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Grinspoon a écrit dans Marijuana Reconsidered " à l'époque, je n'avais pas de doutes sur sa dangerosité et hélas, elle était utilisée par de plus en plus de jeunes personnes écervelées qui se moquaient des avertissements et qui ne voulaient pas réaliser les dangers qu'elle pouvait engendrer".
Il a débuté ses recherches sur le cannabis en 1967 avec l'objectif de mieux comprendre les dangers de cette drogue. Néanmoins, alors qu'il commençait à étudier les recherches et les documentations sur le cannabis, son opinion sur la marijuana a fini par très rapidement changer de bord.
Il découvrit que la plupart des idées reçues qu'il avait sur le cannabis n'étaient basés que sur de mauvaises informations. En réalité, le Dr Grinspoon est même allé jusqu'à dire qu'il avait subi " un lavage de cerveau" pour un jour avoir pu penser que le cannabis était dangereux malgré ses formations et ses expériences en tant que scientifique, chercheur et universitaire.
À l'époque des recherches de Grinspoon, l'une des grandes questions sur le cannabis était qu'elle pouvait causer de la schizophrénie chez les utilisateurs chroniques. Le Dr Grinspoon s'est spécialisé en schizophrénie et a toujours affirmé depuis qu'il n'y avait pas suffisamment de preuves concrètes pour affirmer que c'était vrai.
Le Dr Grinspoon a dit dans une interview : "en réalité, on peut trouver autant de documentation déclarant que le cannabis est utile pour les patients souffrant de schizophrénie que de documentations affirmant le contraire en l'érigeant au statut de drogue dangereuse". Le Dr ne pouvait également pas trouver de preuves tangibles pour soutenir les propos sur les dangers du cannabis présentés par le gouvernement dans le tristement célèbre film des années 1930 qu'est "Reefer Madness".
Dernière modification par Mister No (12 septembre 2018 à 10:21)
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J'ai l'impression que certains médecins seront en devoir de faire un méa culpa pour les âneries distillées sur le cannabis pendant des dizaines d'années.
Ils ne sont pas responsables de la corruption du savoir.
On leur a vendu un argumentaire anti plantes en général et anti cannabis en particulier.
Les teintures mères ont disparu dans les année 50 des pharmacies, elles reviennent.
Pour parvenir à nier l'évidence pendant presque 70 ans, cela relève du lavage de cerveau comme le suggère Grinspoon.
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youri a écrit
J'ai fumé pendant dix ans le cannabis , je reste défenseur de cet plante qui je pense fait et peut faire des merveilles mais encore faut il qu'elle sois bien consommé , en la prenant sous forme de gateau ou sucette comme aux états-unis ok , mais quand on la fume dans un spliff on rajoute du tabac avec donc sa la rend nocive , a moins de la fumé pure mais je sais pas si les poumons , la gorge , la langue , les bronches dois vraiment apprécier , j'ai eu récemment une bonne discussion avec sud2france don je suis ok avec lui qui disais que les engrais qu'on met dans les plantes vienne de multiple pays qui se foute de ce qu'il mette vraiment , idem pour les variété modifié génétiquement pour sortir des herbes surpuissante où seulement quelques taff sur un pilon peuvent t'envoyé dans le cosmos quelques heures , encore que si tu est dans un bonne état d'esprit avant la conso sa va mais si ta une fatigue , un petit stress , une angoisse , ou alors meme une tendance a la psychose paranoya t'est cuit .
Quand j'ai commencé les taux de THC était plus soft les seuls shit qui tourné dans ma ville s'était du commercial ou du marocain fallait en mettre pas mal si tu pouvais bien rigolé , pareil pour l'herbe s'était la local qu'aujourd'hui personne voudrait mais au moins elle te stoné pas la tete avec 4 lattes , c'est comme si avant on mangé de la viande premier prix on s'en contenté mais maintenant qu'on a gouté la bonne viande charolaise ba on reste sur la charolaise , ma comparaison est peut etre bidon mais je vois les chose comme sa .
Mais sa n'empèche pas que le jour où j'ai envie de me mettre le crane j'opterais pour l'herbe , idem le jour où je serais gravement malade je fumerais de l'herbe aussi plutot que de prendre de la morphine ou tout autre médicament qui va me rendre amnésique .
Il a aussi la contamination indirect (poussière,sable,insecte...), ca colle bien la weed ^^ et ne confond pas ogm et hybridation qui sont deux choses différentes, la nature hybride très bien par défaut (les plus fortes reste les autres disparaissent).
Le taux à part analyser chaque tête ça veut pas dire grand chose, un variétés des graines une infinité de combinaison, les branches secondaires sont souvent en retard par rapport a la sommité principale de la plante.
Et pourquoi fumer quand on peut vaporiser et apprécié à 100% la plante (saveur,monter progressive et longue, plus de dépendance croisé avec le tabac...), la space bouffe j'ai donner en usage thérapeutique pour remplacer le tramadol et c'est pas évident à doser soit même quand tu as mal tu cherche pas forcément à te mettre minable.
Dernière modification par AlienMaster (02 octobre 2018 à 07:52)
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Mister No a écrit
J'ai l'impression que certains médecins seront en devoir de faire un méa culpa pour les âneries distillées sur le cannabis pendant des dizaines d'années.
Ils ne sont pas responsables de la corruption du savoir.
On leur a vendu un argumentaire anti plantes en général et anti cannabis en particulier.
Les teintures mères ont disparu dans les année 50 des pharmacies, elles reviennent.
