[quote=Tonnyl'anguille31]Ça me pose le corps et l'esprit et le sirop est encore plus efficace sur moi.

Voili voilou j'espère avoir répondu à ta question:D[/quote]
Oui merci, tu m'as bien expliqué, je comprends.
En plus j'ai vu que tu n'es pas le seul, ça m'a un peu étonné.

En dehors de ça, la grande majorité des usagers semble comme nous, elle reconnaît un "effet" supplémentaire au sirop par rapport à la gélule.
Un addicto m'avait un jour expliqué que c'est justement par rapport au pic, qui arrive plus vite avec le sirop.

Bon courage à toi !

[quote=Caïn]Carambar,

Personnellement j'ai du mal avec cette notion : "Il faut appliquer la diminution comme avec un horaire de chemin de fer, et s'y tenir." +[/quote]
Effectivement je me suis mal exprimé. Il ne faut pas forcément faire cela.

Ce que je voulais dire, c'est qu'une diminution de 10% ou plus pour une période donnée , ça peut être très long si l'on part de haut.
Après, tout dépend du temps qu'on se donne pour le sevrage, si l'on s'en donne un.
Comme je disais plus haut, ça se calcule (mais j'ai pas le courage de le faire, ce calcul ). J'ai tout de même compris qu'à ce rythme le sevrage est très long, et c'est pourtant la position que j'adopte, n'étant pas du tout partisan des sevrages radicaux.
Je l'ai adoptée car j'ai cru comprendre qu'il y avait plus ou moins concensus à ce sujet, chez les usagers comme chez les addictos. On en parle souvent sur Psychoactif. Il y a même des "méthodes" (Ashton pour les benzos).
Ce système m'a parlé et m'a assez bien réussi pour l'in …

[quote=Caïn]Carambar,
1 mg, franchement tu es proche de zéro. Et l'effet n'est plus que psychologique. Même si le psy c'est aussi réel dans tes sensations.
Et comment fais-tu concrètement, il y a un conditionnement pour 1 mg ?[/quote]
Salut Cain,

Non, le conditionnement en dessous de 1mg n'existe pas.
D'où la nessité de parfois ouvrir les gélules lorsque l'on est entre deux dosages.
Bon d'accord, ce ne sera jamais précis mais c'est vraiment très facile (la gélule s'ouvre facilement et est marquée à la moitié).
Par ailleurs, et compte tenu de la longue demie vie de la méthadone, j'ai fait des séries un jour sur deux (par exemple) de 30-25-30-25 mg etc... puis 25-25-25 mg, et ainsi de suite. Ça passe crème et on peut adapter l'idée à tous les dosages.

Le plus gros maintenant, c'est la crainte de vivre sans le produit, c'est ça qui est pas évident pour moi.
Pour le reste, je n'avais jusqu'ici guère eu que des insomnies et relativement peu de symptômes.

Bizarrement, c'est plutôt …

Bonjour,

J'ai suivi votre fil et j'en profite aujourd'hui pour féliciter ceux qui ont arrêté.
J'espère que tout se passe bien pour eux.

J'en profite pour donner un aperçu de mon sevrage.
Je viens de 40mg de methadone et j'ai mis environ un an et demie pour descendre à 5mg, sans aucune difficulté.

À partir de 5mg, c'est devenu psychologiquement plus difficile, mais rien d'insurmontable.
Les nuits se sont faites plus courtes, et les réveils nocturnes nombreux.
De vieilles douleurs sont revenues, mais sans excès.
Puis j'ai mis plus de 6 mois pour passer de 5 à 2 mg, assez tranquillement finalement.


Je suis désormais aux alentours de 1 mg sur 24h00, c'est à dire peu (ça m'a encore bien pris 2 bon mois).
La réelle difficulté commence ici.
Je me réveille tous les jours à 3h30 du matin, j'ai des angoisses (mineures) qui sont réapparues, un peu d'anxiété mais plus vraiment de douleurs.
Je supporte facilement ces désagréments tant ma détermination à arrêter est grande et j'y perçois déj …

Hu[quote=Nick Drake]Hello,

J'ai rdv aujourd'hui chez un généraliste lambda afin de lui parler de mes problèmes de craving. En partie pour substituer mes rdv chez le psychiatre, qui en plus de facturer 60 boules, ne m'avait prescrit que de l'atarax.

J'espère négocier une petite prescription d'anxiolytique, le top serait un peu d'alpraz pour ses effets assez généralistes.

J'ai construit un petit argumentaire sur le fait que
-je peux me procurer des benzo non homologués sur le net[/quote]
Un argument qui nous parle à nous usagers mais qui peut être moyennement apprécié par le médecin. Si l'on est pas familier avec les drogues, ça peut faire louche, orientation traffic.
De plus, personne n'aime se voir aux prises avec ce qui peut ressembler à de la pression, voire du chantage. Surtout pas le corps médical.

