Faut il avancer ?
Faut il se laisser happer par l’excitation ?
Que de souvenirs, que de plaisirs, que de
rêves.
Entre la folie que cette trace me procurait, et la fierté de voir de jour en jour le fruit de mes séances de sport, je ne sais ce que je préfère.
Qui était le vrai moi?
Était-ce celui emprisonné par ses
addictions ou bien est-ce celui se forçant à être meilleur chaque jour?
Était-ce celui vibrant du matin au soir, de la première trace à la parano de 4h du mat, ou bien celui se répétant qu’il doit avancer et progresser ?
Qu’avait ce moi sous
Coke qui me plaisait tant malgré tout les problèmes que dame
blanche pouvait apporter ?
Était-ce seulement ce plaisir immédiat , ce mélange de neurotransmetteurs retenu entre les synapses de mon cerveau que je recherchais ou bien un sentiment autre ?
Plus on avance et plus j’ai l’impression que l’on se pose de questions.
Si un Dieu existe, ne me laissez pas devenir triste comme la plupart des adultes.