Pour parvenir à nier l'évidence pendant presque 70 ans, cela relève du lavage de cerveau comme le suggère Grinspoon.
Puis la pharma c'est une industrie qui défend son marché avant tout.
Il suffit de voire le nombre de class action aux usa pour se rendre compte à quel point la weed pourrait faire mal économiquement à beaucoup d'industrielles.
La plantes aux 1000 vertus
Dernière modification par AlienMaster (02 octobre 2018 à 07:59)
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À l'époque des recherches de Grinspoon, l'une des grandes questions sur le cannabis était qu'elle pouvait causer de la schizophrénie chez les utilisateurs chroniques. Le Dr Grinspoon s'est spécialisé en schizophrénie et a toujours affirmé depuis qu'il n'y avait pas suffisamment de preuves concrètes pour affirmer que c'était vrai.
Le Dr Grinspoon a dit dans une interview : "en réalité, on peut trouver autant de documentation déclarant que le cannabis est utile pour les patients souffrant de schizophrénie que de documentations affirmant le contraire en l'érigeant au statut de drogue dangereuse". Le Dr ne pouvait également pas trouver de preuves tangibles pour soutenir les propos sur les dangers du cannabis
Attention quand même de ne pas tirer de conclusions hâtives et trop générales du genre "le cannabis c'est bon la santé mentale"
Pourquoi donner plus de crédit aux études scientifiques qui montrent que ça peut être bien? car il y a aussi des études scientifiques qui montrent le contraire. Ne pas avoir assez de preuves pour affirmer que ça peut causer la schizophrénie, ça ne prouve pas que ce n'est pas le cas. (comme dans le cas d'un procès: ne pas avoir assez de preuve pour condamner qq'un ne prouve pas qu'il est innocent)
Et puis il y a plein de formes de schizophrénie et le cannabis n'est peut être bénéfiques que pour certaines formes et problématique pour d'autre.
A mon avis, l'usage de cannabis peut être comparé à l'usage d'un médicament, il a des effets sur le corps et l'esprit et ces effets soignent certaines pathologies. Dans le cas de quelqu'un qui n'a pas ces pathologies, il est probable que l'effet soit négatif sur le corps (par exemple les laxatifs sont des médicaments très recommandés en cas de constipation, mais si j'ai la diarrhée... les effet ne seront certainement pas bénéfiques).
Donc le cannabis thérapeutique: oui, c'est certain! mais pas pour tout le monde.
le cannabis catastrophique: pour certains oui.
et puis pour l'usage de toute substance médicamenteuse, le dosage est très important, l'usage récréatif ne respecte aucune prescription et les résultats sont donc aléatoires
Dernière modification par Sokan (21 octobre 2018 à 16:47)
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Bulb a écrit
Avec la nouvelle légalisation, chez moi, au Canada. Je vais tenté d'essayé de nouveau le cannabis en tant que produit thérapeutique. Mais avec une extrême prudence et à faible dose. Si jamais je sent que ça fait pas. Je lâche l'affaire sur le champ! Le problème avec le cannabis thérapeutique est le manque d'études sérieuses sur le sujet. C'est pourquoi les médecins sont mal informé et formé.
avec la légalisation et l'utilisation des profit pour la recherche, les avancées devraient aller vite (gros budget). Les médecins vont devoir (ceux qui sont consciencieux) se former, certains vont surement se spécialiser.
Si tu penses être sensible à des effets secondaires indésirables et que tu n'a pas fumé pendant des années, peut être vaudrait il mieux attendre encore un peu pour ne pas risquer un retour en HP.
L'automédication est une pratique à risque donc si ton usage est uniquement thérapeutique, il faudrait que ça soit encadré par un médecin.
étrange conseil!
Bulb a écrit
Si on se sais fragile sur ce point. Il faut évité le cannabis et les psychotropes de la même famille. C'est une simple logique.
Si c'est le CBD qui peut être thérapeutique et que Bulb est intolérant au THC, et recherche un usage thérapeutique... pourquoi ne pas lui conseiller de consommer uniquement du CDB SANS THC?
EDIT: j'espère que mon message (sans le ton) ne paraitra pas provocateur ou qq chose du genre, je cherche simplement à comprendre et trouver la solution la moins risquée pour BULB.
Dernière modification par Sokan (21 octobre 2018 à 23:24)
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Dernière modification par Nyne (22 octobre 2018 à 01:25)
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OUI, bien sûr s'il ne cherche qu'un usage thérapeutique. Mais s'il cherche un effet récréatif l'ajout de CBD semble en partie protecteur. En +, selon l'expérience de PA (Principes Actifs) l'ajout de THC au CBD peut etre necessaire pour traiter efficacement certaines douleurs.
Amicalement
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Dernière modification par Nyne (22 octobre 2018 à 09:51)
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Attention quand même de ne pas tirer de conclusions hâtives et trop générales du genre "le cannabis c'est bon la santé mentale"
Pourquoi donner plus de crédit aux études scientifiques qui montrent que ça peut être bien? car il y a aussi des études scientifiques qui montrent le contraire.
Prenons par exemple cette étude clinique ; un cannabinoide est aussi efficace que le solian pour le traitement de la schizophrénie, mais de plus est beaucoup moins nocif pour l'organisme et surtout qui évite une forme de "déperdition cognitive" restaurée avec le CBD.
Cette étude est ancienne et peu connue mais mérite d'être mise en valeur.
D'autre part, les médecins se montrent moins sceptiques que toi et concernant les études parfois à charge essaient de lire entre les lignes et de considérer les biais.
