Deprimer 

#1 Posté par : melodynelson 12 juin 2014 à  12:18

Bonjour Insanatorxx,

Oula...c est pas la joie dis donc.
Y a pas quelqu un que tu pourrais voir, des amis, de la famille?
Parce que rester seule quand on a le moral en berne...ca fait pas avancer le scmillblick.
Viens ecrire si ca peut te soulager un peu.

#2 Posté par : insanatorxx 12 juin 2014 à  16:52

Merci de ta reponse mais je crois que je vais essayer de combattre mes demons par moi meme. La derniere fois je me suis tournee vers quelqu'un j'ai tout perdu. Pour le peu de gens qui reste je me la ferme. Car si je les perds.. J'aime mieu pas y penser.

#3 Posté par : jindian 12 juin 2014 à  17:46

je ne sais que te dire,sinon etre patient pour que le bonheur revienne peut etre

je ne sais quelle drogues tu prenais,moi j'ai stoppé la metha il y a un moi et demi,et l'hero il y a un peu plus de 3 semaines,avec en vue un arret de tous ca definitif,et bien aujourdhui je n'ais toujours pas repris gout a la vie,je n'ais pas bcp d'energie,pourtant j'ai une femme et une fille...

voila j'essseye d'etre patient,de voir l'evolution de mon etat,si c'est pas mieux je croit que je retournerais sous tso malgrés que je n'en n'ai pas envie vu que je suis "presque" sevré

bonne continuation sur la route du bonheur ...!!

#4 Posté par : clairette 12 juin 2014 à  19:10

Bonjour,
Personne n'est irrécupérable. s'il est une chose que j'ai apprise dans la vie c'est bien celle -là .
J'ai arrêté la came il y a 8mois maintenant, à  cause de l'habitant logé dans mon ventre ^^ ou plutôt: grâce à  lui.
Les débuts oont été difficiles, je pense avoir fait une bonne dépression. Je trouvais les journées inintéressantes, longues, sans intérêt. L'impression que ma vie n'avait plus de sens. Je regardai derrière moi, et j'avais l'impression que ma vie était devenue désastre. Je culpabilisais de ces années (5 ans) passées dans la came, surtout vis à  vis de mes enfants, qui n'ont pourtant jamais été privés de rien.
Je suis suivie par un psy, car je suis bipolaire.
Je l'ai vu plus souvent, et il m'a prescris quelques gouttes de laroxyl, un antidépresseur. Ca m'a bien aidé.
eT, surtout, j'ai entamé une thérapie. Que je suis toujours, car une thérapie, c'est assez long.
En plus, j'étais sous subutex, et mon médecin traitant s'évertuait à  le baisser, en vue de l'accouchement. J'étais donc en chien constamment. On m'a passé sous méthadone, bien dosé, et depuis je revis.
Je pense que c'est l'accumulation de tous ces facteurs qui font qu'aujourd'hui je ne suis plus déprimée. Depuis environ 1 mois, je retrouve le sourire; et ce malgré quelques difficultés personnelles.
J'ai repris goût à  des plairs que je croyais perdus: jouer avec mes enfants, les emmener au square (je ne le faisais plus, trop renfermée sur moi meme), aller au cinéma, lire....
Aller prendre l'air, profiter du soleil...
J'ai retrouvé aussi du temps, que je ne perds plus à  courir après les prod'
Aujour'dhui, je bouquinais à  l'ombre d'un arbre, bébé remuait dans mon bidon: j'étais heureuse, j'étais bien.
Plus de matins en chien, je ne me réveille plus en transes la nuit...
Je peux à  nouveau me faire plaisir, je ne m'achetais plus jamais rien, tout passait dans les prod'
Je recommence à  avoir un e vie sociale, je crée de nouveaux liens...
Ca viendra tout ça. Seulement cela prend du temps, et il faut faire un travail sur soi même je pense.
Bref, en 1 mot comme en 100: JE SUIS HEUREUSE!!!! enfin!
j ne savais même plus ce que cela faisait.
et surtout, j'ai cessé de regarder en arrière, je regarde en avant.
Je pense, il n'y a pas de raison, que ce sera pareil pour toi. mais il m'a fallu plus de 6 mois pour arriver à  ce résultat.
Alolrs surtout ne te décourage pas: oui, il y a une vie après l'héro. Et elle est belle.
Bises,
clairette

#5 Posté par : Laura Zerty 12 juin 2014 à  22:04

Le plus appelle le plus :)

Comme le moins appelle le moins, faut juste choisir sa dynamique de vie, et comme la dit Clairette, personne n'est irrécupérable, faut faire de bons choix et s'y tenir, c'est long, mais plus on tient bon, plus c'est payant au final !

