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C’est un homme.
Il sort de chez lui.
Il est trop tard, ou trop tôt, c’est selon.
Il fait noir.
Il marche dans la nuit noire.
Il avance comme guidé par un appel que seul lui peut entendre.
Il a pris un peu de kétamine, il est dans un état second.
Il marche.
Il tourne aux angles des rues comme si elles étaient toutes perpendiculaires.
Il se perd.
Il est quelque part dans le 93.
Il marche.
Il rencontre un groupe de noctambules, comme lui.
Il leur demande une cigarette, et un briquet.
Il fume.
Il parle un peu avec eux, et eux s’étonnent de sa présence.
C’est un groupe de jeunes hommes.
Lui porte une chemise blanche. Et un jean bleu.
Il a l’air d’un flic.
Il a l’air d’un ahuri, d’un sorti-de-chez-lui pour on ne sait quelle raison.
Il dit qu’il cherche un toit où monter.
On lui répond que personne ne lui donnera de code d’immeuble.
Il reprend sa route.
Il escalade une petite haie, puis une barrière.
Il arrive aux pieds d’une de ces hautes tours de la cité.
Il n’a pas le code.
Il contemple le ciel au loin là haut mais rien ne le soulève de Terre.
Nul ascenseur. Nul Escalator.
Il voudrait se rapprocher des étoiles.
Même si c’est infime comme différence, il voudrait se rapprocher d’elles.
Les sentir dans le creux de son intimité.
Il se mettrait nu.
Et il danserait.
Mais il n’a pas le code de la tour.
Il prend le chemin d’un peu plus loin.
Un peu plus loin sur le chemin, contrôle de police.
Il n’a ni arme ni drogue sur lui, on s’étonne de sa présence dans ce quartier sulfureux.
On le laisse partir.
Il marche.
C’est la nuit.
Il est trop tard, ou trop tôt, c’est selon.
Il sort de chez lui.
Il est trop tard, ou trop tôt, c’est selon.
Il fait noir.
Il marche dans la nuit noire.
Il avance comme guidé par un appel que seul lui peut entendre.
Il a pris un peu de kétamine, il est dans un état second.
Il marche.
Il tourne aux angles des rues comme si elles étaient toutes perpendiculaires.
Il se perd.
Il est quelque part dans le 93.
Il marche.
Il rencontre un groupe de noctambules, comme lui.
Il leur demande une cigarette, et un briquet.
Il fume.
Il parle un peu avec eux, et eux s’étonnent de sa présence.
C’est un groupe de jeunes hommes.
Lui porte une chemise blanche. Et un jean bleu.
Il a l’air d’un flic.
Il a l’air d’un ahuri, d’un sorti-de-chez-lui pour on ne sait quelle raison.
Il dit qu’il cherche un toit où monter.
On lui répond que personne ne lui donnera de code d’immeuble.
Il reprend sa route.
Il escalade une petite haie, puis une barrière.
Il arrive aux pieds d’une de ces hautes tours de la cité.
Il n’a pas le code.
Il contemple le ciel au loin là haut mais rien ne le soulève de Terre.
Nul ascenseur. Nul Escalator.
Il voudrait se rapprocher des étoiles.
Même si c’est infime comme différence, il voudrait se rapprocher d’elles.
Les sentir dans le creux de son intimité.
Il se mettrait nu.
Et il danserait.
Mais il n’a pas le code de la tour.
Il prend le chemin d’un peu plus loin.
Un peu plus loin sur le chemin, contrôle de police.
Il n’a ni arme ni drogue sur lui, on s’étonne de sa présence dans ce quartier sulfureux.
On le laisse partir.
Il marche.
C’est la nuit.
Il est trop tard, ou trop tôt, c’est selon.
Commentaires
#1
- Latiso
Nouveau Psycho - 21 août 2023 à 20:22
yo on a l'aire de partager au moins deux passion ( la k et la grimpe urbaine)
je doit vraiment me mettre a la poésie sous k.
mrc en tt cas cest bien ecris et sa parle
stay safe
latiso
je doit vraiment me mettre a la poésie sous k.
mrc en tt cas cest bien ecris et sa parle
stay safe
latiso
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