mon parcours

naya

Bonjour a tous,
en kelkes mots mon parcours, je prend de l hero depuis 10 ans pendant 6 ans cela etait reserver a ce kon appelait la petite moule du dimanche soir, j ai jamais reseenti le manke ou koike se soit car cela etait vraiment occasionnel, ensuite rien pendant 2 ans alors ke mes amis sombraient dedans.
Il y a deux ans je suis partis au brezil ou j ai ete pris en otage pendant une journée, une amie a ete viole a mes cote et j ai falli crever abbatu a poil contre un mur bref un mega mega bad trip. A mon retour je mesuis sentis seul kom jamais et j ai trouver refuge aupres de ma copine helene pendant un ans, j ai suivis une cure de subu pendant 4mois et j ai reussi a decrocher d helene mais aussi du subu j etais super fier de moi. Et puis 6 mois apres rebelotte et la depuis 8 mois c repartis kom en 14. Je consomme environ 0.7 gr par jour en sniff. En fait depart je voulais me faire plaisir mais a chake fois je suis tomber sur de la merde alors jy suis retourne en esperant tomber sur un prod pas trop degeullasse et a force de courrir apres un truc correct me revoila dedans depandant d un truc dont je ne sais meme pas sur kil y ai de la came dedans suis vert.
Toute les semaine je me dit j arrete et puis non.
voilou je voulais faire part de mon experience raconter un peu ma life lol
peut etre avez vous kelkes conseils pour me diriger vers la porte de sortie.
je pensait a diminuer petit a petit ma conso et reprendre du sub sachant ke pourmoi le sub est un medoc et non pas une defonce jy ete bien arrivee une premeire fois
amicalement
naya de la plancha

michelpicolli

Moi je crois sérieusement en la decro. Apres à chacun de le sentir... tout devient plus net, moins flou mais aussi plus dur à gérer sur certains points, si tu souffres... mais cette souffrance, les opiacés ne font rien d'autre que d'effacer pas de guérir. Comme à l'hosto... la morphine masque. Ca peut servir, ca peut aider à passer des pics de souffrance et meme d'éviter des suicides, alors "oui aux opiacés" mais quand la toxicomanie indésirée se fait sentir et que ta vie est ailleurs et bien decro.... on verra pour moi, je suis dans l'exact meme cas de figure que toi. des années de conso sous controle, une année 2007 dans l'exces, du manque physique de plus en plus pénible, une obsession du décrochage... là je me sens mieux je suis descendu en tres peu de jours a 2 mg de subu et donc là je continue la diminution graduelle. Au final la grippe, c'est quand meme dans la tete....

reskaper

Au final la grippe, c'est quand même dans la tête....

ben non ....!!!
Une grippe c est pas dans la tète sad

les première semaine de régression de la substitution c est dure de tirer des conclusion ...
il faut voir dans quelques moi ce que 4a donne michel
car plus le produit est imprégnant et plus le sevrage est long ..
et le plus dure c est encore la partie psychologique
et là oui c est dans la tète :)
mais bel effort

pour ma part après passé 3 ans sans aucune consommation d hèro et ni de coke j arrive plus à bouger de mes 15 cc
Pourquoi faire ??
l essentiel étais de se passer de ces fichus schoot
16 ans après mission réussie ...
la metha est un moindre mal ...
à dose basse la libido et tous les effet secondaire s estompe largement ..
avant de descendre quoi que se soit il faut avoir une motivation qui va remplir le vide ....travail hobby ,une bonne motivation et une bonne santé

penser qu arrèter la substitution va nous redonner un sens a notre vie ..
c est comme penser que faire un enfant va nous faire arrèter la défonce
parfois ça marche ..mais c est loin d être une majorité

j ai l impression qu il faut profiter d être bien pour régler les problème qui sans cela nous ramènerons au fond
j ai voulu aller trop vite parce que cette metha me prennais la tète ..eh bien maintenant j ai compris que la vitesse ne m amènera jamais la paix
mais c est sure que j espère un jour pouvoir m en passer ...pas à n importe quel prix non plus :)
bonne chance à toi

Dernière modification par reskaper (18 mars 2009 à 19:38)

michelpicolli

1 mg hier soir de subu... c'était un peu léger. Mais j'ai réussi à dormir. Je croise quelqu'un ce matin, 2 grammes d'heroine sur elle, de la pure rottercame... elle me tend la paille ? pas moyen, je lui réponds... ca fais 10 jours que je me bats contre ça. Mon mental est pour l'instant "fort" car rempli de decro et de galère lié à ça... En voyant la marron, je m'approche, ke me teste, je la scrute... voir comment je vais réagir. Je sors ma balance. On pèse. Je suis curieux. Aucun craving. Aucune envie. Au final, le mattos repart avec la miss qui passait par là , je crois qu'elle a halluciné sur mes veillétés de décroche. Trace sous le nez, je n'ai pas replongé. Oui c'est risqué... mais bon à un moment on peut pas passer son temps à fuir le produit, faut l'affronter en face... et à ce moment là , tu sais si t'as envie d'arreter ou non.

Pour moi, il ne s'agit pas d'arreter le shoot mais d'arreter de taper 50 traits par jour, ce qui reviens au meme, ce qui reviens à arreter de me défoncer au quotidien avec ça... un ptit extra ??? on repars pour le grand froid ? Là d'expériences en expériences, le ptit extra ben j'ai fini par comprendre que c'est lui qui fous la merde... un peu le meme truc qu'avec le whisky... un verre en appelle un autre... si tu veux éviter la course à la mort, j'évite le premier trait. Legère frustration. Gérable.

reskaper

c est super
si tu y arrive sans refaire d extra c est du temps de gagner
malheureusement j ai dut pour ma part passer quelques année (5 )avec juste un truc par mois
et c étais déjà une grande victoire
et après j ai pu faire le saut a une fois tous les six mois ..et plus du tous

tu as l air d avoir de la volonté c est encourageant
tu vas y arriver
bye

michelpicolli

Pour moi c'est pas imaginable.
C est tout ou rien. L'addiction, le quotidien ou .... rien.
C'est une balance.
Du côté clean, y'a la frustration de pas taper à réapprendre. Ce matin je me suis autopersuadé que je dirais non. La pulsion n'est pas monté. Peut etre une joie du subutex aussi... allons savoir, il doit en rester un peu dans mon sang...

pierre

Excuse moi naya, mais j'ai l'impression de raconter toujours la meme chose.
Je vois tellement d'ud qui sont dans un cycle sevrage-conso-sevrage-conso-sevrage-conso qui bouffe leur vie, et les affaiblit autant psychologiquement que physiquement à chaque rechute.
Il y a une telle pression sociale pour l'arret de la dépendance, qu'a la fin, les ud veulent arreter sans savoir pourquoi !
Une petite dose de substitution quotidienne peut résoudre bien des problèmes, stabiliser les gens et les empecher d'être dans ce cycle infernal. Mais pour ça, il faut accepter d'etre dépendant, pendant une assez longue période, ce qui semble très dur à faire comprendre à quelqu'un qui est toujours dans l'illusion du demain j'arrete...

mon parcours

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