Besoin d'aide - décrochage scolaire 

#1 Posté par : pierre 06 novembre 2016 à  11:52

Il me semble que tu es une mineure. Pour des raisons légales les mineurs n'ont pas le droit de poster ici.
Cordialement
L'équipe de modération

#2 Posté par : Anonyme9404 06 novembre 2016 à  12:07

Je crois qu'il ne faut pas tout mettre sur le dos de la drogue non plus, parce que je suis convaincue qu'avant la drogue d'autres problèmes sont bien présents et réels pour une grande majorité d'entre-nous.

Et lesquels sont ils?

En ce moment on peut voir que ça part en cacahouète un peu partout, le système scolaire n'est pas adapté pour tout le monde, mais là  dessus, pour te faire entendre, que nenni, tu passes limite pour cingler, ou bien, ils te diront que c'est à  cause de ta fume que tu tiens de tel propos...

C'est faux. La fume met en avant, elle amplifie certains problèmes qui étaient probablement là  avant, et le consommateur devient plus conscient de cela.  Les consommateurs se posent souvent ce genre de questions, et souvent, ils ne peuvent plus s'adapter à  cette socièté malade.

En attendant, ils consomment.... En attendant que les autres dédaignent bien aussi à  s'en rendre compte que ce monde est malade, cette socièté l'est aussi, c'est un monde inhumain, sans aucune valeur et morale.

Beaucoup de jeunes sont là , consommateurs ou pas, tirent la sonnette d'alarme, mais personne ne veut rien entendre...

Personnellement, l'école était pour moi un enfer, une prison, à  laquelle chaque jour j'essayais d'y échapper, et je ne prenais aucune drogue, rien, c'était un enfer de me lever chaque matin pour aller là  dedans.

Sauf lorsqu'il y avait de bon profs, que j'aimais, voir même j'admirais, ils avaient ce quelque chose de spécial, qu'ont appelle l'amour du métier, chose que bon nombre de professeurs n'ont pas dans le milier scolaire... Ce sont des gens tout aussi blasés que toi de ce monde qui tourne à  l'envers.

A se demander pourquoi ils font ce métier?
Et toi, sais-tu ce que tu veux faire plus tard?

Dur dur de répondre à  cette question lorsqu'on arrive même plus à  voir l'avenir, ou même à  y penser.... Mais ça, peu s'en pré-occupe, ils pensent encore qu'ont fonctionne comme eux dans le temps.

Mais non, les temps changent, l'être humaine change aussi !!!

Bref, je ne suis pas là  à  te dire,
- "Vas y accroches toi, continues l'école etc.!" Comme les 3/4 vont avoir enfin de faire, et de te dire. Toi seule sait ce qui est bon pour toi.

Mais protèges toi de tout cela, de toute cette pression, vis chaque jour comme il se pointe, et apprend à  te faire confiance, apprend à  écouter cette petite voix qu'il y a en toi....Coute que coute, fait toi confiance.

Et sache que tu est de loin la seule à  penser comme cela. Mais probablement qu'autour de toi, si, tu l'est, ou le sera. Et souvent il est même recommandé de ne pas en parler, parce qu'ils ne sont pas prêt à  l'entendre.

Moi, je le vois rien que dans ma famille, si je dis ça, laisse tomber, je vais me faire humilier en deux deux. Alors, je reste silencieuse, et je trouve des personnes qui pensent comme moi à  qui en parler.

#3 Posté par : LDNPearl1 06 novembre 2016 à  12:37

J'ai 18 ans mais je suis en terminale

#4 Posté par : DVA5-2Tls 06 novembre 2016 à  14:05

Bonjour LDNPearl,
je crois t'avoir déjà  laissé un mot une fois, sur ta pres', ou j'ai juste eu envie de le faire.

VAS Y À FOND, c'est super l'école et d'apprendre des trucs, quels qu'ils soient !

Bises, porte-toi bien,
David
PS: Même si "les autres" te semblent "creux", dis toi que t'es "au dessus", héhop' cépadur.
PS2: Ce qui est plus dur c'est de l'être réellement, moi-même j'ai parfois du mal, mébon...

