Pentedrone, effets, risques, témoignages

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La Pentédrone est un research chemicals appartenant à la famille des cathinones, des amphétamines et des phénéthylamines. C’est une drogue stimulante comparable à la méphédrone (4-MMC), mais avec des effets moins stimulants et empathogènes. Elles est classée sur la liste des stupéfiants en France.


Histoire

Identifiée pour la première fois en 2010 sur les sites de « Designer Drugs », ce stupéfiant fut d’abord présenté comme un substitut légal de la méphédrone (interdite au cours de l’été 2010 au Royaume-Uni et en France). La pentédrone n’a pourtant pas connu le succès de la méphédrone et nombreux sont les usagers qui se disent déçus par cette molécule.


Qu’est ce que c’est ?

Chimie

Molécule de pentédrone en 2D

Sa formule chimique : 2 - (méthylamino)-1-phénylpentan-1-one ou α-méthylamino-valérophénone.

Comme la méphédrone (4-MMC), la pentédrone est dérivée de la cathinone (un alcaloïde du Khat, plante poussant principalement dans la corne de l’Afrique).

La pentedrone est structurellement similaire à la fois à la methcathinone et à l'a-PVP. Comme l'a-PVP elle dispose d'une substitution pentyle en position alpha de la chaîne latérale (par opposition au groupe alpha-méthyle de methcathinone), toutefois, la substitution sur l'azote est non-cyclique et à la place, elle comporte une chaîne amino-méthyle.

Comme d'autres cathinones substituées telles que la methcathinone et la buphedrone, la pentedrone est un agent sympathomimétique, avec un mode d'action le plus probable impliquant des neurotransmetteurs de la dopamine et de la noradrénaline.

Aspect

La Pentedrone se présente sous forme de poudres ou de cristaux de couleur blanche ou légèrement jaunâtre.

Il n’est pas impossible de retrouver de la pentédrone sous forme de comprimés, comme c’est parfois le cas avec la méthylone, ou dans les "sels de bain".

Légalité

La pentédrone est classée substance interdite en France depuis l’Arrêté du 27 juillet 2012[1] . Cet arrêté étend l’interdiction à « toute molécule dérivée de la cathinone, ses sels et ses stéréoisomères, avec :

  • un substituant alkyl, phényl, alkoxy, alkylenedioxy, haloalkyl, halogéné sur le cycle phényl ;
  • un substituant alkyl en position 3 ;
  • un substituant alkyl ou dialkyl ou cyclique sur l'azote, à l'exception du bupropion ;
  • Toute structure dérivée du 2-amino-1-one propane par substitution en position 1 avec tout système monocyclique ou polycyclique, ainsi que ses sels et ses stéréoisomères. »

Cela signifie que la quasi-totalité des cathinones synthétiques sont de facto interdites à la vente, à la détention et à l’usage sur le territoire national français. Ce type de législation a également été adopté aux Royaume-Unis, quelques mois après l’interdiction de la seule méphédrone (c’est d’ailleurs la raison pour laquelle aucun site de RC basé au U.K. ne vend de cathinones synthétique depuis 2010) ainsi que par la Belgique en avril 2013.

Prix

Entre 4 et 18 euros le gramme selon la quantité commandée, qui peut aller jusqu'à plusieurs kilos.


Modes et contextes de consommation

Comme toutes les cathinones de synthèse, la pentédrone est une drogue festive. Elle peut être sniffée, prisée (il convient alors de bien écraser les cristaux), « droppée » (parachutes, etc.) et injectée. Des cas de « plugging » (administration par voie rectale à l’aide d’une pipette) ont également été rapportés sur des forums de consommateurs au Royaume-Uni. Cette pratique se démocratise d’ailleurs pour nombre de drogues du même acabit (MDMA, MDA, autres cathinones synthétiques, etc.).

N.B: l'administration sublinguale peut provoquer des dommages aux gencives en raison de sa nature caustique.

« J'ai découvert il y a plus d'1 an maintenant le sexe en pratiquant le slam.