J'ai longtemps déprimé, j'aime encore ça une fois de temps en temps, mais je m'efforce à  ne pas m'enfermer sur moi même trop longtemps, sinon c'est de plus en plus dur d'en sortir.

Aussi je me force à  toujours faire des activités constructives :

- déjà  une séance de sport par semaine minimum, c'est la base pour avoir bonne conscience selon moi vis à  vis de soi même, en plus d'apprécier tous les plaisirs liés au biens faits du sport. En gros le sport sécrète chepa quoi dans ta tête et ça crée de la bonne humeur dans ton cerveau, et surtout ça renouvelle le sang, et j'aime bien me dire que ça renouvelle aussi mes pensées...bref je tourne pas en rond dans ma tête grâce au sport, bien sur ça me casse les couilles d'y aller des fois, sur le moment je me force quand j'ai pas la patate, mais j'en ressors toujours satisfait !

- la satisfaction du travail bien fait. Le but pour avoir encore une fois bonne conscience est de s'investir dans ce que l'on fait, ne pas y aller à  reculons...en gros faire les choses bien et y trouver un intérêt.

Au final tu te responsabilises, tu socialises, et malgré toi t'es content parce que l'être humain fonctionne bien comme ça. Je ne suis pas quelqu'un de très social, j'ai une approche des choses qui peut en étonner plus d'un, et j'ai du mal à  m'intégrer dans un groupe parfois, mais ne serait-ce que voir du monde sans leur parler me fait du bien...enfin quand t'as passé tous le week end entier enfermé chez toi à  te droguer, le monde extérieur est souvent bizarre arf, mais ça fait du bien quand même de mettre le nez dehors !

Mais bon pour réussir à  être satisfait de soi, faut surtout réduire sa consommation, et la dépendance est un méga boulet qui empêche d'être heureux dès que le manque ou l'envie de défonce te rattrape, et plus t'as envie d'arrêter, plus t'es propice à  craquer, donc plus tu culpabilises, alors tu déprimes, et plus tu baddes plus les idées noires t’envahisse, et plus tu tournes en rond dans ta tête plus tu perds ta motivation...et donc plus tu risques de replonger...

Faut se répéter ce schéma inlassablement et tenir en serrant les dents jusqu'à  enfin être sorti de ta dépendance quotidienne, et après tu peux vraiment construire ta vie.

Il te faut un objectif et t'y tenir, bref devenir l'homme le plus rigoureux du monde arf...le Rambo de la réalité quoi :)

#6 Posté par : Amarnath 12 juin 2014 à  22:09

Une montre qui est cassée parce que ses aiguilles sont coincées, donne tout de même l'heure exacte, deux fois par jour. Citation de Amma

Tu es important pour le reste du monde, car rien ne fonctionne seul, tout est relié. Chaque être a une place, qui est la sienne et cette place, se trouve toujours exactement là  où tu te trouves !!!
Et pourtant, nombreux sont celles et ceux qui pensent déranger, gêner, imposer... Ils se pensent, être un poids pour les autres, ils se sentent ne pas être à  leur place. Incroyable de ne pas être à  sa place ! Mais on est où alors ????????

La déprime est de cet ordre là , ne pas trouver sa place, ne pas se sentir vivant et utile, rend intérieurement lourd et apathique. En Inde on appel cela Tamas ou l'inertie, après il y 'a Rajas qui est l'action, l'énergie et pour finir sathva ce qui est juste, le high.
C'est trois énergies sont les trois gunas et notre corps et mental, vont traverser par alternance ces trois états.

Dans notre société, notre problème est de refuser en permanence Tamas (la lourdeur) et de vouloir toujours le mieux, qui est Sathva (alors elle est bonne, sathva ?). Cela crée un déséquilibre. L'univers se maintient par un équilibre des forces, nous sommes ce même équilibre, et tout ce qui est en bas, va en haut, les contraires qui sont en parts égales. A la hauteur du blues, tu vas retrouver le sourire.

Le mental c'est comme un balancier, avec la plaisir d'un côté et la souffrance de l'autre. Au centre du balancier, c'est la paix. Nous nous balançons vers le plaisir, de toute nos forces, ce qui propulse le mental dans les sphères de la jouissance, mais sans même qu'il est le temps de dire ouf, le balancier redescend aussi vite qu'il est montée et aussi loin, mais cette fois-ci, côté souffrance.

