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Ju ; mon cauchemard. 



Il y a des personnes, comme toi qui n'ont pas eu de vie facile; la mort de ton père ainsi que ton immersion dans la came par sa faute par exemple. Je ris jaune, mon papa m'a tendu du vin blanc toi c'était une seringue.. Beaucoup de quiproquos entre nous, depuis notre rencontre en 2011. Je pensai te connaitre et toi dont..
Notre relation perdue, reste à  ce jour une blessure à  vif. Trop de mensonges, de non dits, de différences.. Quand j'ai réalisé de quoi était fait ton monde, j'ai eu peur et surtout j'ai eu vraiment mal. Le shoot du matin au soir, le deal qu'on attend comme le messi et tout ce qui accompagne la vie du toxicomane. J'ai eu à  voir tout ce que j'imaginais de cette vie, et je n'ai pas voulu revivre l'histoire de mes parents. Tu étais cher à  mon coeur, tant que rien d'officiel n'était engagé; parce que cette vie au fond était loin de ce que je visualisais pour mon futur. La seringue dans mon bras, j'arrivai à  articuler quelques phrases quand tout partait en vrille et que le silence s'installait. Tu ne m'as jamais fais confiance certes, mais au fond moi aussi. Notre passion était un secret, un mensonge permanent; et pour que tu le saches tu m'as appris à  donner le change, à  sourire et faire comme si. Tu m'as repproché de dissimuler, je ne voulais pas; je suis comme ça, je ne parle pas et encore moins quand j'ai la trouille. Ca sans t'en rendre compte, tu l'as instauré dans notre relation. La pression psychologique que tu exerçais sur moi était invivable. Je redoutais chaque appel, chaque weekend passé avec toi; tu en voulais trop, trop pour moi. Tu as réussi à  me faire sentir moins que rien, sotte, inapte, folle et j'en passe. Si je t'ai quitté de cette manière, par texto, c'est que tu ne me laissais pas le choix; je n'avais aucune autre marche de manoeuvre. Alors j'ai vrillé, je suis allé vers ton rival et je t'ai cherché à  travers lui sans arrivé à  l'aimé. Tu as débarqué, tu m'as menti, tu as profité de ma faiblesse pour faire de moi ton objet et tu t'es servi de ma mère pour y parvenir en usant de sa crédulité et de son angoisse de maman. Nous sommes rentré sur Lyon, je t'avais lâché un minimum de non dits, c'était déjà  trop pour toi; je pouvais lire la déception et le dégout dans ton regard chaque fois que nos yeux se croisaient.. Ce soir là  tu voulais me faire l'amour, mais je savais que j'avais pris beaucoup de risques qui se confirment aujourd'hui avec l'hépatite C et je n'ai pas réussi à  insister pour que tu mettes un préservatif. Je ne me rendais pas compte réellement, comme si le gardait pour moi empêcherait le virus de te contaminer; erreur de ptite conne que j'ai été. T'as réussi à  me tirer les vers du nez et là  je ne répond de rien; la punition que tu m'as infligé était pour moi méritée bien que monstrueuse. Tu m'as violée, sodomisée de force et avec la colère obligée en plus à  dire des choses dégradantes sur ma personne. Jusqu'à  ce que je n'en puisse plus, de douleur et que je te supplie d'arrêter quitte à  dormir sur le paillason. Je me suis prostrée dans le lit, nue, choquée. Toi tu as fini par achevé le coup de grâçe en me disant que tu ne voulais plus jamais entendre parler de moi, que j'étais une meurtrière, dangereuse pour les autres, que tu m'emmenerais à  St Jean de Dieux l'asile et m'y déposerais pour toujours, je serais seule à  jamais, pour finir que tu t'occuperais personellement de moi si tu avais contracté le virus. Que dire ? Je suis victime du viol, mais toi tu es victime de ma connerie. Aujourd'hui l'affaire devrait passée en justice, mais je ne le souhaite pas. Tu sais pourquoi ? Parce que j'ai autant merdé que toi, et la différence d'âge n'excuse pas tout. J'accepte mes tords, comme tu le fais avec les tiens. Aujourd'hui le contact est rompu depuis que j'ai du fuir Lyon, ton souvenir me hante. Et chaque jour je ne peux m'empêcher de penser à  notre histoire, ce drame vivant entre deux personnes qui ne pouvaient que s'aimer physiquement dans la fusion la plus totale. Je sais que tu resteras dans mon coeur, malgré les souffrances; parce que de tous tu es peut être le seul à  m'avoir aimé. Seulement l'un comme l'autre, on ne sait pas aimer; et j'espère que tu trouveras celle qui te donnera envie de lever le pieds avec tes démons.. tout comme moi. Si ce texte était une lettre elle te serait destinée, alors je terminerais par dire le aurevoir que je ne t'ai jamais formulé..
Adieu Ju <3

