mal, le soir du reveillont de noel j'ai bu de l'alcool et je me suit dit pourquoi pas refumer quelques lates c'est les fête, et puis je me suis senti mal , mal être, tachycardie tête qui tourne jambe fragile mais sans plus. J'ai donc décidé d'arrêter définitivement de fumer pensant que mon corp ne tolerait tout simplement plus le cannabis aussi bien que quand j'ai commencé.

Le 27 décembre au soir j'ai fait une crise d'angoisse assez violante, tachycardie, tête qui tourne sueur impression de perdre le contrôle et de devenir fou puis les jours suivants se sont pas arranger anxiété permanente mais plus ou moins forte, impossible de fermer l'œil de la nuit le 29 au matin crise d'angoisse à nouveau là direction les urgences, prise de sang électrocardiogramme tout est OK on me donne un cachet pour me calmer ( je suppose un anxyolitique ) jetais tellement mal que je n'ai même pas demandé ce que c'était je l'ai juste pris
Ça allait un peu mieux, je suis rentré chez moi.

mon état anxieux étant toujours présent je prends RDV chez mon médecin traitant qui me prescrit de l'alprazolam que j'ai pris 2 fois par jours (2x0,25mg) pendant 1 semaine étant toujours anxieux même si c'était moindre avec l'alpra j'ai stopper car peur de développer une dépendance au benzo même si je sais qu'il faut probablement plus de temps pour développer une dépendance que 1 semaine mais je préférerais arrêter le plus tôt possible, mon état était plus ou moins stable mais de nouveau symptômes sont apparue notamment une derealisation, angoisse de devenir psychotique ou de perdre le controle car je focalise sur mes symptômes de DR sachant que je suis conscient de la réalité même si elle paraît déformé surtout au niveau de la vu et de l'ouïe ( hypersensibilité ) vu trouble ou perspective étrange, bouffer de chaleur, maux de tête, mal être permanent impossible de me concentrer, de suivre un film ou une série, sommeil difficile, fatigue émotionnel et physique dû à l'anxiété/ angoisse et DR état dépressif saut d'humeur sueur nocturne picotements dans les bras/jambes.

Bizarrement je ne ressent pas de symptome de manque du cannabis à aucun moment j'ai pensé refumé et ça me de dégoûte rien que d'y penser, ça fait maintenant bientôt 5 semaines que je vie avec tous ces symptômes qui se sont atténuer depuis le début même si l'anxiété, la peur de perdre le controle ou de développer une pathologies mentale le sommeil et les sueurs nocturnes sont toujours présentes, la deréalisation est latente et s'estompe de plus en plus je suis tellement fatigué que je sais même plus si c'est la fatique ou la DR qui me fait voir trouble parfois.
J'ai perdu 7kg en 5 semaine certains jour de me force à manger d'autres jour je mange comme si javais la foncedale, parfois je suis anxieux, parfois énervé, parfois dépressif, parfois j'ai l'impression de devenir fou, je rumine ses symptômes dans ma tête ce qui arrange rien.

De base je suis quelqu'un de plutôt réservé et anxieux de nature mais ça ne ma jamais handicapé et surtout mon anxiété était là pour des raisons connues et de manière ponctuelle ( exam, entretien ect), je ne comprends pas ce que je vie actuellement, ma vie n'est pas parfaite mais je suis loin d'être malheureux.

Je ne sais pas si mes symptômes sont dû purement au sevrage ou si mon état anxieux est ressorti x100 dû à l'arrêt et qu'il persiste parce-que j'ai vécu un chocs émotionnel dû a ma première crise d'angoisse et la peur de perdre le contrôle ce qui pourrait aussi expliquer les symptômes de la DR qui sont survenue après dû au choc émotionnel ?

Je compte prendre RDV chez un psychiatre pour lui expliquer tout ça. J'aurais aimé avoir vos avis si quelqu'un a déjà connu ça ? Si cet état allait partir un jour ? J'ai fumé non stop pendant 3 mois et demi et maintenant je regrette.. 5 semaines de sevrage et je suis toujours mal, ça me paraît anormalement long...

Désolé pour le pavé et pour les fautes, merci a tous ceux qui prendront le temps de me lire et de me répondre.

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filousky homme
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Ramon a écrit

Je ne sais pas si mes symptômes sont dû purement au sevrage ou si mon état anxieux est ressorti x100 dû à l'arrêt et qu'il persiste parce-que j'ai vécu un chocs émotionnel dû a ma première crise d'angoisse et la peur de perdre le contrôle ce qui pourrait aussi expliquer les symptômes de la DR qui sont survenue après dû au choc émotionnel ?