La vie au centre, est tranquille, c'est un profond équilibre des forces. C'est comme le sommeil profond, il est nécessaire d'y retourner de temps en temps dans la journée. C'est un régénérateur pour le mental, une ressource pour se sentir en paix, ce qui calme le besoin de se balancer trop fort, vers le plaisir.

Ce message est universel, on le retrouve même, dans les scénarios de films ou dessins animées... Que la force soit avec toi. Vers l'infini est l'au-delà , Alice aux pays des merveilles. De très nombreux livres, décrivent aussi ce phénomène, que nous nous efforçons d'ignorer. Peur de s'avouer qu'il faudra rendre, la monnaie de l'emprunt.

Je m'engage sur un chemin dangereux, en décrivant cette évidence qui fiat grogner, car le mental veut pouvoir continuer, à  croire son mensonge. C'est stupide, il se punit lui-même.

Ton état est passager, tu le sais bien. La chimie naturelle, peut mettre du temps pour se rééquilibrer, mais une fois fait, tu es à  nouveau comme tout le monde, mais toi même, et au bout du compte pas si différent d'avant.

Encore un autre mensonge, qui tente à  faire croire que nous ne sommes absolument pas les même avec la drogue. Ce n'est pas mon cas, je suis toujours moi-même et quand j'arrête, c'est pareil. Ceux sont juste les montées de plaisir, qui sont différentes. Une fois la montée passée, je me retrouve moi-même. Le plaisir c'est le plaisir, la souffrance c'est la souffrance. Il est possible de constater que la souffrance est grande chez bon nombre d'UD, ce qui n'est pas étonnant vue la hauteur du plaisir !!!

Avec certaines pratiques sportives, c'est pareil. Chez des amis base jumper, qui tournent comme des lions en cage, quant ils ne volent pas. Par instant, les activités à  risques comme la spéléo, emmène dans des états bien plus narcotiques, que certaines cames.

Enfin voilà ........ HS de sa mère, bien comme il faut, désolé, désolé, je m'emporte et me voilà  en haut du balancier et maintenant, va falloir redescendre !!!

Amarnath

#7 Posté par : petiteangetriste59 12 juin 2014 à  22:39

courage lache pas ca va aller on ne peux se résumer a ca des personnes irrécupérable . moi aussi je me dit la meme chose que toi fait comme moi bats toi meme si c dur !

bisous

#8 Posté par : insanatorxx 16 juin 2014 à  06:23

Merci de vos encouragement ainsi que vos point de vue concernant la vie.

Les choses ne vont pas mieux malheureusement. Je consomme plus et travail plus. C'est la fetes des peres aujourdhui et il me manque. J'avais conge aujourd'hui alors j'ai essayer du mieux que je peux pour m'occuper et ne pas y penser. J'ai perdu mon pere a l'age de 15 ans. Il c'est fait frapper par la foudre. Malheureusement, une chicane c'est produit juste avant son deces et je regret vraiment.

Si dieu existe, il me la enlever d'un coup avec sa colere. Selon mon point de vue, car je suis baptiser. J'ai developper une haine envers la religion et aujourd'hui je suis athe.

Maintenant que je sais comment est la vie et comment les planetes et l'univers on ete cree, je me pose la question qui me hante depuis toujours, qu'est ce que nous alimentons? A quoi sert la vie si nous sommes condamnee a etre aspire vers une energie (je parle ici du soleil), et le soleil, il est aspirer par quoi? Il doit etre alimenter par nos planete mais lui, il est aspirer vers quoi?

Je m'embrouille alors je vous laisse sur cette reflexion dont la reponse est inconue.

Je vais continuer a vivre tel une ame perdu.

#9 Posté par : Laura Zerty 16 juin 2014 à  10:27

insanatorxx a écrit

Je vais continuer a vivre tel une ame perdu.

Ca c'est toi qui le décide, soit tu subis ta vie en espérant que ça aille mieux, soit tu agis et tu la construis pour que ça aille mieux.

Et généralement tout effort est payant à  qui sait attendre, avec les hauts et les bas qui vont avec bien sur !

insanatorxx a écrit

Maintenant que je sais comment est la vie et comment les planetes et l'univers on ete cree, je me pose la question qui me hante depuis toujours, qu'est ce que nous alimentons? A quoi sert la vie si nous sommes condamnee a etre aspire vers une energie (je parle ici du soleil), et le soleil, il est aspirer par quoi? Il doit etre alimenter par nos planete mais lui, il est aspirer vers quoi?