Sortir trop d'études qui pourraient limiter la vente de best sellers de la pharmacie est ce qui limite la diffusion du savoir.
Science/Human: Cannabidiol similar effective in schizophrenia as standard anti-psychotic medication
Clinical research at the University of Cologne with 42 patients suffering from acute schizophrenia shows that CBD significantly reduces psychopathological symptoms, when compared to the initial status. Half of them received 800 mg of oral CBD (cannabidiol) daily for four weeks and the other half the standard medicinal drug AMISULPRIDE, a potent antipsychotic, in a double-blind manner. Results, first presented at the IACM Conference in Leiden in 2005, were now published in a medical journal.
Either treatment was safe and led to significant clinical improvement, but CBD presented with significant less adverse effects. Moreover, cannabidiol treatment was accompanied by a significant increase in blood anandamide levels. Anandamide is an endocannabinoid produced by the body. “The results suggest that inhibition of anandamide deactivation may contribute to the antipsychotic effects of cannabidiol potentially representing a completely new mechanism in the treatment of schizophrenia,” authors wrote.
Free full text:
www.nature.com/tp/journal/v2/n3/full/tp201215a.html
Source: Leweke FM, Piomelli D, Pahlisch F, Muhl D, Gerth CW, Hoyer C, Klosterkötter J, Hellmich M, Koethe D. Cannabidiol enhances anandamide signaling and alleviates psychotic symptoms of schizophrenia. Transl Psychiatry 2012 March 20. [in press].
Dernière modification par Mister No (22 octobre 2018 à 12:02)
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Mister No a écrit
Prenons par exemple cette étude clinique ; un cannabinoide est aussi efficace que le solian pour le traitement de la schizophrénie, mais de plus est beaucoup moins nocif pour l'organisme et surtout qui évite une forme de "déperdition cognitive" restaurée avec le CBD.Cette étude est ancienne et peu connue mais mérite d'être mise en valeur.
oui mais il y a une nuance entre cannabis, cannabidiol et cannabinoïdes, ainsi qu'entre usage thérapeutique et récréatif. dire que consommer du cannabis c'est bon pour la santé mentale et ne peut pas avoir d'effets négatifs voir dévastateurs pour certaines personnes....ça me parait absurde.
Mister No a écrit
D'autre part, les médecins se montrent moins sceptiques que toi et concernant les études parfois à charge essaient de lire entre les lignes et de considérer les biais.
je ne comprends pas trop, j'ai l'impression que tu n'as pas lu tout mon message, ou trop rapidement pour comprendre mon point de vue (avant de lire entre les lignes, il faut commencer par lire les lignes). je ne suis pas du tout septique sur les biens faits potentiel, du cannabis pour certains, du CDB pour d'autres, ou d'autres cannabinoïdes (cela dépend des pathologies), je dis juste qu'il ne faut pas généraliser les bienfaits. cela reste thérapeutique et ça serait extrêmement peu probable que la consommation de cannabis (et même le cannabidiol) soit un remède contre tous les maux et qu'il ne puisse pas poser de problème en cas de consommation sans besoin reconnu.
concernant le études à charge, je leur donnent le même crédit qu'aux autres, leur donner moins de crédit pour des histoires de conspirationnisme... c'est pas terrible pour avoir un point de vue objectif (je ne parle évidemment pas des reportages du JT^^ qui sont clairement de la propagande).
Je connais quelqu'un qui devenait schizophrène lorsqu'elle consommait régulièrement du cannabis, le fait d'arrêter lui a permis de guérir. là c'est pas une étude scientifique, c'est un cas concret. et pourtant je reste persuadé que l'usage thérapeutique peut avoir un effet positif sur certaines pathologies, même celles liées à la schizophrénie, et comme je disais il n'y a pas qu'une forme de schizophrénie, c'est une maladie sur laquelle il y a encore énormément de progrès à faire pour la comprendre et la définir, donc rien est certain quand à son traitement.
Le fait que la médecine n'ai plus de tabou face au cannabis et les substances qui le composent est toutefois une excellente chose pour les progrès à venir en particulier avec certains pays comme le Canada qui vont commencer à investir beaucoup dans la recherche. Je pense que les propos du dr grinspoon que tu nous a partagé se limitent à cette prise de conscience (ses études vont certainement plus loin).
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oui mais il y a une nuance entre cannabis, cannabidiol et cannabinoïdes, ainsi qu'entre usage thérapeutique et récréatif. dire que consommer du cannabis c'est bon pour la santé mentale et ne peut pas avoir d'effets négatifs voir dévastateurs pour certaines personnes....ça me parait absurde.
Je ne promulgue pas pareille chose, quand aux effets dévastateurs, merci de me montrer des études.
Comme tu les dis, entre une conso automédication ou l'accès au récré, il y a une marge, c'est pour cela aussi que je milite pour une filière pharma séparée.
Parler d'effets dévastateurs me parait surdimensionné comparé à certains traitements psy.
Personne de censé prétend que le cannabis ou plutôt l'usage des cannabinoides en médecine est la panacée.
D'autre part, je reste persuadé que si le cannabis était beaucoup plus toxique, il devrait avoir tout de même sa place dans les pharmacies.
Je connais quelqu'un qui devenait schizophrène lorsqu'elle consommait régulièrement du cannabis, le fait d'arrêter lui a permis de guérir. là c'est pas une étude scientifique, c'est un cas concret.
Je constate le contraire au quotidien et je n'en fais pas une généralité non plus.
