Blogs » Ratounette » 

Crise de manque 



Pétain de poutrelle

Une Heure auparavent.

Une heure  de WC, ventre enflé, rêve de l'ouvrir pour tout extirper.

Je transpire tellement que je glisse du siège, les gouttes de sueurs tombent au sol.

Les larmes coulent et je crève de froid.

Je vomis de la bile.

J'arrive enfin en donnant des coups de pieds à prévenir mari que je vais très mal.

Il m'aide à m'assoir dans la baigoire, eau chaude, je vomis toujours si fort que je manque m'évanouir.

Une barrette de lexo, deux mercalm, peu à peu, je me sens mieux.

Les urgences, c'est pas encore aujourd'hui.

Couchée dans le canapachien, je me rends alors compte que j'ai oublié mon tramadol du matin.

IMPERATIF : il faut absolument compter les gellules et le dosage et l'heure de prise.

Je suis épuisée.

Dès que je reprends des forces, je me mets à la recherche de la boite qui me servait à doser les médocs en post nfarctus, avant que je connaisse les heures et les dosages oar coeur.

Je vais devoir m'organiser mieux que ça, car je suis seule la journée et parfois la nnuit et beau-fils me laissera crever sans intervenir.

Je vais faire un autre post, j'ai appris des chosesdu cardiologue qui me suit.


MERCI pour cet endroit

Catégorie : Trip Report - 15 juillet 2018 à  18:43



Commentaires
#1 Posté par : Dextro 16 juillet 2018 à  12:50
C'est qu'une étape de ta vie Ratounette, tu vas retrouver une stabilité et ça va passer.
Aussi terrible que ça te paraisse, dans quelques temps tu verras ça comme une simple étape, je te le souhaite.

Je dis ça car en décembre dernier j'ai vécu le pire manque que j'ai jamais connu : me retrouvant à l'hosto psychiatrique(malgré que j'ai pas de problème psy, mais j'ai fait ce que la société considère comme un acte de folie que je considère comme une décision perso) on m'a passé "de force" de la métha au suboxone. Pour cela le protocole est de passer par au moins 48h sans métha avant d'introduire le sub. La pu*e de psychiatre qui s'occupait de moi m'a fait subir 3 jours et 3 nuits de manque de méthadone (j'étais à 60 mg / jour). J'ai pas dormi pendant ces 3 jours. Pour tenter d'apaiser mon manque, ils me donnait du Loxapac (un neuroleptique), qui ne faisait qu'empirer mes symptômes : j'avais les effets secondaires des neuroleptiques, donc nuque rigide, impossible d'avaler (donc filet de bave qui coule), impossible d'articuler, impossible d'utiliser mon téléphone... j'étais devenu un légume en plus de souffrir le martyr! L'hôpital psychiatrique est le meilleur endroit pour devenir fou!.

Aujourd'hui j'arrive à peine à me souvenir de la douleur, le cerveau est bien fait et supprime de la mémoire les mauvais moments!

 
#2 Posté par : Morning Glory 16 juillet 2018 à  14:47
C'est assez choquant de lire ce genre de témoignage, quand comme moi on n'a jamais connu de sevrage opi.
Je vais regarder ma morphine (si elle arrive) avec encore plus de méfiance je crois.

Je suis désolée que tu aies traversé ça, pour un unique oubli de tramadol qui plus est! Courage à toi et plein de pensées positives.

 
#3 Posté par : Ratounette 16 juillet 2018 à  15:10
Merci tout plein à vous deux !


Dextro, tu as vécu dans un enfer.


J'ai pas de mots pour qualifier le traitement qu'on t'a fait subir.

j'ai déjà été humiliée grave suite à hospitalisation causéee par mélange sopiclone alcool.

Les insultes " maais t'es une vraie salope, t'as encore vomis sur toi"

Les trucs glauques ( j'étais plus jeune) : " même bourrée, t'as des bons seins, t"as une belle bouche à pipe"

Je crains les hospitaux et encore plus les HP.

Je vais mieux, j'ai encore douleurs musculaires mais ça va.

Je suis devenue bien douillette avec les années : appelez moi Madame Doudouille wink

 
#4 Posté par : Dextro 16 juillet 2018 à  15:40

Dextro a écrit

La pu*e de psychiatre qui s'occupait de moi m'a fait subir 3 jours et 3 nuits de manque de méthadone (j'étais à 60 mg / jour).

Je viens de me rendre compte, grâce à un membre du forum, que j'avais utilisé un mot déplacé dans cette phrase. Donc je tiens à la corriger :
La conne de psychiatre qui s'occupait de moi m'a fait subir 3 jours et 3 nuits de manque de méthadone (j'étais à 60 mg / jour).

C'est vrai que c'est mieux comme ça.


 
#5 Posté par : Pomminic 16 juillet 2018 à  16:15
Courage à toi ratounette le manque et horrible et le corps nous le fait payer de toute les façon possible et imaginable c'est énorme qu'une molécule nous fassent autant de bien quand on l'a prend et autant de mal quand on oublie rien qu'une prise ou qu'on décide d'arrêter .  Je suis loin de ressentir les manque que tu ressens mais j'ai aussi des sueur en permanence je suis tremper j'ai chaud froid c'est horrible et comme je te disais plus d'appétit et tout ce qui va avec . Courage à toi et n'oublie pas de noter t'es prise et les dosage si tu a besoin . Si ça peu t'empêcher de te taper un manque c'est rien à faire .

 
#6 Posté par : janis 16 juillet 2018 à  17:04
Ratounette, Dextro vos témoignages font froids dans le dos !!

Pourquoi traitez des personnes qui souffrent avec si peu d humanité ? Ça fait mal de savoir que ce sont des membres de la même espèce que la mienne qui se comporte ainsi.

Non pas que je sois naïve, mais la lucidité n atténue en rien la douleur.

Courage ratounette, tout ça ne sera bientôt qu'un mauvais souvenir.

Dorlote toi
Janis

 
#7 Posté par : Ratounette 16 juillet 2018 à  17:41
Merciiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii




vos messages me rafraîchissent, parla chaleur ça fait un bien fout !!!



Vous êtes des genres d' Anges !!!


Je vous offre mon totem
/forum/uploads/images/1531/sourisange2.jpg

Remonter

Pied de page des forums