« Microdosage Psilocybine, Etude, Effets et Protocoles (Dépression) » : différence entre les versions

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Après ingestion de la psilocybine, celle-ci sera métabolisé par votre foie en psilocyne, le « principe actif » qui interagit principalement avec le récepteur de la sérotonine 5-HT2A responsable des effets psychédéliques. L’administration chronique ou répété de psylocybine réduit le nombre de récepteurs 5-HT2A, cela conduit à une rapide tolérance de courte durée, réduisant ainsi le risque de dépendance à la psilocybine (sauf addiction d’origine psychologique) mais entraînera également une diminution des effets recherchés. De plus, la psilocybine n’affecte pas directement la voie dopaminergique mésolimbique, elle n’active donc pas le système de récompense comme d’autres drogues. Selon une grande variété d’études toxicologiques et cliniques, la psilocybine possède une toxicité très faible.
Après ingestion de la psilocybine, celle-ci sera métabolisé par votre foie en psilocyne, le « principe actif » qui interagit principalement avec le récepteur de la sérotonine 5-HT2A responsable des effets psychédéliques. L’administration chronique ou répété de psylocybine réduit le nombre de récepteurs 5-HT2A, cela conduit à une rapide tolérance de courte durée, réduisant ainsi le risque de dépendance à la psilocybine (sauf addiction d’origine psychologique) mais entraînera également une diminution des effets recherchés. De plus, la psilocybine n’affecte pas directement la voie dopaminergique mésolimbique, elle n’active donc pas le système de récompense comme d’autres drogues. Selon une grande variété d’études toxicologiques et cliniques, la psilocybine possède une toxicité très faible.


La prise de certains antidépresseur notamment les inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine (ISRS) sont à éviter (Prozac, escitalopram...) car ils diminueront les effets de la psilocybine .
La prise de certains antidépresseur notamment les inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine (ISRS) sont à éviter (Prozac, escitalopram...) car ils diminueront les effets de la psilocybine.


Une autre raison pour laquelle il ne faut pas microdoser quotidiennement, c’est qu’il existe un hypothétique risque pour lequel n’ont pas encore été compilées assez de données, à savoir le problème de valves cardiaques . Les psychédéliques classiques interagissent également avec d’autres récepteurs comme le 5-HT2B, qui sont également présents dans le coeur. Même si la psilocybine possède un potentiel d’union avec ce récepteur très faible (Ki=4.6 nM), nous ne disposons toujours pas d’assez de données pour omettre totalement cet hypothétique effet négatif et il est préférable d’éviter le microdosage trop fréquent par précaution, ou au maximum durant quelques mois de l’année (la fréquence variera selon les protocoles).
Une autre raison pour laquelle il est déconseillé de microdoser quotidiennement, c’est qu’il existe un potentiel risque pour lequel n’ont pas encore été compilées assez de données, à savoir le problème de valves cardiaques . Les psychédéliques classiques interagissent également avec d’autres récepteurs comme le 5-HT2B, qui sont également présents dans le coeur. Même si la psilocybine possède un potentiel "faible" d’union avec ce récepteur (Ki=4.6 nM), nous ne disposons toujours pas d’assez de données pour omettre totalement cet hypothétique effet négatif et il est préférable d’éviter le microdosage trop fréquent par précaution, ou au maximum durant quelques mois de l’année (la fréquence variera selon les protocoles).
 
Il est déconseillé de dépasser la prise de huit semaines d'affilés (donnée variable selon le protocole utilisé), des cas de déréalisation et de dépersoonnalisation persistantes pouvant apparaitre chez certaines consommateurs.  


Pour finir concernant les risques potentiels, les microdoses de psilocybine sont déconseillés pour les personnes souffrant de troubles psychiatriques comme les problèmes de bipolarité ou la schizophrénie. Le risque est également valable si un de vos parent au premier degré est diagnostiqué.
Pour finir concernant les risques potentiels, les microdoses de psilocybine sont déconseillés pour les personnes souffrant de troubles psychiatriques comme les problèmes de bipolarité ou la schizophrénie. Le risque est également valable si un de vos parent au premier degré est diagnostiqué.
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