Il est possible de se demander si sa consommation aiguë de cannabis n'était pas la cause de sa pathologie et le fait de ne plus avoir besoin d'y recourir montre sa stabilisation.
J'ai davantage confiance dans le grand nombre d'observations et de la qualité d’observateur du Dr Grinspoon qui est psychiatre de formation que dans la tienne biaisée par l'affect de décennies de mensonges colportées par les médias et quelques illuminés.
D'autre part, il ne fait pas de distinguo récréatif/théra dans le déclenchement de maladies graves...
je dis juste qu'il ne faut pas généraliser les bienfaits. cela reste thérapeutique et ça serait extrêmement peu probable que la consommation de cannabis (et même le cannabidiol) soit un remède contre tous les maux et qu'il ne puisse pas poser de problème en cas de consommation sans besoin reconnu.
concernant le études à charge, je leur donnent le même crédit qu'aux autres, leur donner moins de crédit pour des histoires de conspirationnisme... c'est pas terrible pour avoir un point de vue objectif
Je ne généralise pas les bienfaits quand je cite une étude, c'est assez malhonnête intellectuellement surtout de la part d'une personne qui me taxe de ne pas le lire comme il le faudrait.
Je ne vois pas en quoi des histoires de conspirationnisme viennent faire dans le business de l'industrie pharmaceutique.
Les teintures mères ont été interdites pendant 70 ans, elles vont être à nouveau disponibles et remboursées. La caravane passe, elle est passées depuis longtemps mais les chiens continuent d'aboyer et de crier au loup par réflexe.
Je ne prétends pas avoir un point de vue objectif, personnel, c'est déjà une bonne chose...
Quand au "lavage de cerveau", c'est pas moi qui le prétend mais le psychiatre à l'origine de la discussion.
Dernière modification par Mister No (22 octobre 2018 à 17:15)
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dire que consommer du cannabis c'est bon pour la santé mentale et ne peut pas avoir d'effets négatifs voir dévastateurs pour certaines personnes....ça me parait absurde.
Je ne promulgue pas pareille chose
bah non, je sais, d'ailleurs je ne t'ai jamais prêté cette intention... la seule chose qui m'a fait dire cela c'est plutôt ça:
J'ai l'impression que certains médecins seront en devoir de faire un méa culpa pour les âneries distillées sur le cannabis pendant des dizaines d'années.
et encore, le propos en lui même ne me pose pas de problème, je suis plutôt d'accord. c'est juste qu'il aurait pu être interprété dans le sens "tout ce qui a été dit jusqu'à présent ne sont que des âneries", je voulais juste clarifier ces propos pour éviter que quelqu'un en fasse une mauvaise interprétation.
Mister No a écrit
Parler d'effets dévastateurs me parait surdimensionné comparé à certains traitements psy.
certes, on peut toujours trouver pire: "parler des effets dévastateurs des traitements psy me parait surdimensionné comparé à la lobotomie".
Je connais quelqu'un qui devenait schizophrène lorsqu'elle consommait régulièrement du cannabis, le fait d'arrêter lui a permis de guérir. là c'est pas une étude scientifique, c'est un cas concret.
Je constate le contraire au quotidien et je n'en fais pas une généralité non plus.
Il est possible de se demander si sa consommation aiguë de cannabis n'était pas la cause de sa pathologie et le fait de ne plus avoir besoin d'y recourir montre sa stabilisation.
je la connais bien et non, c'est vraiment la conso qui lui nuisait et le fait d'arrêter qui lui a fait du bien. par contre je ne dis pas que c'était l'unique cause, ça a du être le catalyseur d'autre chose, qui ne posait pas de problème lorsqu'elle ne consommait pas.
Je ne généralise pas non plus, mais si je dis que ça a été mauvais pour des personnes que j'ai connu, c'est que ça PEUT être mauvais pour CERTAINES personnes.
J'ai davantage confiance dans le grand nombre d'observations et de la qualité d’observateur du Dr Grinspoon qui est psychiatre de formation que dans la tienne biaisée par l'affect de décennies de mensonges colportées par les médias et quelques illuminés.
ah bon? tu me connais assez pour savoir que mon observation est biaisée par les média (que je dénonce moi même comme faisant de la propagande) et des illuminés (lesquels? moi je ne vois pas de qui tu parles)
Le truc c'est qu'on est d'accord depuis le début mais tu essayes de me prouver que j'ai tort... alors bon, je suis bien obligé de défendre notre point de vue (on risque de tourner en rond longtemps).
Je ne vois pas en quoi des histoires de conspirationnisme viennent faire dans le business de l'industrie
c'était par rapport à ces phrases:
Ils ne sont pas responsables de la corruption du savoir.
D'autre part, les médecins se montrent moins sceptiques que toi et concernant les études parfois à charge essaient de lire entre les lignes et de considérer les biais.
Sortir trop d'études qui pourraient limiter la vente de best sellers de la pharmacie est ce qui limite la diffusion du savoir.
J'ai eu l'impression que tu disais que les études à charges étaient le résultat des industries pharmaceutiques qui cherchent surtout à continuer de vendre leur médicament au détriment de l'avancée scientifique.
J'ai t'ai peut être mal compris sur ce point et si c'est le cas je m'en excuse.
Personnellement, je ne pense pas que TOUTES les études à charges sont biaisées pour vendre plus de médocs, je pense aussi que certaines sont le fruit de chercheurs consciencieux et de bonne volonté, et qu'il ne faut pas toutes les mettre dans le même panier.
c'est un argument pour faire avancer le débat ça?
