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Addiction ou l’oubli de soi 



Pour l’historique j’ai repris une consommation de blanche quotidienne de septembre à novembre 2018, je cachais cette conso à mes proches et la culpabilité armée de mes pulsions borderline m’a coupé le souffle le 29 novembre, 3 jours de réa 5 jours d’hallucinations au réveil, 15 jours en HP puis 1 mois en maison de repos.
J’en sors blindée de bonnes résolutions, je ne sais plus combien de temps j’ai tenu avant de remettre le nez dedans mais je vis dans une ville où le produit est facile.
Je suis ergothérapeute en gériatrie je décide de changer de métier je ne peux plus la souffrance et les responsabilités . Changer oui mais pourquoi, je ne sais pas du coup je me retrouve seule à la maison, et là c’est le vide, le vide laisse place à l’angoisse et ma réponse est le produit, la cocaine.
Soulagement éphémère, j’ai pourtant les clefs pour lutter contre l’angoisse du vide, cinéma , lecture, sport, rien à faire je suis paralysée dans mes consommations, je suis d’ailleurs en train d’enchaîner les traces ,
Je continue mon programme de soin, psychiatre, psychologue, csapa, traitement et je ne perds pas espoir, je vais m’en sortir

Catégorie : En passant - 03 mai 2019 à  14:04



Commentaires
#1 Posté par : janis 03 mai 2019 à  14:14

Basquiat a écrit

Pour l’historique j’ai repris une consommation de blanche quotidienne de septembre à novembre 2018, je cachais cette conso à mes proches et la culpabilité armée de mes pulsions borderline m’a coupé le souffle le 29 novembre, 3 jours de réa 5 jours d’hallucinations au réveil, 15 jours en HP puis 1 mois en maison de repos.
J’en sors blindée de bonnes résolutions, je ne sais plus combien de temps j’ai tenu avant de remettre le nez dedans mais je vis dans une ville où le produit est facile.
Je suis ergothérapeute en gériatrie je décide de changer de métier je ne peux plus la souffrance et les responsabilités . Changer oui mais pourquoi, je ne sais pas du coup je me retrouve seule à la maison, et là c’est le vide, le vide laisse place à l’angoisse et ma réponse est le produit, la cocaine.
Soulagement éphémère, j’ai pourtant les clefs pour lutter contre l’angoisse du vide, cinéma , lecture, sport, rien à faire je suis paralysée dans mes consommations, je suis d’ailleurs en train d’enchaîner les traces ,
Je continue mon programme de soin, psychiatre, psychologue, csapa, traitement et je ne perds pas espoir, je vais m’en sortir

On ne se connait pas Basquiat mais je tiens à te dire tout mon soutient...courage…
tu as l'air de bien savoir comment être bien suivie donc tout ce que je peux te dire te paraitra banal mais, peut être, pour essayer de gérer ta conso, fixe toi des petits objectifs. Rien de trop brutal, loin de l'idée d'un sevrage net, juste le fait de moins consommer le lundi que le dimanche, d'arriver à te fixer des heures le mardi, sans perte de contrôle, etc.

T'en sortir signifie quoi pour toi? Tout stopper ou mieux gérer?

Tu es déjà dans un nouveau projet pro?

Bisous
Janis


 
#2 Posté par : Onlymoi 04 mai 2019 à  05:01
Le pouvoir de la rechute... Autant subtil que néfaste...

Ce moment où on se laisse (à nouveau) aller à l'addiction tout en disant que ce n'est pas bien parce que rien d'autre n'est possible... Ce moment où on se redéfinit comme un(e) toxico et plus comme un humain comme les autre avec des angoisses et autre névroses...

Courage à toi, cette phase n'est que temporaire. La question la plus importante est "combien de temps j'autorise à cette substance de prendre le contrôle de moi avant qu'il ne soit trop tard pour retrouver une vie saine ?"

En tout cas, c'est celle que j'ai en tête depuis maintenant 7 mois... J'espère pour toi que ce sera moins long.

Courage !

 
#3 Posté par : Basquiat 09 mai 2019 à  13:37
Merci à vous deux pour ces messages d’encouragement,
Je viens de faire une pause de 5 jours et arrive à mettre en place un peu plus des stratégies pour ne pas consommer.

On s’accroche!
Sursum Corda

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