J'étais habitué auparavant à snifer de la C ou à faire des parachutes de MDMA. Gentillement "initié" par un slam de C, j'ai ensuite testé des IV de 4-MEC, puis de 3-MMC, puis de A-PVP et enfin de Pentédrone. Le sujet étant la pentédrone c'est sur elle que je vais m'attarder un peu. Déjà parce qu'en voulant me renseigner sur les dosages de cette poudre en IV je n'ai rien trouvé. J'ai donc dosé comme pour la 4-MEC entre 0.15 et 0.20. En effet pas de flash mais des sensations accrues et une envie folle d'être sexuel. Je ne m'attendais pas à ce résultat mais il a tout à fait répondu à ce que je veux d'une injection lors de mes "parties fines". Je me fais donc entre 3 et 5 injections sur une nuit torride. Chacune d'elle est dosée entre 0.15 et 0.20 et chaque fois j'ai un bon résultat : chaud, sensuel et irrépressible envie de b... Je n'ai pas (ou peu) de sensation de descente. Une fois que la nuit est terminée, je passe par dessus une légère envie d'y retourner, MAIS : Je suis un sportif et j'ai un bon mental qui me permet de ne pas être accroc à ce genre de drogues, malgré un craving parfois persistant. Je suis tout à fait conscient que sans cette volonté unique je serai ruiné et à fond dans les piquouzes. C'est pourquoi je ne conseille à personne mon expérience. Elle m'est d'ailleurs propre, avec des effets qui me sont uniques et une gestion des risques personnelle. Donc, la pentédrone : elle "monte" en 30 secondes max après l'injection, lentement mais sûrement, avec un effet croissant pendant dix bonnes minutes. Puis je reste perché sur mon envie de sexe pendant 40 bonnes minutes et une retombée lente arrive, assez douce (en ce qui me concerne) et tout à fait gérable. Ça équivaut pour moi à une IV toutes les 1h ou 1h30. Je ne suis jamais agressif, plutôt sexe et rock n' roll, bavard et cru mais dans le fun de ce pour quoi j'ai slamé. Après une telle nuit, je dois au moins dormir convenablement la suivante, sinon je crèverai de fatigue ! Pour la fréquence de mes cessions slam, il n'y a pas de règles : je peux faire 2 nuits à slamer dans la semaine comme 1seule suivie d'1 à 2 mois de pause. Le 1er inconvénient de la pentédrone (il en faut) c'est que 3 jours après les injections, les veines piquées sont dures, comme tendues, et légèrement douloureuses. Ma solution perso, quelque soit le produit pris en intra d'ailleurs, c'est de souvent masser mes veines avec une crème pour la circulation ou une huile à l'arnica et de boire des tisanes circulatoires de temps en temps. Et ça passe très vite. Le 2ème inconvénient de la pentédrone en IV c'est que l'envie de refaire une injection est presque plus forte 3 ou 4 jours après la prise. Et c'est là que je dois faire preuve de volonté. Ma solution perso c'est de faire du sport, une bonne cession de sport ! Et de faire de la musculation sur mes bras. Et ça passe très vite encore.

»
-(Source, MrSmith, Psychoactif)

Dosages

La Pentedrone est généralement active à partir de 10-20mg, mais il est important de noter que les différents batchs de cette drogue sont connus pour être vraiment différents en puissance ou en pureté, avec une dose efficace pouvant varier de 1 à 10 entre les individus. Cela présente un danger évident, et pour réduire les risques, il faut toujours commencer à des doses basses et augmenter progressivement.

Avant d’en consommer pour la première fois, pensez au test de réaction allergique. Il vous suffit d’en sniffer 1mg et d’attendre au moins une heure. Si vous ne remarquez rien d’anormal, vous pouvez alors vous référer aux dosages suivants :

  • 10-40 mg : premier palier
  • 40-70 mg : léger
  • 70-100 mg : normal
  • 100-150 mg : fort
    • Ces dosages s’appliquent aussi bien au sniff qu’au « drop » (parachute).

Ne jamais dépasser 150mg en une prise et ne pas aller au-delà de 350mg sur une nuit.

Effets

Les effets de la pentédrone sont beaucoup moins puissants que ceux de sa grande sœur, la méphédrone. Pour vulgariser un peu, on pourrait les comparer à ceux de la MDMA et des amphétamines, mais avec une intensité bien moindre. La molécule de la famille des cathinones qui se rapproche le plus de la Pentedrone au niveau des effets subjectifs est l'a-PVP, avec un engourdissement caractéristique dans toutes les zones du corps (généralement le haut ou bas du dos, les bras ou les jambes). Cet effet anesthésiant est particulièrement prononcé lorsque le composé est administré par voie intraveineuse.

Cette molécule est stimulante (au niveau physique et psychique), et légèrement euphorisante et empathogène.