#5 Posté par : LDNPearl1 06 novembre 2016 à  14:24

Bonjour !

Le problème est que je n'apprend rien...

#6 Posté par : Anonyme9404 06 novembre 2016 à  14:50

J'ai aussi remarqué que beaucoup ont arrêté l'école dés qu'ils l'ont pu, et ce sont en effet tourné vers les drogues et les fêtes... pour échapper probablement à  tout ça, et le cirque mondial.

Autant te dire que ça les a détruit, en tout cas, ça à  détruit une bonne partie de leur vie. Seulement, après cette période sombre, certains d'entre eux finissent par renoncer à  la fête et aux drogues, et finissent par s'engager sur un autre chemin.

Et parfois, ce nouveau chemin les oblige à  reprendre l'école, et en ce cas, ça se passe plutôt très bien, puisqu'entre temps, ils ont appris à  se connaître, et ils savent pourquoi ils y vont désormais à  l'école? Ils savent ce qu'ils veulent quoi !

Chose qui n'était pas le cas durant l'adolescence, voir le début de l'âge adulte. Dis toi une chose, c'est que si tu arrêtes, et décroche vraiment l'école, tu vas en chier dans ta vie active, surtout si tu prends encore des trucs....

Ça va juste te libérer temporairement d'un poids... celui d'aller à  l'école. Mais d'autres poids apparaîtront.
Voilà , tu sais probablement à  quoi t'en tenir maintenant. :)

Mais de toute façon, on en chie tous durant une période de notre vie. Dur dur de lâcher complètement prise et d'avoir une confiance absolue.

#7 Posté par : Bootspoppers 06 novembre 2016 à  17:31

Écoute ldnpearl. Je suis prof a l'université entre autres.  C'est très bien si tu n'apprends rien . C'est que c'est facile pour toi. Je te conseille quand même d'essayer de t'amuser a passer le bac . Quid du français, en 1e?

Et tu peux apprendre hors lycée. 

Le permis de conduire? Tu l'as passé ?

Alors profites de ta douance, de tes dons.

En effet tu as du temps libre hors scolarité.

Qu'en fais-tu?
Du sport ? Du théâtre? Du social ? De la politique? Du travail ? De la religion   ? Du syndicalisme? Du business? Du yoga? Des expositions? De la recherche ?

Il y a tant à  faire dans la vie.

Si tu n'as aucune énergie c'est que tu es déprimée. Et il n'y a qu'une solution. Que tu sois bien accompagnée.

C'est bien, la défonce , et ce n'est pas moi qui vais dire le contraire. Mais il y a tant à  faire . Tu dois retrouver appétit et goût à  la vie.

Une fille douée comme toi ... Tu es attendue par les autres. Organise toi!

Excuse mon ton ferme , mais ta différence doit être une force et pas une faiblesse. Et qui transforme la situation? Toi. Tu as ce pouvoir. 

Et ton ami a peut-être un peu raison n'est-ce pas???

En sincère amitiés

#8 Posté par : LDNPearl1 06 novembre 2016 à  18:11

Je le passe en juin... J'ai eu 16 en français.

Je ne passe pas le permis, je vais déménager avant de pouvoir le passer, donc j'attend l'été ou la rentrée prochaine.
Par contre je fais du sport, kick-boxing, escrime, athlétisme + sport scolaire. Je peins , dessine et je fais un peu de photo aussi.

Je n'ai pas la force de vivre dans un état normal. Ça fait trop mal, c'est long.

Oui, je le pense aussi. J'ai bien essayé de le quitter mais il refuse.
Faudrait que je commence à  réviser, demain c'est bac blanc.

#9 Posté par : Syam 06 novembre 2016 à  19:42

Pearl : "J'ai pas envie de vivre pour payer des factures. Tu donnes ton temps en échange d'argent, avec le lequel tu peux récupérer un peu de temps pour toi, qui se nomme "vacances". C'est pas égal. On peut pas passer sa vie à  bosser pour avoir l'honneur d'avoir 3 semaines de vacances. J'ai pas très envie de continuer à  vivre comme ça, mais ce sera partout pareil."

