Bonjour et bienvenue dans cette nouvelle entrée sur mon blog sur ce forum. Je m’embarque dans un espèce de journal photo, comme certains le font ici. Je prends souvent des photos de mes substances ou liées à des souvenirs autour, alors partager celles qui gardent un minimum anonyme mes amis et moi-même me tente.
J’ai carrément un dossier de « selfies sous substances » comme je les appelle. C’est une série de photos où mon but est d’avoir un selfie qui représente au maximum chaque substance ou mélange de substances. Je ne les posterais pas ici pour des raisons d’anonymat tout ça, pas montrer ma tête, mais sincèrement cette série de photos est une grande fierté pour moi. Pour vous décrire des exemples, mon selfie sous LSD est tellement mal cadré et flou que c’est devenu une blague avec mes potes, comme mon selfie sous kéta sur lequel je fait mon plus beau crachat avec une grimace naturelle (la goutte…), il sont mémorables, pour ne citer qu’eux. J’ai ainsi des selfies sous space cake, champi, 2C-B, ecstasy, speed, mdma « cristal », poppers, etc. J’en ai même parfois plusieurs sous la même substance lors de différentes prises pour garder la meilleure. Bref, pour conclure ce paragraphe à propos de photos que je ne posterai PAS ici, je vais passer à des photos que je peux poster. (même si je réfléchis pour certaines déjà floues ou mal cadrées, en les passant en noir et blanc ou en cachant une partie, etc. si je peux travailler sur ça)
Disclaimer : Je vais faire ce journal sous forme d’entrées par commentaires, je vais essayer de faire comme je peux pour flouter ou cacher les main, bords de doigts, d’empreintes, voire baisser la qualité volontairement parfois, recadrer, etc. Ce n’est donc pas une expo photo qualitative mais juste un petit journal photo d’une pauvre meuf perdue sur un forum.
Tout d’abord ma boîte à bonbons. Une vraie petite boîte à bonbons, trouvée en confiserie traditionnelle pour un misérable euro, la vendeuse m’avait dit « Oh comme c’est mignon, on ne nous les achète pas souvent ces boîtes, c’est pour une nièce, un neveu…? » J’ai juste acquiescé mais intérieurement j’ai directement pensé : « Non, c’est pour des bons gros taz ».
Cette boîte me sauve, elle me permet de conserver des stocks, le tout dans un petit pochon en plastique au sein de ladite boîte, ça facilite le transport, généralement on ne m’embête pas trop avec ça : je ne sais pas si c’est parce que c’est trop évident ou si c’est l’aspect tout mignon de la boîte, mais ça passe toujours. J'ai depuis d'autres petites boîtes mignonnes ou rigolotes chinées ici et là en brocante mais je ne vais pas toutes les montrer, juste celle ci qui est la première du type.
Les fameux pochons aux jeux de mots débiles qui font rire. Celui ci est mon favori de tous, pour être honnête, c'est resté une private joke avec mes amis.
Une image vaut mieux que mille mots... Je ne dis rien sur ce qu'on a pris ce jour-là : juste besoin de chewing-gum, de feuilles et d'une balance de précision. Je laisse un indice simple si besoin : je surnomme cette substance Mireille Danielle (Mathieu Anatole) devant mes amis, ou même je m'amuse carrément à le glisser en famille voir si quelqu'un intercepte, mais jusqu'à présent personne n'a jamais relevé, ma foi.