Mister No a écrit
Quand au "lavage de cerveau", c'est pas moi qui le prétend mais le psychiatre à l'origine de la discussion.
et je dis:
Sokan a écrit
Le fait que la médecine n'ai plus de tabou face au cannabis et les substances qui le composent est toutefois une excellente chose pour les progrès à venir
c'est pas deux manières de dire à peu près la même chose? encore une fois tu essayes de me prouver un truc que je pense déjà... je vais essayer de résumer rapidement ce que je dis depuis le début:
le Dr Grinspoon dit:
"l'une des grandes questions sur le cannabis était qu'elle pouvait causer de la schizophrénie chez les utilisateurs chroniques. Le Dr Grinspoon s'est spécialisé en schizophrénie et a toujours affirmé depuis qu'il n'y avait pas suffisamment de preuves concrètes pour affirmer que c'était vrai."
donc je dis: ça ne prouve pas non plus que c'est faux
mon point de vue:
-il y a certainement plein d'applications thérapeutiques bénéfiques
-il y a certainement des effets négatifs pour certaines pathologies
j'ai vraiment tort de dire ça?
Dernière modification par Sokan (22 octobre 2018 à 18:17)
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mon point de vue:
-il y a certainement plein d'applications thérapeutiques bénéfiques
-il y a certainement des effets négatifs pour certaines pathologies
j'ai vraiment tort de dire ça?
Tu es surtout hors sujet, il s'agit ici de sortir du simple "point de vue " perso et de découvrir un autre son de cloche que ce qui a été proclamé main stream pendant 70 ans.
D'autre part, personne ne prétend que l'usage des cannabinoïdes n'a aucun effet secondaire. Par contre, il est temps de sortir des fantasmes à ce sujet.
ah bon? tu me connais assez pour savoir que mon observation est biaisée par les média
Les résultats des études peuvent être biaisés, que ce soit une étude qui démontre l'utilité des cannabinoides ou des effets secondaires problématiques pour le patient.
Ce n'est pas une attaque perso, mais ton point de vue d'observateur ou le mien ne bénéficie pas du même panorama que le Dr Grinspoon.
Même en cas d’effets secondaires graves, le cannabis ne semble pas impliqué dans l'augmentation du nombre de suicides comme peuvent l'être les benzos.
Je ne parle même pas des effets secondaires physiques de certains traitements psy.
Je ne dis pas que le cannabis n'a aucun effet secondaire, j'en appelle simplement à plus de discernement.
Dans de nombreuses pathologies, la balance penche favorablement pour l'usage des cannaboides en médecine.
(cette étude repose sur trop peu de cas ce qui la biaise. Mais prenons par exemple, les benzos ou certains AD peuvent encourager au passage à l'acte par la levée de certaines inhibitions et tout un autre tas d'effets secondaires graves qui ne remettent pourtant pas en cause leur utilisation. Cela défie toute logique ).
Science/Homme: L'usage de cannabis n'a aucun effet sur les tentatives suicidaires dans les troubles PSYCHIATRIQUES
Dans une étude portant sur 985 personnes atteintes de troubles PSYCHIATRIQUES, l'usage de cannabis n'a eu aucun effet sur la fréquence des tentatives de suicide chez les hommes et les femmes.
Département de Médecine Familiale, Université McMaster, Hamilton, Canada.
Naji L, et al. Biol Sex Differ. 2018;9(1):22.
Science/Homme: Comment l'utilisation médicale du cannabis sauve des vies
De nombreuses MALADIES chroniques sont associées à des risques de suicide accrus. Dans plusieurs de ces conditions médicales, le cannabis peut être utile et éviter le suicide. Maintenant, une étude avec 7 736 patients a démontré que les personnes atteintes d'un trouble de Tourette ou d'un trouble tic chronique sont quatre fois plus susceptibles de mourir par suicide que la population générale.
Institut Karolinska, Stockholm, Suède.
Fernández de la Cruz L, et al. Biolog Psych, 2017;82(2):111.
Les benzos conduisent parfois au suicide et pourtant je ne crie pas au loup et je ne nie pas leur intérêt thérapeutique...
Tiens en parlant de risque d'effets secondaires, quand certains traitements lourds ne fonctionnement pas, l'usage des cannabinoides peut faire le job.
Science/Homme: Succès de la thérapie à base de cannabis d’une série de cas de 30 patients résistants au traitement du TDAH
Les patients adultes souffrant de TDAH et résistants au traitement pharmacologique conventionnel
(methylphenidate, atomoxetine et amphétamine ou dérivés d’amphétamine) peuvent améliorer certains de leurs symptômes grâce au cannabis. La concentration et le sommeil sont meilleurs, l’impulsivité réduite. Les certificats médicaux anonymes de trente patients adultes présentant un TDAH, issus de la pratique médicale du Dr Franjo Grotenhermen à Rüthen, ont été analysés par le Dr nun in Eva Milz, Medical Practice for Psychiatry and Psychotherapy, Berlin, Allemagne.