C'est très important que tu continues de mener cette réflexion, et de ne pas juste "ignorer" cette évidence juste sous prétexte que tout le monde l'ignore et t'encourage à  faire la même erreur qu'eux.
Je ne vais pas rentrer dans les détails, mais juste aller à  l'essentiel : non ce n'est pas partout pareil. Mais il faut prendre son destin en main, laisser la peur derrière soi une bonne fois pour toute et faire ce qu'on sait qu'on à  a faire sans se soucier des risques. Il y a quelque chose de transcendant derrière ce monde d'apparences creuses, alors je fais le voeu que ta lucidité ne soit pas une excuse pour abandonner la recherche et le combat, mais soit au contraire l'amorce du vrai chemin intérieur.

Le fait d'être "doué" pour rentrer dans le troupeau avec les honneurs ne veut pas dire qu'il faut le faire. En cela je me démarque radicalement des encouragements à  être le prochain bon mouton sous prétexte que ce serait facile pour toi. Une personne comme toi ne trouvera jamais satisfaction dans les honneurs mondains mais seulement dans la vérité. Pour toi la satisfaction ne viendra jamais d'une suite de petits bonheurs individuels et creux qui se suivent comme passer le permis etc, qui reviennent à  maquiller le grand vide intérieur par une suite d'illusions d'objectifs au lieu de le remplir par la connaissance suprême.

#10 Posté par : DVA5-2Tls 06 novembre 2016 à  21:13

Ça reste "bien cool" de profiter d'une bonne réussite scolaire facile semble-t'il, pour ne pas patiner ensuite.
Bises,
David
PS: 11 en français il y a trente six ans !

#11 Posté par : LDNPearl1 06 novembre 2016 à  22:14

Syam : Je l'ai menée, mais sans réelle conclusion. Je ne vois pas comment faire pour trouver une solution. As-tu des exemples d'endroits où ce n'est pas pareil ?
Quelle vérité ? Celle du monde à  enrichir ? Ou parles-tu d'autre chose ?

#12 Posté par : Hajn 08 novembre 2016 à  22:02

Hello

je me permets de réagir à  ton blog. l'école a tjrs été pour moi un calvaire : ennui le plus total, j'avais l'impression de ne rien apprendre et au contraire de ne répéter que des inepties inutiles. pourtant, j'étais première de la classe toute ma scolarité et ce sans jamais travailler (ou vraiment un peu). plusieurs fois j'ai été tentée de ne plus y aller, de tout lâcher tellement je ne comprenais pas l'interet de l'école (et bonus, je détestais mes petits camarades que je trouvais complètement cons, sinon c'est pas drôle).
puis finalement je me suis accrochée. après le lycée je suis entrée en prépa hypokhâgne car je pensais que le niveau serait stimulant. dépression, envie de crever et j'ai jamais trouvé ce que je cherchais. j'ai fini par faire un master de littérature (ma matière favorite) et un mémoire sans vraiment le bosser (écrit en une semaine parce que je m'en foutais).
est ce que je regrette ? un peu, j'aurais pu faire des choix sans doute plus judicieux. mais je sais qu'aujourd'hui j'ai des diplômes que tt le monde n'a pas.
s'ennuyer à  l'école es très courant, surtout pour les élèves doués. mais plutot que de déprimer face à  l'ennui total, le mieux est de prendre cet ennui comme un moyen de faire autre chose. en cours, je lisais, écrivais, dormais au fond de la classe. bref, j'écoutais pas le cours. c'était long et chiant mais je savais qu'au bout au moins j'aurais qqchose de concret.
finalement j'ai eu une vie pro plutot sympa (aujourd'hui j'ai tt recommencé à  zéro c'est plus d'actualité). l'école c'est chiant, mais la vie active c'est casse couilles aussi. tout est une question d'adaptation.

donc ne lache pas l'école et persévère ! :)

#13 Posté par : Porygon 09 novembre 2016 à  11:24

Salut,
Je partage comme toi les même réflexions notamment sur ce passage

Je peux pas supporter tous ces gens vides, vides et leur vie lisse. Est-ce qu'ils n'ont rien vécu ? Pourquoi leurs discussions sonnent creux ? J'ai pas envie de vivre pour payer des factures. Tu donnes ton temps en échange d'argent, avec le lequel tu peux récupérer un peu de temps pour toi, qui se nomme "vacances". C'est pas égal. On peut pas passer sa vie à  bosser pour avoir l'honneur d'avoir 3 semaines de vacances.