Ses effets positifs peuvent être résumés ainsi:

  • Euphorie
  • Excitation généralisée
  • Désinhibition
  • Envie de parler, d’interagir avec les autres
  • Motivation accrue
  • Stimulation physique et psychique
  • Concentration accrue
  • Productivité accrue


A la différence de la méphédrone et de la MDMA, elle ne marque pas trop le corps: pas de pupilles de soucoupes volantes, pas de mâchoires qui serrent, etc. Naturellement, plus elle est consommée, plus elle marque l’usager.

Lorsqu’elle est sniffée, les premiers effets se font ressentir au bout d’une dizaine de minutes (contre 2 à 4 minutes pour la méphédrone). Les usagers indiquent que le première ligne est très douloureuse (nez qui brûle et qui coule, sensation très désagréable dans la gorge). Par voie nasale, les effets durent moins longtemps qu’avec une administration par voie orale. Les effets se dissipent après 2 heures pour une à deux lignes (soit 50 à 70mg).


En parachute (entre 80 et 150mg), les effets apparaissent entre un quart d’heure et une heure après le « drop » et peuvent se faire ressentir jusqu’à 4 à 8 heures après la prise.

Aucune donnée faible pour sa consommation en “shoot” et en “plugging”.

« Pour avoir essayé la Pentedrone et l'Hexen, effectivement ça se ressemble pas mal.

Mais ça tape trop sur la noradrénaline pour moi (anxiété, spasmes musculaires, tension, etc...).

Après c'est pas comparable à une bonne C, j'ai pas trouvé ça très euphorique, j'ai pas été emballé du tout.

Petite préférence pour la Pentedrone qui me faisait moins psychoter avec mon rythme cardiaque. Mais bon les deux sont pas top a mon goût, ça vaut clairement pas le détour, y'a des stims plus interessants

»
-(Source, Canonyme, Psychoactif)


« Poudre "cristaline", blanche transparente , un peu difficile a diluer dans l eppi (les plus gros cristaux). J ai commencé PAR UN PAin de 30 mg, la montee est douce mais sure, et on se sent vite biennn. Pas vraiment de "redrop" mais j ai refait 1 heure apres un nouveau shoot de 100mg, il n ya pas de montéé "flash" comme je les aime mais on se sent direct bien, genre X , d'ailleurs je n'ai pas voulu rester seul et appelé UN POTE.

LUi aussi a fixé,(100mg ) et ont c est mis a tchatcher cool, pour moi sensation de relachement, pas de descente au bout d 1/4 d heure et en IV.....Bon c est vrai que au bout d une heure, ont a retappé.Apres on a bougé SANS STRESS EN VILLE. POur moi çA RESSEMBLE a un exsta, en mois fort, mais quant meme tres bon...

Revenu a la maison, ma compagne etait la et la , grosse excitation sexuelle, tete plein d image de cul, envie de baiser+++. Mon fils couché , elle a eté ok pour faire l amour, pour moi preliminaires interminables, tellement qu elle m a demande au bout de.....?conclure. La : erection ok mais impossible de jouir...(comme avec la rabla,mais en pire). Un peu frustre je suis aller devant la tv, et j ai retapé.

»
-(Source, ex bakounine, Psychoactif)
« comme la CC en fait toutes les cathinones ne nécessitent pas de chauffage de la cup pour la prépa de l'injection, pas plus que pour la grande majorité des RC. C'est assez soluble dans l'eau même avec les cristaux, on a besoin de les écraser juste un peu quand même. Donc pas de chauffage, perso j'aurais peur que ça transforme certaines molécules de les chauffer. AU sujet du flash en IV j'avoue l'avoir ressenti avec un shoot de pentédrone, en + elle est bcp plus stimulante et excitante que la 3M »
-(Source, niglo, Psychoactif)

Risques liés à la consommation de pentédrone

Effets indésirables

Possibles effets secondaires :

  • Anxiété
  • Pression artérielle élevée
  • De l’agitation, des palpitations cardiaques, des sueurs
  • Des nausées, des crampes d’estomac
  • Crises de panique intenses , anxiété, hallucinations visuelles et auditives
  • Paranoïa extrême, pensées suicidaires
  • Vasoconstriction
  • Bruxisme (grincement involontaire des dents)



« Je l'ai pris principalement en fumette (avec un kit base) et en IV. Alors déjà en IV ça brûle pas mal les veines quand le produit passe! ça a en effet le même le côté désinhibant, envie de sexe, de parler...que les autres cathinones mais avec quand même un gros inconvénient:à partir d'une certaine dose, je dirais près d'1g, moins pour certains,ça rend super agressif et irritable:j'ai vu des gens se battre sous pentédrone! Moi même j'avoue qu'avec mon amie ça partait vite en live en fin de soirée.. »
-(Source, niglo, Psychoactif)
« Par contre shooter la penté, faut être vachement vigilant aux quantités et au nombre de taquets, je me souviens avoir eu un malaise respiratoire et une importante douleur à la poitrine...j'avais trop de mal à respirer et c'était flippant. »
-(Source, niglo, Psychoactif)