Catégorie : Paroles de femmes - 19 septembre 2013 à  08:25



Commentaires
#1 Posté par : joseph curwan 19 septembre 2013 à  10:14
salut vera, c'est très émouvant ton histoire. moi j'ai 40 ans et je n'ai jamais vécu de passion comme ça. je crois que je n'aurais pas tenu le coup, cela m'aurai détruit. mais ma vie est plate, sans relief, je n'ai rien vécu d'important, car en dehors de l'amour sexe, qu'est-ce qui est important ? j'ai vu ta photo, tu es super canon. moi aujourd'hui je suis moche gros et insignifiant, aucune femme ne voudra jamais de moi, alors je prends ma codéine et j'écris des poèmes, c'est tout ce que je peux faire, mais j'aurais aimé vivre une grande histoire d'amour, et puis aussi devenir musicien, mais ça ne m'a pas été donné. bises -joseph

 
#2 Posté par : Vera 19 septembre 2013 à  10:48
La passion finit par bruler jusqu'à  se retrouver à  vif, et j'étais loin d'être heureuse. Comme je le dis on ne s'est jamais compris, jamais je n'ai repris le dessus pour retrouver la voix. Cette histoire m'a fait énormément de mal, elle m'en fait encore. J'ai failli en arriver au suicide pour te dire, je me sentais dans l'impasse; complet. Et jusqu'à  maintenant je le voyais comme un monstre. J'arrive à  prendre du recul, à  être dans la compréhension mais je suis encore fragile et je ne pourrai jamais oublié; jamais. L'amour le vrai se partage, il n'ya pas de dominant ni de dominé, égal à  égal dans toutes les situations. Ce n'était pas le cas, trop jeune, trop peur. Je me suis rendu malade jusqu'à  perdre la parole et qui ne me reste que les os     ( je ne mangeais plus, panique, pression, stress, mensonges.. ). Une histoire vouée à  l'échec qui n'aurait pas due être. Alors ne vis pas sur des regrets je suis sûre que tu as vécu de belles choses, dont tu as du mal à  te souvenir en cette pèriode noire. Tout le monde gagne au bonheur, même à  40 ou 80 ans; et si tu n'as pas connu encore l'amour, le vrai, il t'attend. Je te le dis, car aujourd'hui mon coeur bat à  nouveau pour quelqu'un et le son de sa voix suffit à  me faire sourire. Pas de passion, de la tendresse et un semblant de souffle. Ca fait du bien de tomber sur des gentils garçons; je peux le dire. Reste à  la mercie du bonheur Joseph; il t'attend peu être au coin d'une rue sans que tu le saches. Et merci pour ton commentaire, il était temps que je mettes des mots sur cette histoire.. de fous wink

 
#3 Posté par : revezzzz 19 septembre 2013 à  12:15
bonjour;

je suis contente que ça aille mieux pour toi, véra, après toutes ces galère, tu méritait vraiment ces moments de bonheur et d'apaisement.