Surtout sur le comportement des gens, toujours à  raconter leur vie sans vraiment s'intéresser aux autres, ils passent leur vie à  alimenter leur égo pour se sentir "plus fort" pffff tout ce qui les intéressent c'est d'avoir plus de 100 likes sur leur photo facebook
Ils ont aucune personnalité, s'habille comme le mec le plus populaire du lycée juste pour être populaire, font semblant d'être ami avec certaine personne juste par intérêt....
C'est gens là  me dégoûte
Ils sont même prêts à  se foutre une addiction au cul juste pour être trop hype "moi je prend du syrup #Sprite"
Désolé du HS sur ton blog mais voilà 

PS: J'ai moi aussi 18ans

#14 Posté par : sphax 09 novembre 2016 à  12:56

Salut,

Perso, je veux pas travailler dans le sens tripalium du terme le travail est une torture... Et ce depuis que je suis tout jeune, même si je me retrouver en usine et sur d'autre travail à  la chaine... La réalité et ses besoins financier, peut poser se genre de paradoxe.

Par contre je me suis toujours employer dans le milieu associatif, qui pour moi est un levier pour faire évoluer la société. Actuellement je suis même salarier, mais dans une association sur une mission ou je ne vais pas en reculent, à  laquelle je trouve une utilité.

Avant ca encore j'ai voyagé en faisant du spectacle de rue, dormit à  droite à  gauche, en cherchant surtout des zones d'autogestions. Ca existe c'est une autre façons , de vivre, de faire les choses.  Je pense que ce genre t'espace pourrais t’intéresser.

;p sphax

#15 Posté par : LDNPearl1 09 novembre 2016 à  13:36

Hajn : Tu as trouvé des solutions grâce à  des professeurs compréhensifs. Félicitations pour avoir trouvé une vie qui te plaisait !

Sphax : Ces espaces m’intéressent beaucoup :)

#16 Posté par : Syam 15 novembre 2016 à  23:08

Pearl : "As-tu des exemples d'endroits où ce n'est pas pareil ?"

Ce qui est vrai pour moi ne le sera pas pour toi. J'ai déjà  indiqué dans une autre discussion avec toi que c'est notre attitude qui fait la différence. Au début c'est donc dans un contexte qui POUR TOI sera spirituel et libérateur que tu trouveras une alternative à  cette éternelle mais nécessaire déception. Et si l'attitude peu à  peu est modifiée en profondeur, ce sera le monde entier. Tant qu'on attend quelque chose du monde, il est une machine à  décevoir. Si on ne pense qu'à  offrir, le monde est un espace infini de liberté absolue.

Ce que je dis n'est pas une interpolation théorique creuse, autant les choses prétendument "réelles" du monde nous échappent systématiquement, autant la relativité "irréelle" de notre attitude personnelle donne un résultat très concret qui lui ne nous échappe pas - c'est la seule chose sur laquelle on a le contrôle (si on veut bien se donner la peine) et sur laquelle on aura jamais le contrôle. Par chance c'est aussi la seule chose sur laquelle il y a besoin d'avoir le contrôle!

Mais au début oui il faut chercher des endroits où cette liberté s'exprime, auprès de personnes qui ont elles-mêmes l'expérience, ou en soi-même par le service désintéressé, la méditation etc. Ce n'est que progressivement qu'on redécouvre l'espace de déception/tyrannie/douleur sans fin en tant qu'espace de liberté absolue / félicité sans fin.
Tu sais, l'histoire de la pierre qui transforme tout en or... Elle parle de ce processus.