Entre 2012 et 2014, tous ces patients avaient pu consommer des fleurs de cannabis. En Allemagne, certains patients peuvent demander au Bundesopiumstelle du ministère de la Santé la possibilité d’utiliser du cannabis achetées en pharmacies, si les thérapies standard de certaines MALADIES ou symptômes ne sont pas efficaces, ou associées à des effets secondaires graves. La moyenne d’âge de ces patients (28 hommes et 2 femmes, de 21 à 51 ans) était de 30 ans. Pour 63% des cas, le TDAH avait été diagnostiqué à l’âge adulte. Tous les patients dont le diagnostic avait été formulé pendant l’enfance (entre 6 et 13 ans) avaient été traités avec du méthylphénidate. L'atomoxétine, la déexamphétamine, la lisdexamphétamine et des amphétamines ont constitué des traitements plus tardifs. A cause des effets secondaires et de l’inefficacité de ces traitements, des médications ont été discontinues. Huit patients ont continué à pendre des stimulants et les ont combinés avec du cannabis. Vingt deux patients n’ont utilisé que le cannabis.
Milz E, Grotenhermen F. Successful therapy of treatment resistant adult ADHD with cannabis: experience from a medical practice with 30 patients. Abstract book of the Cannabinoid Conference 2015, September 17-19, Sestri Levante, Italie, page 85.
Bah oui, aussi au passage, les amphés peuvent avoir une indication thérapeutique même en cas de risques d'effets secondaires graves...
Je remarque que dès qu'il s'agit de cannabis, les esprits s'emportent et remettent sur le feu des fantasmes ou soupçons d'effets secondaires qui si avérés seraient finalement moindre à la plupart de ceux connus pour des traitements existants.
De nos jours, même la justice en France reconnait l'utilité des cannabinoides en médecine en dispensant de peine afin d’appliquer le plus justement un interdit infondé.
Il n'y a aucune raison logique de les interdire même dans le doute et dans l'attente d'étude plus détaillées.
Reconnu coupable et condamné pour usage et détention de cannabis, Sébastien Beguerie, 31 ans, a obtenu mardi 8 septembre à Marseille d’être dispensé de peine car il avait plaidé l’usage thérapeutique. Une première judiciaire « pour un prévenu atteint de troubles psychiques », selon Me Ingrid Metton, son avocate.
Devant le tribunal, l’entrepreneur, inventeur d’une cigarette électronique au chanvre (et cofondateur de l’Union francophone pour les cannabinoïdes en médecine) a affirmé qu’il cultivait du cannabis (dix-neuf plants ont été retrouvés chez lui) pour traiter deux pathologies dont il souffre : des troubles de l’attention avec hyperactivité et une bipolarité.
« Les traitements chimiques en ont fait un zombie »
En 2011, alors qu’il suivait un master 2 en sciences des plantes au Pays-Bas – études sponsorisées par des producteurs de cannabis médical –, il avait été traité avec du cannabis à visée thérapeutique. « De retour en France, les traitements chimiques administrés en ont fait un zombie », a plaidé Me Metton, citant le père du jeune homme, qui l’avait « vu dépérir petit à petit ». Sébastien Beguerie a fourni au tribunal des ordonnances de médecins luxembourgeois, français et hollandais lui prescrivant du cannabis médical.
https://www.lemonde.fr/societe/article/ … _3224.html
Dernière modification par Mister No (23 octobre 2018 à 08:53)
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Science/Homme: Selon une étude menée à l’Université d’Harvard le cannabis ne cause pas la schizophrénie
Une nouvelle étude menée à l’Université d’Harvard pourrait rejeter les inquiétudes sur le lien entre consommation de cannabis et schizophrénie. Alors que certains débattent de la possibilité que le cannabis puisse causer la schizophrénie, des chercheurs de la Harvard Medical School ont indiqué « qu’il reste encore à prouver que la consommation de cannabis cause la schizophrénie. » Leur étude, publiée la semaine dernière dans le journal Schizophrenia Research, consacre le rôle des facteurs génétiques dans la schizophrénie, et confirme que la consommation de cannabis, à elle seule, n’augmente pas le risque de développer des psychoses.
« En résumé, nous concluons que la consommation de cannabis ne cause pas la schizophrénie. Pour les individus génétiquement vulnérables, le cannabis peut interférer sur le début, la sévérité et l’issue de la maladie, mais cette étude ne permet pas de dire que le cannabis cause la schizophrénie. » L’équipe de recherche, menée par le docteur Lynn DeLisi, professeur de PSYCHIATRIE à l’ Harvard Medical School, a comparé les histoires familiales de 108 patients schizophrènes et de 171 personnes non schizophrènes afin de déterminer si la consommation de cannabis était un facteur de développement des psychoses. Les chercheurs ont trouvé que, si l’histoire familiale présente une pathologie de schizophrénie, le risque de développement de la schizophrénie augmente, qu’il y ait consommation de cannabis ou pas. Les auteurs ont conclu que les résultats de l’étude actuelle suggèrent qu’un risque accru de morbidité familiale de la schizophrénie pourrait constituer la base de la schizophrénie des consommateurs de cannabis, et non pas le cannabis à lui seul. »
Proal AC, Fleming J, Galvez-Buccollini JA, Delisi LE. A controlled family study of cannabis users with and without psychosis. Schizophr Res. 2 décembre 2013. [in press]
Leaf Science du 8 décembre 2013.
Il faut aller au delà et que les patients bénéficient d'une filière pharma séparée de l'industrie récréative qui leur garantisse la continuité des soins mais aussi former les médecins à la prescription des différentes compositions possibles en cannabinoides, qui sur le papier sont infinies.
Dernière modification par Mister No (24 octobre 2018 à 08:40)
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Science/Homme: L'utilisation intensive de cannabis peut réduire l'adhésion aux médicaments chez les patients atteints de psychose
Dans une étude avec 233 patients avec un premier épisode de psychose, l'utilisation intensive de cannabis a été associée à une réduction de l'adhésion aux médicaments antipsychotiques, alors que l'utilisation peu fréquent ou l'utilisation de cannabis à faible concentration de THC n'a pas diminué l'utilisation du médicament standard.
