Bonjour à vous tous, Je me suis déjà présenté il y'a un moment mais ce blog ce sera le lieux où je pourrai partager aussi bien mon histoire que les dessins tiré de mon vécu. Je suis un jeune homme de 19 ans, je viens d'une famille de classe moyenne aimante, bienveillante à mon égare. Mais j'ai réussis à tout détruire. Je me reconstruis actuellement et tente de retrouver et remettre ensemble les morceaux des liens avec ma famille.
Je ne sais pas paroù commencer ce blog, par quoi dire ni si cela vous le coup. Je vais donc débuter par la fin, là où j'en suis maintenant. Déscolarisé mais actif dans une association d'artiste à Metz (entant qu'artiste intervenant et graphiste) je suis sous paroxétine 20mg et je prend quelques alpraxolam à divers moments ( en soirée, quand je vais devoir affronter ce que je ne veux pas voir ou subir parfois juste pour dormir ). Part dessus cela je bois, je pèse 50 kilos pour 1m75, mais quand je fais la fete ( 1 à 2 fois par semaine) je bois en moyenne un demi litre de ricard plus quelques whisky. De plus je bois quelques verres seuls. L'été c'est la fête non stop pendant 2 mois, en décuvant rarement. Je ne sais pas à quel point ma conduite est à risque.
Je connais ce qu'on appel aussi le romantisme de la drogue, ce milieu me fascine totalement. Je fréquente PA une fois par jour, lis des TR, des témoignages, m'imprègne de l'expérience des autres.
L'envie de commencer un grand voyage psychédélique me titille tout comme l'envie de découvrir la dame blanche. Mais je me connais, j'ai consommé du cannabis quotidiennement pendant 2 ans durant mes années lycées ( 5 joints en moyenne et plus rarement des douilles ). Des que j'ai gouté mon premier joint à 15 ans j'ai sauté à pied de joint dedans. Pour payer mes consommation j'ai bien évidement vendu à mon tour, au point de fréquenter des milieux qui ne porte pas bonheur. L'argent aussi facile à 16 ans est le plus gros piège de cette drogue pour moi. J'ai mis 6 mois à arrêter après avoir frôlé l'arrestation et un passage à tabac en règle dans les toilettes de mon lycée (avec vole de portable et une perte d'audition partiel à droite suite à une châtaigne dans l'oreille). D'autant plus que pendant ces 6 mois d'arrêt je devais rembourser une dette et donc fréquenter vendeurs et consommateurs. Difficile d'arrêter quand tout ces potes sont dedans, j'ai donc compensé par l'alcool.
En grandissant et en fréquentant le milieu des freeparty j'ai rencontré de nombreuses substances sans pour autant en prendre, me souvenant de mon expérience avec le cannabis. Je pense que je suis maintenant bien plus mature, solide et informé grâce entre autre à PA, pour explorer la pharmacopée de notre planète mais étant sous AD je ne sais pas si cela est une bonne idée ( syndrome S. et autres ) Voici un bout brut de ma vie, superficiel, je rentrerai surement dans le pourquoi du comment plus tard. merci à vous si vous m'avez lu, j'espère un retour de votre pars.
Bonjour compère, bienvenue. Je suis également curieux de suivre ton récit et apporter un semblant d'amitié à travers ce forum. Tu est donc allé souvent en freeparty sans toucher au prods classiques tel que les Tazs, la MDMA, la coke ou la Kétamine ? Si tu lis souvent les discussions ici tu dois avoir remarqué les posts concernant l’addiction au drogues de RaveParty qui déboulent chaque semaine, soit prudent et surtout certain de ton choix. Peu arrivent à rester raisonnable, et tu semble avoir déjà un passé conséquent dans le milieu des drogues. En tout cas je vois mal comment continuer a fréquenter ce milieu sans que ça arrives un jour ou l'autre, soit fort.
Si tu t'y met fais gaffe aux interaction avec ton AD car elles sont nombreuses, renseigne toi bien. Honnêtement je suis pour le voyage psychédélique, des tests ont prouvé que ça agit sur la dépression ça peut surement t'aider, Respecte le set ans setting et n'abuse pas, tu as vu le mal que ça cause avec les autres drogues, le voyage psychédélique ça ce respecte.
Boujour à vous tous, merci pour votre soutiens et messages. J'ai passé beaucoup de temps en free sans taper, quand je suis fatigué je vais pieuter dans une voiture, et je retape du pied au levé du soleil. Je suis attiré par les promesses des opiacés, un pacte avec le diable. J'ai peur de pensé pouvoir gérer, alors que à la lecture de PA, on voit que le dérapage est rapide. l'opium m'attire particulièrement mais je ne l'ai rencontré qu'en camping de festival (odeur au combien inoubliable) et je n'ai pas osé goutter.
Je pensais pouvoir revenir dans mon passé grâce à ce blog mais le présent m'a frappé avec violence. J'ai besoin de mettre les derniers événements à plat
Jeudi dernier,
15h Je mange un repas frugal pour mon déjeuner.