Le craving (envie incontrôlable d’en reprendre)

Le craving est plus fort lorsque la pentédrone est sniffée (ou injectée). Après quelques lignes, il devient difficile de se contrôler et compte tenu de la relative « douceur » du produit et du plateau vite atteint (après 150mg), l’usager peut se laisser aller à une surconsommation qu’il pourrait regretter plus tard. Il convient donc de lui préférer un mode d’administration orale dans le mesure ou les « drops », logiquement plus espacés dans le temps, permettent de savoir grosso-modo ce que l’on a réellement consommé et de ne pas faire d’excès.

La descente

Comme pour toutes les drogues la sensation désagréable de descente est inversement proportionnelle au plaisir ressentis lors de la « montée ». Dans le cas de la pentédrone - étant donné que la montée est décrite comme plutôt « soft » - du moins par rapport à celle de la méphédrone ou de la MDMA- la descente ne semble pas poser beaucoup de problème.

Il faut ici préciser que nous ne sommes pas tous égaux face aux drogues et que ce qui vaut pour les uns ne vaut pas forcément pour les autres. Selon d’autres sources, il n’est pas possible de s’endormir après 50mg consommés et certainement pas avant 2 à 4 heures après la dernière prise.

« (après 150mg). Voilà ce qu’il s’est passé ensuite, la stimulation s’est poursuivie pendant au moins 4 heures après ma dernière dose (50mg sniffé). Il m’a été très difficile de m’endormir, mon coeur continuait de s’accélérer, je ne pouvais tout simplement pas me détendre. Le lendemain je me suis réveillé en sueur, j'ai eu une terrible gueule de bois, et je me sentais comme une merde...Ça m'a rendu beaucoup plus irritable que la plupart des stims. La prise de Pentadrone m’a rendu totalement apathique »
-(Source, Mr Tambourine Man, Bluelight.ru)
« Certes ça pique les veines (ou le reste selon la ROA), mais sur les effets on reste sur un stim fonctionnel sans trop d'effets secondaires (j'en ai eu nombres d'expériences à la con avec ses consoeurs...), et la "descente" j'en ai jamais vraiment ressenti, juste l'impossibilité totale de dormir (et je pense que le manque de sommeil en lui même peut expliquer certains effets euphoriques puis dépressifs que l'on prête aux substances).

Au passage, ça peut en intéresser certains, en fin de cession et pour réussir à dormir, la mélatonine a été une super copine pour moi (et c'est une hormone naturelle, ie potentiel toxique très faible, et ayant comme précurseur la sérotonine (et on est un peu secs dessus en fin de session de stim en général).

»
-(Source, jmlaguiness, Psychoactif)

Réduction des risques

  • Lors de la première prise, pensez au test de réaction allergique. C’est simple et rapide et ça peut sauver des vies.
  • En matière de RC, avoir une balance précise est souhaitable. Un test chimique d’identification de substance est aussi un plus afin de s’assurer que la substance commandée est bien ce que le site prétend.
  • Ne pas en consommer plus de 350mg sur une journée ou dans la soirée.
  • S’abstenir d’en consommer plusieurs jours d’affilé ou vous allez au devant de complications (ex : insomnies, nez qui saigne, « brainzaps », dépendance, etc.)
  • Avec la pentédrone, la dépendance est insidieuse mais bien présente. Compte tenu de son accessibilité et de son prix, ne prenez pas de risque : ne commandez jamais plus de 5 grammes à la fois et espacez un maximum vos prises (une semaine au minimum).
  • Comme toujours, évitez les mélanges et surtout avec les substances qui agissent sur la libération ou la recapture de sérotonine.
  • Fumer du cannabis peut certes aider à faciliter la descente, mais trop de joints peuvent entrainer des « brainzaps » (comme des secousses électriques dans le cerveau) les jours suivant, notamment au moment de s’endormir.
  • Éviter toute activité exigeant de la concentration et la pleine maîtrise de vos moyens (travail sur des machines, conduite, etc.).
  • Toutes les drogues, dont la Pentédrone, entraînent une baisse de vigilance qui peut être à l'origine de relations sexuelles non-protégées et, parfois, non-désirées. Avoir toujours des préservatifs à portée de main. Lorsque vous sortez avec un groupe d'amis, veillez les uns sur les autres.
  • Il vaut mieux consommer, surtout la première fois, avec des personnes expérimentées, qui sauront vous guider et vous conseiller.