Photo mémorable. Mon premier tata, partagé avec des amis, celui qui m’a fait découvrir mon amour traître pour la substance. Ecstasy, soit de la MDMA, mais avec on ne sait trop quoi sous sa forme de cacheton coloré au dosage aléatoire, enfin, tu connais. Des Maserati verts qui tournaient à l’époque, je ne faisais pas analyser à l’époque, mais même si ça ne signifie pas grand chose, on ne peut pas être sûr à 100% de ça, sur Nuit Blanche j'avais vu des cachetons similaires de la même période, qui venaient du même lieu, y en avait pas quarante du type à ce moment là il y avait écrit que ça contenait des sortes d'amphétamines (en RC peut-être ?), de la caféine et un bon dosage bien chargé en MDMA. Ça ne veut rien dire, mais ça reste un indicateur pour supposer seulement. Seule une analyse en labo aurait pu dire précisément ça et surtout quoi qu'il arrive ça varie plus ou moins d'un cachet à l'autre. Mais les effets ressentis, correspondent en tout cas. (et ce que je ne comprends pas en effet, c'est qu'il me semble avoir déjà entendu qu'il n'est pas possible qu'il y ait du speed/des amphétamines dans des taz ? qu'en général c'est plutôt de la caféine ? Or, j'ai bien vu ça à l'époque sur Nuit Blanche)
J’en avais pris d’un demi mais j’avais trouvé ça si puissant, même si l’effet magique de la première fois a du y être pour quelque chose. Je n’ai jamais trouvé de tata similaire, mais j'espère encore. Même quand mon dealos de l’époque m’a parlé de « Maserati V2 », des cachets à la même apparence, mais venant d’une nouvelle fournée, c’était bien plus doux, rien à voir. On n’a jamais fait analyser, mais tout le monde disait la même chose, donc on a bien compris que c’était pas les mêmes et qu’on les retrouverait sûrement jamais (même si un jour, je suis pas fermée à l’idée de retrouver une autre dinguerie plus ou moins similaire niveau composition ou effets)
Je poursuis avec une petite broche en forme de coeur avec un texte pas si anodin : « Xanax and Chill », celle ci elle fait toujours son effet. Ce que j’aime bien c’est qu’elle passe tranquille en société, les gens ne la voient juste pas ou la prennent à la rigolade, ça choque pas trop. Je ne sais pas si je peux citer le nom de la marque mais les initiales de la petite marque indépendante sont LC et c’est une marque de « broches insolentes » dont j’aime beaucoup le concept, mais celle-ci je tenais à la faire figurer ici.
Le célèbre personnage « Bonjour Chaton » ainsi traduit qui semble apprécier la vie avec sa petite poche de CBD. Rien de plus à dire, juste qu’on s’est tapé des barres en prenant la photo de cette scène surréaliste. Un truc de zootés. (des amis ont commencé à franciser le terme "zooted" à toutes les sauces et finalement je me suis mise malgré moi aussi à le faire tout le temps) zooted : high on drugs (on l'utilise à la place de "défoncé", en somme)
On continue avec des personnages de la pop culture, mais ce clown très connu d’un dessin animé déjà pas très innocent sur un plateau à rouler plein de restes d’herbacées diverses et de cinq GROS tata. Ces Casa de Papel roses, j’en ai envoyé un récemment en analyse, il fallait que je m’y raisonne un jour. Ils sont vraiment forts, en effet et surtout semble être coupés avec un RC ou un truc du style.
Une impureté de synthèse, un RC inconnu semble s'être invité à la fête, mais j'aimerais en avoir le coeur net : ce qui m’a poussée aujourd’hui poussé à les envoyer en analyse. Je crois qu’au niveau des effets, ce sont les cachets qui m’ont le plus tabassé le cerveau, voire même un peu trop. Déjà qu’on est pas très frais sur les photos sous taz, avec ceux là on est carrément dégueulasses, et juste avec une moitié. Le soir de la photo j’en ai pris un entier, quelle bonne idée.
Je ne suis pas un exemple, j'ai déjà consommé à deux reprises ce taz avant d’avoir le déclic et de me dire que ça méritait une analyse, idéalement j'aurai du le faire avant ma première prise, ou au moins juste après, mais ainsi soit-il. Mieux vaut tard que jamais. Le dernier qu’il me restait en stock finira donc en labo et non dans mon gosier, une belle action, finalement.
Des bracelets fabriqués par mes soins. J’ai subi une opération dans l’année et pour m’occuper durant ma convalescence, j’ai enchaîné les créations de bijoux, colliers, bracelets, bagues, tout ça. Je me suis autorisé deux modèles secrets : un « LSD » et un « XTC » à l’image de deux substances que j’aime énormément mais pas en même temps et pas pour les mêmes raisons.
Le tube de vinaigrette des célèbres salades composées de la encore plus célèbre marque alimentaire qui commence par un S et finit par un O. C’est un ami rencontré en soirée par hasard un beau jour d’été qui m’a filé le pro-tips : il n’achète pas de tube pour transporter les joints, il nettoie juste les tubes de vinaigrette de ces salades prêtes à l'emploi, ici on est écolo (surtout on est pas très riches et on pense pratique avec l'emballage du casse croûte)
On arrive à des photos sous LSD dans la cambrousse, des photos où j’étais bien perchée, pas très fraîche, enfin vous voyez, quoi. Aucune photo de nette, enfin quelques unes mais en tout cas je n’ai pas du tout capturé ce que je voulais capturer en image, bien que le rendu soit très sympa.
J'ai voulu photographier un chien, mais c'est la photo la plus floue et la plus abstraite que j'ai prise dans ma vie, sincèrement, bien que je ne pourrais jamais me résoudre à la supprimer, je la trouve sublime à a façon.