16h Je rejoint quelqu'un pour qui je réalise les illustrations pour son recueil de poèmes, Un projet qui me tiens à c œur, l'auteur, bien que rencontré deux fois est quelq'un que j'apprécie. Nous allons chez moi, parlons du travail à faire, de ce qu'il souhaite etc, en buvant un pack de bière. Nous enchaînons notre discution sur la politique/philosophie, nous somme en désaccord et débattons pendant longtemps en buvant du whisky.
18h On se décide à aller boire l'apéro chez des amis que nous avons en commun, on en profite pour passer racheter une bouteille de whisky car nous avons pour plan de repasser chez moi manger par la suite et partir à une soirée Ska. Arrivé à la caisse du magasin, mon collègue ce fait chopper, on se fait emmener tout les deux par la sécurité alors que j'avais payé ma bouteille de whisky. Il avait volé deux pauvres canettes de tonic, je prend pour complicité (alors que je n'étais pas au courant du larcin) et me fait donc photocopier mes papiers. Passablement en colère j'engueule la sécurité et Arvo (l'auteur du receuil). Et me fait virer du magasin. Arvo s'excuse, je lui explique que j'ai déja assez d'amende pour prendre à cause de connerie pareil.
18h30 On arrive chez mes amis pour l'apéro, j'étais déja légerment saoul et cela ne va pas s'arranger. J’enchaîne whisky sur whisky. Je suis dans un bonne état d'esprit, grosse envie de faire la fête, je pardonne Arvo (qui est bien plus âgé que moi).
20h-22h environs trou noir
22h30 Je suis sur un brancard au urgence, un hopital que je ne connais pas, je suis en blouse et une perfusion de dextrose s'écoule dans mon bras gauche. Je ne suis pas étonné d’être ici, j'ai des flashback persistants, qui reviennent en boucle et m’inquiète plus que la situation actuel. Une impression d'avoir perdu ma dignité et de culpabilité m’assaillit. Je me souviens vaguement d'un pompier qui me cri dessus dans le camion, et des toilettes de mes amis, ce souvenir me met mal à l'aise. J'appel mes amis pour leur dire que je suis conscient et aux urgences, puis mes parents étonnamment. J'ai l'impression d’être extrêmement lucide ( j'apprendrais plus tard que je parlais en boucle, je répétais à mes parents que j'avais mon sac et mes chaussures (quelle fierté !)).
23h Je demande à aller fumer, on me dit qu'il faut attendre la prise de sang et le résultat. Celle ci faite ( j'apprendrais plus tard le nombre de grammes par litre, que je ne donnerai pas ici ce n'est pas un concourt) je demande à aller aux toilettes. j'en profite pour aller fumer et je discute pendant un moment avec des ambulanciers très sympathiques.
00h30 Une infirmière vient me chercher par la peau du cul, je me fait interné en courte hospitalisation, on me prend mon sac et mes papiers en otage pour pas que je me tire. Je réussis à garder mon tabac. La nuit est très longue, ponctué de sorties clopes.
J+1 J'éssais de démêler ce qui c'est passé, ma copine fait deux heures de routes pour m'apporter des affaires en passant par mon appart'. Mes amis ne veulent pas me dire tout de suite ce qui c'est passé. Tout mon coté droit est douloureux. J'apprend que je vais être transféré en psychiatrie et que j'ai un rdv dans la mâtiné avec une psychiatre. Elle m'apprend que je suis ici parce que j'ai mélangé alcool et benzo en grande quantité (je m'en doutais) et que j'ai craqué pendant que les pompiers m'emmenait à l’hôpital en répétant que j'étais à bout. Nous discutons, je suis franc au possible mais ne me souviens pas de grand choses. Elle pense à une TS vu mon passé, je lui répond que je voulais juste faire la fête. Je dois interrompre l'entretiens pour dégueuler comme jamais. Je dors tout l’après midi après qu'elle m'ai donné 50mg de seresta. Le soir je dessine cela avec les moyens du bord :
Pour dormir, on me redonne un seresta 50mg et un imovane alors que j'ai clairement dit ne pas en vouloir.
J+2 Je me réveille avec un gout horrible dans la bouche qui ne me quittera pas de la mâtiné. Je m'arrange avec le doc' pour que une amie passe me raconter ma soirée, je suis très anxieux de ce qu'elle a à me dire.
Mon pavé est déjà très long, j'écrirai la suite plus tard, merci à vous si vous m'avez lu. je tiens à dire que le personnel de l’hôpital en question était très compréhensif et aimable, vraiment ! Cela me fait du bien de mettre cela à plat ici !
c est l imovane qui donne ce gout infame ! une horreur! j adore! le mec se gave de benzo et d alcool et on lui refile encore et encore des medocs ..mon pauvre il n ont pas envie de te voir emerger ... il aurait mieux valu parler avec toi non? mouis..ça prend du temps...
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