[ Addiction ]
Étude du manque aux opiacés
Publié par Zirconn,
4001 vues, 1 réponses
#1
- Zirconn
Nouveau membre
- 25 octobre 2018 à 01:11
On m'a toujours présenté le manque comme cette chose que l'on atteint seulement après des semaines et des semaines de consommation quotidienne, quelque chose qu'on risquait de ressentir qu'après 21j d'intraveineuse consécutifs. Et pourtant après une semaine d'affilée de consommation journalière d'héroïne, le manque est là... Avec un symptôme majeur en particulier : une sensation permanente de froid insatiable, comme lors d'une fièvre mais x5, et qui ne s'arrête que lorsque qu'on s'éttouffe de chaleur et que notre corps me le fait comprendre pour m'obliger à revenir dans cette sensation de sueurs froides glaciales qui me font transpirer toute l'eau de mon corps et ce pendant 2j+-...1-2 jours après l'arrêt complet de la consommation. Cependant il est vrai que les autres symptômes courant de la crise de manque durant un sevrage sont absents mais ce seul symptôme me fait énormément souffrir.
Cependant je ne comprends pas comment et pourquoi cela peut arriver, pas d'anxiété ou d'envie compulsive de re-consommer, malgré un historique de consommation 3 semaines au total alternées avec des périodes de 1-2 semaines de pause et ce depuis un mois, mais dès l'arrêt après la première semaine ces symptômes existaient.
À quoi est-ce dû ? Comment le gérer ? Après combien de temps et comment gérer sa consommation pour éviter ces crises ne serait-ce que pour l'instant, merci pour vos réponses.
Cependant je ne comprends pas comment et pourquoi cela peut arriver, pas d'anxiété ou d'envie compulsive de re-consommer, malgré un historique de consommation 3 semaines au total alternées avec des périodes de 1-2 semaines de pause et ce depuis un mois, mais dès l'arrêt après la première semaine ces symptômes existaient.
À quoi est-ce dû ? Comment le gérer ? Après combien de temps et comment gérer sa consommation pour éviter ces crises ne serait-ce que pour l'instant, merci pour vos réponses.
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#2
- Mascarpone
Vieux clacos corse pas coulant
- 25 octobre 2018 à 07:11
Salut,
Ecoutes, j'aurais 2 hypothèses à proposer ;
1 - Les produits qui trainent depuis quelques années, vu leurs effets souvent chelous pour de l'héroine comparés à celles que nous, les vieux
, on a connus, et vu aussi, la + en + forte concentration de caféine donnent des symptômes qui s'apparentent au manque plus rapidement.
2- Il est certain que le fait de connaitre intellectuellement (grace à internet et PA notamment
) ce qui risque d'arriver dans les moindres détails si on espace pas suffisamment ses prises, nous rend sans doute plus aux aguets sur les sensations de notre corps quand on arrete après une cession. Ce que, nous, on ne connaissait pas (du moins, pas de manière aussi précise et détaillée)...Ca expliquerait aussi pourquoi les manques successifs sont de plus en plus dur à encaisser au fil du temps. Il ne faut jamais négliger le pouvoir de l'esprit sur le corps. Plus on est aux aguet et plus on va ressentir le moindre changement et le moindre frisson...De plus, toutes ces sensations désagréables, sont des sensations que tout le monde ressent un jour ou l'autre de temps en temps sans même avoir jamais pris de came...Sauf que nous, on a naturellement tendance à faire un rapprochement de cause à effet pas toujours judicieux à mon avis...
Et puis, moi, perso, si j'ai mis plus de 2 ans à savoir ce qu'était le manque physique, dès le 1er sniff, j'étais tombé fou amoureux de la substance et je n'avais qu'une envie, y revenir...En plus, il est vrai que comme "radiateur intérieur " et polaire de tout 1er choix, ya pas mieux qu'un bon opiacé
alors quand, en plus, il se met à cailler, c'est plus d'un pull au coin du feu dont on rêve, mais d'une montée opiacée beaucoup plus radicale contre le froid
Voilà pour ce que j'en pense...
Ecoutes, j'aurais 2 hypothèses à proposer ;
1 - Les produits qui trainent depuis quelques années, vu leurs effets souvent chelous pour de l'héroine comparés à celles que nous, les vieux
, on a connus, et vu aussi, la + en + forte concentration de caféine donnent des symptômes qui s'apparentent au manque plus rapidement.2- Il est certain que le fait de connaitre intellectuellement (grace à internet et PA notamment
) ce qui risque d'arriver dans les moindres détails si on espace pas suffisamment ses prises, nous rend sans doute plus aux aguets sur les sensations de notre corps quand on arrete après une cession. Ce que, nous, on ne connaissait pas (du moins, pas de manière aussi précise et détaillée)...Ca expliquerait aussi pourquoi les manques successifs sont de plus en plus dur à encaisser au fil du temps. Il ne faut jamais négliger le pouvoir de l'esprit sur le corps. Plus on est aux aguet et plus on va ressentir le moindre changement et le moindre frisson...De plus, toutes ces sensations désagréables, sont des sensations que tout le monde ressent un jour ou l'autre de temps en temps sans même avoir jamais pris de came...Sauf que nous, on a naturellement tendance à faire un rapprochement de cause à effet pas toujours judicieux à mon avis...Et puis, moi, perso, si j'ai mis plus de 2 ans à savoir ce qu'était le manque physique, dès le 1er sniff, j'étais tombé fou amoureux de la substance et je n'avais qu'une envie, y revenir...En plus, il est vrai que comme "radiateur intérieur " et polaire de tout 1er choix, ya pas mieux qu'un bon opiacé
alors quand, en plus, il se met à cailler, c'est plus d'un pull au coin du feu dont on rêve, mais d'une montée opiacée beaucoup plus radicale contre le froid Voilà pour ce que j'en pense...
Dernière modification par Mascarpone (25 octobre 2018 à 07:17)
Qui pète plus haut que son cul, fini par se chier dessus!
Le pire con, c'est le vieux con, car on ne peut rien contre l'expérience!
Ce qui est bien chez les félés, c'est que de temps en temps ils lais
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