Le Soleil s'aspire lui même, en fait c'est son noyau central qui 'effondre sur lui même en se consumant et en nous envoyant de la chaleur...dans environ quatre milliards d'année le Soleil n'existera plus, mais tkt on sera déjà  tous morts trois milliards d'année plus tôt parce que le Soleil aura bruler la surface de la Terre (car il est en constante augmentation de chaleur).

Donc même à  l'échelle du Soleil tout est périssable, mais quand t'es un perdu dans ta tête, vaut mieux te raccrocher à  tes références humaines et de l'ordre du quotidien pour rester les pieds sur terre...enfin selon moi c'est plus judicieux de penser plutôt à  comment reconstruire ta vie plutôt que de comprendre comment le Soleil se fait aspirer dans l'univers.

Disons que les deux questions peuvent amener à  des interrogations insolvables, mais tu seras plus gagnant à  essayer de comprendre quelle est ta place sur terre plutôt que celle du Soleil dans l'univers ! même si c'est plus baddant ça c'est sur..

#10 Posté par : insanatorxx 16 juin 2014 à  21:46

Aujourd'hui, entretien de mon outil de travail. Le commercant pas trop trop allumer ma fait rager car au comptoir des piece je lui ai demander sohc et j'ai eu dohc. Je travail dans 1h alors j'ai pas le temps de perdre mon temps aux echanges.. Finalement mon tour: je lui redemande la meme piece il me la donne et je la change sur place. Je m'en vais et voie quelqu'un de staller sur le bord de la route. Ca batterie a plat. Je l'ai booster et il voulait me donner des sous, j'ai refuser. Ca ma remonter le moral aujourd'hui.

Faire une bonne action est toujours bon pour le moral alors sur se bonne journee! :)

#11 Posté par : Amarnath 17 juin 2014 à  11:21

Tu viens de trouver la réponse à  ton mal !
Rendre service, est le carburant le plus surprenant que je puisse connaître.

Les personnes les plus heureuses, sont celles qui servent les autres, sans monnaie de retour. Mais cela fait très peur. Si j'annonce que je vais vouer ma vie au service de la vie, de nombreux commentaires diront : au non fais attention de ne pas te perdre, il faut prendre soin de soi et ne pas s'oublier... Ce n'est que de la crainte !

Il est possible de s'abandonner totalement à  cela, ce qui pourrait même donner des réponses sur l'univers.
Pas des réponses comme on le croit.

La réalité sans les voiles de l'esprit, décoiffe sérieusement.

Mon vrai visage est loin d'être acceptable, car il est le vide, absence totale.
Ce que je suis pour moi même, n'a rien à  voir avec ce que peuvent percevoir les autres.
Je suis la conscience impersonnelle et vivante, avec juste une minuscule étiquette, marquée "Amarnath".
La vie perçue à  partir de soi (physiquement, matériellement), est différente de ce qu'en disent les autres.
Etre au service des autres, nettoie les pensées inutiles, qui constituent la construction egothique, unique en chacun.

A l'avance je suis désolé pour ceux et celles, qui risque de trouver le temps un peu long.
Attention d'essayer de comprendre ce qui va suivre, non pas intellectuellement mais intuitivement. Sinon cela va devenir, un pavé très très lourd !
Pour comprendre les mots, il est nécessaire de faire abstraction de nos définitions émotionnelles.

Je vais te donner un exemple, de ce que l'on peut percevoir à  partir de soi même et de ce qui est vu de l'extérieur. C'est pour tout le monde pareil. Ce qui est vue à  partir de soi et non pas depuis une vision extérieur.
C'est comme la voix, elle est très différente quand on l'écoute en enregistrement, n'est ce pas ?

Si je suis au volant d'une voiture, assis sur mon siège avec le pare brise et les fenêtres devant moi, si je me fis réellement à  ce que je vois, je peux le décrire ainsi : quand j'accélère, le décor se met à  défiler et plus j'accélère et plus il devient mouvant. Les objets les plus proches de la voiture, (maisons, poteaux électriques, arbres...)ne sont pas reconnaissables, car les images se mélangent. Pour voir les objets qui avancent doucement, il faut regarder au loin. Plus on regarde près et plus les objets filent à  toute vitesse sur les côtés, sans qu'il ne soit possible de les distinguer. C'est une vision délirante, que les jeunes enfants aiment à  contempler. Ils ne s'imaginent jamais ou très peu, la voiture qui avance

Par contre pour les autres, la vision est totalement différente.
Sur le trottoir en dehors de la voiture, ils voient une voiture qui file à  toute vitesse, sur un paysage fixe.
C'est la voiture qui se déplace. Ce qui est absolument vrai.

