[ Droguézeureux ]
Imaginez la légalisation + insertion des plus addicts

Contrairement à ce que tu sembles penser, il y a des fumeurs de crack qui sont insérés, avec un boulot, y compris à des postes assez élevés avec un bon salaire.

Les crackeurs portes de la chapelle ne représentent pas l'ensemble des consommateurs de crack !

Par ailleurs, je ne suis pas sûr que domestique des temps modernes constitue une quelconque forme d'émancipation, y compris pour ceux que tu vois tout en bas de l'échelle, les fumeurs de crack.

Les livraisons UBER sont faites par ceux qui n'ont pas le choix, c'est-à-dire beaucoup d'étrangers, et beaucoup d'étrangers sans papier (qui louent leur compte à des connards avec des papiers contre rémunération), tout ça parce que des bourgeois sont incapables de bouger leur cul pour aller chercher leur mcdo.

Dernière modification par silae (02 mai 2025 à 09:40)

Oui, l'exemple du Portugal (que je cite plus haut) montre que la depenalisation suffit deja à ameliorer la situation des consommateurs.
Mais pour les immigrés illégaux et les "exclus de la société" c'est sûr qu'une prise en charge psycho-sociale n'est pas inutile, qu'ils soient consommateurs de crack ou non.
A condition qu'elle n'augmente pas encore plus l'exclusion. Notre administration tend à avoir sur ce plan une "compétence" particulière.

voir dans le livre suivant à partir de la page 192. Cela concerne la colonisation des peuples premiers mais l'application aux crckers de Stalingrad est pertinente.

livredunoddef.pdf

Amicalement

Dernière modification par prescripteur (02 mai 2025 à 10:27)

Je pense qu'il n'y a pas de solution unique pour tout le monde, il faut faire du cas par cas et proposer des dispositifs variés où chacun peut s'inscrire librement.

Ainsi, je sais que certains sans-abris ne vont pas chercher leur RSA car cela leur fait beaucoup trop d'argent d'un coup. Le risque est qu'ils se fassent agresser ou qu'ils dépensent tout en quelques jours avec des produits et se mettent en danger.

On pourrait proposer de rationner cet argent, ou bien leur donner sous une autre forme (nourriture, autre). Mais il serait évidemment inadapté d'obliger toutes les personnes au RSA d'avoir leur argent de cette manière sous prétexte que certains n'arrivent pas à gérer.

Pour la plupart des gens, je ne suis pas sûr que le travail soit une émancipation, il est souvent plutôt vécu comme une contrainte pénible, voire une exploitation. On peut être utile et se socialiser hors du travail, c'est ces autres formes d'activité qu'il faut viser pour les personnes en difficulté plutôt que des boulots d'esclave qui ne peuvent que les humilier et les épuiser davantage.

Par ailleurs, comme dit plus haut, s'ils sont désinsérés, pourquoi les réinsérer ? Il faut commencer par leur demander ce qu'ils veulent et comprendre pourquoi ils en sont arriver là,  à vouloir cela pour la suite de leur vie. Si on force, ce ne sera pas durable.