L'impression d'avoir été destinée à ça 



à 10 ans, ma soeur m'a fait fumer ma première cigarette et mon premier joint en même temps : j'ai inhalé la fumée, je n'ai pas toussé, je n'ai pas vomi après. Je me rappelle juste m'être dit à quel point c'était cool et mon cerveau m'a dit "putain, j'en veux encore".
autour de cet âge, j'ai commencé à écouter du rock psyché grâce à mon père, et en même temps à lire toute une partie de la littérature autour de la drogue et de la musique des 60s, toujours en trouvant ça incroyable
dès que j'ai eu l'occasion, j'ai recommencé à fumer des cigarettes, puis des joints, puis ma première cuite autour de mes 13-14 ans, en cachette des parents avec mes copines, ou ma grande sœur qui me paye une taffe par ci par là...
Puis un jour, à 18 ans, au détour d'un festival, j'ai pris ma première pilule d'ecstasy : rétrospectivement, ce n'était même pas si ouf, je suis montée dans la navette du retour en rejoignant mon copain, j'ai juste bien cassé les pieds à mon voisin du bus
avec mon copain de l'époque, j'ai testé la coke, puis de nouveau les taz, la , le speed et à chaque fois wow !! même les descentes, les effets secondaires désagréables, ne m'ont jamais fait dire que je voulais stopper cette conso.

Depuis, j'ai également essayé le LSD, incroyable également, le champagne de la drogue comme disait Charles Duchaussois dans Flash... mais je crois que mon premier amour avec les substances psychotropes restera l'ecstasy et la MDMA, j'en prends moins maintenant et parfois je suis triste de me dire que je ne connaîtrais jamais à nouveau la sensation de la première montée de taz, ce flottement, cette légèreté, ce bonheur qui peut manquer parfois un peu à ma vie

Catégorie : Tranche de vie - 19 septembre 2023 à  10:12



Commentaires
#1 Posté par : Unposcaille 19 septembre 2023 à  16:24
Hello, c'est bête, mais perso on m'a donné des opi jeune en cadre médical. Mes parents aussi consommaient en fête les mêmes prod que toi.

Quand j'ai découvert ça a été une évidence, j'avais des craving de fou sans encore avoir consommé. Je me sens bien avec ça et, les benzos er la , j'ai juste l'impression que c'est naturel et que ça fait partie de moi, avec la clope. Apparemment sociologiquement t'as plus de chance de conso si y'a conso dans ta famille et ça vient peut être de ça.

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