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Gaspardo a écrit
Bref, je suis un perdue dans tout ça, très épuisée. J'ai l'impression que plus je me bat pour l'aider et le sortir de sa m... plus, il s'enfonce et m'enfonce avec.
Et j'en ai marre d'aller consulter à droite, à gauche pour essayer de trouver une solution pour l'aider.
Comme tu as pu le lire (et apparemment cela a fait un peu effet sur ton positionnement vis à vis des conso de ton fils), la prise de recul de l'entourage est PRIMORDIALE pour que la personne directement concernée par ses conso puisse s'approprier pleinement la démarche comme la responsabilité qui va avec(ça marche pour tous les produits dont on fait le mésusage voire dont on est dépendant, je pense là à l'alcool qui reste quand même le souci N°1 dans notre chère contrée).
Aller consulter "à droite à gauche" pour l'aider... ne l'aide peut-être finalement pas tant que cela...il doit s'aider lui-même et commence à le faire.
L'une des façons de l'aider peut donc être...de t'aider également en allant consulter quelqu'un mais pour toi-même, dans un lieu où tu parlerais de toi et non de lui (ou alors du lien qui vous unit et semble solide même s'il est mis à rude épreuve)...tu peux aller dans un centre d'addictologie ou alors en libéral mais je recommanderais plutôt les CSAPA qui proposent souvent un accompagnement à l'entourage
Un patient alcoolique abstinent avec qui je bossais en prévention avait coutume de dire : "Pour que l'entourage nous aide, il faut d'abord qu'il nous lâche les baskets !!". C'est tout le paradoxe des produits psychotropes, qui amènent du plaisir et de la souffrance en même tant (parfois que l'un ou que l'autre, comme ça été souligné aussi)...et la souffrance peut se situer du côté de celui ou celle qui consomme comme du côté de l'entourage qui voit l'autre consommer (et de le mettre en colère quand on lui en parle parce que parler de sa souffrance, ça fait peur et que la peur génère de la colère et de l'agressivité...tout comme la honte d'ailleurs...)
bon courage pour la suite, les conseils que tu trouveras ici ne feront que t'aider même s'ils amènenent à prendre conscience des difficultés et des longueurs de la prise en charge, ce qui peut parfois un peu impressionner...
cordialement
psychodi
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Gaspardo a écrit
J'étais allée il y a 3 ans à la CSAPA. Ils m'avaient parlé d'une association de parents qui se soutenaient. A l'époque, je n'avais pas donné suite car j'avais peur de trop m'enfermer dans ces histoires.
cette orientation est assez bonne je trouve, parce que justement (encore un paradoxe), parler de "ces histoires" en les partageant avec d'autres membres de l'entourage d'autres personnes...est ce qui permet de s'en extraire !! Et d'y faire face en n'étant plus seule...
réfléchis y, prends ton temps
et si cela te gêne d'aller dans le même centre que ton fils, ce qui peut se comprendre, il existe peut-être d'autres lieux de consultation ou des personnes en libéral qui pourraient t'écouter...
courage
cordialement
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Voilà , je prend un peu de vacances ... et surtout, je suis plus disponible pour le reste de la "troupe".
Le repos du Guerrier. en quelque sorte....
Je te souhaite un bon Weekend Gaspardo.
Rico.
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Dernière modification par Ricoson (04 octobre 2013 à 09:29)
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Ricoson a écrit
Gaspardo, toi t'es un sacré Papa.
En fait, c'est plutôt une sacrée maman
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Dernière modification par Ricoson (05 octobre 2013 à 16:29)
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Gaspardo a écrit
j'arrive [...] à ne plus voir en lui qu'une personne qui doit se faire soigner. il a du cheminement à faire mais moi aussi je crois.
et là à mon avis c'est un grand pas que tu as fait : ton fils ne se résume pas à son problème, à sa "maladie" ou appelle ça comme tu voudras...ce n'est qu'un aspect de lui, dont il doit s'occuper lui-même et sur lequel l'entourage se doit de poser un regard sans trop de conditions, même si la voie qu'il emprunte peut sembler casse-gueule...
Il a du "cheminement" à faire...et toi aussi...mais ce n'est pas le même...et j'ai l'impression que c'est là l'un des axes de changement majeur dans votre dynamique de relation. Chacun sa route, chacun son chemin...sachant que ce qui importe n'est pas le bout du chemin mais le chemin lui-même (un truc de moine zen, ça...)
bonne continuation
cordialement
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