Le Mal absolu
Toutes choses à sa pureté. Le Mal aussi et on a cru longtemps ( et certains y croient toujours ) qu'il s'agissait d'une entité opposée au bien, quelque chose de très manichéen. Bien sur, le Mal est dilué dans la vie avec le bien. Mais pas dans une psychose comme j'ai vécue. La le Mal est une force complète, sans aucune nuance et toujours pire que ce que l'ont croit.
Le diable me torturait, je ne manque pas d'exemple. Il m'isolait dans une pièce surchauffée faites de parois de fer. Bien sur il s'agissait toujours de ma chambre. Dans cette boite en fer, il y avait un écran. J'y voyais mes amours vivre pleinement, heureux avec des enfants, alors que moi j'étais condamnée à rester pour l'éternité, seule, dans ce coffre en fer surchauffée. Mes larmes, mon désespoir, comment le décrire ?
Jamais de répit. Un bon millier de tortures similaire en un an et demi. Comme la toupie… Assise dans mon lit, j'étais dans une machine qui changeait les réalités et je devais retrouver la bonne pour ne pas rester bloquer dans une sale réalité pour l'éternité. Je me suis trompée, j'ai choisi une mauvaise.
Que s'est il passé ?
Je me suis retrouvée téléguidée au milieu de ma chambre ( je n'avais aucun pouvoir sur mon contrôle moteur ) et je me suis mise à me tordre dans tous les sens: je devenais une araignée.
Des pattes sortaient de mon corps qui devenait noir, mes os craquaient, cela avait durée des heures.
Je parlerai plus tard de ce qui me faisait tenir le coup, comment je n'ai pas craquer.
Le Mal absolu, ce sont des " démons " qui projettent des images de mort, de destruction, dans votre esprit. L'anéantissement du monde complet. Détruire dans la douleur, heureusement mon cœur est pur et jamais un démon ne ma convaincu de faire du mal a l'extérieur. D'où la durée d'un an et demi.
Le diable me torturait, je ne manque pas d'exemple. Il m'isolait dans une pièce surchauffée faites de parois de fer. Bien sur il s'agissait toujours de ma chambre. Dans cette boite en fer, il y avait un écran. J'y voyais mes amours vivre pleinement, heureux avec des enfants, alors que moi j'étais condamnée à rester pour l'éternité, seule, dans ce coffre en fer surchauffée. Mes larmes, mon désespoir, comment le décrire ?
Jamais de répit. Un bon millier de tortures similaire en un an et demi. Comme la toupie… Assise dans mon lit, j'étais dans une machine qui changeait les réalités et je devais retrouver la bonne pour ne pas rester bloquer dans une sale réalité pour l'éternité. Je me suis trompée, j'ai choisi une mauvaise.
Que s'est il passé ?
Je me suis retrouvée téléguidée au milieu de ma chambre ( je n'avais aucun pouvoir sur mon contrôle moteur ) et je me suis mise à me tordre dans tous les sens: je devenais une araignée.
Des pattes sortaient de mon corps qui devenait noir, mes os craquaient, cela avait durée des heures.
Je parlerai plus tard de ce qui me faisait tenir le coup, comment je n'ai pas craquer.
Le Mal absolu, ce sont des " démons " qui projettent des images de mort, de destruction, dans votre esprit. L'anéantissement du monde complet. Détruire dans la douleur, heureusement mon cœur est pur et jamais un démon ne ma convaincu de faire du mal a l'extérieur. D'où la durée d'un an et demi.
Catégorie : Témoignages - 03 août 2018 à 20:01
Commentaires
1
#1 Posté par : janis 03 août 2018 à 23:57
Massa,
Je connais au moins une personne qui a passé sa vie dans une réalité alternative.
Et ce fut dramatique.
Comment es tu revenue ?
Je connais au moins une personne qui a passé sa vie dans une réalité alternative.
Et ce fut dramatique.
Comment es tu revenue ?
#2 Posté par : Massa 04 août 2018 à 19:03
Salut Janis,
Mon père et mon médecin ont trouvé la solution de l'haldol ( neuroleptique typique bien hardcore ) qui était insipide, incolore et inodore. Le seul contact que j'avais avec mes parents était le verre de Lysanxia qu'il me donnait le soir, alors ils ont en profité pour glisser les gouttes d'haldol dedans. J'avais atteint un niveau de décrochage tel, ils ne voulaient pas me colloquer. Ca été la solution. Je suis revenue en quelques semaines dans un désert, mais lucide. J'ai su des années plus tard pour l'haldol, car depuis la crise je reste chez mon père.