J'ai vécu avec un homme plus jeune que moi, un dealer,, c'était passionnel, beau au début. mais finalement on vivait à  trois, avec cette putain de came à  l'origine de nombreux conflit, mensonges ect....ça s'est vite dégradé, sans arrêt à  me rabaisser, m'insulter, il arrivait à  me rendre dingue par ses paroles, jusqu'à  tout casser chez moi, ce qui ne me ressemble pas.
la violence physique aussi quand il avait bu. bref l'enfer pendant 3 ans.

Je n'étais plus moins, me sentait comme une moins que rien, une merde.

J'ai un fils à  l'époque en garde alternée, bien sur les semaines ou il était là , je donnait le change," tout va bien dans le meilleur des mondes". mais il n'était pas dupe mon petit et il m'a dit un jour: "maman je veux plus que tu sois avec ....., il te rend malheureuse" AIE..L'électrochoque, Lui qui passe avant tout dans ma vie, qui a tjrs été mon moteur.
ni une ni deux bye bye cet homme, et re traitement pour me sortir de cette merde.

Après une année de solitude, j'ai rencontré un homme merveilleux, doux, tolérant, j'ai repris confiance, enfin presque, les vieux démon sont long à  partir.

Joseph, ça te tombera dessus quand tu t'y attendra pas, moi j'y croyais plus à  l'amour, comme quoi. Et la beauté, c'est dedans qu'elle est la plus belle, ai confiance en  toi, je suis sure que tu te sous estime.
Tu sais on me dit que je suis une belle femme(moi je ne me suis jamais aimée, ouai pas facile le regard qu'on porte sur soi même,), mon chéri est loin d'être un top modèle, mais je l'aime de tout mon c œur et moi je le trouve magnifique.

Tu dois avoir de  belles qualité, met les en avant une femme passera par là  et hop peu etre l'amour au rendez vous.

bon courage à  vous deux

 
#4 Posté par : Disturb 19 septembre 2013 à  12:49
encore une fois , bien touché par la lecture d'un blog.

  content que tout commence à  rentrer dans l'ordre pour vous deux Véra et Revezzz

  Bye !

 
#5 Posté par : Vera 23 septembre 2013 à  17:30
Merci à  tous de vos commentaires; tous..
C'est la première fois depuis cette rupture que j'arrive enfin à  mettre des mots sur cette relation douloureuse. Je reconnais beaucoup de choses dans ton témoignage Revezz; les insultes, le rabaissement, la culpabilisation et j'en passe. J'étais avec un monstre; la drogue au début nous réunissais c'était la lune de miel ( ces mots ), taquets sur taquets. Geste sensuel tel la pénétration à  mon sentiment. Mais rapidement je ne supportais plus de le voir comme ça, ça devenait impossible de faire semblant.. Surtout qu'il me rationnait pour avoir sa dose, il était en plein trip et moi je restais sur le carreau à  le regarder.. Aujourd'hui les cauchemards sont presque un souvenir et je pense être prête à  tourner la page.. dans quelques temps wink

PEACE AND LOVE MY FRIENDS; SMILE LIFE IS A SLUT BUT WE HAVE STRONG; STILL POSITIVE <3 <3 <3

 
#6 Posté par : revezzzz 24 septembre 2013 à  08:48
bonjour à  vous

C'est dur de se reconstruire après de telle épreuve qui déchire nos petits c œurs fragile, ça met du temps mais les blessures s'atténuent avec le temps.

bonne route à  toi véra. biz

 
#7 Posté par : Vera 25 septembre 2013 à  08:22
Ah nous meufs d'avoir des couilles de mamouth; on arrête les frais!
Dernière fois qu"un homme me touche sans mon consentement! ou me rabaisse, ou m'insulte. Je veux de la douceur et du RESPECT bordel!
Hommâge à  toutes celles qui n'ont pas encore eu le courage de parler.. PEACE

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