Ton idée de consulter un psychiatre est excellente car ce que tu décris dépasse de loin ce que je lis sur les difficultés des sevrages de cannabis, que je ne sous-estime pas, mais que je n'ai jamais connu alors que j'en consomme depuis à peu près 50 ans.

Le cannabis ne peut être à l'origine de tous les maux dont il est accablé par les prohibitionnistes. On est fin janvier et le dernier remonte d'après tes écrits au 6 décembre .....
Tu laisses entendre que ta première crie d'angoisse pourrait le choc émotionnel à l'origine d'un stress post traumatique.

Je te souhaite de trouver du premier coup le psychiatre qui saura comprendre et t'aider à passer ce cap très inconfortable.

Amicalement

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prescripteur homme
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champi vert90champijaune0cxhampi rouge0
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Bonjour, le syndrome de sevrage prolongé (PAWS) existe aussi pour le cannabis. La "science" a tendance à le nier mais ton temoignage et d'autres montrent que certaines personnes en sont affectées (on ne sait pas pourquoi). La bonne nouvel;e est que ça s'arrange toujours en quelques semaines, plus rarement en quelques mois. Amicalement

https://archivepp.com/article/post-acut … apzgvd5zia

Syndrome de sevrage post-Acuté: la cause majeure de rechute chez les substances psychoactives utilisatrices alcoolisées Mona Yaser Alsheikh
Résumé

L'objectif était de résumer le syndrome de sevrage post-aigu (PAWS) pour les substances psychoactives les plus courantes, y compris l'alcool, les benzodiazépines, les opiacés, les stimulants et le cannabis. Une revue narrative de la littérature pertinente a été identifiée à travers des méta-analyses existantes, des examens systématiques, des recherches Google Scholar et une littérature grise faisant autorité. Le PAWS associé à l'alcool, aux benzodiazépines, aux opiacés, aux stimulants, au cannabis, ainsi qu'à la gestion et au maintien de l'abstinence sont examinés. Le PAWS est un phénomène relativement moins connu de dépendance et de sevrage; cependant, sa gravité et sa durée ont un impact sur la capacité des patients à arrêter d'utiliser des substances à l'abus/addictives. PAWS peut provoquer des lésions physico-chimiques physico-chimiques très lentement réversibles ou permanentes dans le système nerveux central (SNC). La prise en compte des symptômes de l'APWS est importante pour prévenir les rechutes au cours des 12 premiers mois suivant l'arrêt des substances à l'abus/addictive, où le risque de rechute est le plus élevé. Plus l'abstinence est maintenue, plus le risque de rechute diminue. Cet examen couvre une lacune dans les connaissances qui n'est généralement pas facilement disponible et qui est presque inexistante dans la littérature.

https://healthyliferecovery.com/post-ac … -syndrome/

https://store.samhsa.gov/sites/default/ … 0-4554.pdf

Dernière modification par prescripteur (28 janvier 2024 à  10:07)


S'il n'y a pas de solution, il n'y a pas de problème. Devise Shadok (et stoicienne)

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Ramon homme
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champi vert0champijaune0cxhampi rouge0
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Bonjour, merci pour vos reponses ça fait maintenant 2 mois le 27 février et la plupart de mes symptômes ont beaucoup diminués je dors correctement de nouveau il me reste un peu d'anxiété chronique mais plus handicapante au quotidien, un leger sentiment d'etrangeté parfois peut être une dépersonnalisation latente qui s'estompe, des moments de tristesse et de demotivation je me pose aussi pas mal de questions (rumination mentale) des pensées intrusives par apport à tous ces symptômes qui n'ont pas été faciles tous ça de manière aussi brutal je ne pensais pas ça possible avec du cannabis. Avec le recul je dédramatise la situation même si encore des hauts et des bas parfois mais rien de comparable aux 5 premières semaines qui étaient presque insupportable. Je pense également a un PAWS je ne connaissais pas ce syndrome et encore moins possible avec du cannabis qui est soit disant une drogue douces et sans grand symptômes de sevrage. En cherchant on ne trouve pas beaucoup d'informations au sujet du PAWS cannabique mais je reste positif pour l'avenir le fait que mes symptômes s'estompe est bon signe et j'espère disparaîtront vite pour devenir qu'un mauvais souvenir. Le temps est le seul remède et pour le moment voir le positif dans les petites choses du quotidien m'aide beaucoup dans les moments de doute.

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