Institut de PSYCHIATRIE, Psychologie & Neurosciences, King's College London, Royaume-Uni.
Schoeler T, et al. Psychiatry Res. 2017;255:36-41.
Sa conso qui lui apporte un grand soulagement ne remet pas en cause sa volonté de continuer son ttt qui reste lourd. Le cannabis lui permet d'adoucir les effets secondaires et améliore le sommeil et l'anxiété au quotidien.
Ce qui l'emmerde le plus dans le cannabis, c'est son cout et la non continuité d'approvisionnement qui en découle.
Quels qu'en soient les risques, il devrait avoir accès à une formulation remboursés avec du CBD. Aucun cout supplémentaire, le cannabis lui a permis de supprimer le somnifère du soir et de diminuer les benzos sous l'encadrement de son psy.
Son état ne se dégrade pas, au contraire, depuis que sa maladie s'est déclarée, il a pu reprendre un logement et se concentre sur la formation.
Science: dans une série de cas cliniques, le THC a amélioré les symptômes de la schizophrénie de quelques patients
Les scientifiques du Centre de PSYCHIATRIE de Rockland à Orangeburg, New York, ont noté une amélioration des symptômes de la schizophrénie de quatre de leurs patients qui recevaient du THC (dronabinol) par voie orale. L’étude a débuté après qu’il ait été observé une amélioration significative pour l’un des malades. Les chercheurs ont alors constaté que 3 des 5 patients, qui souffraient d’une schizophrénie sévère, chronique et qui étaient réfractaires aux traitements, décrivaient une amélioration par l’usage du cannabis. Leur état a été amélioré aussi avec du THC. Les chercheurs n’avaient sélectionné que des patients sévèrement atteints et dont les améliorations possibles l’emportaient sur le risque. En fonction des critères, 5 patients sur 200, souffrants de psychoses chroniques furent sélectionnés. Il leur fut administré 2,5 mg de dronabinol 2 fois par jour, puis 5mg, 2 fois par jour la semaine suivante, et 10 mg, 2 fois par jour la troisième semaine.
Il n’a été observé aucun effet indésirable. Il a fallu 8 semaines de traitement pour qu’un des patients note une amélioration, alors que les autres ont réagi dans un délai plus court. Les chercheurs ont noté « que cette amélioration constitue une réduction des symptômes psychotiques principaux sur 3 des 4 patients, et non pas seulement un effet calmant général. » Les résultats sembleraient montrer que « le rôle des cannabinoïdes dans le traitement des psychoses est plus complexe qu’il ne le semblait jusqu’à présent et qu’il ouvre des perspectives pour le traitement de la schizophrénie. »
(Source: Schwarcz G, Karajgi B, McCarthy R. Synthetic delta-9-tetrahydrocannabinol (dronabinol) c peut améliorer les symptomes de la schizophrénie . J Clin Psychopharmacol 2009;29(3):255-8.)
Cannabinoïdes et schizophrénie : où est le lien ?
Kirsten Müller-Vahl
Clinique de Psychiatrie, Psychiatrie Sociale et Psychothérapie, Ecole Médicale de Hanovre, Car-Neuberg-Str. 1, D-30625 Hanovre, Allemagne mueller-vahl.kirsten@mh-hannover.de
Mettre en évidence l’association entre la schizophrénie, le cannabis sativa, et le système endogène des récepteurs cannabinoïques est d’une pertinence majeure. D’un coté, il y a des preuves selon lesquelles le cannabis doit être classé comme facteur de risque pour les psychoses pouvant conduire à une aggravation de la maladie. Ce risque semble augmenter chez les personnes prédisposées génétiquement et peut dépendre de la quantité de cannabis utilisée. D’un autre coté, et à contrario, d’autres preuves suggèrent que, pour au moins un sous-groupe de patients, des altérations du système endocannabinoïque peuvent contribuer à la pathogenèse de la schizophrénie, par exemple ; densité accrue du récepteur cannabinoïde type 1 (CB1) et niveaux élevés d’anandamide dans le fluide céphalorachidien (CSF). Par conséquent, à côté d’une « hypothèse dopamine » de la schizophrénie, une « hypothèse cannabinoïdes » est proposée. De manière intéressante, il existe une interaction complexe entre le système des récepteurs dopamine et celui des récepteurs cannabinoïdes. Ainsi, des substances qui interagissent avec le système des récepteurs cannabinoïdes, comme le cannabidiol non psycho-actif (CBD), sont suggérées pour le traitement des psychoses.
La traduction française de l'article complet n'est pas encore disponible. La version anglaise est accessible ici.
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Dernière modification par Mister No (24 octobre 2018 à 09:25)
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Cbd et Troubles de l’anxiété
Depuis un certain temps, la cannabidiol (CBD) est utilisée par la population adulte pour réduire son niveau d’anxiété, cette substance se retrouvant sous la forme de compléments alimentaires dérivés du chanvre industriel.
Des études menées chez l’animal semblent indiquer que le cannabidiol produit cet effet, qu’il soit présent sous forme acide (CBDA) ou neutre (CBD). Cela dit, la présence d’un facteur de stress est nécessaire pour que le cannabidiol montre son potentiel anxiolytique (Rock EM et al, 2017).