Avec le temps, cette vision extérieure, la vision des autres, est devenue ma réalité centrale. Je m'imagine dans une voiture qui avance, alors que je suis au volant sans bouger.

Alors oui dans l'absolu, la voiture avance quand tu es dedans, mais pour toi, ce qui est vu, si tu n'imagine pas et ne fais pas acte de mémoire ?

Attention de bien comprendre ce que j'exprime.
Par le conditionnement, l'imagination, nous nous trompons nous même chaque jour.
Est ce que je vois ce que je vois ou est ce que je vois ce que je pense voir ?

En fait pour soi, notre vision du monde est naturellement magique, elle est vivante, le monde est vivant, vibrant, mais à  force d'illusions, nous avons fini par zapper la réalité en faveur de l'imaginaire collectif. Maintenant le monde est devenu statique et c'est nous qui sommes en mouvement.
Car ce qui se passe en voiture est la même à  pieds. Notre corps fait des mouvements, mais reste fixe et fait défiler le paysage comme avec un tapis mécanique. Un peu à  l'image d'un tapis de course, dans les salle de sports. Il suffirait de rajouter des écrans (ça doit exister d'ailleurs) et l'illusion de courir serait parfaite.

Un jeu de formule un en FPS, avec le volant les pédales, avec lesquels on peut conduire un véhicule, que ce passe t-il ? Est ce que nous bougeons avec le cockpit, en se baladant dans le salon chez nous ou bien sommes nous immobile, avec sur l'écran de la télé, le décor qui défile pour nous donner l'illusion de conduire ???
Les coureurs automobile le disent parfois que le plus hallucinant c'est de voir le décor qui disparaît presque, tant les images se mélangent, alors que les avants bras, le volant et le reste, ne bouge pas d'un poil ! Mise à  part pour tourner, bien-sûr !

Sérieusement, vérifie par toi même. Prends ta voiture et regardes ce qui se passe vraiment.
La vie, c'est un grand jeu vidéo !!!

Une autre chose et pas des moindres.

Prends un miroir, et regardes où se trouve ton visage, visuellement, physiquement. Je ne demande pas d'utiliser l'imaginaire et la mémoire, c'est ce que nous faisons déjà  tout les jours, et c'est ce qui nous embrouille.

En restant présent et conscient à  ce qui est visible, lorsque je prend un miroir, je vois mon visage qui se reflète sur ce support en verre. Mais l'image est là , à  un mètre de mon propre visage, sur le miroir. Mais moi, ici et maintenant, là  où je me trouve et où se trouve ma tête, à  partir d'où je regarde, puis-je voir quelque chose ? Physiquement. De la même façon que l'on pourrait décrire la couleur de l'ordinateur, du clavier, de nos vêtements. Regardes l'écran de l'ordinateur, est ce que matériellement tu vois ton visage ? Ne réfléchis pas à  ce que je dit, surtout pas, ça va t'endormir dans tes pensées. Regardes vraiment.

Normalement si tu es comme tout le monde, tu dois voir un écran et un clavier, tu peux remonter le long des bras en partant des mains. Pour ma part, je vois mon clavier, mes mains et mes avant bras, au-delà  ça ce corse. Je ne vvois pas vraiment mes biceps, je continue à  suivre du regard mes bras, que je vois physiquement, matériellement. Au-delà  de ce point flou, je ne vois pas mes épaules et encore moins mon visage.

L'imagination va dire "il y a mon visage !", mais le regard juste, n'a rien à  voir avec cette réponse.
Quand je prend un miroir, je vois bien mon visage là , à  l'extérieur, sur le support réfléchissant, mais quand je retourne mon attention dans la direction de mon visage, je ne peux pas me voir, mis à  part une ou deux tâche de couleur, sensées représenter mon nez.

