Donc les métabolites ne sont plus présents dans l'organisme.
Dans ce cas il n'y a pas 36 solutions.
Il peut s'agir d'une pollution de l'échantillon, d'une erreur dans le choix de l'échantillon ou plus probablement la prise "oubliée" d'une substance responsable de l'échec à l'analyse urinaire.
Dans un csst à roubaix et a celui de Tourcoing également un test positif ne remet pas en cause la prise en charge du patient. Il n'est pas rejeté du circuit de prise en charge du toxicomane bien heureusement.
Les médecins, psychologues, infirmières discutent de chaque dossier et si les tests urinaires montrent que le patient continuent à consommer des
opiacés alors ils réfléchissent à une meilleur stratégie de prise en charge de ce patient.
Par exemple toute demande de réduction de se dose de
méthadone lui sera refusée sachant qu'il consomme encore.
Je me souviens que l'infirmière ne souhaitait pas accepter ma demande de réduction de
méthadone car je consommais encore de la
cocaine occasionnellement au cours du mois.
Le médecin que je voyais toutes les 2 semaines me disaient et insistait sur le fait qu'il n'y a aucun traitement contre la
cocaine et même s'il préferait répondre favorablement à ma demande de baisse de
méthadone il ne l'approuvait pas.
Il préférait recourir à ma demande, pour éviter de perdre un patient inscrit dans une démarche de soin et en cas d'échec le patient aura l'occasion de réfléchir et tirer les conséquences de son erreur.
Cela aide beaucoup d'être suivi en CSST au cours d'un
sevrage ou de la prise de la
méthadone au moins la première année plutôt que s'isoler chez soi coupé du monde à tester des
sevrages en ambulatoire avec des méhadones obtenues sur le marché noir.