Une photo nette, quand même. Ce que je trouve amusant ici, c'est que je ne voyais pas du tout ce que j'ai pris en photo. J'ai pris la photo en me disant : "Woah, ce lever de soleil, je vois des ondes et des cercles formés par les nuages, je dois capturer cet instant !"...Bien évidemment, c'était des hallucinations visuelles que je voyais, mais la photo est tout de même belle au final, bien qu'on ne voie hélas pas les cercles et ondes que je voyais.
Le joint bien roulé et celui mal roulé. Ces deux joints ont leur histoire : l'un a été roulé sur le trajet pour aller en teuf en quelques minutes, l'autre a été roulé en pleine perche au milieu de la teuf pendant presque 40 minutes : autant vous dire qu'en retrouvant les deux joints sur le tableau de bord le lendemain, dans un état plus proche de la sobriété, on a explosé de rire.
Je poursuis avec une photo de buvards de LSD que notre dealos avait emballé d'aluminium, d'après lui pour préserver de la lumière et de la chaleur lors du transport, je ne sais pas si c'est la meilleur méthode, mais en tout cas les buvards ont bien fait effet et leur robe d'aluminium nous aura fait rire (retirer l'aluminium avant ingestion, bien évidemment)
Roulage à la chaîne. Ça me rappelle quand avant une teuf, ayant appris de nos erreurs, nous avions pré-roulé une quinzaine de joints à la chaîne, sur quatre personnes chacun avait sa tâche, de grinder, s'occuper du tonkar, doser, rouler...etc. C'est technique tout ça.
Un space cookie géant en pleine cuisson. L'anecdote sur celui-ci, c'est que la répartition de la matière devait être irrégulière car un gros morceau pouvait faire peu ou pas d'effets, comme des minuscules bouts pouvaient défoncer de façon hardcore.
Lors d'une soirée space cookie, une personne présente dans le groupe est partie dormir. Une ou deux heures plus tard, on voit cette personne ressurgir de nulle part, le pas décidé, vers la porte. On se regarde tous, nous ne comprenons pas. Enfin, il finit par revenir, une poche de livraison de courses à la main, on lui demande : "Mais t'as acheté quoi ?". Il vide le sac sous nos yeux et...Il y a trois paquets de cookies, de trois marques différentes, on explose de rire, puis il s'explique : "Je voulais manger des cookies inoffensifs, parce que les autres ils dégomment"
Voilà comment une soirée space cookie a dérivé en soirée dégustation et classement de marques de cookies, merci la foncedalle.
Cette photo rappelle le doux souvenir d'une belle nuit blanche, veille de partiel. Quelques jours avant j'avais dit : « Non, pas de soirée cette semaine, j’ai mes partiels », puis ce discours a progressivement évolué vers : « Bon, ok, je viens, mais je rentre pas tard, je reste sobre et je prends mes cours, et je révise dans mon coin à des moments. ».
J’ai évidemment ramené mes cours, mais je ne n’y ai finalement pas touché de la soirée. Et ce n’est pas tout, je devais rentrer « pas trop tard » ce soir-là, mais je ne suis pas du tout rentrée. J’ai cumulé un petit bout de space cake et j’ai suivi le groupe dans l’euphorie pour prendre un demi taz plus tard. Une soirée mémorable, un moment incroyable que j’ai partagé avec mes amis ce soir-là, un comportement pas très responsable de ma part je l’avoue quant aux partiels, mais j’ai validé l’épreuve haut la main, malgré mon état encore second, je remercie mon tiers temps et le fait d’avoir été studieuse le reste du temps. Je me souviens avoir fait une sieste de 20 minutes tant bien que mal, encore dans un état de non-sobriété, puis avoir quitté l’appartement de mon ami au petit matin, j’ai couru vers l’arrêt de bus le plus proche et je suis arrivée juste avant qu’ils ne ferment les portes de l’amphi, un timing exemplaire.
C’est ce jour-là que j’ai dit pour la première fois avec honnêteté à des camarades de ma promo en sortant de l’épreuve : « Ohlala les gars, j’étais pas très sobre hier et j’suis même pas rentrée chez moi, j’ai juste volé le premier stylo que j’ai trouvé où j’étais et je suis partie. ». Je n’ai pas donné plus de détails, ils sont loin de tout ce monde, mais juste ils ont éclaté de rire et on sorti un « Rolala…incorrigible, toi. »
Juste quelques photos de la dernière fois où j'ai cuisiné des space cakes avec mon copain.
Ils avaient pas une tête incroyable, on a pourtant tenté de les recuire plusieurs fois, mais on s'en fiche : au final ils étaient forts niveau effets, on les avais bien chargés.
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