Pour la relation de confiance qui doit pouvoir s' instaurer entre ton médecin et toi-même, c'est la vérité qu'il faudrait dire.
La vérité, ce serait par exemple : "je crois que …

[quote=nmdar]Ce que Carambar essaie de dire je pense, c'est qu'aux yeux de cette loi UD = malade = traitement, ce qui n'est pas toujours vrai.[/quote]
Oui, en gros c'est ça mais je vais préciser.

Je suis moi-même un ancien consommateur d'opiacés, je suis sous traitement de substitution depuis bien longtemps, je ne suis plus très jeune et lorsque j'ai regardé en arrière et que j'ai cherché à comprendre ce que je recherchais dans les opiacés, j'en suis auss arrivé à la conclusion que j'étais "malade". J'ai eu la maladie des opiacés. J'ai passé beaucoup de temps en CSAPA.

Cependant, c'est subtil.
Qui est malade, qui ne l'est pas, pendant combien de temps, qui en décide et selon quels critères, dans quel contexte, cela se mesure-t-il, comment guéri-t-on dans ce système, et pour finir que faut-il faire des malades, voilà le cœur du problème pour moi.
Je suis d'accord pour être malade car lorsqu'on est malade on n'est pas responsable de sa maladie, mais maintenant je voudrais que l'on …

[quote=Anonyme Y]Alors les amis c'est quoi le ou les jeux-vidéo avec lesquelles vous avez passé vos meilleurs moments, étant sous substance ?[/quote]
Ratchet and Clank (le pixelizer, le moutonizer... :smoke:) sur PS4 et la série des Dishonored.

[quote=Zazou2A]Je relance le topic, si certains de vous, lecteurs inscrits sur PA, ou juste de passage, utilisez du cannabis, pour un usage thérapeutique, et particulièrement dans le traitement de la douleur[/quote]
Bonjour,

Juste un petit mot pour dire que, souffrant (entre autres) de neuropathie diabétique, j'utilise avec succès de la weed en vaporisation pour m'aider à supporter l'inconfort.
J'ai tout essayé et c'est ce qui marche le mieux, avec la marche.
Le Lyrica (prégabaline) fonctionne aussi, mais moins bien que le THC qui a un effet immédiat.

A ce sujet, je rappelle à Mr. No (voir plus haut) qu'il faut déjà être malade pour prétendre pouvoir juger de l'efficacité des médicaments versus la beuh.
Les médicaments montreront tout leur intérêt le jour où tu le seras vraiment (malade) , et je t'envie de ne pas l'être assez jusqu'à présent pour n'utiliser que du THC pour la douleur (du moins c'est ce que je comprends de ton intervention). Le jour où tu vas te casser une patte …

[quote=L0ly Pop][quote=trolalol]Salut,

Essaie le jus de pamplemousse blanc, ça donne des effets potents sur pas mal de gens.[/quote]
Merci ! désolée j'ai vraiment cru que c'était un troll parce que je trouvais ça je sais pas bizarre...et ma question un peu bateau même si j'ai cherché le mode de fonctionnement de la codéine et que je n'ai pas trouvé grand chose...bref merci pour cette piste[/quote]
Pour en revenir au pamplemousse, attention tout de même car il ne s'agit pas d'en boire des litres:
http://www.bichat-larib.com/revue.presse/revue.presse.resume.affichage.php?numero_etudiant=&numero_resume=467

En outre, il y a beaucoup de variables liées au produit lui-même et à la personne, ça peut ne pas marcher du tout.

[quote=Carambar]Bonjour,

Je rejoins Prescripteur sur son commentaire, les personnes qui se sevrent brutalement à partir de 3 ou 4mg de sub, peut-être que ça existe mais ça constituera jamais une majorité qui a réussi.
Il faut être réaliste et il faut pas compter là dessus, surtout avec 37 ans de conso.

J'ai ton âge voire un peu plus et j'ai 24 ans de substitution, j'ai commencé au début de la vague.
D'abord sous Subutex, puis Méthadone 60mg, j'ai baissé très progressivement jusqu'à être aujourd'hui à 2mg (toujours de Méthadone).

