Bonjour,
J'ai 21 ans, et j'ai commencé à fumer en mars 2020, je ne consommais que le week-end avec des potes. Plus tard, j'ai fini par fumer seul, d'abord le week-end, puis un soir ou deux dans la semaine. Il faut savoir que j'étais à l'armée à ce moment-là, et donc, la consommation était assez risquée, mais elle n'était pas encore problématique. Environ fin avril 2021, on me diagnostique une dépression. J'y suis toujours jusqu'au cou. Je suis mal depuis environ 2019 et même avant, j'ai eu un tas d'histoires et j'imagine que je suis un peu fragile sur les bords, mais je vous explique tout ça pour le contexte. À partir du diagnostic, j'ai commencé à fumer tous les jours, et tout le temps, du matin au soir, j'ai été en arrêt-maladie jusque début août, où mon contrat prenait fin, mais j'ai retravaillé dans autre chose vers octobre, et ma consommation a parfois ralenti, notamment quand je n'avais plus l'argent pour suivre, jamais plus de quelques jours.
En 2022, un peu de nouveau : j'ai arrêté de travailler en avril pour les raisons évoquées plus haut, je ne supportais plus. Entre temps, j'ai testé le
tramadol, c'était sympa, j'en ai repris plusieurs fois, mais rien d'incroyable, je suis assez prudent avec ça, déjà que fumer des
joints à fait naître une dépendance à la clope, je compte pas finir addict à toute sortes de substances. J'ai aussi picolé assez souvent, quasiment toujours en mélangeant
alcool et
cannabis.
Actuellement, je reviens d'une semaine complète avec mon meilleur ami, il est revenu vers chez moi et a pu reprendre la fume, on s'est bien marrés, et c'est d'ailleurs ce pote qui m'a fait essayé à l'armée. Et je me retrouve une énième fois à essayer d'argumenter contre moi-même. Je veux vraiment insister sur le fait que je déteste être sobre, j'en ai jamais autant souffert que maintenant, je vous épargne tous les détails, les histoires, les ruminations, je suis un dépressif, quoi, je suis habitué, mais plus à encaisser tout ça en étant sobre.
Typiquement, chaque fois que je n'ai rien à fumer, le schéma est le même : je me dis que j'ai du
tramadol et du
xanax si j'ai vraiment besoin, il y a toujours un peu d'
alcool à la maison, et au pire, c'est rien d'aller s'en rechercher. J'ai même pas peur de finir complètement détraqué, de passer à d'autres trucs plus durs, j'y ai encore pensé aujourd'hui. Je suis tellement perdu que je ne sais pas quel état-d'esprit j'ai sur ça, mais j'ai un peu envie de me laisser aller, et je pense que j'ai un problème, je viens en parler ici pour avoir vos avis.
Désolé pour le pavé, de toute façon, même si on m'ignore, ça m'aura fait un peu de bien d'en parler, mais si vous voulez donner votre avis, je suis tout ouïe. Merci d'avoir pris de votre temps pour me lire.