Ces dernières années, les résultats de certains essais cliniques contrôlés chez l’homme renforcent l’idée que ce cannabinoïde peut être utile pour des patients souffrant de différents types de troubles qui présentent l’anxiété comme symptôme principal.
Pour l’une de ces études, 48 personnes en bonne santé ont appris à relier la présence d’une certaine couleur à un stimulus désagréable (choc électrique). Les personnes ayant reçu 32 mg de CBD après que la présence de cette couleur ne s’accompagne plus d’une décharge éléctrique (c’est ce que l’on appelle l’apprentissage de l’extinction) réussirent à ce que le stress d’anticipation provoqué par cette couleur disparaisse plus rapidement que pour le reste des sujets (Das RK et al, 2013).
Il est surprenant que des doses aussi faibles de CBD montrent des effets « anti-stress » chez les adultes. Cependant, il est certain que des doses similaires (40-50 mg) ont confirmé leur utilité dans une série de cas avec 136 patients qui ont réussi à améliorer leur anxiété en consommant du cannabidiol (Shannon S. 2017). Même ainsi, il semble que les doses moyennes (plus de 300 mg) sont plus efficaces que les doses faibles ou fortes (Zuardi AW, et al 2017).
C’est précisément avec des doses élevées (600 mg) qu’une étude clinique en double aveugle contrôlée avec placebo a démontré l’utilité du CBD pour un type spécifique (et assez fréquent) de trouble anxieux, le Trouble d’Anxiété Sociale Généralisée (Bergamaschi MM et al. 2011).
L’utilisation de doses un peu plus faibles (400 mg), toujours pour le Trouble d’Anxiété Sociale Généralisée, a également montré des résultats positifs dans une autre étude clinique, qui a également lié l’effet anxiolytique du CBD avec sa capacité de modifier le flux sanguin dans certaines régions du cerveau (Crippa JA et al, 2010).
Pour les cas de Trouble Stress Post-traumatique, le CBD peut également être efficace, comme l’indique les résultats des études pré-cliniques menées chez l’animal (AC et al, 2012) et les observations cliniques chez l’homme (Shannon S. et al. 2016).
Les Attaques de Panique sont également susceptibles d’être améliorées avec l’utilisation de cette molécule (Uribe-Mariño A, et al., 2011).
Nous pouvons donc conclure que si nous additionnons son (jusqu’à présent) absence d’effet secondaire apparent, son statut juridique favorable, sa capacité à diminuer les niveaux d’anxiété sans provoquer de somnolence chez l’individu (effet indésirable typique chez la majorité des anxiolytiques utilisés de nos jours), aux résultats obtenus par les recherches menées sur différents types de troubles anxieux, nous pouvons voir que le CBD se situe dans un emplacement privilégié en tant que futur régulateur de référence en termes de contrôle des niveaux excessifs de stress et / ou d’anxiété.
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il consomme moins de Xanax
Cela lui a évité la case Stillnox
C'est ce qui freine l'arrivée de nouveaux traitements, il faudrait financer des études pour une plante dont personne n'a le monopole et qui est susceptible de faire chuter les ventes des best sellers de la pratique médicale.
La balance des risques penche dans le bon sens, surtout si il vaporise pas et a accès à des plantes qui lui conviennent aux ratios contrôlés THC/CBD/CBG.
Bien entendu, ces traitements sont utiles en complément des traitements qui réussissent bien.
Il ne devrait pas y avoir d'opposition synthé vs chimique, mais une complémentarité.
En France, ces gros pourris, au mépris d'études scientifiques, doutent de l'efficacité des cannabinoides sur les douleurs... ou alors juste pour les fins de vie.
On croirait retrouver le même débat qu'avec la morphine qui pour de nombreux pros est juste destinée à ceux qui souffrent et vont mourir.
C'est infect que la compassion existe uniquement pour les fins de vie et les sans solution thérapeutique.
Il faut continuer à survendre ce qui est remboursé.
On peut comprendre les motivations compassionnelles de cette décision pour des malades en fin de vie et sans solution thérapeutique. Le comité a ainsi « considéré, à l’instar de plusieurs autres pays développés, qu'il n'était pas « éthique » de refuser aux patients un traitement qui pourrait les soulager. D'autant que de nombreux malades ne nous ont pas attendus, ce qui les expose à des risques ». On trouve en effet facilement des médicaments à base de cannabidiol sur internet, même si on ne sait pas réellement ce qu’il y a dedans.
Mais, il faut être conscient que c’est une nouvelle entorse faite au processus normal de validation des médicaments : une décision risque d’être prise alors qu’elle n’est pas étayée par des preuves scientifiques concluantes, les études sérieuses n’ayant le plus souvent pas été réalisées.
https://www.pourquoidocteur.fr/Articles … edicaments
Dernière modification par Mister No (17 décembre 2018 à 09:01)
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En France, ces gros pourris, au mépris d'études scientifiques, doutent de l'efficacité des cannabinoides sur les douleurs... ou alors juste pour les fins de vie.
On croirait retrouver le même débat qu'avec la morphine qui pour de nombreux pros est juste destinée à ceux qui souffrent et vont mourir.
C'est infect que la compassion existe uniquement pour les fins de vie et les sans solution thérapeutique.
Il faut continuer à survendre ce qui est remboursé.
Et comment. Un bon bourrage de crâne qui entretient le déni dans un tournant de la médecine de masse.
Combien de français ont-ils recours à une médecine interdite pour soulager des maux bien connus ?
Amicalement
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Dernière modification par filousky (17 décembre 2018 à 10:56)
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