20h sonne mes démons 



Ça commence a 20h, ça commence toujours a 20h pour moi. Cette sensation, ce besoin de se défoncer, de se tuer par envie d'être en vie.

Un sevrage c'est personnel, un sevrage c'est des habitudes, des gestes, des mimiques des idées

Un sevrage c'est froid, livide, ça sonne comme une fausse bonne idée quelques instants après l'avoir démarré.

Le début de soirée commençant, le vieux train-train revient, toujours dans la même direction, nul part.

Le premier jour, tu te dis que tu va en sortir, que c'est le meilleur choix que tu n'as jamais pris. Tu te sens comme un nouvel homme,cette fois, ce seras là bonne

Mais dès le second, la descente commence, longue, atroce, tu sens ton coeur te supplier, ton estomac te menacer, et t'es tripes t'insulter

Mais il faut tenir... Il faut avancer.... Ne pas se laisser aller....

Rappelle toi tous ce que tu as perdu, ce que tu n'as pas démarrer. Rapelle toi tous ce que tu n'as pas pensés, tous ce que tu as dépensé. Étais ce vraiment ça que tu souhaitais? Et que t'apporte elle cette dope au fond? Juste cette foutu sensation de plaisir.... Instantané... Intense.... indescriptible....

Après tout, une dernière trace ne fera de la personne, qui sauras au courant?

Requiem



PS: ce poème, bien que ne visant aucune drogue particulièrement, est lié personnellement à mon sevrage de stimulants. C'est un nouvel essai, qui cette fois je l'espère, sera conclusif. Je désire vraiment me libérer de mes chaînes quelles que sois la douceur de ces dernières. Je n'ai pas céder à la tentation, et fais sur la fin du poème référence a la phrase récurrente a laquelle il faut justement faire attention. Celle qui fait toujours basculer le sevrage.

Catégorie : Poèmes - 01 janvier 2020 à  20:33



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