Et alors ? Et bien tout ! Car de percevoir ce fait avec présence, procure un sentiment de grande paix, la tension au niveau de la tête, descend dans le coeur pour s'évanouir.
La vision de la vie est incroyablement fascinante. Le fait d'avoir un espace grand ouvert et visible dès maintenant, à  la place d'une tête, offre une place immense pour le reste du monde.
Quand je discute avec une personne, son visage devient le mien, il est comme dans un miroir, là  à  un mètre environ de moi.

C'est difficile de comprendre ce que j'explique, car en fait, cela ne se comprend pas mais se vérifie. Cela ne demande pas d'être intellectuellement intelligent (presque au contraire...)Il est indéniable que lorsque nous sommes dans une voiture, c'est le décor qui bouge, quand je me regarde dans un miroir, cela me montre que de mon côté, il n'y a que l'espace. Pour voir mon visage, il me faut toujours être à  une certaine distance du reflet, pour qu'il soit visible.

Lorsque j'explique cela aux enfants, ils le comprennent très bien, ils le perçoivent tout de suite (enfant de 2 à  7 ans). Ils ne sont pas encore dans l'imaginaire totale. Ceux qui ont le plus d'imagination, sont les adultes, car ils sont capables de vivrent cette illusion puissante et en plus collectivement !!! Cela s'appelle une hallucination collective.

Je vais passer pour un fou en expliquant cela, mais cette découverte est gratuite pour tous, jamais cachée, toujours visible, mais par une faute d'inattention, on s'emmerde tout les jours dans nos voitures, sans prêter attention à  ce qui nous ai donné de voir. De vraiment voir.

Essayer avec un assez jeune enfant, avant qu'il ne bascule dans l'imaginaire collectif, et qu'il ne devienne, ce que je parait être et non pas ce que je suis.

Nous avons complètement figé le monde, nous l'avons tué.
Le décor de la voiture est devenu figé, on ne perçoit plus cette magie.

Quand j'étais enfant, je percevais des couleurs, des lumières sur les choses, et je trouvais innocemment cela, très beau. Mais un jour, vers huit ans, j'ai compris que tout le monde ne voyait pas ça, alors j'ai fini par me couper de cette vision enchanteresse, que je me suis interdit sous prétexte que ce n'étais pas la norme. Si les autres ne le voient pas et si je veux être comme eux, je ne peux plus porter d'attention à  ce genre de chose !

Nous passons de l'enfance merveilleuse de walt disney, à  Robocop avec son cerveau programmé.

Quand des personnes prennent des hallucinnogènes ou même une herbe bien forte, ils s'émerveillent de voir des couleurs puissantes, tout parait flashi. Mais c'est une vision beaucoup plus proche de la vérité que de l'emprise d'une drogue.
La drogue la plus puissante est l'imaginaire.

Nous pouvons voir les enfants, s'amuser avec un morceau de bois, devenu la plus belle épée du royaume. Mais l'adulte est encore pire, il se croit être, au centre de lui même, celui qu'il parait être dehors...

Tout ce que je viens d'écrire, d'expliqué ne se comprend pas, mais s'expérimente. Ce n'est pas ma vérité ni ma réalité, mais une réalité disponible pour tous, elle est juste non reconnue.
Nous sommes tous extérieurement des humains, à  l'apparence humaine, mais intérieurement c'est une histoire totalement différente.
Les gens nous disent parfois des choses terribles, et nous prenons leurs mots pour argent comptant et nous construisons un monde intérieur, à  partir de ce bric à  broc, d'idées saugrenues à  notre sujet.
Les briques de l'édifice se place dans des instants, dont on garde souvent une mémoire, dû aux souffrances contractées. Tu n'es qu'un con ! Résonne dans nos cellules, produisent des images, des impressions, liées à  la mémoire de l'image que l'on se fait d'un con. L'impression est en place, le masque est au bon endroit, nous pouvons maintenant parcourir le monde pour vérifier si cette impression est vrai.
Nous allons devenir encore plus con, pour que les autres nous renvoie à  nouveau cette information et pour qu'elle finisse par se cristalliser et devenir une réalité.

Les exemples sont si nombreux.

Si tu prends le temps de découvrir le monde tel qu'il est et non plus tel que tu le pense, tu risques de te retrouver un peu comme moi, presque seul dans le paradis terrestre, entouré de zombie, mais le coeur débordant de joie, d'avoir retrouver ce que l'on chérit étant petit.

Les animaux étaient magnifiques, les arbres, le ciel, les montagnes, les immeubles, les maisons... Tout était vivant, tout était simple et amusant, sans jamais aucun jugement, susceptible de tuer la vision.

Have a nice day.

Amarnath