Mon père et mon médecin ont trouvé la solution de l'haldol ( neuroleptique typique bien hardcore ) qui était insipide, incolore et inodore. Le seul contact que j'avais avec mes parents était le verre de Lysanxia qu'il me donnait le soir, alors ils ont en profité pour glisser les gouttes d'haldol dedans. J'avais atteint un niveau de décrochage tel, ils ne voulaient pas me colloquer. Ca été la solution. Je suis revenue en quelques semaines dans un désert, mais lucide. J'ai su des années plus tard pour l'haldol, car depuis la crise je reste chez mon père.
#3 Posté par : Sangdencre 04 août 2018 à 22:46
Massa,
Je pense, que ton père a fait ce qu'il fallait… Ok l'Halopéridol c'est costaud, mais très utile pour se sortir de psychoses bien ancrées.
C'est chouette que tu sois de retour IRL, même si c'est souvent à gerber, la vie te fait des cadeaux aussi….
Je pense, que ton père a fait ce qu'il fallait… Ok l'Halopéridol c'est costaud, mais très utile pour se sortir de psychoses bien ancrées.
C'est chouette que tu sois de retour IRL, même si c'est souvent à gerber, la vie te fait des cadeaux aussi….
#4 Posté par : Biyach 04 août 2018 à 23:34
Je crois comprendre tes mots .
Ton passage à du être tragique. Et la suite doit pas être rose.
Ça ne peut que perturber pendant très longtemps et c'est très long avant d'en voir le bout.
Remet-toi bien ! Les neuros semblent très perturbateurs (j'y ai pas touché).
Courage !
Ton passage à du être tragique. Et la suite doit pas être rose.
Ça ne peut que perturber pendant très longtemps et c'est très long avant d'en voir le bout.
Remet-toi bien ! Les neuros semblent très perturbateurs (j'y ai pas touché).
Courage !
#5 Posté par : janis 05 août 2018 à 00:46
Merci de ta réponse massa.
Ça n a du être facile pour des proches de te mettre sous haldol sans même recueillir ton consentement car tu étais trop loin pour pouvoir l exprimer.
Tu en es revenue et même si la vie te paraît compliquée, tu es là, tu peux interagir.
Prends soin de toi
Janis
Ça n a du être facile pour des proches de te mettre sous haldol sans même recueillir ton consentement car tu étais trop loin pour pouvoir l exprimer.
Tu en es revenue et même si la vie te paraît compliquée, tu es là, tu peux interagir.
Prends soin de toi
Janis
#6 Posté par : Flyagarics 05 août 2018 à 21:14
Hello Massa,
Tout d'abord merci pour ce témoignage, ça fait plaisir de voir que tu es de retour pour en parler comme quelque chose de passé. Je te souhaite du courage et du bonheur pour ton atterrissage :)
Je me posais une question : est ce que cet état a été induit par la prise de drogue ou pas du tout ?
Tout d'abord merci pour ce témoignage, ça fait plaisir de voir que tu es de retour pour en parler comme quelque chose de passé. Je te souhaite du courage et du bonheur pour ton atterrissage :)
Je me posais une question : est ce que cet état a été induit par la prise de drogue ou pas du tout ?
#7 Posté par : Massa 05 août 2018 à 21:46
Flyagarics a écrit
Je me posais une question : est ce que cet état a été induit par la prise de drogue ou pas du tout ?
C'est la grande question. J'ai consommé beaucoup de produits dans ma vie et en toile de fond, il y a toujours eu le cannabis. Donc on va dire que j'étais prédisposée. Les drogues ont été des déclencheurs d'un enfer qui stagnait en moi.
#8 Posté par : Flyagarics 06 août 2018 à 00:43
En fait j'ai pris ton histoire en commençant par la fin, je n'avais pas vu que tu racontais ton histoire dans de précédents posts. En fait j'ai eu ma réponse dans la mesure ou cette psychose s'est déclenchée certes à la suite de consommations mais pas précisément après un trip qui aurait été plus plus dévastateur.
Dans tous les cas je t'ai lu avec intérêt et émotion. Tu as l'air d'avoir eu un parcours de vie assez exceptionnel et en effet je suis d'accord avec toi dans la mesure ou tu devrais le raconter. La réalité dépasse parfois la fiction !
Merci de ton partage et au plaisir de te lire vu que ce sont des questions qui m'intéressent.
Dans tous les cas je t'ai lu avec intérêt et émotion. Tu as l'air d'avoir eu un parcours de vie assez exceptionnel et en effet je suis d'accord avec toi dans la mesure ou tu devrais le raconter. La réalité dépasse parfois la fiction !
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