Pentédrone et dépistage dans les urines, la salive, les cheveux et le sang

Ce n’est pas parce qu’une drogue est nouvelle et légale (ou qu’elle l’était encore il y a peu), qu’il est impossible de la dépister ou qu’un résultat positif n’aura pas de conséquences fâcheuses. S’il n’existe pas à ce jour d’anticorps spécifique aux cathinones de synthèse permettant son dépistage via des tests rapides immuno-chromatographiques (réaction colorée d’un antigène au contact de son anticorps) urinaire ou salivaire (le développement d’anticorps étant très onéreux), un bon nombre de ces substances sont néanmoins détectables par ces tests en raison de réactions croisées potentielles avec les amphétamines et/ou la methamphétamine.

Test rapide urinaire

Il est pratiqué par les entreprises, médecine du travail et parfois la police. La pentédrone peut donner un résultat positif pour les amphétamines et/ou la methamphétamine. On parle alors de réaction croisée. En ce qui concerne le temps de détection dans les urines, comme aucune étude scientifique n’a été menée sur ce sujet, le plus logique serait de se référer à celui des amphétamines (ex : Speed), à savoir 1 à 2 jours après la prise, ou de celui de la methamphétamine, soit 1,5 à 3 jours. Après 3 jours donc, il ne devrait donc plus rester de traces dans l’organisme.

Test rapide salivaire

Il est pratiqué par la police sur les routes et certaines entreprises. Pour les même raisons que pour le test urinaire, la pentédrone peut donner un résultat positif pour les amphétamines et/ou la methamphétamine.

Temps de détection : 24 heures maximum.

Tout résultat positif donne lieu une analyse de confirmation à l’hôpital ou en laboratoire qui pourra mettre en évidence la présence de cathinones.

    • Même si la methamphétamine n’est pas (ou très peu) consommée en France, la plupart des tests salivaires et multi-tests urinaires comportent ce paramètre. La raison ? Ces tests sont aussi destinés à l’Amérique du Nord où le cristal meth est très répandu.

Test capillaire

Il est pratiqué pour la restitution de permis de conduire. Cette analyse de plus en plus utilisée permet de détecter les cathinones de synthèse, du moins dans les laboratoires à la pointe. Quand une mèche de cheveux leurs parvient, ils l’analysent pour un panel prédéterminée de substances, généralement les 5 plus répandues (pour des question de coûts), à savoir le THC, la cocaïne, les opiacés, la MDMA et les amphétamines. Avec l’explosion de l’usage de RC, les laboratoires sont poussés à s’adapter à ces nouvelles pratiques de consommation et sont tentés d’élargir leurs panels de base en y incluant les cathinones de synthèse.

Temps de détection : sachant 1 cm de cheveux équivaut à un mois de pousse, cette analyse permet de dépister jusqu’à plusieurs mois.

Analyse de confirmation en laboratoire : (après un positif au test urinaire ou salivaire, restitution de permis de conduire, etc.)

Que l’échantillon soit de la salive, du sang ou des urines, les laboratoires utilisent tous la même méthode analytique de référence, à savoir la GC/MS. En plus d’un résultat qualitatif (positif/négatif), la GC/MS permet d’établir un dosage exact des traces de stupéfiants. Selon que le laboratoire soit à la pointe ou pas, il peut dépister un très grand nombre de substances dont les methcathinones. C’est par exemple le cas des laboratoires SERBA, Narcocheck et Biomnis chez qui différentes cathinones de synthèse figurent parmi la liste des substances détectables.

N.B : selon les laboratoires ou les hôpitaux, les analyses de confirmation peuvent aussi être pratiquées grâce à des tests ELISA®. Tout aussi fiable qu’une analyse en GC/MS, les tests ELISA sont depuis peu à mêmes de détecter les différentes cathinones de synthèse, notamment grâce au laboratoire américain RANDOX Toxicology qui vend sa nouvelle technologie à ses confrères européens.

Pentédrone et test chimique d’identification de substances

Couleur de la pentedrone dans l'ID-Test

Passée dans l’ID-Test « Synthetic Cathinones », la présence de pentédrone est avérée par une prise de couleur jaune foncé.

Liens

Références