Au rythme que j'ai suivi (la diminution m'a pris plus d'un an et demi), je n'ai pas rencontré de problème particulier.
Peut-être quelques frissons et insomnies en entamant certains palliers, mais vraiment pas de quoi en faire un plat.
Aucun manque semblable à l'hero, peu d'angoisses, dépression comme d'hab, pas d'envie d'opiacés.
Je n'en ai pas encore fini mais c'est déjà pas mal.
.[/quote]
Édit du 16/01
Je suis désormais à 1 mg.
Autrement dit, ça m'a p …

[[quote=HUMA_NOlDS]Salut, merci pour ta réponse, oui dans ma famille y'a beaucoup de soucis, même si c'est caché. Non je n'ai jamais pris de benzo, surtout de la beuh, même si j'ai pris des noïds pendant qql temps rien de vraiment éxagéré, disons que je courrais après la défonce mais j'ai pas eu de grosses grosses doses non plus. Mon père est pareil que moi, on s'en parle pas mais il sais que je sais quoi jsp, jsuis un peu défoncé là[/quote]
Je crois que tu as, au moins en partie, la réponse à tes questions.
Au vu de ce que tu dis de ton père, Il y a peut-être chez toi un terrain familial défavorable, et au niveau de la dégénérescence cérébrale , c'est très important. C'est souvent un tabou qui traverse les générations au sein d'une même famille.
Attention aux maladies neurodégénératives (Alzheimer, etc..), qui sont lentes à s'installer mais redoutables lorsque l'on prend de l'âge.
Je rajouterais que l'usage de weed en quantité n'est pas réputé améliorer la cognition à moyen et l …

Bonjour,

Je comprends bien ton inquiétude, j'ai un peu le même genre de souci.
Je peux te demander quelle substance en particulier tu soupconnes d'être responsable de ces troubles ?
Et sinon, tu aurais pas par hasard pris beaucoup de benzodiazepines dans ta vie ?
Après, je veux pas te foutre la touille, mais tu peux aussi interroger ta famille pour savoir s'il y a eu des cas de maladies neurologiques dégénératives chez vos aînés.

Je te souhaite bon courage.
Si tu es vraiment inquiet, tu peux aller voir un neurologue.

Bye.

[quote=Anonyme Y]?

J'ai vu beaucoup de témoignages de personnes qui étaient passés a travers des états de conscience horrifique (il ont vécus des visions d'horreur mais en sachant que ce qu'ils vivaient étaient réels: mourir a travers les yeux d'un cochon, mourir dans son lit vieux en pensant vouloir se jeter par la fenêtre, couper un citron puis se couper les doigts, brûler sur un bûcher etc... sachant que tout était accompagné par les sensations physiques et qu'ils étaient littéralement la personne qui vivait ces expériences.[/quote]
Bonjour,

Beaucoup de témoignages de ce type , vraiment ?

" Mourir à travers les yeux d'un cochon", "brûler sur un bûcher", c'est au delà du bad trip cannabique.
Dans tous les cas, ce n'est pas courant avec le THC et c'est préoccupant.
En dehors du cadre socio-culturel qui compte peut-être ici, c'est à mon sens plus dans le registre de la psychose et de la psychiatrie que de celui du cannabis qu'on évolue.

Je recommande éventuellement à tes conn …

Bonjour,

J'ai tout lu avec intérêt, étant concerné par le sujet.
Je voulais juste dire en passant qu'on peut trouver du Macrogol (sous le nom Movicol) au goût vanille ou chocolat, pour ceux que le goût "nature" indispose.
C'est toujours pas terrible, on appréciera ou non, mais ça a au moins le mérite d'exister.
A noter que j'opère avec la même suite macrogol-microlax-normacol-colopeg, en essayant d'en arriver le moins souvent possible aux irritants et quasiment jamais au colopeg ou X-prep, pour des raisons que les intéressés comprendront facilement.
Si compléter le traitement avec un peu d'huile de paraffine peut éviter d'en arriver là, alors tant mieux et il faut essayer sur soi-même pour voir si ça fonctionne, plutôt que de se sentir mal tous les matins.

Bonne journée et surtout... bonnes selles !

[quote=Kokro]Je ne connais aucun vrai addict qui consommait beaucoup qui y a réussi, mais cela doit exister je pense ?.[/quote]
Cette phrase m'a interpellé car, consommant moi-même tous les jours depuis une trentaine d'années, on doit pouvoir me qualifier de "vrai addict".
Je ne connais personne de la sorte qui ait fini par arrêter.
Mais effectivement ça doit exister.

De mon côté je suis arrivé à arrêter l'héro, les benzos, l'alcool et encore d'autres drogues, mais le cannabis ça reste.
J'ai l'impression que ça m'est utile (pour l'anxiété, la douleur, l'ennui, le sommeil) et en même temps ça m'énerve d'être dépendant.
Difficile d'arrêter le cannabis tant qu'on lui trouve des avantages qui compensent à peu près les inconvénients.

Bonne journée à vous.